« Il nous arrive à tous d'avoir des coups de cafard, de se sentir seul malgré le monde qui nous entour, malgré la présence de nos amis. Parfois, cela ne suffit pas... ou ne suffit plus. Le vide qui s'installe dans notre coeur, et devenu trop grand, trop lourd a porté. Trop lourd pour un seul coeur.
Alors on a envie de searrêter, de regarder autour de soi, et se dire « stop ». Dire ce simple mot et ne plus agir, ne plus penser, seulement regarder le monde évoluer, avancer... sans nous. Regarder le monde, comme si nous ney étions pas. Se dire tout simplement « voilà a quoi ressemblerais le monde si je neétais pas la... un monde sans moi »
Cela donne à réfléchir, on se dit alors qu'on n'est pas si indispensable que ça, que l'on pourrait disparaître à la seconde suivante, personne ne le remarquerait. Seul les grands hommes ayant marqué en bien ou en mal le monde, ont laissé leur emprunte dans l'âme de l'humanité, mais vous, toi, moi ? Qu'apporte notre présence dans le monde ? Qu'apporte ma présence ?
Cela fait des semaines que je tourne en rond dans ma propre vie, je me sens mal, et j'ai de plus en plus de mal a remonter la pente... je n'arrive pas a exprimer le mal qui me ronge l'âme et le coeur chaque jour un peu plus, je sens que chaque matin je m'éloigne un peu plus de ce que j'étais au par avant... simplement heureux.
Aujourd'hui, où plutôt cette nuit, je suis debout sur le toit de ce gratte-ciel. La vie semble si différente vue d'ici. Plus rien ne semble important. Tout est calme, même le bruit des voitures ne monte pas aussi haut.
Je lève les yeux, le ciel et ci beau ce soir, les étoiles n'ont jamais été aussi brillantes.
Je ferme les yeux, je sens la caresse de la brise me caresser le visage.
J'aime cette sensation, comme si c'était la première fois que je l'a découvrait.
Le vent se dissipe, et me fait revenir à la triste réalité des choses.
Cela fait des jours qu'elle nous a quitté... qu'elle m'a quitté. Pourtant, la nuit, j'ai l'impression de sentir son regard sur moi, comme si elle refusait de me laissé ou plutôt comme si elle veillait sur moi, comme elle le faisait lorsqu'elle était encore parmis nous. La nuit, j'ai la sensation de la sentir près de mon corps, simplement allongé près de moi... mais elle n'est pas là... elle ne le sera jamais plus. »
Bosco fait un pas de plus vers le bord. Il se penche légèrement pour regardé les gens en bas.
Derrière lui, une jeune femme se tien debout. Elle est habillée tout en noir. Doucement elle marche vers lui. Elle sait qu'elle ne peu rien pour Bosco. Sont coeur et son âme son trop malade. Plus aucun mot ne servirait à diminuer sa peine.
A présent elle était de l'autre coté, alors que son meilleur ami était prisonnier dans un monde ou il ne voulait plus être.
Elle s'approcha encore doucement de lui. Elle savait qu'il ne pouvait pas la voir.
Lentement elle posa une main sur son épaule.
Elle ne le sentait pas... physiquement... mais elle touchait son âme.
Il était meurtri au plus profond de lui-même. Comme si une lame l'avait traversé de part en part.
Bosco savait maintenant. Il se sentait curieusement serein.
Il savait qu'elle était près de lui.
Elle le serait toujours.
Faith.
Elle était une partie de son âme, de son coeur.
Elle était la seule personne qui avait été capable de le rendre plus humain envers les personnes qui l"entouraient.
Elle était la seule personne qui avait réussit à toucher son coeur, la seule à le comprendre, la seule à ne pas le jugé et l"aimer comme il était réellement.
« j'ai comprit aujourd'hui que ma place n'est plus ici, elle ne l'a jamais été. Ma place et tout simplement ou tu es toi.
Je regarde tous ses gens vue d'en haut, et je me dis, que le monde enfin de compte n'a pas besoin de moi »
En « touchant » Bosco, Faith entendait et sentait, tout ce que Bosco ressentait.
Il était trop tard, il avait fait son choix.
Alors lentement, elle recula de quelque pas. Elle n'avait pas le droit d'agir, ce n'était plus de son ressort.
Bosco était en paix avec sa décision.
Lentement Bosco écarta les bras. Il leva une dernière fois les yeux vers le ciel.
« c'est une belle nuit pour mourir »
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il était près.
Il se pencha doucement en avant... puis dans un ultime soupire, il se laissa tombé tel un ange déchu qui redescend sur terre.
Sa dernière pensée fut pour Faith.
La jeune femme était toujours là, tel un spectre noir, elle n'avait pas bougé. Au moment au Bosco sauta Faith ferma les yeux. Elle n'avait pas le droit d'intervenir. Chaque être humain était maître de son destin.
Bosco avait choisit sa route.
Lentement elle leva à son tour les yeux vers le ciel. Puis un sourire presque invisible apparu sur ses lèvres.
Une nouvelle étoile brillait dans le ciel.
Faith disparu dans la nuit... comme elle était venue.
« c'est une belle nuit pour renaître ».
FIN.