Cette fict se passe pendant la 5ème saison, Faith est revenu travailler depuis peu de temps et fait équipe avec Bosco.
Les pensées des perso sont en italique et en gras.
Chapitre 1
Je suis dans cette chambre d'hôpital depuis des heures, d'un moment à l'autre, il va falloir que je prenne la décision la plus dure de ma vie. Je sais pourtant que c'est la meilleure chose à faire mais je sais aussi que ça va me hanter tout le reste de mes jours.
En fait tout à commencer il y a une semaine.
UNE SEMAINE PLUS TOT
On était en patrouille depuis deux heures, une journée comme une autre. Mes relations avec Faith s'amélioraient de jours en jours depuis qu'elle a repris le boulot avec moi. Je suis perdu dans mes pensés sans savoir vraiment à quoi je pense. Tout à coups la sonnerie de mon téléphone me fait sur sauter. Faith me jette un regard et me fait un petit sourire.
Faith : Il faudra que tu dises à ta nouvelle copine de te laisser dormir la nuit, si non tu vas jamais réussir à garder les yeux ouverts tout le service.
J'attrape mon téléphone et décroche en adressant un sourire à Faith. A ce moment là, j'ai eut l'impression que rien n'avait changée entre nous.
Bosco : Allo………Qui ?.....Ah ! Oui je me rappelle………J'ai oublié quoi ? ………Ma montre……..Ce soir ? Non, écoute t'as qu'à la déposé au poste 55, faut que je dorme…….Je te rappelle, ok ?
Je raccroche et regarde Faith, qui a un regard désapprobateur.
Bosco : Quoi ? C'est toi qui m'as dit que j'avais besoin de repos.
Faith : Te sert pas de mes paroles pour justifier le fait que tu viens de larguer cette fille. Tu changeras jamais.
Bosco : Si quand j'aurais réussit à avoir la femme de ma vie .
La radio nous sort de notre discussion.
Central : 55 David, coups de feu à l'angle de la 155éme et d'Arthur
Bosco : Bien reçu central, 155éme et Arthur.
Habituellement ce genre d'appel me procure une poussé d'adrénaline que j'affectionne particulièrement. Mais cette fois ci, c'est une autre sensation qui m'envahi. Je sens une boulle dans le creux de mon estomac. J'ai le sentiment bizarre que quelque chose de mal va se passer. Je ne serais dire quoi, mais j'ai presque envi de dire à Faith de s'arrête là, de dire à une autre unité d'y aller à notre place, certainement de la lâcheté mais je vais pas l'écouter et laisse Faith nous conduire là-bas .On verra bien, c'est peut être que la fatigue dont parlait Faith.
ANGLE DE LA 155EME ET D'ARTHUR
Un homme est à terre, une balle dans la tête, son sang se déverse doucement sur le trottoir.
La voiture de la crime, celle de 55 David et une ambulance arrive en même temps sur les lieux. Cruz, Doc et Carlos sont les premiers à s'approcher de l'homme. Cruz le regarde en détail, en un instant elle le reconnaît alors son regard se tourne vers Bosco et elle se dirige vers lui pour l'empêcher d'approcher. Elle regarde Doc et Carlos s'affaire sur la victime.
Carlos : J'ai un pouls, comment il fait pour être encore en vie avec une balle dans la tête, hein !
Doc : Carlos ! C'est pas le moment ! Il est encore en vie et je sais pas pour combien de temps alors va chercher la civière. (Doc se tourne vers l'homme) Vous m'entendez, serrez ma main si vous m'entendez.
L'homme n'a aucune réaction. Il a les yeux ouverts, un pouls, Doc l'a intubé et il attend Carlos pour le mettre dans l'ambulance Doc jette un coups d'œil, sur Carlos regardant ou il en est, puis sur Cruz qui retient Bosco.
Bosco : Qu'est ce que tu as, tu vas me laisser passer, oui ?
Cruz : (Regarde Bosco et cherche du soutien au près de Faith) Bosco vaut mieux pas que tu y aille !
Bosco : Pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ?
Faith : (Qui avait compris dans les regards que Cruz lui jetait que la situation été grave) Bosco, on ferrai bien d'attendre là.
A ce moment précis, je me rappelle que ma douleur à l'estomac a doublée. Je me rappelle que j'ai attrape Cruz et je crois que je l'ai secoué un peu.
Bosco : (secouant légèrement Cruz) Tu vas me dire ce qui se passe à la fin.
Cruz : (Très mal à l'aise regardant tours à tours Bosco et Faith) La victime du coup de feu, c'est ton frère….C'est Mickaël.
A ce moment là, je crois que je l'ais lâché. Je me suis écarté de Faith et de Cruz. J'ai passer les mains sur mon visage en espèrent effacer tous ce que je venait d'entendre. Comme rien ne voulait s'effacer et que les paroles de Cruz résonnaient dans ma tête, il fallait que je voie que je sois sûr. Alors, je me suis dirigé vers Doc et la victime, je crois que Faith et Cruz m'ont suivi. Lorsque je suis arrivé près d'eux, je l'ais vu. Il était allongé pas terre du sang s'échapper de sa tête comme si la vie s'enfuyait de son corps en courant. Il avait les yeux ouverts et j'avais l'impression qu'il me regardait. Mon estomac se rappela à moi. J'avais besoins que tous ses sentiments, toute cette peine, cette rage, cette douleur, sortent de moi. Il y aurait eut les pleures mais s'est pas mon genre surtout devant tous le monde. Il y aurait eut les poings, mais les responsables de tous ça n'étaient pas là. Alors, je me suis retourner et est fait deux ou trois pas, et j'ai vomi tout ce que contenait mon estomac et bien plus encore. Je me sentais vide. Doc et Carlos ont mis la victime dans l'ambulance. Enfin Mickaël, oui car la victime était bien mon frère, et il allait falloir que je me le mette dans le crâne mais c'était trop dur.
HOPITAL DE LA PITIE
J'étais assis dans cette salle d'attente, plutôt une salle de mauvaises nouvelles à mon avis, mais bon j'étais assis là depuis au moins 1 heure. Faith était à côté de moi alors que Cruz était repartis sur les lieux avec les mecs de la crime pour obtenir des indices. Il fallait que j'entame la conversation pour ne laisser paraître aucunes émotions.
Bosco : Faith, si tu veux, rentrer, vas-y !
Faith ; Ca va, je reste.
Bosco : Mais Fred va se demander se qui se passe, non ?
Faith : Ne t'occupe pas de lui ! La seule chose qui compte pour l'instant s'est toi !
Pourquoi m'a-t-elle regardé comme ça ! En me sortant une phrase pareil ! Quoi répondre à ça !
Le médecin entre dans la salle et sort Bosco de ses pensées.
Médecin : Officier Boscorelli
Je me lève et m'approche de lui. Quelle position confortable pour lui, il va donner son pronostique et va rejoindre sa petit maison, avec sa petite femme, ses gosses et le cleps.
Médecin : Votre frère est arrivé avec une blessure par balle au niveau de la tête.
Pourquoi il me dit ce qu'il avait avant d'arrivé. Je le sais déjà, tu vas en venir au fait, oui !
Médecin : Il est dans un coma très profond, on lui a fait passer des tests pour voir les séquelles qu'il pourrait avoir. Mais je vous cache pas que le pronostique vital n'est pas très bon, et les séquelles sont envisageable à 95 %. Je suis désolé.
Le médecin baisse la tête et sort de la pièce.
Vous avait remarquer comme les médecin parle toujours dans des termes incertain, « il se pourrait », « il est envisageable », « On en sera plus dans », ou encore « les prochaines vingt-quatre heures seront décisives ». Ca me donne la n'osait tout ça, à moins que ce soit encore mon estomac. Oui c'est encore lui qui essai d'exprimer les choses. Moi je suis rester de marbre devant l'annonce du médecin mais mon corps, lui réagit. Je sors en courant de la salle puis de l'hôpital. Faith m'a suivi. Je sent sa main qui me caresse le dos pendant que je vomi encore !
C'est fou comme ce geste me fait du bien et me réconforte. Apres un instant je me redresse.
Faith : (d'une voie inquiète) Tu va bien, tu veux quelque chose ?
Que tu me prenne d'en tes bras et que tu me dise que tout ça n'été qu'un cauchemar.
Bosco : Ca ira Faith, tu peux y aller.
Faith s'approche de Bosco et le prend dans ses bras. Elle lui murmure à l'oreille.
Faith : Tu peux pleurer Bosco si tu en as besoin. On est que tous les deux tu peux te laisser allez.
Bosco : (Passant ses bras autour d'elle) Je peux pas Faith, j'y arrive pas !!!
Chapitre 2
Faith est parti il y a une heure à peu près et ça fait une demi-heure qu'ils ont installé Mickey dans une chambre seul. Il est intubé et branché à un respirateur. Les battements de son cœur tracent une courbe pour l'instant régulier sur un écran. Pourvu qu'elle reste régulière ! Il y a aussi ces bip incessant qui résonnent dans cette chambre vide. Les chambres d'hôpitaux sont toujours hostaires, froides comme si le fait de donner un peu de vie à ces chambres pourrait donner envie aux patients de rester plus longtemps.
Je suis assis sur un fauteuil qu'on a mit près de son lit à mon intention. Mon estomac me fait encore souffrir quand je pose les yeux sur lui, comme si mon corps me disait qu'il refusé de voir la vérité en face. Je ferme les yeux et essai de me calmer, je règle ma respiration sur les bruits du respirateur, le bruit qu'il fait quand il inspire ou expire à la place du patient. Je sens petit à petit le sommeil m'envahir mais dès que le bruit du bip n'est plus fort et claire dans mes oreilles je me réveille en sursaut et vérifier que tout fonctionne autour de moi. Alors, je referme les yeux, recale ma respiration, je replonge dans le sommeil et me réveille de nouveau lorsque j'entend plus ce foutu bip qui m'informe que Mickey est encore en vie. Tout ce cycle recommence, recommence et recommence encore…………...
POSTE DU 55
Faith entre dans le poste et se dirige directement vers les bureaux de la crime. Elle n'a pas beaucoup dormi est à réfléchit à cette discussion. Elle entre déterminée dans le bureau de Cruz.
Cruz : Salut, Comment va Bosco ?
Faith : Je sais pas trop et pour savoir avec Bosco il faut se lever de bonne heure. Si je viens vous voir c'est parce que je veux être sur l'affaire.
Cruz : Quelle affaire ?
Faith : D'après vous !
Cruz : Je crois pas que se soit une bonne idée.
Faith : Bosco va venir travailler aujourd'hui et il va vouloir chercher le ou les responsables…
Cruz : Il…
Faith : Laissez moi finir. Il va vouloir régler ça, on a touché à son frère ! Je suis sa partenaire donc je vais le suivre quoi qu'il fasse, mais je préférerais qu'on agisse légalement et la seule façon c'est de travaillez avec vous.
Cruz : Avoir Bosco dans les pattes ne va pas me faciliter le travaille mais s'il se la joue solo se sera encore pire. Si Swersky est d'accord, je marche mais on travaille avec MES règles ! Sous MES ordres ! Ok ?
Faith : Ouais, pour Bosco, je ferais n'importe quoi ?
Cruz : Je sais………Bon, je vais voir Swersky et je te donne une réponse.
Faith : (Alors que Cruz était sur le point de sortir et histoire d'améliorer leurs rapports) Eh ! Sergent !
Cruz : Quoi ?
Faith : Merci.
Cruz : De rien, moi aussi pour Bosco, je suis prête à beaucoup de chose.
HOPITAL ½ HEURE PLUS TARD
Faith entre dans la chambre, elle voit Bosco assoupi sur le fauteuil de l'autre cote du lit en face d'elle. Il ne dort que d'un œil, si on peut appelle ça dormir, il se redresse en entendant la porte. Il avait sa veste de cuir en guise de couverture, il leva la tête vers Faith, elle lui adressa un petit sourire en se dirigeant vers lui. Le visage de Bosco n'exprime rien à part la fatigue. Faith s'agenouille devant Bosco et pose une main sur un de ses genoux.
Faith : (D'une voie douce et faible, elle chuchote presque) T'as réussi à dormir un peu ?
Bosco (Pose une main sur celle de Faith) Pas vraiment, T'étais pas obligé de venir, tu sais.
Faith : J'avais juste envi d'être avec toi.
Elle en a beaucoup des phrases pareil au réveil ! Le contact de sa main sous la mienne me fait tellement de bien. Si elle savait que sa seule présence me calme et me rassure.
Faith : T'as des nouvelles, t'as vu un docteur.
Bosco : Non, personne depuis que t'es parti
Tu parles, ils ont tous du rentrer chez eux pour dormir et ce matin, ils ont certainement une partie de golf.
Faith : T'as appelé ta mère ?
Bosco : Non, je préférais qu'elle dorme, ça n'aurait rien changé qu'elle vienne toute la nuit.
Certainement sa dernière nuit de tranquillité avant longtemps.
Un médecin entre dans la chambre, Faith et Bosco se lèvent pour écouter le médecin.
Médecin : (il regarde les notez qu'on fait les infirmières lors de leurs ronde de nuits) Mr Boscorelli, madame, bon rien de changer pour l'instant. On en sera plus après les résultats des tests.
Bosco : (un peu énerve) Vous l'avez déjà dit hier ! Vous avez rien de plus à nous apprendre, vous servez à quoi, bon sang !
Médecin : Je suis désole mais sans ces résultats, je ne peux rien vous dire de concret.
Bosco : La question est simple, il a une chance de s'en sortir ?
Médecin : Il y a toujours une chance, mais….
Bosco : Quoi ?
Médecin : Ne comptais pas trop déçu.
Le médecin sort de la pièce.
La phrase que je redoutais avez été prononcée, je regarde Mickey et me dit qu'il faut peut être quand même se rattacher à cette petite chance. Après tous, ça fait de mal à personne.
Je sens de nouveau cette douleur dans mon estomac, il va jamais me laisser tranquille celui-là. Je sors de la chambre en me disant que de l'air frais me ferait le plus grand bien.
Je vomi un peu le peu de bille qui reste encore dans mon corps, ça fait combien de fois que je vomis depuis hier soir. Trois ou quatre fois mais qu'est ce qui m'arrive ! C'est pas le moment de s'occuper de toi, Bosco, il y a Mickey !
Faith : Bosco, Bosco, ça va ?
Bosco : C'est rien ce doit être la fatigue.
Faith : (L'attrape par le bras, et le fait se retourner) Bosco, tu peux me parler si ça va pas, tu le sais, hein !?!
Bosco : (Fuyant le regard de Faith et d'une voie détacher) Faut que je parle à ma mère
Comment veux tu que je te parle, j'ai jamais su exprimer les choses. J'ai toujours tout gérer tout seul. Et me montrer faible à tes yeux je peux encore moins.
CHEZ LA MERE DE BOSCO
Voilà, on est arrivé, pour la première fois, je trouve que le trajet a été très court, trop court. J'ai tourner et retourner une centaine de fois la façon de lui annoncer mais je crois qu'il n'y a pas de formule précise. J'aimerais trouver une façon de lui dire sans la faire souffrir mais c'est impossible. J'inspire un bon coup et je sors de la voiture. Faith n'a pas voulu me laisser y aller tout seul. C'est étrange toutes les sensations que je ressens quand elle est à cote de moi. Un jour faudra que j'y réfléchisse vraiment mais pour l'instant il y a ma famille.
Je suis devant la porte de ma mère, pret à frapper à la porte. Je lève la main mais j'hésite. Et là, j'ai senti sa main glisser dans la mienne, j'ignore pourquoi elle a fait ce geste mais il m'a procuré de la force et du courage. Alors j'ai frappé et je suis entré. Ma mère était à la cuisine entrain de se préparer un petit déjeuner. Si je m'étais écouté, je serais reparti et l'aurais laisser manger tranquille.
Rose : Maurice ! Fath ! Qu'est ce que vous faites là !
Bosco : Maman,
Comment lui dire, trouve une idée ! Faith ne m'a pas lâché la main, je la serre de plus en plus pour lui puiser tout le courage qu'elle peut avoir. Aller, je me lance.
Bosco : Mickey, est à l'hôpital, il a une balle dans la tête et il a peu de chance de s'en sortir.
Comment j'ai pu lui sortir ça sans m'arrêter, d'un air détacher. Voilà, qu'elle me regarde, elle a les larmes qui commencent à monter. Elle va craquer, je ne le supporterais pas, non, j'peux pas !
Bosco : Ecoute, faut que j'aille travailler.
J'ai lâché la main de Faith et est couru hors de cette maison, hors de la vue de ma mère. Je suis lâche, je peux pas affronter sa peine, son désespoir. J'arrive déjà pas avec le mien alors le sein, non, j'peux pas, j'peux pas. Je vomi une fois de plus, est ce que ça va s'arrêter un jour ces vomissement. Mes jambes ne me porte plus et je m'écroule le long de la voiture. Je reste là, attendant quoi ? J'en sais rien !
Au bout d'une demi-heure, Faith apparaît devant moi.
Faith : Une voisine arrive pour s'occuper d'elle et l'emmener à l'hôpital.
Bosco : Je suis désolé, je pouvais pas, je pouvais pas rester là et la regarder souffrir, je l'ai déjà fait plusieurs fois. A chaque fois que mon père la frapper, je restait là et la regarder souffrir.
Faith s'assoit à cote de lui contre la voiture. Elle le prend dans ses bras, et le sert contre elle. Elle lui caresse les cheveux, il ne pleur pas. Enfin, aucunes larmes ne coule sur son visage, mais Faith ressent les larmes intérieures de Bosco. Ce sont celles-la qui font le plus souffrir, celles qu'on voient pas.
Chapitre 3
Je suis dans ses bras près de la voiture, je ne sais pas depuis combien de temps on est comme ça, dans ses bras le temps parait si court. Je rassemble mon courage et je me relève Mes jambes me tiennent à peine, je me cale contre la voiture, je sent son regard sur moi.
Faith : Si tu veux, je peux dire que tu vas pas bosser aujourd'hui.
Bosco : Non, c'est bon, je vais me reprendre !
Faith : T'as le droit de pas aller bien avec ce qui est arrivé à ton frère, tout le monde le comprendra.
Bosco : Je vais bien Faith, je vais bien, je t'assure.
Faith : J'crois pas, non ! Mais bon !
Bosco monte dans la voiture et Faith en fait de même ils vont jusqu'au poste en silence. Faith jette de temps en temps des regards sur Bosco mais ce dernier ne laisse rien paraître.
Ils arrivent devant le poste et sortent de la voiture.
Voilà, je rentre et je sent tous ces regards sur moi, des regards de pitiés c'a me dégoûte ! Comme s'ils en avaient vraiment quelque chose à foutre de Mickey. Je trace jusqu'aux vestiaires en espérant que personne ne me parle. J'entre, il y a Ty et Sully qui me sortent les banalités habituelles. Je sais même pas ce que je leurs répond c'est sorti tout seul. Je m'assois sur le banc et rassemble mes pensées. Il faut que j'aille voir Cruz, maintenant faut que je réagisse et que je choppe l'enfoiré qui lui a fait ça. Faut que je règle son compte à cet ordure, faut que je venge mon petit frère, c'est mon rôle après tout !
Faith entre à son tour dans les vestiaires.
Faith : J'ai vu Cruz ce matin, avant de te rejoindre à l'hôpital, elle est d'accord pour qu'on travaille avec elle sur l'affaire.
Bosco : C'est toi qui lui à demander.
Faith : Ouais, je préfère qu'on travaille avec elle plutôt que tu traites ça en solo.
Bosco : Merci, merci pour tout.
Ils sortent des vestiaires et vont dans le bureau de Cruz.
Cruz me regarde, c'est la première personne, après Faith bien sûr, à ne pas me regarder avec de la pitié. Non dans ces yeux, il y a plutôt de la compassion et du soutien. Elle s'approche de moi, penche légèrement la tête pour me regarder dans les yeux.
Cruz : Je te promets qu'on va trouver cet enfoiré et qu'on va venger ton frère. Mais comme j'ai dit à Yokas, on le fait selon mes règles, t'es d'accord.
Bosco : Ouais.
De toute façon pour le coincer, ses méthodes sont les meilleures mais après je suis pas sûr de pouvoir suivre aucune règle à part celle de la vengeance.
Cruz : Bon, je vais vous faire le point sur les infos qu'on a récolter. Mickaël a été touché par une balle de 22, d'après des témoins, Ton frère et le tireur se connaissait, il parait même qu'il serait pote. Mais les témoins n'ont pas pu nous faire de portrait robot. Sans le témoignage de ton frère c'a va être dure de l'identifier.
Bosco : Compte pas sur lui !
Cruz : J'ai quand même une bonne nouvelle, on a le début d'une plaque d'immatriculation qui pourrait être celle de la caisse du tireur. Mais faut attendre le résultat des recherches que j'ai demandé.
Bosco : Qu'est ce que vous avez tous aujourd'hui avec vos résultats qui faut attendre. Vous pouvez pas vous bougez le cul pour avoir ces putains de résultats plus vite.
Faith : Calme toi, on les aura vite les résultats, ici et à l'hôpital.
Cruz : Moi, aussi je voudrait que ça aille plus vite mais je peu rien y faire. Pour l'instant, je vais interroger des gars dans un squoit, ils auraient vu Mickaël et l'autre type quelques heures plutôt.
Bosco : Je viens avec toi.
Le téléphone de Bosco se mit à sonner.
Ce doit être l'hôpital, les résultats ont du arriver, j'hésite à répondre. Je pourrais faire comme si je ne l'entendais pas et partir avec Cruz Une partie de moi veut savoir alors que l'autre ne souhaite qu'une chose c'est fuir la réalité. Je prends une grande inspiration et décroche.
Bosco : Allo…..Maman………Il veut nous parler pourquoi ? J'arrive, surtout attend que je sois là.
Faith : Qu'est ce qui se passe ?
Bosco : Le médecin a les résultats, il voulait les donner à ma mère mais je préfère être avec elle.
Faith : Je viens avec toi.
Bosco : C'est pas la peine.
Faith : C'était pas une suggestion, je viens c'est tous.
Cruz : Tenez moi au courant.
Bosco : Toi aussi et si tu dois arrêter quelqu'un vient me chercher, ok !
Cruz : Ouais.
On retourne à l'hôpital, combien de fois encore il va falloir y allait. J'ai horreur de ça mais si je doit y allez tous les jours qui me reste à vivre pour que Mickey reste en vie je le ferais. Ne soit pas négatif, il aura peut être une bonne nouvelle. Cette fois ci le trajet me parait très long, j'ai laisser le volant à Faith, je me sentais pas le courage de conduire et puis comme ça elle est concentrée sur la route et me poses aucune question. On est arrivés et on a été directement dans la chambre de mon frère, toujours aussi froide cette chambre. Un silence glacial envahi la pièce. Je ne peux pas regarder ma mère et affronter sa douleur. De toute façon, elle aussi évite mon regard. On a les yeux rivés sur Mickey, qui mit à part tous ces tuyaux, à l'air de dormir tranquillement. Au bout de dix minutes une infirmière vient nous chercher pour nous emmener dans le bureau du médecin.
Faith : Je vais vous attendre ici.
Bosco : Non s'te plait vient avec nous.
On rentre dans un bureau assez grand. Les diplômes accrocher aux mur afin de vous prouvez que ce sont des vrai médecins, au cas ou vous auriez des doutes. Les photos de la petite famille sur le bureau.
Médecin : Assailliez vous, je vous en pris.
Médecin : Bon, on a reçu enfin les résultats qu'on attendait. Comme je le crénais………
Je vois le visage de ma mère se décomposer au fur et à mesure qu'il nous parle. Faith lui attrape la main et essai de la soutenir, heureusement qu'elle est là. Moi, j'entends plus rien, enfin je crois que mon cerveau enregistre parce que je comprends sans entendre.
Médecin : Je suis désolé mais son cerveau a été sérieusement touché. Si on débranche le respirateur, il pourra vivre quelques minutes une heure toute au plus……….
Rose : Vous allez pas le laissez mourir, hein, pas mon petit.
Médecin : Ecoutez, tant qu'il est sous respirateur son cœur bat encore mais il n'est pas vraiment vivant enfin je veux dire que votre fils n'est plus conscient et ne le sera plus. Reste que la décision de le débrancher et de votre ressort.
Rose : Je peux pas prendre une telle décision,
Rose se lève.
Bosco : M'man, où tu vas ?
Rose : Je vais voir mon fils !
Je suis rester quelques minutes assis dans le bureau, je crois que le médecin me parlait encore mais je n'y ais pas prêter attention, Faith avait suivi ma mère. J'étais là et me rendis compte de ce que je venais d'entendre. Mon frère était mort à l'instant même ou il avait pris cette balle dans la tête pourtant son cœur battait encore. Et la décision de mettre fin à sa vie, du moins se qui en rester, nous revenez.
Je me suis aller rejoindre ma mère et Faith.
Rose : (Entrain de pleurer) Maurice, je peux pas le laisser partir pas maintenant !
Bosco : (Prenant Rose dans ses bras) Il est déjà parti maman !
Rose : Je peux pas dire de le débrancher, c'est pas possible, une mère ne devrait pas avoir à prendre ce genre de discision.
Bosco : Quand tu seras prête, je prendrais cette décision d'accord.
Pourquoi je viens de lui dire ça ! De toute façon, c'est hors de question qu'il parte avant de savoir qu'il a été vengé et que le gars qui lui a fait ça est payé.
On a déposé ma mère, chez une de ses amies, elle va y passer quelques temps. Je roule, je sais pas ou je vais mais je roule toujours tout droit sans m'arrêter. Certainement que je fuis tout ça, mais je pourrais jamais aller assez loin. J'ai besoin de tout oubliez, juste un moment même qu'une minute. Je m'arrête devant la plage. Je décent de la voiture et vais m'asseoir sur la plage. Faith me rejoint quelques minutes plus tard. Elle n'avait rien dit depuis notre départ de l'hôpital, comme si elle savait que j'avais besoins de silence et que le simple fait qu'elle soit à cotes de moi me suffisait.
Elle me prit la main, si on pouvait rester comme ça pour toujours.
Faith ; Bosco, tu veux parler ?
Bosco : Non, je voulais juste que tout s'arrête un instant, juste un instant…….Tu veux peut être que je te remmener, Fred et les enfants doivent t'attendre.
Faith : Non, j'ai appelée les enfants quand on est arrivé ici. Je suis avec toi et je resterais autant de temps que tu auras besoin de moi.
Toute ma vie, c'est possible ! Elle ne m'a toujours pas lâché la main, je l'a regarde dans les yeux, et petit à petit nos lèvres se rapprochent. Là, je ne pense plus à rien, je l embrasse comme jamais j'avais embrassée une autre fille avant. Apres un moment je me recule attendant une baffe, je suis sur qu'elle va m'en coller une. Mais elle m'embrasse à son tour. Tout doucement ne décollant pas mes lèvres des siennes, je l'a fait s'allongeais sur le sable. Ses mains commencent à caresser mon corps. Je me redresse un instant.
Bosco : T'es sûre que…..
Faith : Profite de l'instant, moi aussi j'ai des choses à oublier et il y a qu'avec toi que j'y arrive !
C'est une très mauvaise idée, je le sais. Je devrais me relever et la remmener chez elle mais lorsqu'elle m'embrasse de nouveau je peux rien faire et m'abandonne dans ses bras. J'ais juste envi qu'on se perde toute la nuits l'un dans l'autre.
Chapitre 4
Faith s'est endormi dans mes bras. Je me dégage d'elle en évitant de la réveiller, je pose ma chemise sous sa tête et ma veste sur elle en guise de couverture pour pas qu'elle est froid.
Je n'arrive pas à croire qu'on est fait l'amour ensemble. Je ne peux pas dire qu'on est été tendre ou doux l'un en vers l'autre, on a juste répondu à une pulsion, une envie. Je ne regrette pas en fait je pense que j'en rêvait depuis longtemps. Mais elle, que va-t-elle en penser ! Il y a Emilie et Charly et puis Fred ! De toute façon, je vais pas tarder à le savoir, elle commence à se réveiller.
Faith entend le flux et reflux des vagues, le soleil inonde son visage. Elle tend la main à côté d'elle et espère le sentir près d'elle mais sa main se referme sur le sable. Elle ouvre le yeux et le voit, debout un peu plus loin. Il la regarde et se rapproche d'elle.
Bosco : Bien dormi ?
Faith : Oui, qui aurait cru que je dorme aussi bien sur une plage sans couvertures.
Bosco : T'as pas eut froid ?
Faith : Tant que j'étais dans tes bras, non.
On arrive au point critique, est ce qu'elle va me dire que c'était qu'une erreur.
Bosco : Ca va ?
Faith ; C'est moi qui devrait te demander ça, t'as pas l'air d'avoir beaucoup dormi !
Bosco : Je parlais pas de…..Je voulais dire par rapport à cette nuit, à nous deux, ça va ?
Le téléphone de Bosco se met à sonner.
Un moment de répit avant sa réponse.
Bosco : C'est Cruz, elle doit avoir des nouvelles.
Bosco s'éloigne en direction de la voiture, sans lâcher Faith du regard. Cette dernière finie par se lever et le rejoint au moment où il raccroche.
Bosco : Elle a interrogé les gars et ils ont donné un nom. Je te dépose et vais la rejoindre au poste.
Faith : (Le rattrapant par le bras au moment ou il allait rentrer dans la voiture) J'ai pas répondu a ta question ?
Bosco : Et ?
Faith : Je ….Ca va pas être simple, mais…..
Bosco : (lui coupant la parole) C'est bon, c'est pas la peine de m'expliquer, je te comprend.
Faith : J'crois pas que t'ais compris. Quoi qu'il arrive à partir de maintenant je ne regrette rien. Une nuit comme celle là je veux qu'il y en ait d'autre entre nous, je sais que ça va pas être facile.
Bosco : Et Fred ?
Faith ; (Evitant le regard de Bosco) Ca fait une semaine qu'il est parti.
Bosco : Pourquoi tu m'as rien dit ?
Faith : Je sais pas, ça n'a pas d'importance.
Faith monta dans la voiture.
POSTE 55
Cruz : J'ai essayait t'appeler chez toi mais ta pas répondu, t'été à l'hôpital ?
Bosco : Oui, enfin non…..Alors t'a un nom.
Cruz : D'après les gars, il s'appelle Ben et il traînait pas mal avec ton frère ces dernier temps. J'essaye de l'identifier à partir des fichiers et de trouver une adresse ou le chopper.
Bosco : Bon, je mis colle aussi.
Bosco et Cruz sont chacun a une bureau et chercher des infos sur Ben. Cruz s'étire et se lève.
Cruz : Je vais chercher un café, tu en veux un ?
Bosco : Ouais, s'te plait.
Au moment où Cruz sort, Faith arrive.
Cruz : Salut.
Faith : (En jettent un regard sur Bosco à travers la vitre) Alors, comment il va ?
Cruz : Encore plus distant que d'habitude !
Faith : Et l'affaire, ça avance.
Cruz : On essaye d'identifier Ben, mais c'est pas facile. On a une description vague et un morceau de plaque.
J'en ai marre, je trouve rien dans ses foutu dossier. Lorsque je lève la tête, je les vois toutes les deux entrain de discuter. Je les regarde et des souvenirs avec chacune d'elle me reviennent. Bien sur avec Cruz, c'est compliqué mais malgré tout je ressens un immense respect pour elle. Elle m'a vraiment fait tourner la tête comme aucune autre fille….Et Faith, elle représente tout, mon passée mon présent et surtout mon avenir j'espère. Elle a toujours été là et je sais qu'elle fait des efforts avec Cruz pour moi.
Cruz et Faith rentrent dans le bureau, Cruz va se rasoir à son bureau et replonge le nez dans ses dossiers, Faith s'approche de Bosco par derrière et tous en posant le café de Bosco sur le bureau, lui chuchote à l'oreille.
Faith : Tu m'as manquée !
Au mon dieu, son souffle dans mon coup me procure cette sensation étrange, si on était que tout les deux, je l'embrasserais. Il faut absolument que je reste concentré, mais si elle continu à me jeter des regard pareille de son bureau ça va être très difficile.
½ HEURE PLUS TARD
Cruz : Ca y est ! Je l'ai ! Je crois. Yokas vérifie la plaque avec ce nom, voir ce que ça nous sort.
Cruz s'était levée et tendait la fiche d'un Ben Smith à Faith.
Cruz : Alors ?
Faith : Ca pourrait être ça, mais comment être sûr ?
Cruz : Je vais allez réinterroger les gars avec cette photos, ils vont peut être l'identifier. (Cruz se retourne vers Bosco qui n'avait pas réagi à la conversation) Tu viens avec moi ?
Bosco s'est endormi sur le bureau ç'a fessait plus de quarante huit heure qu'il n'avait pas dormi.
Cruz : (En chuchotant) Vaut mieux le laisser dormir, il était vraiment crevé, je vais interroger les gars j'en ai pour une heure. On se retrouve ici pour faire un point.
Faith : Ok, je reste avec lui.
Je me réveille en sursaut, je mets quelques secondes à savoir ou je suis. Faith me regarde et m'adresse un petit sourire.
Faith : Bien, dormi ?
Bosco : C'a fait longtemps que je dors ?
Faith : Pas assez par rapport à toutes les heures de sommeil qui te manque.
Bosco : Où est Cruz ?
Faith : Vérifier l'identité de Ben, on pense l'avoir trouver.
Bosco : T'aurais dû me réveiller, je serais aller avec elle.
Faith : C'est Cruz qui t'a laisser dormir, elle est comme moi elle pense que tu devrais rentrer chez toi dormir.
Bosco : Parce que t'es d'accord avec elle, c'est nouveau !!
Faith : (D'un ton désespéré) Bosco !!!!!
Cruz entre dans le bureau à ce moment là.
Cruz : Bon, on le tient, (Regardant Bosco) Bien dormi, pas assez à parement tu devrais rentrer.
Faith fait un petit sourire à Bosco style « j'te l'avais dit »
Bosco : C'a va, continu plutôt avec l'autre.
Cruz ; Ouais, donc il s'appelle Ben Smith est on a une adresse. On le chopera demain.
Bosco : Pourquoi demain ? On a une adresse on peu y aller tous de suite !
Cruz : T'as déjà entendu parler de mandat ?
Bosco : (Qui commence à s'énerver) Depuis quand le sergent Maritza Cruz a besoin de mandat !?! Hein !?!
Cruz : Tu devrais rentrer, on se retrouve à 15 heures demain.
Bosco : Donne moi son adresse, j'ai pas besoin de mandat, moi !!
Bosco s'était approché dangereusement de Cruz, Faith s'interposa entre eux et attrapa Bosco par la taille pour le faire reculer.
Faith : Vient avec moi, je te remmener.
APPARTEMENT DE BOSCO
Bosco entra dans l'appartement et attrapa une bière dans le frigo puis tourna en rond, il était énervé à cause de la réaction de Cruz. Faith s'étais assise sur le canapé.
Bosco : Je comprends pas Cruz, on aurait pu aller le choper de suite……. Au fait t'as vu son adresse, toi !
Faith : Quoi ?
Bosco : L'adresse de Ben, Cruz te la montrer. Tu t'en rappelles ?
Faith : Non !
Bosco : Me m'en pas Faith.
Faith : Je te la donnerais pas, réfléchit si tu vas le chopper sans mandat, il payera jamais pour Mickey.
Mickey ! Je l'avais presque oublié, comme si c'était juste une victime parmi d'autre.
Bosco : Faut que j'aille le voir.
Faith se leva et pris Bosco dans ses bras.
Faith : Tu iras demain, Bosco. Tu as besoin de manger un peu et surtout de dormir.
Elle a raison, elle a toujours raison. Je reste dans ses bras, c'est le seul endroit où je me sens bien.
Chapitre 5
Faith et Bosco s'étaient couché, Bosco avait mis un long moment avant de s'endormir mais il dormait profondément maintenant. Au bout d'une heure, il se réveilla en sursaut, il s'assit au bord du lit, il était en sueur. Faith fut réveillée par le sursaut de Bosco, elle se redressa à son tour et lui caressa le dos.
Faith : (Tout en continuant à lui caresser le dos) C'a va pas, t'as fait un cauchemar ?
Bosco : Désolé de t'avoir réveillée.
Faith : (sentant Bosco s'éloigner d'elle de plus en plus et se renfermer sur lui) Bosco ! Parle moi ! dit moi ce qui va pas !!
Bosco : (Qui se lève et d'un ton un peu agressif) Laisse moi ! J'ai juste besoin d'être seul !
Bosco attrapa son jeans et une veste et sorti de la chambre puis de l'appartement.
Me voilà dans les rue de New York, j'ai un peu froid, faut dire que j'ai même pas pensé à prendre mon blouson, j'aurais dû prendre mes clefs de voiture, aussi.
Et Faith, que j'ai laissée comme ça dans mon appartement, elle veut que je lui parle mais s'est au-dessus de mes forces. Comment lui exprimer ce que je ressens alors que je ne le sais pas moi-même.
Je ne sais même pas où allez, j'ai pas assez de force pour allez voir Mickey, ni ma mère d'ailleurs.
Faith avait entendu la porte claque et su qu'il été parti mais où ? Elle s'est recroquevillé sur elle dans le lit et se mit à pleurer. Elle s'avait qu'il allait mal et elle ne pouvait rien faire. Il l'avait laisser se rapprocher d'elle, en couchant ensemble, mais la repousser des qu'il s'agissait de ses sentiments.
Au bout de deux heures environ, Faith entendis Bosco rentrer, mais elle n'osa pas bouger.
J'ai marché pendant je sais pas combien de temps, mais rien n'y a fait, je me sens toujours aussi mal. Le visage de ce Ben, et l'image de Mickey avec tout son sang sur le trottoir se mélange et défile indéfiniment dans ma tête. Je me calle sur le canapé, essayant de rassembler mes pensée.
Je me lève, vais chercher ma plaque et mon arme, je les pose sur la petite table devant moi. Je sais ce qui me hante à ce moment précis c'est la vengeance et la haine.
J'ai un choix à faire, l'arme ou la plaque ……….Tuer Ben ou l'arrêter……Venger Mickey ou laisse la justice s'en charger.
Je réfléchi un moment mais le choix est évident, il me vient naturellement. J'ai beau aimer mon métier, fallait pas toucher à mon frère ! Lorsqu'on aura chopé ce Ben, je le tuerais, je le tuerais et je pourrais laisser Mickey partir tranquille.
Faith tournait et retournait dans le lit, n'y tenant plus elle se leva. Elle entra dans le salon discrètement. Elle s'approcha de Bosco qui regardé fixement la table basse devant lui.
Faith : Bosco, qu'est ce que tu fais ?
Au mon dieu, Faith, j'espère qu'elle n'as pas compris, faut pas qu'elle sache ce que je vais faire.
Bosco : (Levant les yeux vers Faith) Rien !
Pourquoi je lui ai répondu aussi sèchement. Peut-être pour qu'elle s'éloigne, pour qu'elle ne soit pas mêlé à tous ce qui va arrivé.
Faith : (Les larmes aux yeux) Me repousse pas Bosco, j'ai besoin de toi.
Bosco : Moi aussi, j'ai besoin de toi.
Faith : Alors, pourquoi tu ne me parles pas ?
Bosco : (Il se lève et commence à s'éloigne de Faith) _______
Faith : Parle moi, merde, dit quelque chose ?
Bosco : Je ………..Je vais prendre une douche.
Bosco sort de la pièce et se dirige vers la salle de bain.
Pourquoi c'est si compliqué pour moi de parler de ce que je ressens. Peut être parce que j'ai toujours appris à tout garder pour moi. Je sais que je lui fais du mal, mais je suis comme ça, elle le sait, elle me connaît. C'est pas une excuse, peut être que j'arriverais à lui parler un jour mais pas aujourd'hui.
Faith va chercher ses affaires et sort de l'appartement en claquant la porte. Elle en a plus que marre de parler à un mur, elle s'est qui souffre mais il ne la laisse pas l'aider.
Voilà, elle est partie et je me retrouve seul. Comment lui en vouloir après les moments que je viens de lui faire vivre. De toute façon, après se que je me prépare à faire, elle risque de plus vouloir me parler.
POSTE 55
Cruz donne ses derniers ordres aux gars de la crime, Faith et Bosco feront parti de la descente, avec l'autorisation de Swersky.
Cruz : Bon, allez on y va.
Bosco : Comment tu peux être sure qu'il est encore chez lui alors que tu as attendu un jours pour le chopper ?
Cruz : J'ais fait metre une surveillance chez lui ! T'inquiet, on le laissera pas filer.
Bosco : Compte sur moi !
APPARTEMENT DE BEN
Cruz laissa deux hommes en bas, au cas où. Elle monta avec Faith, Bosco et Tom, un autre gars de la crime. Ils se postent devant la porte. Tom et Bosco la défoncent. Chacun prend une pièce en entrant. Faith prend la cuisine, Tom la salle de bain, Cruz le salon et Bosco la chambre.
Faith : (ressort de la pièce pour rejoindre Cruz) Rien !
Tom : (ressort de la pièce pour rejoindre Cruz) Rien !
Cruz : Il n'y a rien ici non plus, pourtant il doit être là. Bosco !!! Tu as quelque chose ?
Bosco : ___________
Un coup de feu retentit.
QUELQUE MINUTES PLUS TOT
Bosco entre dans la chambre l'arme à la main, Ben est allongé sur le lit, il se réveille en sursaut.
Cette fois, j'y suis, je me retrouve devant le mec qui a tué mon frère. J'arrête de penser, j'agis par automatisme. Ce con se lève et commence à vouloir sortir par la fenêtre, je tire en l'air, je vais pas lui tirer dans le dos quand même. Je préfère qu'il me regarde dans les yeux quand je le tuerais. Parce que maintenant qu'il est là, devant moi, je suis sur que je vais le tuer et que c'est la meilleure solution. Je le fais s'agenouiller devant moi, et je le braque avec mon arme.
Cruz est la première à arriver devant la porte de la chambre, elle voit le gars à genou devant Bosco et se dernier qui braque son arme sur lui. Cruz s'est mis en travers de la porte pour que ni Tom ni Faith ne puissent entrer.
Mon dieu, Maritza et Faith sont devant la porte et me regarde, leurs regards reflètent toute leurs incompréhension.
Cruz : Bosco ! A quoi tu joues !?!
Bosco : Laisse moi, Maritza ! Toi, tu sais que je dois le faire.
Cruz : Quoi ? De quoi, tu parles ?
Bosco : Je dois le tuer, il a tué mon frère. Il doit payer pour la mort de Mickey.
Ben : C'est toi le frère de Mickey !?!
Faith : Bosco, fais pas ça, s'il te plait arrête !
Cruz : Allez, Bosco, arrête tout maintenant je peux encore te couvrir mais si tu le tues je pourrais plus rien.
Bosco : Je veux qu'il me dise pourquoi, tu entends connard, pourquoi tu lui as tiré une balle dans la tête, hein !
Ben : Ton frère ne voulait pas trafiquer avec nous, il voulait nous donner aux flics, j'avais pas le choix !!
Bosco : Tu n'avais pas le choix , hein. Tu entends Cruz ? Il n'avait pas le choix le pauvre !!!
Cruz : Bosco, allez laisse moi l'arrêter, on a ses aveux, il prendra un max.
Bosco : Tu parle avec un bon avocat il prendra que dalle pour avoir tués un petit camé comme Mickey.
Cruz commence a s'approcher de Bosco suivit de Tom, Faith est immobile, pétrifier, devant la porte. Cruz tend une main vers Bosco pour attraper son arme. Bosco, lui, tient son arme de plus en plus fermement et pose son arme sur la tempe de Ben.
Cruz : Bosco, je sais ce que tu ressens moi aussi j'ai voulu venger Laeti, mais ça ne la pas fait revenir et ça ne fera pas revenir Mickey non plus. Si tu fais ça, tu risques de tous perdre, Bosco !!!
Bosco : (Les larmes aux yeux) Je suis comme lui, j'ai pas le choix Maritza, j'ai pas le choix !
Bosco pose son doigt sur la détente…….
Un coup de feu retentit………………….
Chapitre 6
Cruz : Bosco, je sais ce que tu ressens moi aussi j'ai voulu venger Laeti, mais ça ne la pas fait revenir et ça ne fera pas revenir Mickey non plus. Si tu fais ça, tu risques de tous perdre, Bosco !!!
Bosco : (Les larmes aux yeux) Je suis comme lui, j'ai pas le choix Maritza, j'ai pas le choix !
Bosco pose son doigt sur la détente…….
Un coup de feu retentit………………….
C'est quoi ce coup de feu ? C'est pas moi qui aie tiré et Ben est toujours à genoux devant moi. Cruz s'est retournée vers Tom qui a son arme à la main, c'est donc lui qui a tiré ! Mais il a tiré sur qui ? Au mon dieu, je crois que c'est sur moi ! Je resent une vive douleur dans mon poignet droit. Il aurait donc tiré sur moi pour m'empêcher de tirer sur Ben. Je regarde mon poignet et je voit du sang s'écoulé d'une plaie, heureusement que ce type ne s'est pas bien tiré, je n'ai qu'une éraflure. Faith s'approche de moi en courant et Cruz passe un savon à Tom.
Cruz : (En direction de Tom) Mais tu es malade où quoi ?
Elle s'approche de lui et lui prend son arme.
Cruz : (En direction de Bosco cette fois) Ca va, tu n'as rien de grave ?
Bosco : Ouais, il s'est pas visé ton gars, heureusement pour moi.
Faith : Faudrait quand même appeler une ambulance c'est pas des plus jolie !
Bosco : Non, je vais bien je te dis.
Cruz : Ecoute, Bosco, Yokas a raison, mais je préférerais que vous y alliez par vous-même.
Faith : Pourquoi ?
Cruz : Il va falloir que je trouve une version à tous ça pour Swersky
Faith : (Un peu énervée) Comment ça une version, vous voulez couvrir votre gars, c'est ça ?
Bosco : Faith calme toi !
Cruz : Celui que je veux couvrir ici, c'est Bosco ! Si Swersky apprend que Tom a tiré sur Bosco, il va demander pourquoi !
Bosco : Merci, Maritza, merci pour tout. ………….Et pour lui ? (En montrant Ben d'un mouvement de tête)
Cruz : Je m'en occupe. Je te promets qu'il payera !
Faith et Bosco commence à sortir de la pièce, Bosco se tient le poignet qui continu de saigner.
Faith (En sortant de la pièce, après Bosco) Sergent, Cruz, merci pour Bosco.
Cruz : Ouais……. (Ce tournant de nouveau sur Tom qui n'avait pas bougé) Toi, ne crois pas t'en tirer comme ça, Swersky n'en sera rien, mais tant que tu continueras à travailler avec moi ce sera derrière un bureau !!!!!
POSTE 55
Cruz entre avec ses hommes et Ben dans le poste, Swersky est à l'accueil.
Swersky : Où sont Yokas et Boscorelli ?
Cruz : Ils sont ….euh,….Bosco c'est fait mal au poignet, ils sont allés à la Pitié.
Swersky : Bien,…….Alors c'est lui pour le frère de Bosco.
Cruz : Ouais, il a avoué, je prends sa déposition et je le conduis au dépôt.
HOPITAL DE LA PITIE – DANS UNE SALLE D'EXAMEN
Docteur : Alors, que vous est-il arrivé ?
Bosco : Ca se voit pas !
Faith : Bosco ! ………Il a été éraflé par une balle au niveau du poignet droit.
Docteur : Comment c'est arrivé ?
Bosco : Eh, les flics c'est nous, alors vous faite votre job, soigné moi c'est tout !
Docteur : Je vais chercher de quoi vous faire des point.
Le docteur sort de la pièce sans même un regard pour Bosco, la dernière remarque de Bosco avait mis le docteur hors de lui.
Faith : Tu aurais pu être plus agréable quand même.
Bosco : Il a cas faire que son job et arrête de nous saoulez avec ses questions !
Après quelques minutes de silence, Faith vient s'asseoir à côtés de Bosco et pose une main sur son genou.
Faith : (Un peu gêner par la question qu'elle allait poser) Dit, si Tom ne t'avait pas tiré dessus est ce que tu l'aurais fait ?
Bosco : Il en met un temps ce docteur !
Faith : (Se levant et d'un ton énervé et agacé) Maintenant, tu arrête de te défiler, ce serait bien que tu me parle !
Bosco : Faith………..Je………..
Faith : Te fatigue pas………Ecoute ! Tu viendras me voir quand tu seras près à me parler.
Faith sort de la salle, elle lui en voulait de ce manque de dialogue qui s'était installé entre eux.
Encore une fois j'aurais voulu lui parler mais aucune parole n'est sortie de ma bouche. Est-ce que j'aurais tué Ben, je pense que oui. Comment dire ça a Faith, lui dire que de voir la peur dans les yeux de ce types, c'est fou comme ça m'a fait du bien. Mais voilà, maintenant que tous ça est fini, j'ai peur. Il va falloir que je laisse partir Mickey……Mon petit frère va mourir et je ne pourrais rien y faire.
Le docteur rentre dans la salle avec un kit de suture.
Docteur : Désolé, j'ai été appelé sur une urgence. Bon, je vais vous faire quelques points.
Le docteur s'occupe de mon poignet. Et moi, je pense à Faith. Comment recoller les morceaux entre nous, en lui parlant bien sur, mais est ce que je vais en être capable. En tout cas, elle me manque et j'ai besoins d'elle. Je vais allez voir Mickey et après je passerais chez elle en espérant qu'elle me pardonne, une nouvelle fois, une fois encore.
Après que le docteur est fini de le recoudre et de lui faire un bandage au poignet Bosco se dirige vers la chambre de Mickey.
Je suis de nouveau devant cette chambre, et si en poussant la porte je voyait que les docteurs se sont trompés, que Mickey aille bien. Faut pas rêver ! Je prend une longue respiration, et pousse la porte. Au mon dieu, pourquoi elle est là, j'aurais voulu être seul. J'avais besoins d'être seul et arrêter de faire semblant d'aller bien. Mais elle était là, alors fallait encore que je joue le mec super fort que rien n'atteint, je suis fatigué de jouer ce rôle.
Bosco : M'am, ça va ?
Rose : Maurice, je savais pas que tu passerais, tu vas bien ? (Elle posa ses yeux sur le poignet de Bosco) Qu'est ce qui t'es arrivé ?
Bosco : Rien, c'est pas grave. On a chopé le gars qui a fait ça à Mickey.
Rose : C'est bien……………Maurice, tu me raccompagne j'allais partir.
Elle s'en va, je suis soulagé, réaction égoïste, je sais. Elle va parti rester seule et certainement pleurer sur la mort certaine de Mickey. Je devrais la raccompagner et rester avec elle, mais moi aussi j'ai envi de rester tout seul et de ………..Je sais même pas si je serais capable de pleurer tellement je suis mal.
Bosco raccompagne sa mère jusqu'à un taxi. Il la prend dans ses bras. Après quelques secondes Rose s'écarte.
Rose : Maurice… (Les larmes aux yeux)
Non, s'il te plait ne pleure pas, pas maintenant attend d'être chez toi. Pourquoi je pense des trucs pareils, pleure dans mes bras, maman, si ça peut te faire du bien.
Rose : Tu sais, je crois qu'il est temps.
Bosco : Temps pourquoi ?
Je connais sa réponse, si seulement elle pouvait parler d'autre chose.
Rose : Je lui ais dit au revoir avant que tu entre dans la chambre, il faut le laisser partir.
Comment elle a fait pour me dire tout ça sans s'effondrer.
Rose : Maurice……..Faut dire au docteur de le laisser partir. Mais j'arrive pas à le faire.
Bosco : Si c'est vraiment ce que tu veux je le ferais.
Rose : (En montant dans le taxi et commencent à pleurer) Fait le Maurice, fait le ! Je lui es dit au revoir et je ne reviendrais plus le voir si non je pourrais plus le laissez partir.
Le taxi démarra en laissant Bosco seul au milieu de la rue.
Bosco se dirige vers la chambre de Mickey les larmes aux yeux. Il entre et s'assoit par terre dans un coin de la chambre, il se met à pleurer.
Je suis là tout seul dans cette chambre à regarder Mickey sachant qu'il va falloir que je le laisse mourir. Mais pas maintenant, pas cette nuit. Mickey est allongé là, comment ma mère a pu trouver le courage de lui dire au revoir, moi je peux pas, c'est trop tôt. Comment je vais faire pour prendre une telle décision, faut que je parle à quelqu'un, faut que je parle à Faith.
APPARTEMENT DE FAITH – ½ PLUS TARD
Faith c'est assoupi sur le canapé, elle attendait désespéramment un coup de téléphone de Bosco. Ce dernier frappa à la porte. Faith alla ouvrir, Bosco se trouver planter devant la porte la tête baisée.
Faith : (Plus sèchement qu'elle aurait voulu) Tu as décidé de parler.
Bosco (Releva la tête. D'une voix tremblante) Faith ! J'ai besoin de toi !
Faith (Surprise de voir Bosco dans cette dans cet état) Entre…. Vient !
Faith attrapa Bosco par la main et le fit entrer dans l'appartement, elle le prit dans ses bras.
Chapitre 7
J'étais venu pour lui parler mais j'ai pas pu, tout ce que j'ai fait c'est m'abandonner dans ses bras. Laisser parler mon corps, au rythme de ses caresses et de notre désir, ce n'est certainement pas ce qu'elle attendait mais c'est tous ce que je pouvais lui donner à cet instant précis. Maintenant, elle dort dans mes bras, il doit être à peu près 6h00, je vais me lever et aller voir Mickey, le moment est venu !!!
Bosco se lève en fessant attention de ne pas réveiller Faith. Il se prépare et sort de l'appartement sans laisser un seul mot pour Faith. Il monte dans sa voiture et va à l'hôpital.
Je n'ai pas voulu réveiller Faith, je ne voulais pas qu'elle m'accompagne.
Faith se réveille et tend son bras sur le coté mais il n'y a personne, le côté du lit est froid, il est 8h00 du mat et ce doit faire un moment qu'il est parti.
Faith : Où est-tu encore passé ?
Faith sort de la chambre et trouve Emily dans la cuisine.
Emily : Tu es là, je croyais que tu étais déjà parti, j'ai entendu là douche il y a deux heures environ.
Faith : Non, c'était Bosco.
Emily : Bosco !
Faith : Il allait pas bien, il a dormi ici.
Emily : Apparemment son état a détient sur toi, tu n'as pas l'air d'aller bien.
Faith : Si ça va, je m'inquiète un peu, il est parti sans rien dire, il n'a pas laissé un mot ?
Emily : Non, mais tu peux aller le chercher si tu veux je m'occuperais de Charly.
Faith : Non, il veut certainement être seul, allez je vais préparer le petit déj'
HOPITAL DE LA PITIE
Je suis dans cette chambre d'hôpital depuis des heures, d'un moment à l'autre, il va falloir que je prenne la décision la plus dure de ma vie. Je sais pourtant que c'est la meilleure chose à faire mais je sais aussi que ça va me hanter tout le reste de mes jours.
Le docteur entre dans la salle suivit d'une infirmière.
Docteurs : Mr Boscorelli.
Bosco : ( Je lève la tête vers lui, mon cœur s'accélère, je vais devoir lui dire la pire chose de ma vie ) Je suis près.
Docteurs : Bien, je vais vous expliquer. On va d'abord l'ex tuber, puis son cerveau ne pourra pas fonctionner longtemps et son cœur s'arrêtera……..
Je ne bouge plus, je le regarde espérant qu'il me dise qu'il y a encore un espoir, même infime, mais rien, il n'y a plus rien à espérer.
Docteurs : Si vous voulez, vous pouvez attendre dans la salle d'attente. Nous vous appellerons quand se sera fini.
C'est dernière parole sont à peines audibles. Je ne peux pas laisser mourir Mickey tout seul, je rassemble le dernier courage qu'il me rester pour répondre au docteur.
Bosco : Non, je reste, je le laisse pas.
Docteurs : (Se tournant vers l'infirmière) Laura, on peu commencer.
Dès ma réponse, le docteur oubli ma présence. Le docteur a pris le pas sur l'homme, peut être que c'est plus facile pour lui de faire comme si je n'étais pas là mais pas pour moi.
Je suis debout dans un coins de la chambre, les regardants laisser clisser mon frère tout doucement vers sa mort certaine et programmée. Ils lui enlèvent le tuyau qui l'aide à respirer.
Oh, mon dieu, faite que son cœur s'arrête tout de suite, et qu'il meurt vite.
Ces bip incessant qui m'avaient tenu éveiller la première nuit raisonner toujours. Mickey, du moins son corps, refusait de partir aussi facilement.
Docteurs : Il ne reste pas longtemps, vous préférais rester seul ?
Je ne peux plus parler, ma gorge est nouée, ma respiration se fait de plus en plus difficile. Je lui fais un signe de la tête, il sort avec l'infirmière.
Je m'approche de Mickey, prudemment comme si il allait se relève et éclater de rire, devant le bon que je viendrait de faire, avec un « J't'ai eut » et un grand sourire sur le visage comme quand nous étions gosses.
Je passe ma main dans ses cheveux, et le caresse au dessus de l'oreille, c'est comme ça que je le rassurais quand il pleurait à cause des disputes des parents.
Je m'assois sur le lit et le prend dans mes bras. On peu pas rester ici, mon frère ne peut pas mourir dans un hôpital, il ne peux pas mourir tout court, ce docteurs doit se planter.
Bosco : Viens Mickey, je t'emmène voir un autre docteur, je te jure que tu vas pas mourir.
Je l'attrape, le tir de toutes mes forces qui sont décuplé par la rage, la colère et la souffrance. Je le prends dans mes bras et le soulève du lit. Mon poignet me fait mal, mais je m'en fou. Le capteur cardiaque s'arrache fessant apparaître une ligne droit sur ce putain de moniteur qui s'emballe. Le docteur entre dans la salle, il doit penser que s'est fini et qu'il va récupère un lit. Il ouvre la porte et reste figé devant moi. Il ne doit pas comprendre qu'il faut que je sorte Mickey de cet endroit de mort que mon frère est vivant et qu'il ne va pas mourir.
Docteur : Mr Boscorelli, qu'est ce que vous faite ?
Bosco : Il peut pas mourir ici, c'est pas possible, je l'emmener. Vous avez du vous planter, si je vais voir un autre docteurs, je suis sur qu'il pourra le sauver.
Docteur : Mr Boscorelli faut être raisonnable, il est mort, il faut le laisser partir.
Je ne contrôle plus rien les larmes coulent sur mon visage. Je le tient dans mes bras et je suis sur qu'il est vivant, j'en ai vu des cadavres durant ma carrière, il n'y ressemble pas !!
IL EST VIVANT, MON FRERE NE PEUT PAS ETRE MORT !!!!!!!!!!!!
Mes jambes m'abandonnent, je m'écroule à terre avec Mickey dans mes bras. On dirait qu'il dort. Je le secoue.
Bosco : Mickey me laisse pas, ne meurt pas, reste avec moi, reste avec moi !!!!!
Il n'a aucune réaction. Je suis assis par terre, la tête de Mickey sur mes genoux. J'attrape sa main, je prends son pouls, mais il n'y a plus rien. Il est mort, il est mort !!! Je pleure, je hurle, je le sers dans mes bras, le relâche pour regarder son visage. Je le reprends contre moi. C'est pas possible, c'est pas possible que je tienne son cadavre, il n'est pas froid, il n'est pas rigide. Il n'a pas l'air mort. Le docteur s'agenouille devant moi, il prend le pouls de Mickey à son tour. Il me regarde.
Docteur : C'est fini, il est parti, il est mort, je suis désolé !
Qu'est ce que j'en ai à foutre que tu sois désolé toi et tous les autres. Mon frère vient de mourir dans mes bras et je ne peux rien faire. Je lève à mon tour les yeux vers le docteur qui est toujours agenouillé devant moi.
Bosco : ( Je me suis mis à hurler ) Foutez moi la paix………. laisser moi………. laisser moi avec lui……….Sortez !!!!
Docteur : Vous voulez que j'appelle quelqu'un ?
Bosco : ( Je prend la main qu'il avait encore sur Mickey, et la repousse violement ) Laissez nous ! Dégagez, merde !
Le docteur fini par se lève et sort de la chambre.
APPARTEMENT DE FAITH 11H00
Emily entre dans l'appartement et voit sa mère assise sur le canapé.
Emily : Maman, ça va pas ?
Faith : Emily qu'est ce que tu fais là, t'as pas cours ?
Emily : Je t'ais dis que je finissais tôt aujourd'hui.
Faith : Ouais, c'est vrai, j'avais oublié
Emily : Tu t'inquiètes pour Bosco ?
Faith : Quoi ?
Emily : T'as pas eut de ses nouvelles depuis ce matin ?
Faith : J'ai essayé de l'appeler mais je tombe sur son répondeur. J'allais aller à l'hôpital, il a du aller voir Mickaël.
HOPITAL DE LA PITIE ½ HEURE PLUS TARD
Faith se dirigea vers la chambre de Mickey lorsque le docteur l'interpelle.
Docteur : Vous venez voir Mickaël Boscorelli.
Faith : Oui, mais en fait je cherche surtout son frère.
Docteur : Bien, c'est bien que vous soyez là. Justement j'essayait t'appeler leurs mère. J'ai une mauvaise nouvelle. Mickaël Boscorelli est mort il y a une heure.
Faith : Je croyais que tant qu'il était sous respirateur ……
Docteur : C'est son frère qui a pris la décision.
Faith : Où il est ?
Docteur : Il est dans la chambre et il ne va pas très bien c'est pour ça que je voulais appeler leurs mère.
Faith : Ne la déranger pas, je m'en occupe.
Faith ouvre la porte délicatement, Bosco est toujours par terre avec la tête de Mickey sur ses genoux. Il regarde droit devant lui, les yeux dans le vide. Il a une main qui tient Mickey vers lui et l'autre qui lui caresse les cheveux. Faith s'approche doucement et se met à genoux devant lui.
Faith : Bosco, ….Bosco, c'est moi, c'est Faith.
Je suis assis dans cette chambre avec le corps de Mickey dans les bras. Je regarde dans le vide et est l'impression d'être dans le noir. Je ne vois plus rien, je n'entends plus rien. Je suis rester là je sais pas combien de temps et tous d'un coup j'ai entendu sa voix. Cette voix si rassurante, mais qui a cet instant précis mets si douloureuse parce qu'elle me remmener à la réalité.
Bosco : Faith, je suis désolé de t'avoir laisser ce matin, mais fallait que je le fasse seul.
Faith : C'est pas grave, Bosco, c'est pas grave.
Bosco : Faith, Mickey est mort.
Elle m'a pris dans ses bras et j'ai pleuré comme jamais encore je n'avais pleuré au paravent. J'avais l'impression de m'enfoncer dans un endroits froid et noir d'où j'aurais du mal à ressortir, mais c'est bras me retenait auprès d'elle.
QUELQUES MOIS PLUS TARD
Si je regarde ma vie en surface, je peux dire que je suis heureux, je suis avec la femme que j'ai toujours aimée et je fais le seul boulot que j'ai toujours voulu faire. Mais il y a ces moments où je me sens mal, où je souffre comme un malade. Dans ces cas là, je m'isole, je sais que ça fait souffrir Faith mais il y a des fois où j'ai vraiment besoins d'être seul.
Tout le monde m'a dit après la mort de mon frère que la douleur s'atténuer avec le temps, c'est faut, c'est totalement faut. Moi, Mickey me manque de plus en plus, il n'y a pas un jour sans que je ne pense à lui. La moindre petite chose peut m'y faire penser, je voudrais temps qu'il soit encore là.
Mais heureusement, il y a Faith, la famille, les amis et ses petits moments qui vous font aimer la vie, l'aimer même si……………….
FIN