CHALLENGE FANFICTIONS N°1 |
---|
![]() |
A partir de cette photo de Kim Raver, extraite d'un épisode de "24", imaginez cette même scène dans New York 911 : Kim Zambrano, les mains pleines de sang et pointant une arme sur quelqu'un. |
*** Participation de JW70 *** Un ami perdu « REND MOI CA BOBBY !» s'exclama le drogué l'arme pointé sur son interlocuteur, « Tu a volé ma mère pour t'acheter de l'héroïne ! Je t'ai fait confiance Pauli, je t'ai aidé pour te sortir de là, et toi pour me remercier TU VOLE MA MERE ! » S'écria le jeune homme avant de jeter ce qu'il avait dans la main dans les toilettes. Paulie était tout pâle et tremblait sous le fait de manque, il fixa droit dans les yeux son ami et trois coup de feu retendit. Bobby le regarda perplexe, et tomba sur le sol. Son « ami » s'avança « Pourquoi tu ne m'a pas rendu ma drogue ? » lui demanda t-il en regardant sa victime suffoquer. Il s'accroupie sur la cuvette des toilettes posa son arme par terre et plongea sa main dans celle-ci pour en ressortir plusieurs sachets. Il sorti de la salle de bain en croissant Kim qui arrivait en courant après avoir entendu les détonations. « … Coups de feu sur la 108eme et Madison avenue… » « 55 David coup de feu sur la 108eme et Madison avenue on y va » Faith alluma la sirène tendis que son partenaire enfonça la pédale de vitesse. La jeune secouriste resta immobile à l'encadrement de la porte, bouche bée ayant du mal à réaliser ce qui c'était passé. Apres quelques secondes elle accourut auprès de son meilleur ami, déposa sa trousse de secours et ouvra sa chemise afin de voir les dégâts. Un petit crie d'angoisse sortie de sa bouche. Elle savait qu'il devait très vite être emmené à l'hôpital, une balle s'était logée dans son ventricule droit. Elle fit pression sur la blessure, tout en demandant l'aide d'une autre ambulance par le biais de sa radio. « Bobby… je vais t'emmener à l'hôpital ne t'en fait pas on va te soigner » mais elle savait aussi bien que lui, que l'autre ambulance n'arriverait jamais à temps. Plusieurs larmes coulèrent le long des ses joues. Les paupières du blessé commencèrent à se refermer. « Non Bobby, il faut que tu reste éveillé, Doc et Carlos vont bientôt arrivé » mais elle-même n'y croyait pas. Elle le suréleva et pris ça tête dans ses bras, la jeune femme senti son ami partir. Désormais ses paupières étaient complètement fermées et sa respiration était très faible. Elle surveilla son pouls et s'aperçut qu'il s'était arrêté. La secouriste redéposa délicatement son patient sur le carrelage froid et commença un massage cardiaque. Elle avait l'impression que ça faisait une éternité qu'elle attendait l'arrivé de l'autre ambulance, mais en réalité cela faisait tout juste une minute et demie. Elle tentait en vint de faire repartir son cœur. Apres quelque minute elle s'arrêta, la jeune femme avait perdu tout espoir. Apres avoir embrassé son ami sur le front elle récupéra l'arme du tireur et laissa seule le corps inerte dans la pièce. On pouvait entendre les sirènes de la police s'approcher. Kim avança dans le couloir et pénétra dans la cuisine où elle découvrit le meurtrier entrain de sécher les sachets d'héroïne sur la table. Elle leva l'arme et le pointa, ce dernier ne l'avait pas remarqué trop occupé avec sa drogue. A présent on aurait dit qu'il était un mort vivant, sa peau était devenu aussi pale qu'un macabé. Elle eu un petit rire nerveux se qui fit relever la tête du jeune homme. Il ria à son tour puis lui demanda « qu'es-ce que tu compte faire ? ». La jeune femme retira le cran de sécurité et lui répondit sèchement « La même chose que tu a faite à bobby. » « POLICE OUVREZ » Le drogué revint à son occupation et ne prêta plus attention à la jeune femme. « POLICE OUVREZ » répéta l'agent, puis d'un coup de pied il défonça la porte et pénétra dans l'appartement suivit de sa coéquipière. « Tu crois que je n'en serait pas capable » l'interrogea Kim. Il ne lui répondit pas et continua à bichonner ses sachets. Alors que Faith inspecta les chambres, Bosco entra dans la salle de bain et vit un secouriste qu'il connaissait étendu sur le sol. « FAITH » hurla t-il « fait entré Doc et Carlos » celle-ci lui obéit. Les deux secouristes avaient rejoint Bosco. En voyant Bobby allongé Doc accoura auprès de lui et vérifia son pouls. Carlos était resté pétrifié sur place. A ce moment Fait entra « Oh mon dieu » elle observa les gestes de Doc celui-ci releva la tête et la remua de gauche à droite. « Tu… TU L'A TUE POUR TA PUTIN D'DROGUE !! » S'écria t-elle. Doc reconnu la voie de Kim. Bosco et Faith c'était déjà dirigé vers l'endroit d'où provenait les voient. Bosco entra dans la cuisine l'arme pointé sur Kim suivit de sa partenaire. - Kim ? interrogea l'officier. - Il… il a tué Bobby. Lui répondit t-elle. Faith s'avança et baissa l'arme de Bosco, puis pris la parole : - C'est bon Kim, on s'en charge. - NON ! Je vais le tuer cet enfoiré ! s'énerva la jeune femme. - Ne dit pas de bêtise, tu ne va pas te rabaissé à son niveau. - C'est… c'est u…une fo…fo… folle. Dit le droguer en manque s'apercevant qu'elle est décidée à lui faire sauter la cervelle. - TOI LA FERME. Rétorqua Bosco. - Il… il l'a tué Faith ! Il a tué Bobby ! - Je sais, la jeune femme s'avança encore un peu plus, et je te promets que je vais m'en charger personnellement. D'ici ce soir il sera en tolle. - C'EST PAS ASSEZ ! s'emporta la jeune femme. Il faut qu'il crève. - Tu ne veux pas prendre ça place en prison Kim. ? demanda l'agent. Alors donne moi ce revolver. Elle tendit la main en direction de la secouriste. - NON ! je… - Ecoute, je comprend ta réaction, mais si tu presse la gâchette, alors tu finira en prison… pense a Joey. Kim, baissa les yeux et hésita un moment, puis enfin donna l'arme à Faith. L'officier eu tout juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne s'effondre sur le sol. Bosco plaqua avec violence le meurtrier sur la table et lui mis les menottes, puis ramassa les sachets de drogue. Kim se laissa allé et pleura toute les larmes de son corps dans les bras de Faith. « Allez avance » dit l'officier en sortant de la pièce laissant sa partenaire consoler son ami. FIN |
---|
*** Participation de Jo_March *** La surprise “Enfin à la maison !” se dit-elle en franchissant le pas de sa porte. Comme à chaque fois qu'elle rentrait, elle consulta son répondeur. Il lui avait laissé un message : "N'oublie pas qu'on passe la soirée ensemble Kim. Viens me rejoindre chez moi dès que tu es prête." Pause d'une demi-seconde. "Je t'ai réservé une petite surprise ! A tout à l'heure !" Elle sourit à ces mots. Quel plaisir de se sentir aimé le jour de la Saint Valentin ! Elle alla rapidement se préparer, enfila le manteau blanc qu'ils avaient choisi ensemble le week-end précédent, prit ses clefs et partit en direction de chez lui. Tout au long du trajet, elle se demanda quelle surprise il lui avait préparé. Ils ne se connaissaient que depuis deux semaines, les hasards du métro. Une rame quasi-vide, juste assez de monde pour que tous les sièges soient occupés lorsqu'elle était montée. Elle, debout, adossée à la porte. Lui, assis, étalé sur deux sièges. Il s'était installé correctement et l'avait invitée à prendre place. De nos jours, de tels gestes étaient devenus tellement rares... Dès leur premier regard, il avait compris que c'était elle. Dès leur premier regard, elle avait su que cet homme aurait une place importante dans sa vie. Laquelle ? Son prince charmant. Selon elle. Sur le chemin qui la menait à lui. Sur le chemin qui la menait à cette surprise. Surprise dont elle se souviendrait longtemps. Mais elle ne le savait pas encore. C'était le hasard du calendrier qui lui avait donné cette idée. La Saint Valentin. Valentin, le patron des amoureux, comme elle, mais aussi celui des voyageurs, comme lui. Mais elle ne le savait pas. Il avait fait bien attention à être cohérent dans l'histoire qu'il lui avait racontée. Il avait été bon comédien, ou bien elle était naïve. Aucune importance, seul le résultat compte. Il était payé pour exécuter une tache dans un délai imparti et non pour la manière lui permettant d'arriver à ses fins. A sa fin. Là, il était content de lui : une rencontre idéale, une belle femme qui avait agrémenté ces derniers jours, un timing impeccable, une préparation minutieuse, et ce soir, le coup de maître, l'aboutissement de trois semaines de travail. Arrivée à destination, elle sonna. Une voix lointaine l'invita à entrer. Elle tourna la poignée, poussa la porte et pénétra dans l'appartement. Elle souriait, ne se doutant pas le moins du monde de ce qui l'attendait pour la Saint Valentin. Elle referma la porte, commença à ouvrir son manteau, puis se ravisa. Il faisait froid. Très froid. Comme si toutes les fenêtres étaient restées ouvertes toute la journée. Ses yeux se posèrent sur la table. Elle sourit. “Que c'est mignon !” murmura-t-elle. Sur la table, il y avait un ballon rouge avec écrit en rose dessus ces quelques mots qui réchauffent le cœur : “Je t'aime”. Elle approcha la main gauche du ballon et le saisit. Ca y est, c'est parti. Tout se déroulait comme prévu. C'est si facile de prévoir les réactions d'une femme amoureuse. Maintenant, il ne restait plus qu'à laisser le destin faire, et tout serait fini. Pour lui. Pour elle. Il voulait savourer ce moment. Celui où toutes les pièces du puzzle, minutieusement préparées les unes après les autres, s'emboîtaient les unes dans les autres pour aboutir à cette splendeur, cette excellence, cette magnificence, ce pourquoi il avait choisi ce métier, ce pourquoi il avait choisi d'arrêter. Dès que Kim eut le ballon en main, celui-ci explosa et projeta une substance rouge poisseuse sur elle. Passé l'instant de frayeur causé par ce bruit aussi inattendu qu'inoffensif, elle réalisa que les projections lui rappelaient quelque chose. Quoi ? Quelque chose de familier, qu'elle côtoyait tous les jours. Du sang. Du sang ??!! Moins d'un quart de seconde après l'explosion, une grimace de dégoût accompagnée d'un “eeeuurrrggghhh” assombrit son visage. “Mais qu'est ce que ça veut dire ?” Elle était passée de la joie à l'incompréhension en moins d'une seconde. Elle regarda autour d'elle et découvrit un appartement troublant. Plus elle l'observait, plus elle se sentait mal à l'aise, plus l'atmosphère devenait lourde et difficile à supporter. Tout ce qui l'avait charmé hier l'emplissait de crainte aujourd'hui : l'absence de tout appareil moderne, la tapisserie vieillotte, les meubles massifs, la copie de La Joconde, la lumière de la rue… Peu à peu, la peur commençait à l'envahir. Il avait envie de rester dans sa chambre d'hôtel jusqu'au moment fatidique, pour profiter de son œuvre. Pour la première fois de sa carrière, il faisait intervenir une tierce personne dans le scénario. Il avait choisi de tenter cette expérience pour sa dernière mission. Maintenant, il n'avait qu'un seul regret, ne pas l'avoir fait plus tôt. Il sentait la jeune femme se laisser submerger par la peur. Ses gestes saccadés et brusques traduisaient son effroi. Cette vision faisait monter son adrénaline et calmait ses nerfs. Il n'était plus vraiment sûr de vouloir arrêter après ça. Il en avait besoin, c'était sa drogue, il ne pourrait pas s'en passer. Un bruit sourd se fit entendre. Elle sursauta. Il venait du fond de la pièce, à gauche, de derrière la porte de la cuisine. L'atmosphère pesante lui avait fait oublier pourquoi elle était là. Ce bruit ne la fit pas revenir à la réalité, mais augmenta sa peur. Elle s'était retournée lentement et fixait à présent cette porte. Après une longue hésitation, elle décida de s'en approcher. Au bout de trois pas, elle s'immobilisa, les yeux fixés par terre. Un journal. Pourquoi y avait-il une page de journal par terre, juste au pied de la porte ? Interdite, elle resta perdue dans ses pensées plusieurs secondes. Un second bruit sourd, semblable au premier, la poussa à l'action. Elle s'avança, se baissa et saisit la page dans le but de lire les grands titres. Mais cette intention fut vite écartée à la découverte de ce que se cachait sous ce journal. La peur en elle monta d'un cran. Que se passait-il ici ? Ca y est. Elle l'avait trouvé. Pourvu qu'elle le prenne ! Oui, elle était épouvantée, elle n'allait pas le laisser par terre, mais bien le prendre, pour se défendre. La peur faisait vraiment faire n'importe quoi ! Malgré l'envie d'assister à toute la scène, il prit la décision de partir. Plus il restait longtemps ici, plus il aurait de mal à quitter cette vie dont il ne voulait plus. Non, il continuerait. Cette nouveauté l'avait séduit, il fallait qu'il retrouve la jouissance d'organiser un tel événement et l'apaisement provoqué par son exécution. Il continuerait, à condition de partir le plus vite possible. Ne jamais leur laisser le temps de comprendre ce qui leur arrive. Ne jamais rester sur les lieux une fois le travail exécuté. Il le savait, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Bien qu'un tel objet n'ai rien à faire à cet endroit, cela lui paru naturel. Elle en approcha la main droite, hésita pendant un dixième de seconde et s'en empara. Elle se sentait menacée par tout ce qui l'entourait, avec ça, elle pourrait se défendre. L'idée qu'il ne soit pas chargé ne lui traversa même pas l'esprit. Elle se releva, l'arme au poing, en fixant cette porte. Un troisième bruit sourd amplifia sa terreur. Quelqu'un. Quelque chose. Derrière la porte. Dans la cuisine. Elle avança la main gauche vers la poignée, la main droite prête à faire feu sur ce que cachait cette porte. Elle l'ouvrit doucement et resta figée devant la scène macabre. En face d'elle, affalé sur le sol, gisait un corps. La cuisine n'était plus ce lieu chaleureux dans lequel elle avait ri avec lui. C'était devenu une chambre mortuaire. Le plan de travail, les placards, la table, le sol, tout avait été éclaboussé par le sang. Elle contempla ce champ de bataille pendant plusieurs minutes. Une orange posée en équilibre sur la table tomba. Elle produisit un bruit sourd en s'écrasant sur le sol. Ce son la surprit, son doigt pressa la détente, une balle s'encastra à trois centimètres de ce qu'il restait d'une tête. Elle ne contrôlait plus ses gestes, elle se laissait guider par la peur. La peur, son alliée. Il connaissait ce sentiment mieux que personne. Elle avait été maître de lui durant toute son enfance. Puis, à l'adolescence, leur relation avait changé. Elle ne le dominait plus aussi facilement. Il commençait à comprendre ce qui l'attirait, la façon dont elle se manifestait et comment elle évoluait en fonction de l'environnement. Peu à peu, ils s'étaient rapprochés. De plus en plus. A présent, ils ne faisaient qu'un. Il savait comment l'attirer, la provoquer et la faire monter jusqu'à son paroxysme. Il connaissait toutes ses manifestations, l'impression de malaise, l'incompréhension, la crainte, l'accélération du rythme cardiaque, le sang qui quittait le visage, l'angoisse, les yeux qui cherchaient en vain un élément réconfortant, les mains qui devenaient moites, les jambes qui tremblaient, la terreur qui les enveloppait petit à petit, avant de laisser place à la panique. Là, il jouissait. Il en avait besoin pour trouver la force d'accomplir sa mission. Cette fois-ci était différente. Il avait eu droit à deux doses de plaisir. La première, celle dont il ne pouvait se passer, celle qui lui était indispensable pour passer à l'acte. Et la deuxième, tout aussi intense malgré la distance qui le séparait d'elles. Malgré la rue qui le séparait de Kim et de la peur qui la gagnait toujours plus. Le coup de feu lui fit réaliser qu'elle ne commandait plus son corps. Elle baissa l'arme en essayant de retrouver son sang-froid. Elle ne savait même plus pourquoi elle était venue, mais l'idée de partir ne lui traversa pas l'esprit. Non, elle ne maîtrisait plus ses pensées non plus… Elle n'eut pas l'occasion de se poser plus de questions, un bruit assourdissant lui emplit les oreilles. Quelqu'un venait de défoncer la porte d'entrée. Son instinct de survie la fit faire volte-face et tirer en direction de la source du vacarme. Rien. Rien ne sortit de son arme. Mais elle n'eut pas la possibilité de faire un deuxième essai, elle avait été plaquée au sol. Une voix familière s'écria étonnée “Kim ??!!”. Ca y est, c'est fini. La peur allait la quitter pour laisser place au désespoir. Il n'aimait pas ce sentiment. Il rendait les hommes vils et méprisables. Ils étaient prêts à faire n'importe quoi, à vendre leur âme au diable, juste pour ne pas affronter ce pourquoi ils étaient nés, ce à quoi ils ne pourraient échapper. La mort. Lui, il n'était pas comme eux. Leur chemin se croisaient souvent. Il attendait avec impatience le jour où elle viendrait le chercher. Il se demandait souvent comment elle le remercierait, lui qui l'avait si bien servi. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Pas encore, pas ici. Il était temps de partir. FIN |
---|
*** Participation de Pô *** Chapitre 1 Depuis une semaine, une chaleur étouffante plongeait la ville de New York dans une sorte de sauna géant dans lequel des milliers de personnes étaient enfermées. Parmi elles : ... Bosco ! - « Bon, tu la bouges ta caisse ou t'attends qu'elle fonde ?? » cria t-il au conducteur de la voiture qui le précédait. Bosco était d'une humeur massacrante, comme tous les jours d'ailleurs, mais la chaleur ne faisait qu'accentuer son mauvais caractère. Swersky lui avait demandé de patrouiller seul aujourd'hui puisque Yokas avait décidé de prendre un jour de congé pour pouvoir profiter de ses enfants. Bosco continuait de klaxonner et de crier sur le conducteur lorsque sa radio se mis à grésiller - « Central à 55 David, un homme vient de se jeter sur les rames du métro de la ligne G, au niveau de Greenpoint Avenue, veuillez vous rendre sur les lieux pour faire évacuer la foule » - « 55 David à Central, dites à 55 Charlie de s'en occuper ! Je serais sur place dans 10 minutes » ... « Dès que cet abruti aura dégagé du milieu de la rue !! » ajouta t-il en hurlant à travers sa fenêtre. De plus en plus énervé, Bosco finit par descendre de la voiture et se dirigea vers l'autre véhicule. Une petite grand-mère était assise au volant et regardait Bosco d'un drôle d'air. Elle baissa sa vitre et demanda calmement : - « Qu'est ce qui se passe Monsieur l'agent ? » - « Ce qui se passe ???!! ... Vous bloquez la rue madame !!! Ca se voit pas ??! » - « Oh, je suis désolé mais avec cette chaleur j'ai pensé qu'il valait mieux que j'arrête le moteur de ma voiture » - « Effectivement, c'est une bonne idée mais la prochaine fois pensez à le faire quand vous ne serez pas au milieu d'une rue !! Allez, dégagez de là madame ! » La vieille femme visiblement surprise de la réaction du jeune policier, démarra sa voiture et se gara sur le coté, quelques mètres plus loin. Quelques minutes plus tard, Bosco arriva au niveau de la station de métro et aperçu Sully un peu plus loin qui montait dans sa voiture - « Hey Sully ! T'as besoin d'aide ? » - « Non, c'est bon, tout le monde est parti, on a fermé l'entrée du métro » - « Ok » Alors que Bosco s'apprêtait à retourner en patrouille, il aperçut Kim et Jimmy qui s'en allaient. Ils n'avaient apparemment pas pu emprunter le métro. - « Doherty !! Qu'est ce que vous faites ici tous les deux ? » - « Ils ont fermé la ligne de métro, on va prendre un taxi pour aller chercher Joey chez ma mère » expliqua Kim - « Vous voulez que je vous emmène, ça sera plus rapide » Après une courte hésitation, les deux jeunes amoureux décidèrent d'accepter la proposition du policier. Kim monta aux cotés de Bosco tandis que Jimmy prit place à l'arrière. Arrivés devant la maison de Catherine, Bosco fit un grand sourire à Kim en lançant : - « Ca vous fera 10 dollars ! » - « Quoi ??!! Tu te fous de nous là ?! » cria Jimmy sur la banquette arrière - « ... Bah, évidemment ! » soupira t-il en haussant les épaules .... Après quelques instants de silence, Kim se tourna vers Bosco et le dévisagea du regard - « Quoi, qu'est ce qu'il y a ??! » s'étonna t-il - « Bosco. Ne bouge pas !! » Chapitre 2 - « Mais quoi ?! Qu'est ce que j'ai ??! » insista le policier - « Tu saignes du nez » - « Quoi ?! » s'exclama t-il en portant la main à son nez. « Oh, c'est rien, ça doit être la chaleur qui me fait ça, ça va passer » - « Viens avec moi, je vais te soigner ça, rentre à la maison » - « Non, j'te dis, ça va aller » - « Ca va pas s'arrêter tout seul ! Tu vas pisser le sang partout dans ta voiture ! Allez viens, j'en ai pas pour longtemps » - « ... Bon, ok » Kim frappa à la porte de la maison une première fois, mais sans réponse. Elle essaya une seconde fois mais sans succès non plus. - « Elle est peut-être partie faire des courses avec Joey » supposa Jimmy - « Elle m'avait dit qu'elle serait là à 18h ! ... Ca ne fait rien, on va l'attendre à l'intérieur, j'ai ma clé » Kim ouvrit la porte et entra, suivie des deux hommes. - « Reste là Bosco, je vais te chercher du coton, il doit y en avoir dans la salle de bains » Bosco hocha la tête tout en restant dans le hall d'entrée, et en s'essuyant le nez avec le dos de sa main. - « Et garde la tête en arrière ! Tu vas mettre du sang partout !! » cria t-elle du fond du couloir. - « Bon, je vais aux toilettes, reste là » ajouta Jimmy - « Oui, bah c'est bon, j'ai compris ! Je bouge pas ! » Quelques minutes plus tard, Kim passa par la cuisine pour vérifier que sa mère n'y était pas et retourna dans l'entrée avec un paquet de coton dans les mains. - « Bosco, je t'avais dit de ne pas bouger ! » - « Hé mais j'ai rien fait, je te jure que je n'ai pas bougé d'un poil ! » - « Ouais, c'est ça ! Et les gouttes de sang sur le carrelage de la cuisine elles sont arrivées là par hasard ? » - « Non, sérieusement, je te promets que je ne suis pas allé dans la cuisine ! » - « Bon, ça ne fait rien, allez viens t'asseoir sur le canapé, je vais t'arranger ça en moins de deux » Bosco se dirigea vers le salon et s'assied sur le canapé tout en gardant la tête en arrière comme lui avait conseillé la secouriste. Kim s'assied sur la petite table basse en face de lui et pris le menton du jeune homme dans ses mains - « Ca n'a pas l'air de vouloir s'arrêter... » - « Oui, mais tu es là pour arranger ça, n'est ce pas ? Alors, fais vite, j'ai du boulot qui m'attend ! » Kim pris un petit bout de coton et l'enfonça délicatement dans la narine, mais Bosco eut un moment de recul lorsque celui ci sentit la fibre lui chatouiller le nez. - « Douillet ??! » s'exclama Kim en rigolant - « Tsss ... » fit Bosco en lui lançant un regard noir. - « Allez, fais pas le bébé, j'ai presque fini » - « C'est pas trop tôt ! » - « ... Et voilà ! C'est fini ! - « Ta mère n'est toujours pas rentrée » constata Bosco - « Elle a dû emmener Joey au cinéma, elle m'a dit qu'elle l'y emmènerait un de ces jours. » - « Probablement ... » - « Tu ... hum ... tu veux un café ? » proposa t-elle en voyant que Bosco ne bougeait pas. - « Non, merci. J'attends Jimmy, je vais le ramener chez lui » - « Où est-il ? » - « Il est parti aux toilettes ! ... Mais ça fait bien 10 minutes ! Qu'est ce qu'il fout ??! J'ai pas que ça à faire moi !! » - « Je vais aller voir... » Kim se leva et se dirigea vers les toilettes. - « Jimmy ! T'es là ? » demanda t-elle en frappant à la porte Comme Jimmy ne répondait pas, elle insista : - « Dépêche-toi Jimmy, Bosco t'attend ! » N'ayant toujours pas de réponse, elle commença à s'inquiéter. - « Jimmy ? ... Jimmy ? » dit-elle doucement en collant son oreille contre la porte De plus en plus angoissée, elle décida d'ouvrir la porte, avec une certaine appréhension ... Chapitre 3 En poussant la porte elle sentit une légère pression venant de l'intérieur. Quelque chose lui empêchait d'ouvrir la porte davantage. Elle insista un peu et tomba nez à nez avec une scène d'horreur. Elle poussa un cri étouffé en portant la main à sa bouche lorsqu'elle aperçut Jimmy assis là, par terre, adossé au mur, la tête penchée en avant et le t-shirt inondé de sang. Elle se précipita à ses cotés en s'agenouillant près de lui. Sa peur s'intensifia lorsqu'elle découvrit la gorge de son amant tranchée de part en part et le sang jaillir de cette plaie béante. Elle ne put s'empêcher de retenir ses larmes plus longtemps. - « Jimmy ? Jimmy, tu m'entends ? Reste avec moi ! » dit-elle complètement paniquée par la situation - « Bosco !!! BOSCO !! Appelle une ambulance !! Vite ! ... Viens m'aider ! C'est Jimmy !!! » cria t-elle depuis l'autre bout de la maison. « BOSCOOO !!! » insista t-elle Après quelques instants, elle se rendit compte que Bosco ne répondait pas. Elle se retourna et aperçu la porte donnant sur le jardin, entrouverte. - « Eh, Bosco ! C'est pas le moment d'aller te promener ! Viens m'aider !! dit-elle en s'énervant. Après quelques secondes, elle décida d'appeler les secours elle-même. Elle se dirigea vers le salon pour prendre le téléphone. Lorsqu'elle passa la porte, elle sursauta en voyant le corps de Bosco étendu sur le tapis. - « Bosco !! ... Mais c'est pas possible ! C'est un cauchemar !!! ... Bosco ! Hey Bosco ! Réveille-toi ! » Elle se pencha au-dessus du corps de Bosco, et fût rassurer de voir qu'il n'y avait aucune trace de sang. Mais Bosco était bel et bien inconscient. Au même moment, elle sentit une ombre glisser derrière elle et la porte du jardin claqua brutalement, faisant résonner le bruit dans toute la maison. Elle sentit un frisson lui traverser le corps, sa respiration s'accéléra et ses mains devinrent moites, de part la chaleur qui régnait dans la pièce mais aussi par cette tension qui montait en elle. Un homme, apparemment armé d'un couteau, s'était introduit à l'intérieur de la maison et elle se retrouvait seul avec ce fou, sans savoir quoi faire. Peut-être était-il sortit en claquant la porte derrière lui ou peut-être s'était-il de nouveau introduit à l'intérieur dans le but de la torturer à son tour. Elle regardait tour à tour, la porte puis Bosco, tout en pensant à l'état dans lequel se trouvait Jimmy. Elle sursauta à nouveau lorsqu'elle entendit un bruit sourd provenant de la chambre. Elle décrocha nerveusement le téléphone et composa le 911. - « 911, j'écoute » - « Ici, Kim Zambrano, je suis secouriste à la ville de New York, j'ai besoin d'aide au 1458 Steinway St. » - « Patientez s'il vous plait » - « Patientez ?!! Vous vous fichez de moi ?! Il y a un homme armé dans la maison, envoyez la police et 2 ambulances ! Vite, j'ai deux blessés graves !! » - « Les secours sont en route, 1458 Steinway St » Elle raccrocha le téléphone et porta son regard sur Bosco, toujours inconscient. Elle s'agenouilla près de lui et d'une main tremblante, décida d'ouvrir l'étui renfermant l'arme de service de Bosco. Jamais auparavant elle n'avait tenu d'arme entre ses mains. Et rien que de penser à cette idée la faisait frémir. Mais elle devait se protéger au cas où l'homme s'en prendrait à elle. Elle se releva doucement et se dirigea lentement vers la porte de la chambre. Elle pénétra silencieusement à l'intérieur et découvrit l'homme en train de fouiller dans la commode. - « Hey, vous ! Lachez-ça tout de suite ! » dit-elle en pointant son arme vers lui. L'homme, visiblement surpris, laissa tomber la petite boite qu'il avait dans les mains, et d'où sortit une petite bague en or qui roula jusqu'au couteau que l'homme avait laissé par terre, toujours maculé du sang de Jimmy. Kim avala sa salive et fixa l'homme d'un regard plein de haine avant qu'un coup de feu ne se fasse entendre. Chapitre 4 L'homme s'écroula à terre, et un filet de sang commença à s'échapper de sa tête. Kim tenait toujours l'arme dans ses mains. Elle était pétrifiée, elle resta ainsi quelques secondes avant d'apercevoir la tête de Sully au travers de la fenêtre, le canon de son vieux révolver encore fumant. - « Kim ça va ? Tu n'as rien ? » demanda-t-il Mais Kim restait de marbre, la bouche entrouverte, elle posa son regard sur le cadavre étendu à ses pieds puis acquiesça - « ... Hum ... oui... oui ça va Sully .... Merci » répondit-elle timidement. Après quelques secondes de réflexions, elle s'écria « Jimmy !!!! » Elle se précipita vers les toilettes où Doc était déjà aux cotés du pompier - « Doc, je t'en supplie, sauve-le ! » dit-elle, les yeux remplis de larmes - « Kim ... je ... je suis désolé ... il n'y a plus rien à faire .... » Kim le supplia du regard en hochant nerveusement la tête - « Non, non, aide-le, il faut qu'on l'emmène à l'hôpital, ils le soigneront ! ... Je t'en prie Doc» Après quelques secondes de silence où Doc ne savait pas comment réagir face à Kim. Il se leva en criant : - « Carlos !!! Amène la civière ! On doit emmener Jimmy en vitesse » Dans le salon, Carlos était en train de s'occuper de Bosco - « Bosco, tu m'entends ? Allez, réveille-toi, bon sang ! » Carlos donna une petite tape sur la joue de Bosco - « Hey ! Mais ça va pas de me frapper comme ça ?!! » répondit-il en ouvrant subitement les yeux - « Tu vas bien ? » demanda-t-il en esquissant un léger sourire, en voyant que Bosco avait toujours gardé son mauvais caractère. - « Ouais, j'vais bien, j'ai juste un super mal de crâne ! » - « Faut que j'aille aider Doc avec Jimmy, reste là, je reviens tout de suite » Alors que Doc et Carlos chargaient Jimmy dans l'ambulance, Bosco reprenait doucement ses esprits. Il s'assied péniblement sur le canapé en se tenant la nuque. - « Ca va Bosco ? Rien de cassé ? » demanda Sully en s'asseyant à ses cotés. - « Nan, j'ai rien, juste une belle bosse d'ici quelques jours» - « Qu'est ce qui s'est passé ? » - « Je me souviens pas de grand chose, juste que Kim est partie voir pourquoi Jimmy était aussi longtemps aux toilettes, j'ai entendu un cri et puis quelqu'un est arrivé derrière moi et bang, je me suis écroulé par terre. Après c'est le trou noir .... » - « Pourquoi t'étais là toi au fait ? » - « Je saignais du nez et Kim a insisté pour me soigner. Comme sa mère n'était pas là, elle a utilisé sa clé pour entrer » - « La mère de Kim ? » - « Ouais, sa mère et son fils : Joey ... Ils ne sont toujours pas arrivés d'ailleurs ? » - « Non, toujours pas ... » Leur discussion fût interrompue par la sonnerie stridente d'un portable. Sully et Bosco se levèrent en même temps pour tenter de localiser le téléphone. Bosco se dirigea vers la cuisine et trouva le portable sur la table. - « Allo ? Qui est-ce ? » demanda Bosco - « Bosco ?!! ... C'est Kim, je suis à l'hôpital, où est ma mère ? Elle est rentrée ? - « Non. ... C'est le portable de ta mère ? » - « Oui, mais comment se fait-il que c'est toi qui réponde ? » - « Il était sur la table de la cuisine » - « Sur la table ??! ... Elle ne sort jamais sans son portable, surtout quand elle est avec Joey ... C'est pas normal... il se passe quelque chose... » - « Comment va Jimmy ? » - « ... mal » - « Bon tu nous tiens au courant, je t'appelle si ta mère arrive » - « Merci Bosco » Il raccrocha le téléphone et le reposa sur la table. Mais son regard s'arrêta sur les taches de sang tombées sur le carrelage de la cuisine. Il se remémora alors ce que lui avait dit Kim : - « Bosco, je t'avais dit de ne pas bouger ! - Hé mais j'ai rien fait, je te jure que je n'ai pas bougé d'un poil ! - Ouais, c'est ça ! Et les gouttes de sang sur le carrelage de la cuisine elles sont arrivées là par hasard ? » Il sortit de ses pensées et cria : - « Sully !!! » - « Quoi ? » - « La maison a été fouillée ? » - « Non, pourquoi ? » - « Il faut inspecter chaques pièces de cette maison, la mère de Kim et son fils sont peut-être toujours ici. Son portable était dans la cuisine » Chapitre 5 Tous les policiers se mirent à fouiller la maison de fond en comble mais sans succès. Les minutes défilaient mais toujours aucune nouvelle de Catherine et Joey, jusqu'à ce que le portable de Bosco retentisse. - « Allo ? » - « Bosco ? ... C'est Doc ... Hum ... Jimmy s'en est pas sortit » - « Et m***** ! .... » murmura-t-il en baissant la tête - « Des nouvelles de Catherine et Joey ? » - « Non, on a fouillé la maison mais rien. ... Comment va Kim ? » - « Vraiment pas bien » - « Ca m'étonne pas » - « Elle veut parler à Joey » - « On va continuer les recherches, plusieurs patrouilles sont parties inspecter les alentours.... On va les trouver » - « Appelle moi s'il y a du nouveau » - « Ok » Sully et un inspecteur entrèrent dans la pièce. - « Jimmy n'a pas survécu » annonça Bosco - «Oh non, c'est pas vrai ! .... Pauvre Kim ... » soupira Sully - « Elle veut parler à Joey » - « Si on le retrouve ... » - « Quelqu'un a fouillé le jardin ? » demanda l'inspecteur - « Je ne sais pas. Probablement » répondit Bosco - « Boscorelli, allez vérifier le jardin, je vais aller voir ce que les autres ont trouvé » Bosco obéit aux ordres et ouvrit la porte du jardin. Tout était calme et absolument normal. Le vélo et le ballon de Joey étaient restés là au milieu de la pelouse et la balançoire dansait doucement au gré du vent. Mais une chose troubla le regard de Bosco : la porte de la petite cabane en bois au fond du jardin semblait entrouverte. Il se dirigea immédiatement vers celle ci et l'ouvrit brusquement. Il recula subitement d'un pas lorsqu'il vit un chat blanc sortir précipitamment de la cabane. Il souffla un bon coup puis s'apprêta à refermer la porte lorsqu'il aperçu une chaussure d'enfant dépasser de sous une couverture noire. Il la souleva doucement et découvrit avec horreur, Joey et Catherine soigneusement ligotés et bâillonnés. Joey était conscient mais semblait visiblement très traumatisé par ce qu'il venait se subir. Catherine, elle, était inconsciente, et un long filet de sang s'écoulait le long de sa joue. - « Ca va allez, t'en fais pas » murmura doucement Bosco à l'oreille de Joey. Il coupa les liens qui enserraient les pieds et les mains de Joey et le porta dans ses bras jusqu'à l'intérieur de la maison. - « J'ai besoin d'aide, vite !! Je les ai trouvés ! La mère de Kim est dans la cabane, elle est inconsciente ! » cria-t-il en confiant Joey aux secouristes. Quelques minutes plus tard, Catherine et Joey étaient amenés à l'hôpital, Kim se précipita aux cotés de son fils en l'embrassant. Les yeux remplis de larmes elle ne savait vraiment pas comment annoncer la terrible nouvelle à son fils. Elle soupira et expliqua lentement à Joey, ce qui s'était passé et comment ils devraient désormais vivre cette nouvelle vie sans Jimmy. FIN |
---|
*** Participation de Bosco49 *** il était 15h30 les équipes du 55 venaient de commencer leurs journées, Kim et Bobby 55 BOY, Bosco et Faith 55 DAVID. FIN |
---|
RETOUR |