CHAPITRE 1
« Quand est-ce que les hommes arrêteront de se prendre pour des dieux ?
Quand est-ce que les femmes arrêterons de se dire quelles font tout mieux ?
Quand est-ce que les relations évolueront ?
Et que les hommes et les femmes comprendront
Que les bases saines d'une relation
Sont échanges et compréhension ? »
*Dans la patrouilleuse*
Faith : « …Et puis après il a le culot de me dire que c'est de ma faute ! Non mais c'est dingue ça on croit rêver »
Bosco (regardant Faith s'énerver sur la pédale d'accélération) : Souffle un bon coup et calme toi !
Faith : Quoi, parce que tu te mets de son côté maintenant ?
Bosco : Ben non… mais faut dire qu'il a pas entièrement tord…
Faith : Ah donc si je comprends bien c'est aux femmes de faire tout le boulot !
Bosco : J'ai pas dis ça…
Faith : Alors qu'est-ce que tu veux dire ?
Bosco : Calmes-toi
Faith : Pourquoi tu défends Fred ? T'as jamais pu le pifer !!! Ah je vois : solidarité masculine. On y est.
Elle s'arrêta brutalement et descendit de la voiture comme une furie en ne daignant pas jeter un regard sur les pompiers secouristes présents. Elle rentra dans l'immeuble.
Carlos : Qu'est-ce que t'as encore fait ?
Bosco : Rien du tout (il suivit Faith)
Kim : ah ! Ces deux là ! Je ne les comprendrais jamais ; un coup ils s'adorent un coup ils se détestent.
Doc : C'est la relation de « je t'aime moi non plus »
Carlos : Ils finiront ensemble un jour ou l'autre
Doc : Carlos…
Carlos : J'vous le dis. C'est sûr et certain
Kim : Elle est mariée
Carlos : Et alors ça n'empêche rien
Kim : Ca empêche beaucoup de choses au contraire
Jimmy arriva par derrière à ce moment là
Jimmy : Ca veut dire que tu regrettes de t'être mariée avec moi ?
Kim : Pour certains côtés, …mmm… oui
A l'intérieur du bâtiment.
Faith : Alors ? Qu'est-ce qui se passe ?
Sully : Mis à part le fait que les pompiers ont dû éteindre deux feux de joie, et qu'un mec complètement schizophrène vous réclame…
Ty : Et que Tantine Paty a perdu son chat…
Sully : Ah oui j'oubliais tantine Paty… mis à part ça tout va bien.
Faith (toujours aussi énervée) : C'est qui le type ?
Ty : On n'en sait rien.
Faith : Laissez moi deviner… Ce ne serait pas un grand type, environ 2.10m pour 150kilos, avec une tresse blanche à la base de la nuque ?
Ty/Sully: Si
Faith : Gramer ! Ca y'est c'est sûr cette fois je vais le tuer!
Elle se dirigea vers la pièce du fond.
Ty/Sully : Qu'est-ce que t'as encore fait ?
Bosco : Mais RIEN !
Il fila le train à Faith. Elle arriva devant la salle ou était censé se trouver Gramer et vit un ordinateur voler à travers le couloir, et s'écraser sur le mur ; les débris tombant au milieu de diverses choses.
Bosco : Alors soit il est défoncé soit il est vraiment très énervé.
Faith : Je parie sur la première option.
Bosco : Je passe devant
Faith : Et puis quoi encore ? Ce n'est pas parce que je suis une femme que je suis moins compétente.
Bosco : J'ai jam… (Faith rentre dans la pièce). Faith ; Faith ! Mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui.
Faith : C'est bien ce que je dis, vous écoutez rien de ce qu'on vous raconte.
Ils s'avancent et voient Gramer entrain de soulever une espèce de table.
Faith : Gramer ?
Gramer (complètement pété) : Allez-vous en espèce de démons
Bosco : Je ressemble à un démon ?
Faith : Non toi t'es le Diable. Gramer, c'est l'officier Yokas.
Gramer : Ahhhhh
Bosco : Il nous fait quoi ?
Faith : Posez cette table, sinon je vais obliger d'employer la force.
Gramer : La ferme ! Ah ils sont partout ! Allez-vous en !
Faith : Ca y'est cette fois j'en ai marre.
Elle s'avance vers lui
Bosco : Faith qu'est-ce que tu fais ?
Faith : Je vais lui faire lâcher cette table et ensuite je le boucle ; je vais tout de même pas rester ici jusqu'au nouvel an tout ça parce qu'un toxico refuse de poser une table ! Tu passes derrière
Gramer : Taisez-vous !
Bosco : Ah oui et s'il décide de te balancer la table sur le crâne t'auras l'air maligne.
Faith : Est-ce que je te dis ce que tu dois faire ? Un ?
Gramer : Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Les officiers le regardent et voit la table se diriger vers eux.
Bosco : Merde ! Faith fait gaffe !
CHAPITRE 2
Bosco se précipita vers Faith et la poussa de côté. Les deux flics atterrirent par terre tandis que la table alla s'écraser contre un mur.
Gramer : JE - VAIS –VOUS – TUER. Arrrrrrrrrgggnnnnnnneeeeeee
Il se tourne et s'empare d'une photo qu'il jette de rage devant lui. Il s'effondre tout à coup par terre. Bosco se tient derrière lui avec la cross de son flingue en direction de Gramer. Bosco se retourne vers Faith qui vient de se relever.
Bosco : Ca va ?
Faith (toujours aussi énervée) : Très bien !
Bosco : Qu'est-ce qu'il y a ?
Il commence à se diriger vers sa partenaire qui lui tourne le dos lorsqu'il sent une main agripper sa cheville. Il ne se dégage pas assez vite et tombe en avant. Faith, alertée par le bruit se retourne et voit Bosco asséner un coup de pied dans le visage de Gramer, dont la tête se repose tout de suite sur le sol.
Bosco (essayant de dégager son autre cheville de la main de Gramer, qui bien qu'inconscient, s'accroche toujours) : Putain !
Faith : Quand t'auras finit de faire mumuse on pourra peut-être y aller.
Bosco regarde Faith avec surprise lorsque Gramer se redresse d'un bon.
Bosco : Mais il est pas vrai celui-là !
Il lui donne un nouveau coup de pied, qui le met dans les vapes.
Bosco : C'est bon cette fois ? C'est pas vrai ça !
Il lui passe les menottes puis se redresse et voit Faith quitter la pièce.
Bosco : Faith ? Tu vas où là !
Faith : Sur la lune voyons ! Dans la voiture !
Faith s'éloigne.
Bosco (criant) : Et je vais peut-être le porter tout seul !!!!
Voyant qu'elle ne revient pas, il regarde Gramer.
Bosco : T'es vraiment un connard ! (Il commence à le prendre par-dessous les bras mais le lâche) : Et puis en plus t'es lourd ! Saleté de saleté !
Il sort de la pièce tant bien que mal, traînant Gramer par les pieds. Sully le regarde faire.
Sully : C'est quoi, ça ?
Bosco : Ma nouvelle serpillière tu vois pas ? Aller vient donc m'aider au lieu de rester planté là
*** 23h00, au sortir du commissariat***
Bosco court pour rattraper Faith qui a prit de l'avance.
Bosco : Hé Faith ! … Faith…
Il continue à courir et arrivant à son niveau, s'arrête et lui prend le bras. Celle-ci se retourne.
Bosco : Faith, faudrait que l'on discute
Faith : Toi ? Discuter ? C'est nouveau. Rentre chez toi
Elle se dégage de l'emprise de Bosco et recommence à marcher. Bosco la rattrape et se met devant elle.
Bosco : Qu'est-ce qu'il y a ? Un ? J'ai fait quelque chose de mal, quelque chose qui t'as blessé…
Faith : Tu n'as rien fait, je suis seulement fatiguée c'est tout.
Bosco : Faith je te connais ça ne te ressemble pas de faire ce que tu as fait tout à l'heure. Tu n'as pas réfléchit tu as prit un risque considérable…
Faith :…Oh c'est bon p'pa ! Je suis là, je suis toujours en un seul morceau alors arrête
Bosco : Si je ne t'avais pas poussé tu te serais prit la table de plein fouet. Et lorsque le type s'est réveillé tu n'as pas réagit tu n'as rien fait.
Faith : C'est bon, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Merci ? Très bien, MERCI. Tu veux aussi que je te dise que je suis désolée de ne pas être venu à ton aide ? Très bien je suis désolée de ne pas être venu à ton aide. Maintenant bonne nuit
Bosco : Faith !
Faith : Sors de mon chemin.
Bosco : Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu sais très bien que je suis là pour toi.
Faith : Ouais, comme tu l'as été pendant mon cancer, ma chimio…
Bosco : Quoi ? Faith, tu ne m'avais rien dit comment j'aurais pu…
Faith : Tu te prétends être mon meilleur ami mais pourtant tu ne sais pas ce qui ne va pas chez moi, tu prétends être présent pour moi mais tu arrives toujours trop tard, tu te dis être à l'écoute de mes problèmes mais tu les oublies. Alors je ne vois vraiment pas pourquoi une personne qui n'est finalement pas plus qu'un chien qui me suit partout où je vais en remuant de la queue pour que je lui jette son bâton, essaye de se faire passer pour ce qu'il n'est pas.
Elle recommence à avancer, laissant Bosco bouche bée. Elle s'arrête un moment, se retourne vers lui, qui lui fait dos.
Faith : Bosco ?
Bosco se retourne mais ne dit rien, seules des larmes commencent à humecter ses yeux.
Faith : A l'avenir ne t'approches plus ni des enfants ni de moi. C'est clair ? Et arrête d'agir comme un gamin, les larmes ne servent à rien. Tu cherches à être compatissant et gentil mais tu ne fais que du mal alors laisse moi tranquille. Je vois que tu n'as jamais réalisé combien il est difficile de te supporter toi et ton sale caractère, combien de fois je me suis disputée avec Fred à cause de toi, tu es un boulet je ne vois pas autre chose à dire. Tu n'es bon à rien mis à part à rendre les gens furibonds. J'en ai marre de tout ça, de toi. Alors que ce soit clair, sort de ma vie.
Elle se retourne et recommence à marcher, des larmes roulant sur ses joues.
Faith (tout bas) : Désolée Bos…
Elle accélère le pas. Elle entend la voix de Bosco derrière elle…
Bosco (pleurant) : Pourquoi Faith ? Faith…. Revient.
Il se laisse tomber sur le sol, comme si un poignard venait de lui être enfoncé dans le cœur. Faith veut se retourner mais elle sait que si elle fait ça elle sera obligée d'aller le voir et de lui expliquer. Le cri de Bosco lui déchire le cœur. Elle se bouche les oreilles et cour le plus vite possible jusqu'à atteindre son appartement.
Elle entre et deux personnes l'attendent.
Homme1 : Alors ?
Faith : Il me déteste vous êtes content ? Est-ce que vous réalisez ce que je viens de faire ?
Homme2 : Il le fallait. Vous le retrouverez après.
Faith : Je viens de lui mentir, je viens de le trahir, et vous croyez qu'il va venir se jeter dans mes bars ensuite ?
Homme1 : Le sujet n'est pas là. Passons aux choses sérieuses.
Faith (dans un souffle) : Je suis désolée Bos, vraiment désolée.
CHAPITRE 3
Le lendemain, salle de réunion.
Capitaine : Yokas vous êtes avec Gusler, Boscorelli tout seul !
Bosco (surpris) : Quoi ?
Capitaine : Bonne journée les gars
Bosco se lève et attrape Faith par le bras
Bosco : On peut parler ?
Faith (froidement) : Je n'ai rien à te dire
Bosco : Pourquoi tu m'as dit ça, Faith ?
Faith n'ose pas le regarder dans les yeux
Bosco : Dis-moi si ce que tu m'as dit hier tu le pensais ! Regarde-moi dans les yeux et dis moi que tu le pensais et alors je te laisserai tranquille. Tu ne me verras plus. Plus jamais
Faith sent les larmes monter. Comment lui expliquer, comment lui dire que le FBI l'a choisit avec deux autres femmes flics afin d'infiltrer un réseau de drogue, et qu'elle ne peut pas lui dire quoique ce soit car elle est tenue au secret et que seul le chef est au courant ; et que de plus il risquerait de se faire tuer. Que ce qu'elle lui a dit hier soir était seulement pour l'éloigner, pour lui éviter de s'inquiéter pour elle, pour éviter de souffrir… Quoique ses paroles ont du le faire souffrir plus que n'importe quoi.
Bosco : Faith…. Je t'en prie.
Pourquoi doit-il être si gentil envers elle, si elle avait été à sa place elle l'aurait haït immédiatement. Mais il faut qu'il soit là, avec sa petite tête suppliante, ses grands yeux et sa frimousse… Pourquoi est-il comme ça ?
Faith : je vais être en retard !
Bosco : Attend !
Faith : Lâche moi !
Elle s'en va. Bosco reste médusé.
*** Dans une petite pièce sombre***
Quatre agents du FBI sont réunis avec les trois femmes et leur chef respectif.
Agent Matterson : Voici deux semaines nous avons retrouvé le corps de deux de nos agents, pendus par les chevilles. (Il montre des photos en même temps). Nous ne savons pas qui les a dénoncé ; et toutes les preuves qu'ils avaient récoltées se sont mystérieusement envolées. Le chef du réseau est Brian Alessandro ; un Italien au sang chaud qui n'a pas peur de faire de la prison ; et de ce fait n'a pas peur de tuer. C'est pour ça que nous vous avons recruté mesdames ; d'une part parce qu'en étant des femmes vous l'approcherez plus facilement et d'autre part car vous êtes les rares femmes flics qu'Alessandro ne connaisse pas. Je sais que couper les ponts avec votre entourage, et entre autre avec vos partenaires, a dû être difficile, mais cela était nécessaire.
Agent Radridge : Vous commencerez l'infiltration demain. Pour plus de sûreté, nous vous désavouerons afin que vous ne soyez pas repérable. Pour votre propre sécurité ; vous ne devrez avoir aucun contact à l'extérieur mis à part avec votre agent de liaison. Oubliez maris, petits amis où je ne sais quoi. Là-bas, vous ne devrez comptez que sur vous seules.
En entendant ces paroles, Faith commence à se demander si elle a fait le bon choix. Cette mission est dangereuse, elle n'a jamais été entraînée pour une pareille infiltration, ça fait un mois qu'elle s'y prépare mais elle se demande si elle en reviendra. Ca va faire aussi un mois qu'elle s'est éloignée de ses enfants, heureusement que son divorce d'avec Fred a été prononcé il y a peu. Un mois qu'elle ment à Bosco. Cette infiltration risque de durer deux mois, elle espère seulement que Bosco se tiendra tranquille et ne se posera pas de question sur son soi-disant départ.
Faith boit les paroles des autres agents du FBI, son agent de liaison sera Matterson, et elle ne le verra qu'une fois par semaine, juste le temps de lui remettre son compte-rendu. Les deux autres femmes, Katya O'Larn et Krisna Machoui travaillerons avec elle mais dans des sections différentes, afin d'éviter d'attirer le moins de soupçons possibles. Elles ont l'air si jeune, se rendent-elles compte des risques qu'elles prennent ?
A la fin de la réunion, tout le monde est paré pour le lendemain, les détails ayant été révisés maintes et maintes fois. Le chef se dirige vers Faith.
Chef : Ca va aller ?
Faith : Ai-je le choix ? Je dois dire que j'appréhende !
Chef : je n'aime pas laisser l'un de mes meilleurs éléments s'embarquer dans une situation dont il n'a pas l'habitude.
Faith : Tout se passera bien
Chef : Je l'espère
Matterson : On doit y aller
Chef : C'est l'heure !
Faith : Oui !
Chef (la serrant dans ses bras) : Faites attention Yokas !
Faith : C'est promis… Dites, est-ce que vous pourriez… ?
Chef : Je comptais le faire !
Faith : Vous savez qu'il ne croira pas un mot de ce que vous lui direz ?
Chef : Je le ferai se tenir tranquille !
Faith : Merci !
Faith monte dans la dernière Jeep puis elles partent toutes deux dans le centre de New York. Les trois chefs restent à regarder les voitures s'éloigner dans la nuit, à se demander si tout se passera bien.
Chef : Bonne chance Yokas !!!
CHAPITRE 4
Bosco : Où est-ce qu'elle est ?
Capitaine : Bosco !
Bosco : Chef, arrêtez de me raconter des conneries. Une semaine, ça va faire une semaine que je n'ai pas eu de ses nouvelles. Malade ? Pas le moins du monde, je suis passée à son appart', personne. J'ai appelé sa mère, son ex-mari et personne ne l'a vu. Et bizarrement elle a vidé son casier. Alors !
Capitaine : Du calme Bosco. Je t'ai dit…
Bosco : … Je sais très bien ce que vous m'avez dit, mais elle n'est pas partie, non, pas comme ça. Je me suis renseigné et il n'y a pas de stage de perfectionnement. Qu'est-ce qui se passe ?
Capitaine : Bosco
Bosco : Je sais comment je m'appelle
Il se lève, et sort subitement du bureau du Capitaine.
Bosco : Je vais trouver, avec où sans votre aide
Capitaine : Ne fais pas de bêtises, Bosco… Boscorelli !.... Et MERDE !
*** Dans le salon d'une grande villa***
L'officier Katya O'Larn fait office de servante tandis que Krisna et Faith sont entrain d'appâter Alessandro par leurs belles paroles. Elles sont toutes les deux habillées en jupe et décolleté plongeant.
Alessandro : Ah mama mia, si l'on m'avait dit que je tomberai sur deux créatures de rêves comme ça en allant seulement prendre un café, je ne l'aurai pas cru
Krisna : C'est normal mon chou.
Alessandro : Mon chou ? Hum tu me plais toi. (S'adressant à Katya) : Lamy, apporte nous trois autres digestifs.
Katya : Tout de suite monsieur.
Faith : Non, pas pour moi merci, je ne vais plus tenir sur mes jambes !
Alessandro : Une beauté qui se fait prier ? J'adore !
Le téléphone sonne. Un mec va répondre puis le passe à Alessandro
Fitz : C'est pour vous patron !
Alessandro : Bien, bien, je vais le prendre dans mon bureau. Occupes toi bien de ces deux là !
Fitz : Pas de problème
Alessandro part. Faith se lève
Fitz : Alabama, où vas-tu ?
Faith : Aux toilettes
Fitz : Bien… (S'adressant à Krisna) : Il ne reste plus que nous deux.
Faith regarde Krisna qui lui fait signe puis cette dernière reporte son regard vers Fitz.
Krisna : Ca n'est pas pour me déplaire !
Fitz : Hum… C'est quoi ton petit nom déjà ?
Krisna : Saoléra.
Faith monte les escaliers, regarde prudemment autour d'elle puis se dirige vers la bibliothèque privée, dont elle a réussi à avoir un passe. Elle entre puis referme la porte derrière elle. Elle regarde mais ne voit que des livres, partout autour d'elle.
Faith : Ce n'est pas vrai !
En une semaine les filles avaient réussi à s'infiltrer auprès d'Alessandro, se faisant passer pour deux cruches sans cervelles, tandis que Katya avait réussi à se faire employer comme fille de service. Toutes trois avaient bien sûr hérité d'identités nouvelles attribuées par le FBI. Elles avaient réussi à prendre en photo quelques échanges entre les cartels et à découvrir où se tenaient les réunions privées. Il leur fallait encore découvrir la date de la prochaine transaction, et celle-ci se trouvait sur un ordinateur qui devait normalement se trouver dans la bibliothèque. Mais aucune trace de l'objet. Matterson, l'agent de liaison de Faith, lui avait donné une disquette spécifique afin qu'elle télécharge les données se trouvant sur l'ordinateur. Krisna, quant à elle, devait acquérir la confiance du mafieux par tous les moyens tandis que Katya, de part sa position, avait branché des micros un peu partout afin que le Fbi puisse suivre les transactions sans problèmes. Mais cela était risqué car si Alessandro était souvent hors des lieux, il y avait toujours au minimum quatre de ses pantins se trimbalant un peu partout.
Faith fait le tour de la bibliothèque sans découvrir la moindre trace. Cependant en passant devant un apanage de livre elle se baisse et met sa main au niveau de la jointure.
Faith : Y'a de l'air ici !
Elle se redresse et regarde s'il n'y a pas de livre plus ou moins suspect. Mais rien. Elle fait le tour du bureau qui se trouve au milieu de la pièce lorsqu'elle fait tomber le passe. Elle le ramasse et remarque un bouton sous le bureau.
Faith : C'est pas possible
Elle dirige son doigt vers le bouton lorsqu'elle entend la porte de la bibliothèque s'ouvrir.
Faith : Merde !
Elle se fige, retenant sa respiration. Elle voit deux pieds apparaître sous le bureau puis disparaître. Elle entend alors le type faire le tour du bureau et s'arrêter en face, ses pieds touchant presque Faith. Puis une radio grésille et une voix se fait entendre.
Fitz : Tu l'as trouvé ?
Mani : Non, pas de trace
Fitz : redescend !
Mani : J'arrive.
Il s'écarte du bureau. Faith commence à respirer lorsque Mani laisse tomber quelque chose en côté
Faith (dans son souffle) : Non, non, non !
Mani se baisse, ramasse ce qui ressemble à une cigarette, puis s'en va. Faith lâche un soupir de soulagement puis sort prudemment de sous le bureau. Elle attend quelques secondes, va coller son oreille sur la porte puis n'entendant rien, elle l'ouvre doucement. Personne. Elle la referme vite fait puis va aux toilettes.
Elle fait mine de sortir lorsque Mani se plante devant elle.
Mani : T'étais où ?
Faith : ça ne se voit pas ?
Mani : Tu n'as pas répondu tout à l'heure lorsque je suis venu
Faith : Parce que tu me surveilles ?
Mani : Les femmes ne sont pas fiables
Faith : Je rêvais de toi chéri !
Mani : Mouais… Le patron veut te voir
Faith : Ok, ok j'arrive ! Ne te laisse pas aller comme ça mon chou, t'es bien plus beau lorsque tu restes calme
En disant cela, elle lui colle la main aux fesses avant de descendre.
*** Archives du commissariat***
Bosco est planté devant un ordinateur, essayant désespérément de trouver quelque chose
Bosco : PUTAIN DE MERDEEEE !
Les quelques officiers présents se retournent. Un officier assez jeune, Gary, arrive vers Bosco
Gary : Je peux vous aidez, officier Boscorelli ?
Bosco : Comment ça marche ce truc
Gary : Vous cherchez quelque chose de précis ?
Bosco : Ben non voyons, je suis là histoire de m'amuser ! Oh et puis ça sert à quoi tous ces boutons
En disant cela il commence à appuyer dessus
Gary : Du calme !
Il prend une chaise et s'assoit à côté de Bosco
Gary : Qu'est-ce que vous recherchez ?
Bosco : C'est pas tes oignons !
Gary : je ne suis pas si mauvais en informatique vous savez ?
Bosco le regarde puis chuchote
Bosco : Ce que je recherche n'est pas tout à fait… enfin disons…
Gary (adoptant la même manière) : Légal ?
Bosco : On peut dire ça comme ça. Je ne veux pas que ça se sache
Gary : Je suis une tombe
Bosco : Il ne faut absolument pas que le Capitaine le sache c'est clair ?
Gary : Très
Bosco : Les fichiers des officiers
Gary : Quoi ?
Bosco : Je recherche les fichiers des officiers de police du 55 ème !
Gary : Vous êtes un bœuf carotte maintenant ?
Bosco (haussant le ton) : NON
Tout le monde le regarde une nouvelle fois
Bosco (murmurant à nouveau) : non c'est pour … enfin bon tu vas me les trouver ?
Gary : un flic spécifique ?
Bosco : Quoi ?
Gary : Est-ce qu'il vous faut le dossier d'une personne spéciale ?
Bosco : Hum… Faith Yokas !
Gary : Yokas ? Ce n'est pas votre par…
Bosco lui lance un regard noir. Gary se tait immédiatement puis commence à pianoter. Au bout de quelques minutes il arrive au fichier.
Gary : Y'a un problème
Bosco : Quoi, comment ça ?
Gary : Votre partenaire, elle ne fait plus partie de la police.
Bosco : QUOI ?
Flic : SILENCE
Bosco (chuchotant) : Comment ça, qu'est-ce que ça veut dire
Gary : Elle a été virée, c'est marqué là noir sur blanc
Bosco s'avance.
Bosco : Trois blâmes pour non respect des consignes, suspension de deux semaines pour agression verbale sur un supérieur, abus de confiance, suspectée de corruption, prise de drogue, QUATRE ANS DE PRISON ?
Deux flics sortent en regardant méchamment bosco.
Bosco : C'est pas possible ! Non y'a un problème là ! Vous êtes sûr que vous avez tapé correctement
Gary : Affirmatif
Bosco : Essayez Sullivan !
Gary s'exécute sans poser de questions. Il tombe sur le dossier de Sully mais tout à l'air normal
Bosco : Qu'est-ce qui se passe, bon sang ! Fais m'en une copie
Gary : De ce fichier ?
Bosco : Non du dossier de Yokas, imprime le moi.
Pendant l'impression, Bosco réfléchit à ce qui pouvait bien se passer. La Capitaine lui a paru étrange depuis quelques jours, non en fait depuis le jour où Yokas n'a plus donné de nouvelles. Malgré toutes les choses qu'elle lui a dites, Bosco s'inquiète pour elle. Mais le plus étrange, ce sont les deux hommes qui traînent dans le coin depuis une semaine, toujours en costard, ils viennent couramment parler au Capitaine. Pendant que Gary ne regarde pas, Bosco change de fichier et commence à regarder sans but précis lorsqu'il s'arrête sur une tête qui lui est connue, celle de l'un des deux types en costard ; ancien officier de la police, admis au FBI il y a trois ans. Bosco redresse la tête à ce moment, une idée affreuse lui ayant traversé l'esprit. Gary arrive avec l'imprimé, Bosco ferme le dossier, saute de son fauteuil en prenant la feuille que Gary lui tend puis se dirige comme un malade vers la porte. Avant de sortir, il se retourne vers Gary qui le regarde interloqué.
Bosco : Surtout…
Gary : Je ne dis rien à personne
Bosco hoche la tête puis part en courant.
*** le soir***
Dans une petite ruelle
Jojo : T'as ce que je t'ai demandé ?
Bosco : Et toi ?
Jojo : Toi d'abord !
Bosco lui donne un gros sac. Jojo regarde à l'intérieur et relève la tête, l'air satisfait. Il sort de sa poche une enveloppe. Bosco la prend rapidement puis la camoufle sous son blouson.
Bosco : Merci
Jojo : C'est quand tu veux mon pote !
Bosco part, monte dans voiture puis démarre. Jojo s'en va. Tout cela sans savoir que de l'autre côté de la ruelle, un appareil photo se fait voir avant qu'une vitre ne se remonte et qu'une voiture ne parte.
*** Villa d'Alessandro***
Fitz et Mani discutent ensemble, tandis que Krisna et Faith sont dans la cuisine.
Krisna : Au fait t'as réussi ?
Faith : la bibliothèque ? Pas le moins du monde, j'ai trouvé un truc qui pourrait être intéressant, y'a un bouton sous le bureau, mais pas d'ordinateur. Je pense qu'il doit y avoir une pièce de l'autre côté de la bibliothèque. Mani s'est ramené avant que j'aie pu faire quelque chose. Et de ton côté avec Alessandro ?
Krisna : ça avance bien, j'ai déjà réussi à le faire parler sans qu'il s'en rende compte. Mais tout ça me semble un peu trop facile. Ce mec est un paranoïaque né, et en une semaine, on arrive à lui extorquer des informations considérables.
Faith : il est peut être plus malléable qu'on ne le pensait.
Katya arrive à ce moment là
Katya : Bon je me dépêche mais en passant près de son bureau j'ai entendu Alessandro donner rendez-vous au cartel russe sur la pointe de l'East River dans deux jours. J'ai pas pu en écouter plus car y'a l'autre dégénéré de Fitz qui s'est ramené. De toute manière tu dois voir ton agent de liaison ce soir
Faith : Ouais. Et faut trouver un autre moyen pour retourner à la bibliothèque.
Krisna : je m'en charge
*** Appartement de Bosco***
Bosco regarde avec attention les documents que lui a fourni son indic sur le FBI et leurs affaires en cour, ainsi que les fichiers qu'il a réussi à piquer sur les agents. Son attention se porte sur Brad Emerson, le type qu'il a vu régulièrement avec son Capitaine la semaine écoulée.
Bosco : Affaire en cours… Hernandez ? On s'en fou… cambriolage… blanchissage… cartel ! CARTEL ?
Il fait le rapprochement à ce moment là. Faith ne pourrait pas avoir été « supprimée » des fichiers de la police sans une bonne raison, de plus son dossier a été modifié. Bosco commence à réaliser, sans savoir tous les détails, que Faith pourrait être en infiltration.
Bosco : C'est pas possible, elle me l'aurait dit…
Ca réflexion est coupée par des coups à sa porte. Il s'empresse de ranger tous les documents puis les glisse sous le sofa. Trois autres coups se font entendre
Bosco : Oui, voilà, c'est bon j'arrive ! (Dans sous souffle) : Peuvent pas attendre non ?
En ouvrant la porte, il se retrouve nez à nez avec Brad Emerson et cinq autres agents. Bosco s'arrête, surpris
Brad : Officier Boscorelli ?
Bosco hoche de la tête
Brad : Vous êtes en état d'arrestation. Mettez vos mains derrière le dos je vous prie. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra….
CHAPITRE 5
Bosco est au commissariat, entrain de se faire interroger par Emerson et trois autres inspecteurs. Brad lui lance les dossiers sur la table.
Brad : Je suppose que vous savez ce que c'est !
Bosco regarde les documents.
Bosco : Comment je pourrai le savoir
Brad : Faites pas le malin, on a retrouvé ça chez vous en faisant une perquisition après votre arrestation.
Bosco : Génial ! Alors j'ai gagné quoi ?
Brad : Vous êtes un comique. Ces dossiers concernent l'officier Yokas, ainsi que le cartel de drogue dirigé par Alessandro et bien sûr il y'a aussi mon dossier.
Bosco : Vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi vous m'aviez arrêté
Brad regarde Bosco dans les yeux puis s'écartent de la table et se tourne vers ses trois collègues
Brad : Laissez nous
Jacky : Mais…
Brad : C'est un ordre
Les trois inspecteurs sortent. Brad prend des mesures envers Bosco. Il commence à le tutoyer.
Brad : Dis moi ce que tu cherches.
Bosco ne dit rien
Brad : On t'a suivit un peu plus tôt. T'étais entrain de parler avec l'un de tes indics. Malheureusement on ne l'a pas encore retrouvé, mais on sait que c'est lui qui t'a filé ces documents. En revanche on ne sait pas ce que tu lui as donné
Bosco : Les dessous de ta mère
Brad s'énerve et gifle Bosco, qui redresse la tête immédiatement et fixe Emerson.
Bosco : Sujet sensible
Brad : Je vais te le répéter une dernière fois : Qu'est-ce que tu cherches ?
Bosco : Si vous êtes là c'est que vous êtes au courant de ce que je cherche
Brad : ne fais pas cavalier seul !
Bosco peut sentir de l'inquiétude dans la voix d'Emerson. Ce dernier sort puis rentre avec ses collègues, qui lèvent Bosco.
Bosco : Oh ; doucement vous m'emmenez où là ?
Brad : Dans un endroit qui vous fera réfléchir j'espère.
Bosco s'éloigne, Matterson arrive à ce moment là.
Matterson : Alors ?
Emerson : Il sait pour Yokas à mon avis, mais il est coriace.
Matterson : Il est inquiet pour sa partenaire c'est normal.
Emerson : S'il s'en mêle il va tout faire foirer, sans compter le fait qu'il risque d'y laisser des cheveux.
Matterson : Tu l'emmènes où ?
Emerson : Protection !
Matterson : Bien. J'ai eu Yokas, c'est pour dans deux jours.
Emerson : Mon service est prêt à agir.
Matterson : Bien !
***
Matterson ressort du bureau du Capitaine.
Capitaine : Merci pour tout
Matterson : C'est moi
Capitaine : mes hommes se tiendront prêts à agir… Et pour l'officier Boscorelli ?
Matterson : Je vais le tenir tranquille jusqu'à ce que ce soit fini.
Capitaine : Il va vous en vouloir
Matterson : Etant au FBI, je ne fais pas parti des personnes les plus populaires, la liste de ceux qui me détestent est longue, alors un nom de plus ou de moins dessus ne changera pas grand-chose.
Capitaine : Je sais que c'est pour sa sécurité et aussi pour sauver votre opération, mais croyez-moi il est malin. En plus lorsqu'il s'agit de sa partenaire, ce petit pourrait déplacer des murs
Matterson : Ne vous inquiétez pas, les murs à l'intérieur desquels il est installé sont solides, de plus, j'ai deux équipes de sept agents qui se relaient pour le surveiller.
Capitaine : Bien. Mais je vous aurai prévenu.
Matterson : Ouais
Ils se serrent la main puis Matterson s'en va.
********
Villa De Brian Alessandro.
Fitz : Oh, Lamy, ramène toi ma cocotte.
Katya arrive
Katya : Oui monsieur ?
Fitz : Monsieur…Hum (il se saisit de Katya par les hanches et l'assoit sur lui) : Tu sais que tu me plais toi ? Apporte nous deux whisky, tu veux
Katya : Tout de suite monsieur.
Fitz se tourne vers Faith, qui fait tout pour le séduire. Alessandro n'est pas là et c'est le moment de retourner à la bibliothèque. Krisna doit déjà y être. Fitz commence à embrasser Faith dans le cou, qui se laisse faire malgré une certaine répugnance.
Fitz : T'es vraiment une sacrée femme
Faith : oh c'est gentil
Katya arrive et tend les deux verres de whisky, en faisant signe à Faith.
Faith : Chéri, si on buvait, on pourra passer aux frasques après
Fitz : J'adore ta vision de voir les choses.
Il se saisit d'un verre et le boit cul sec avant que de le redéposer sur le plateau. Faith, quant à elle ne boit pas. Fitz commence à fermer les yeux.
Fitz : Tu sais…que mon rêve…serait d'avoir un…une….
Il ne finit pas sa phrase et s'avachit sur le sofa.
Faith : efficace ce somnifère
Katya : Je lui en ai mis deux. Je prends le bureau et toi la chambre.
Faith : Ca marche.
Faith se dirige à l'étage supérieur tandis que Katya va dans le bureau d'Alessandro dont elle force la serrure. Papiers, papiers, papiers, partout.
Katya : C'est pas gagné !
Krisna est dans la bibliothèque. Elle cherche le bouton que lui a indiqué Faith, et appuie dessus. Un pan de la bibliothèque s'ouvre et elle entre dans une vaste pièce contenant toutes sortes de machines, un laboratoire pour couper la drogue, et en retrait un ordinateur.
Krisna : Waou
Faith fouille dans la chambre avant de trouver un carnet qu'elle feuillette brièvement avant de le mettre dans sa poche. Elle ressort de la chambre un moment après en vérifiant d'avoir tout remis à sa place lorsqu'elle se retrouve nez à nez avec Mani, l'autre garde, qui était censé se trouver à l'extérieur.
Mani : Je me disais bien aussi que t'étais pas nette comme meuf !
Il se saisit des poignets de Faith, qui commence à crier et à se débattre.
Mani : Quelle fougue, quelle vitalité !
Faith : Lâche moi !
Mani : Où sont tes deux copines ?
Faith : Tu me fais mal !
Mani : je croyais que t'aimais ça pourtant !
Mani s'arrête soudainement avant de tomber par terre.
Krisna : Et le mal de crâne t'aime ça ?
Faith voit Krisna, tenant une statu en marbre dans ses mains.
Faith : merci
Krisna : Pas de quoi ! Qu'est-ce qu'il fou là cet abruti ?
Faith : J'en sais rien
Krisna : Bon on le ligote et on le met à la cave ! Alessandro ne doit revenir que demain afin de revoir une dernière fois l'embuscade qu'il tend à ses acheteurs avant d'y aller.
Faith : Et l'autre dans le salon, il en a pour combien de temps ?
Krisna : Oh là ; avec la dose que je lui ai mise, jusqu'à au moins demain dans l'après-midi.
Elles redescendent voir Katya et mettre ce qu'elles ont trouvé en commun.
*************
Bosco est assis dans une pièce, les mains menottées dans le dos, tandis que quatre agents jouent aux cartes à côtés de lui.
Bosco : Je peux aller aux toilettes au moins ?
Jacky : Ta gueule
Bosco : Cool, sympa l'ambiance ! On s'éclate. Je vais rester ici pendant combien de temps
Prat : Tu ne te la boucles jamais ?
Bosco : Attends, j'ai mieux (il se met à chanter). 1 bouteille de bièreeeeeeee, appartenue au roi Arthurrrrrrrrrrrrr, hip hop glups hum ça dé-sa-ltèreeeeeeeeeeeee. 2 bouteilles de bièreeeeeeeeee, appartenues au roi Arthurrrrrrrrrrrrrrr, hip hop…
Difon : Ah non ! Au secours arrêtez le massacre
Prat, Carlson, Difon, Jacky : LA FERME
Bosco (sourire en coin) : 6 bouteilles de bièreeeeeeeeeeeeeeeee…
Carlson : On peut le tuer ?
Difon saute de sa chaise et commence à s'élancer vers Bosco pour le frapper. Jacky réagit immédiatement et le retient.
Jacky : Oh, oh ; du calme…. J'ai mieux.
Il sort
Bosco : Ben alors mon chou, t'es énervé ? Attend j'en ai une autre. Je fais du tam-tam sur le cul de ta bonne femme….
Prat (se bouchant les oreilles) : Je vais le tuer
Jackie revient avec un foulard et bâillonne Bosco avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit. Le silence fait de nouveau place.
Difon : Ca fait du bien
Carlson : C'est dingue, ça fait quoi, 20 minutes qu'il est là ?
***********
Matterson (au portable) : oui, merci.
Il raccroche et se tourne vers Emerson.
Matterson : C'était Faith, l'échange aura lieu demain soir à 22heures sur la pointe nord de l'East Side River.
Emerson : Juste à côté du port
Matterson : Pour le transport de la drogue c'est ce qu'il y a de mieux. L'échange se fera avec un certain Youri Hory, un des dirigeants de la triade.
Emerson : ça pourrait faire une belle prise.
Matterson : Yokas m'a dit qu'Alessandro n'avait pas l'intention de payer. Elles ont trouvé des plans du port sur l'ordinateur de Brian et les positions de ses hommes. Elles nous l'envoient par fax.
Emerson : Les stups sont sur le coup je suppose
Matterson : oui, mais cette opération va être de grande envergure ; alors tous les renforts sont bons.
Emerson : Alessandro aura combien d'hommes ?
Le fax se met en route. Matterson va prendre les feuilles qui en sortent, les regarde avant de porter son regard vers son collègue.
Matterson : Ceux sont les plans, d'après le nombre de points qu'il y a je dirai une cinquantaine
Emerson : D'hommes ?
Matterson : Ouais ! Et faut croire que le chinois en aura autant !
Emerson : Là je stresse.
Matterson : T'inquiète pas, le NYPD, les brigades spéciales, les tireurs d'élite et les stups seront là. Sans parler de l'anti-gangs.
Emerson : C'est censé me rassurer ?
Matterson : Oui. On aura environ 300 gars.
Emerson : Espérons juste qu'il n'y aura pas trop de casse
***********
La porte de la pièce où se trouve Bosco s'ouvre et quatre agents viennent prendre le relais. Bosco remarque que les trois autres agents devant la porte changent aussi.
Parish : Hé les mecs !
Les quatre agents s'arrêtent en voyant Bosco bâillonné.
Lopy : Mais… c'est quoi ça ?
Paterson : Ca c'est la chose que vous devez garder
Drummer : Pourquoi il est bâillonné ?
Jacky : Ne lui enlevez pas le bâillon
Carlson : Sous aucun prétexte.
Jackson : Pourquoi il n'a pas l'air bien méchant !
Difon rigole puis sort, laissant les quatre autres face à Bosco, qui les regarde malicieusement. Carlson et Prat sortent ; Parish retient Jacky par le bras.
Parish : Faut que vous alliez voir Emerson, c'est pour 22h00 demain soir.
Bosco écoute attentivement tandis que Jacky acquiesce et sort. Jackson s'approche de Bosco.
Jackson : Vous avez soif ?
Bosco fait signe de la tête que oui.
Jackson : Bien
Il lui serre un verre d'eau tandis que Drummer lui enlève le bâillon. Bosco secoue la tête et remue la bouche.
Bosco : Ca fait du bien
Jackson le fait boire.
Bosco : Merci… Dites je suis prisonnier ou quoi ?
Lopy : On peut dire ça oui !
Bosco : Est-ce que quelqu'un pourrait me dire les charges qui sont retenues contre moi ?
Parish : On ne vous les a pas dit ?
Bosco : Je poserai pas la question sinon !
Drummer : T'es un rigolo toi
Bosco : Oui mais j'ai pas eu besoin de faire l'école du rire comme toi !
Les autres agents se mettent à rire tandis que Drummer s'écarte.
Bosco : Je suis officier de police nom d'un chien, ça serait trop vous demander de me traiter comme une personne responsable ? J'ai tué personne à ce que je sache.
Lopy : Je suis désolé mais le règlement nous interdit de vous détacher
Bosco : C'est dingue, t'es de quelle école mon vieux ? Tu suis toujours le règlement à la lettre ? Et quand ta mère te demande de porter un string tu le fais aussi ?
Parish : Ca suffit
Bosco : Quoi j'ai le droit au moins de passer un coup de fil….
Il est interrompu par Drummer qui lui fourre le bâillon dans la bouche.
Jackson : Et bien au moins on ne s'ennuie pas avec vous, un ? Y'a toujours matière à discuter !
Bosco les fusille du regard.
**** Le lendemain vers 18h00****
Le Capitaine est à cran. Il finit son briefing à ses hommes. Ty et Sully sont là, et peu rassurés.
De plus ils se demandent où est passé Bosco. Ils ne sont pas au courant qu'il est censé être arrêté.
Dans les bureaux provisoires du FBI, la tension est à son comble. Bosco revient de la douche, toujours menotté, à la salle. Il peut voir que quelque chose se prépare. Il entre, suivit par Jackson.
Jackson : Et voila, tout beau, tout propre.
Bosco : Qu'est-ce qui se passe
Drummer : Pas tes oignons
Jackson fait asseoir Bosco.
Bosco : Je vais rester encore longtemps ici ?
Drummer : Le temps qu'il faudra
Parish : Drummer lâche le
Lopy apparaît dans la pièce.
Lopy : Dîner
Bosco : Chouette ! Comme hier, pain de maïs et gelée rose ?
Carlson arrive.
Carlson : C'est l'heure
Parish : Bien ! On arrive ! Jackson tu restes ?
Jackson : Pas de problème
Drummer : Moi aussi, on ne sera jamais trop de deux
Parish : Okay, Harvey est devant la porte.
La porte se referme, laissant Bosco seul face aux deux agents. Jackson lui enlève les menottes pour qu'il puisse manger.
Bosco : Vous avez vraiment l'air à cran ce soir. C'est à cause de ce truc à 22 heures ?
Jackson : Mangez !
Bosco : Oh je ne veux pas paraître indiscret.
Drummer s'impatiente, tandis que Jackson boit son café, lorsqu'il en fait tomber sur lui.
Jackson : Merdre !
Drummer : Ca va ?
Jackson : Ca brûle la vache ! Je reviens j'en n'ai pas pour longtemps, ça va aller avec Boscorelli ?
Drummer : T'inquiète !
Jackson : De toute manière y'a encore un garde devant la porte
Drummer : T'en fais pas.
Jackson sort.
Bosco : Alors toi t'es là tandis que tes collègues préparent un gros coup ?
Drummer : la ferme et mange !
Bosco : Qui tu crois qu'ils vont laisser pour me garder !
Drummer : Je vais y aller ! Tout un gang comme ça, ça ne se loupe pas, surtout avec tout ce fric et cette coc !
Bosco fait à ce moment là le rapprochement avec le Cartel. Faith. Y serait-elle ?
Bosco : Tu vas devenir un mec important si je comprends bien après tout ça
Drummer : Avec tout ce pognon et cette came, la prise sera importante, en plus si on arrive à pêcher Alessandro et Hory…
Bosco : Hory ? Le mec de la triade ?
Drummer : Tais-toi et mange
Bosco : Oh nom de Dieu ! Faith sera là-bas
Drummer : Ouais c'est ta poule ?
Bosco : NON c'est pas ma poule c'est ma partenaire. Il faut que j'y aille.
Il se lève mais Drummer le fait rasseoir.
Drummer : T'y comprends rien à rien toi, si on t'a amené ici c'est pour t'éviter de te retrouver dans les emmerdes et pour que tu ne tentes rien qui fasse capoter l'opération.
Bosco : Mais merde, ma partenaire y sera !!!
Drummer : Justement on n'a pas besoin d'un petit flic qui en fait qu'à sa tête et qui en plus est une vraie pile électrique !
Bosco : Où l'échange aura lieu ? Un ? Près d'un port, non. L'East River. J'ai entendu tes collègues en parler
Drummer : Laisse tomber
Bosco : Ecoute je sais que tu m'aimes pas, et ça tombe bien parce que moi non plus. Mais si ton partenaire était embarqué dans une infiltration et que ça s'avérait dangereux, tu ne voudrais pas y aller toi ? Pour le protéger
Drummer : Ecoute moi petit, ta partenaire on te la ramènera saine et sauve.
Bosco : Je vous en prie laisser moi y aller
Drummer : Hors de question.
Drummer s'avance pour remettre les menottes à Bosco qui envoie son poing dans la mâchoire de l'agent, qui tombe à terre. Puis il lui prend son flingue. Drummer lui donne un coup de pied qui le fait tomber à terre, puis monte sur lui.
Drummer : Non tu restes là !
Bosco lui donne un coup de poing dans le ventre, et s'en reçoit un dans l'œil. Il donne un coup de crosse de revolver à la base du crâne de Drummer, qui tombe à côté de Bosco, dans les pommes. Bosco se relève puis enfile les menottes à Drummer et lui met le bâillon dans la bouche.
Bosco : Désolé, mais je dois y aller.
Il pique les clefs de Drummer, puis se met derrière la porte et appelle le garde, le seul encore présent. Celui-ci rentre et stop en voyant Drummer, la tête en avant, inconscient.
Harvey : Qu'est-ce que c'est que ce bord…
Il n'a le temps de finir sa phrase qu'il sent un poing s'abattre sur sa joue, il tombe à terre. Bosco lui pique ses clefs.
Bosco : Je n'ai pas le choix, pardon.
Il sort, ferme la porte puis se dirige vers la sortie.
CHAPITRE 6
Emerson et Matterson finissent le briefing de l'opération devant la cinquantaine d'agents qui se trouvent devant eux.
Emerson : Et faites gaffe les gars
Matterson : A oui, encore une chose….
Bosco se fait discret. Il passe à ce moment là en côté de la salle et écoute attentivement ce qui est dit par Matterson. Le coup de filet sera tendu au niveau des entrepôts 14 et 16 au nord de l'East Side River. C'est tout ce qu'il veut savoir. Il s'éloigne de la pièce en courant, il ne lui reste plus que 3 heures, et c'est à l'autre bout de la ville. Personne dans les bureaux, tout est désert. Il entre aperçoit le canon d'une rame dépasser d'un tiroir. Il le prend, puis regarde le nom qu'il y a marqué sur le bureau.
Bosco : Désolé agent Barlow, mais j'en ai vraiment besoin.
Il la glisse dans le derrière de son pantalon puis court vers la sortie. Il faut qu'il se dépêche.
**** Villa d'Alessandro, 19h30****
Krisna remonte du sous-sol.
Faith : Alors comment vont-ils ?
Krisna : Pas très coopératifs mais bien vivants
Katya : Qu'est-ce qu'on va sortir comme excuse à Alessandro lorsqu'il va venir et qu'il ne trouvera pas ses gardes ?
Faith : T'as encore des somnifères ?
Katya : oui mais avec ce qu'on leur a donné aujourd'hui…
Faith : J'ai une idée
**** Bureaux du FBI****
Jackson revient dans la salle après avoir changé de pantalon. Il ne voit pas Harvey, mais pourtant la porte est fermée. Il entre et voit Drummer attaché à la chaise, entrain de vociférer dans le bâillon tandis qu'Harvey est toujours inconscient.
Jackson : Nom d'un chien, mais qu'est-ce qui s'est passé ici ?
En disant cela, il prend le pouls d'Harvey, qui commence à reprendre connaissance
Jackson (lui tapant sur l'épaule) : Ca va vieux,
Harvey : Ouais
Puis il se dirige vers Drummer et lui enlève le bâillon, avant de s'attaquer aux menottes.
Drummer (en rage) : Il a filé ! Ce foutu petit con a filé ! Il m'a foutu un pain et il a foutu le camp ! Il faut rattraper ce fouteur de merde ! Il va tout foutre en l'air ! Je l'ai pas vu venir ce foutu connard !
Jackson (rigolant) : Oh calme toi !
Drummer : Détache moi, faut le rattraper il va faire capoter cette foutue opération
Jackson : T'as un vocabulaire foutrement limité !
Drummer :… Vas te faire foutre !
Jackson (arrêtant de tripoter les menottes) : Vaut mieux que tu te calmes, et que tu restes là.
Jackson se lève à ce moment là et se dirige vers la porte.
Drummer : JACKSON ! Enlève-moi ces foutues menottes nom de Dieu ! Me laisse pas là
Jackson : Je reviens
Il part en courant
Drummer : JACKSOOOOONNNNN
*** Villa d'Alessandro***
Les filles sont dans la chambre, entrain de déshabiller Mani et Fitz, qui dorment calmement.
Krisna : T'as de bonnes idées
Faith : Qu'est-ce que tu crois
Katya : Vous penser que ça va marcher ?
Faith : Une partie de jambe en l'air pour ces deux là ? Bien sûr !
Elles finissent de les déshabiller, laissant leurs vêtements traînés un peu partout lorsqu'une voiture se fait entendre. Krisna se précipite à la fenêtre
Krisna : Merde
Katya : Quoi ?
Krisna : Alessandro ! En bas, vite
Elles se pressent toutes trois ; Katya descend reprendre ses activités ménagères tandis que Faith et Krisna s'ébouriffent les cheveux et froissent leurs habits pour faire croire à un après-midi de folie avec les deux gardes. En entendant la porte s'ouvrir, elles descendent toutes deux, prenant leur air le plus sexy. Alessandro entre et leur sourit avant de les embrasser chacune sur le front
Alessandro : Comment vont mes femmes préférées ? Vous êtes vous bien occupées pendant mon absence ?
Krisna : Comme des folles
Alessandro : Je n'en doute pas.
Là, cinq hommes de fortes carrures débarquent de derrière Alessandro, tandis que trois autres arrivent de part derrière les filles. Katya est amenée de force dans le salon par un autre homme. Les filles se retournent surprises, avant que de sentir la peur monter. Deux types descendent de l'étage.
Type1 : Mani et Fitz, ils ont été drogués
Alessandro : Bien
Alessandro se retourne vers les trois jeunes femmes
Alessandro : On m'avait prévenu que les flics enquêtaient sur moi ; et lorsque l'on m'a dit que les nouvelles recrues étaient plus que charmantes j'ai refusé d'y croire. Je me suis dit que ça ne pouvait être vous, vous m'aviez informé de votre passé, et effectivement en cherchant dans les fichiers de la police j'ai pu m'apercevoir que toutes trois aviez été renvoyées depuis trois ans et plus. Cependant un de mes bons amis (il fait signe à un homme de rentrer) m'a appris quelque chose qui m'a fait vraiment beaucoup de peine…
Là, Gary, l'informaticien qui avait aidé Bosco, entre. Faith le regarde, choquée.
Alessandro : Il m'a appris qu'un flic s'était intéressé avant moi à vos dossiers et qu'il avait eu une étonnante surprise en apprenant que sa partenaire, c'est-à-dire vous ma chère (en désignant Faith), ne faisait plus partie de la police.
A ses mots, Alessandro se dirige vers son bar et se sert un scotch avant de reprendre son monologue. Faith pense à Bosco, elle est effrayée. Malgré tout ce qu'elle lui a dit il a continué de chercher, mais désormais il était trop tard.
Alessandro : Oh oui c'était facile, trop facile n'est-ce pas de me soutirer des informations. Ca va faire un nombre incalculable d'années que les fédéraux essayent de me coincer, et vous avez réellement pensé qu'en une semaine et demie vous arriveriez à me faire tomber ? Voyons, j'ai toujours adoré le sexe féminin, si charmant et pourtant si naïf.
Il s'approche de Krisna et lui caresse le visage avant que de lui donner une claque qui la fait tomber par terre. Faith et Katya s'agenouillent près de leur amie.
Alessandro : Les femmes, toujours prêtes à voler au secours d'une amie, n'est-ce pas ? Ah, enfin je dois dire que vous m'avez rendu un grand service. Croyez-vous réellement que le pseudo échange de ce soir aura lieu ? Ca aurait été trop facile mais je suis un homme prudent.
En disant cela, il appuie sur un bouton sous le bar et là une trentaine de mini caméras sortent des emplacements où elles étaient. Faith, Krisna et Katya les regardent, effarées.
Alessandro : Eh oui elles sont quasiment indétectables à l'œil nu. Et vous vous êtes faites avoir. Pensez-vous que lorsque je parts comme ça pendant deux jours je confie ma maison à deux abrutis comme Fitz et Mani, sans aucune protection à côté ? Enfin, grâce à vous je vais une fois de plus, pouvoir m'enrichir en m'arrangeant pour que les flics tuent Youri, tandis que je prendrai le fric et m'envolerai pour… voyons voir… les Caraïbes peut-être.
Faith : Vous êtes malades. Vous ne vous en sortirez pas si facilement.
Alessandro (riant) : Oh mais vous vous trompez ! Pendant que je serai entrain de me faire bronzer, vous serez entrain de pourrir en terre ! Emmenez-les !
Les hommes se saisissent des trois femmes et les emmènent à l'extérieur. Alessandro se tourne face à Gary, toujours présent.
Alessandro : Merci mon petit
Il lui tend une enveloppe contenant de l'argent.
Alessandro : Comme convenu, 25 000 dollars
Gary : Merci ! Avec ça je prends tout de suite ma retraite.
Alessandro : Profites-en !
Gary : Je peux vous poser une question ?
Alessandro : mais je t'en prie
Gary : Vous allez en faire quoi des trois là ?
Alessandro : Tu parles des trois femmes ? Et bien elles sont en route sur les lieux de l'échange. Si ça tourne mal mes hommes auront des otages, et qui sait peut-être en prendrais-je une pour venir avec moi dans les îles.
Il se met à rire avant de s'allumer un cigare, il en propose un à Gary qui refuse.
Alessandro : Quel âge as-tu Gary ?
Gary : 28 ans monsieur !
Alessandro : Une femme, des enfants ?
Gary : une femme oui
Alessandro : Ah ! Et comment s'appelle t-elle ?
Gary : Alicia, monsieur.
Alessandro : Et tu l'aimes ?
Gary : Enormément.
Alessandro : J'ai un cadeau pour toi, viens avec moi
Il emmène Gary dans une arrière salle puis allume. Gary se recule avec horreur en voyant le corps de sa femme.
Alessandro : Mes hommes ont été un peu… dur ; disons, avec elle. Et oui tu vois je leur avais demandé de l'amocher légèrement afin que tu comprennes que je n'aime pas qu'on me double, vois-tu je n'avais pas envie de la tuer ! Mais la colère a été plus forte, et tu sais comment sont les mecs !
Gary : Non… Non….Non, Non, NON ! Qu'est-ce que vous avez fait
Il se laisse tomber à terre, en larmes.
Alessandro : Saches que lorsque je paie pour un boulot, j'aime qu'il soit fait jusqu'au bout ! Et j'aime aussi que mes hommes soient des personnes de confiances, pourtant tu as aidé ce policier !
Gary : Mais je vous l'ai dit ensuite
Alessandro : Je t'avais dit de tuer toute personne qui pourrait s'intéresser de près ou de loin à mes affaires. Tu vois au départ je pensais te tuer, mais je préfère que tu vives ta misérable existence en te repentant de la mort de ta femme.
Il fait signe à deux hommes qui prennent Gary et le sortent avec fracas.
*** Bureaux du FBI***
Matterson : Quand ?
Jackson : Je sais pas je me suis renversé du café je suis sorti, et lorsque je suis revenu j'ai retrouvé Drummer bâillonné.
Emerson : Et il vous a fallu une heure et demi pour changer de pantalon ?
Jackson : J'ai été retenu…
Matterson (riant) : Faut reconnaître qu'il est gonflé quand même
Emerson : Je suis sûr qu'il est au courant de tout, on le retrouvera là-bas !
*** 21h45, Nord de l'East Side River, au niveau des entrepôts ***
Les radios des agents en place sont misent en sourdines ; chacun est posté à un lieu précis, les tireurs sur les toits, les stups derrières des caisses en bois, et les autres parsemés dans les entrepôts. Matterson et Emerson sont à la tête de l'opération, le Capitaine du 55 arrive et place ses hommes, dont Sully et Ty.
Ty : Ca va être un gros coup
Sully : Ouais. Surtout tu t'éloignes pas de moi
Ty : Oui P'pa !
*** 21h55 ***
La tension monte, tout le monde est nerveux. Bosco arrive, il se tient à distance ; il faut qu'il trouve Faith, il espère qu'elle sera là. Il veut la voir, la prendre dans ses bras, lui entendre dire que tout ça est terminé. Il fait attention de ne pas être repéré par les autres agents et policiers.
***21H59***
Une voiture s'avance d'un côté, venant à la rencontre d'une autre voiture. Elles s'arrêtent toutes deux à distances. Un homme de main leur fait signe d'avancer et elles stoppent devant les entrepôts.
Matterson (regardant sa montre) : Pile poil.
Emerson (dans la radio) : Tenez vous prêt. Attendez mon signal.
Deux hommes descendent de chacune des voitures, de la berline noire descend Youri Hory et son garde, tandis que de la blanche descendent ce qui semble être Alessandro et un autre homme.
Bosco regarde à distance l'échange qui commence. Il n'entend pas ce que disent les deux hommes. Un homme fait un signe et là une voiture arrive.
Matterson (observant à la jumelle, voyant Alessandro de dos et la voiture) : Mais c'est quoi ça.
La tierce voiture s'arrête et trois femmes en descendent. Bosco reconnaît Faith. Son sang ne fait qu'un tour, il veut se précipiter vers elle mais sait qu'il doit attendre, sinon elle pourrait se faire tuer
Emerson : Merde, il les a démasqué ! Trois otages. Bordel de merde !!!!
Les tireurs regardent la scène depuis le toit, Alessandro leur fait dos et n'ont pas d'angle de tire précis. C'est là qu'ils voient un homme diriger une arme à la tête de Krisna.
Tireur1 (dans sa radio) : ils vont tirer !
Emerson : On fonce ! Aller
Tous les flics sortent de leur planque, Bosco en profite pour se mêler à la foule. Mais oh surprise des tas d'hommes armés vont à leur rencontre, les coups de feu éclatent de partout. Les trois femmes, dans l'entrepôt, profitent de la diversion pour sortir en courant. D'un côté les 300 flics, de l'autre au moins 250 hommes, la moitié à Youri et l'autre à Alessandro. Ce dernier remonte dans sa voiture et le chauffeur démarre. Certains flics tirent dans les pneus, la voiture ne fait pas 150 mètres avant de s'encastrer dans des caisses. Les hommes tombent un par un, tantôt des flics, tantôt des hommes de main.
Faith et Krisna vont dans la mêlée tandis que Katya se sépare d'elle. Elle se saisit d'un revolver d'un flic à terre et commence à tirer. Faith et Katya prennent des armes de personnes tombées, puis se joignent à la fusillade.
Ty : Sully attention !
Il abat un homme, tandis que deux autres arrivent sur lui. Emerson et Matterson sont débordés, un coup de feu, un policier tombe. Des mitraillettes se font entendre. Des hommes de main lancent des fumigènes afin d'aveugler la police. Un flic tombe aux pieds de Faith, elle reconnaît un de ses collègues du 55. Elle s'agenouille auprès de lui.
Faith : Merde Robson ! Bouge pas.
Elle commence à lui défaire sa chemise et applique un bout de tissu au niveau de la blessure.
Faith : Ca va aller, t'en fait pas, ce n'est pas trop grave.
Elle voit Robson écarquiller les yeux. Elle se retourne et voit un homme derrière elle, elle n'a pas le temps de réagir qu'il lui assène un coup de cross de revolver. Elle s'effondre dans un grand cri. Elle se tient la tête, en sang, tandis que sans savoir, un flic arrive et commence à lutter avec le type. Faith reste abasourdie, elle ne se rend compte de rien. Elle est toujours à terre, cherchant désespérément une arme et elle en trouve une à tâtons. Elle s'appuie sur ses avant bras et tente de s'asseoir. Elle se redresse, sa vision est floue, de plus les fumigènes n'arrangent rien. Elle voit une ombre s'avancer vers elle.
« Faith ?»
Elle dirige alors son arme vers l'homme et tire. Celui-ci reste quelques secondes debout avant de s'effondrer. Elle se dirige alors vers lui, sa vision devenant de plus en plus claire.
Elle s'arrête et observe avec horreur le corps de l'homme à terre.
Faith : Oh mon Dieu. BOSCO !!!!
CHAPITRE 7
Bosco s'avance vers Faith. Il la voit à terre. Il l'appelle mais elle ne lui répond pas. Il la voit se redresser, il se sent rassurer. Les fumigènes lui piquent les yeux, il entend les balles siffler, mais tout ce qui lui importe est Faith. Il s'approche d'elle lorsqu'il la voit diriger une arme vers lui. Il n'a pas le temps de dire quoique ce soit ; la détonation se fait entendre, se répercute dans sa tête ; il sent une vive douleur au niveau de son abdomen avant de s'effondrer à terre. Il a l'impression d'exploser, la douleur est intolérable. Il ne comprend pas pourquoi il a si mal, il ne réalise pas ce qui vient de se produire. Elle lui a tiré dessus ? C'est impossible, pourquoi aurait-elle fait une chose pareille ? Il a envie de pleurer, de crier, mais il ne peut pas. Les bruits se déforment, il tourne la tête sur le côté et peut voir des tas de cadavres jonchant le sol, et des hommes tomber à terre. Il ferme les yeux, sa vision devient trouble.
Sully et Ty s'abritent, Davis à peur, jamais auparavant il n'avait participé à une telle fusillade. Emerson, Matterson et d'autres policiers se dirigent vers la voiture censée contenir Alessandro, mais lorsqu'ils ouvrent la portière, le cadavre du chauffeur se fait voir, puis celui d'un inconnu.
Emerson : Putain de MERDE ! Le connard !!!
Matterson : Il n'est pas là ! C'était pas lui !
Policier : Il est où alors ?
Un coup de feu se fait entendre, chacun se retourne pour voir un homme tomber à terre juste derrière eux. Krisna apparaît, l'arme encore fumante à la main. Les policiers baissent leurs armes.
Emerson : Merci !
Krisna : De rien.
Des hommes de mains surgissent à ce moment là, les policiers et agents du FBI se planquent tant bien que mal, Emerson et Krisna s'abritent derrière la voiture. Ils parlent entre deux coups de feu
Emerson : Où est ce fils de pute ? Il se lève et tire dans la mêlée, puis s'abrite à nouveau.
Krisna : Alessandro ? Il n'est pas là, il a appris que vous vouliez le coincer. Il doit partir vers 23h00 de son héliport privé. Il avait prévu que ses gars viendraient le rejoindre avec la came et l'argent !
Emerson : Il part où ? Il se lève à nouveau puis tire, avant de se rasseoir.
Krisna : Je sais pas… elle tire à son tour. Dans le sud !
Emerson : Ca aide vachement ! C'est grand le sud !!!!
Pendant que Krisna se lève et se met à tirer, il prend son téléphone.
Emerson : Berni, c'est moi… Une balle passe à côté de lui … putain de merde… Non c'est pas à toi que je disais ça ! Non… Fusillade… J'ai besoin que t'envoie tes mecs à la villa d'Alessandro il va essayé de se tirer… Ouais… Merci.
Il raccroche puis se met à tirer à son tour.
Emerson : Mais c'est pas vrai ça y'a pas moyen de passer un coup de fil tranquille dans c'te pays !
Faith s'avance vers l'homme sur qui elle vient de tirer. Elle s'arrête et observe avec horreur le corps.
Faith : oh mon dieu. BOSCO !!!
Elle s'agenouille à côté de lui. Il ouvre les yeux et voit Faith devant lui ; sa vision n'est pas nette mais il peut dire qu'elle pleure.
Faith (paniquée) : Oh, mon dieu je suis désolée, je ne savais pas… qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi t'es venu là ? A L'AIDE ! Je vous en PRIE !
Elle crie à qui veut entendre. Tout en disant ça elle ouvre la chemise de Bosco et voit l'endroit où la balle est entrée. Le sang s'étale sur le ventre de son ami, elle commence à appuyer sur la blessure, arrachant un cri rauque à son ami.
Faith : Pardon…. Pardon !
De sa main libre elle caresse le visage de son partenaire, ses gestes sont saccadés et tremblant.
Faith : Mais pourquoi tu es venu ? Comment tu as su… Je suis désolée, je ne pensais pas ce que j'ai dis. Tu ne le méritais pas, mais il fallait…il fallait que je t'éloigne de moi… C'était… Bosco, pardon !
Elle éclate véritablement en sanglots. Bosco se saisit faiblement de la main qu'elle avait laissé glisser sur son torse. Elle relève la tête et voit que son ami lui sourit.
Bosco : J'avais…besoin de te voir… Tu ne…ne m'as …rien dit…pour…pourquoi ?
Faith : Je ne pouvais pas, je voulais éviter une situation comme celle-là. Dieu, je ne savais pas que c'était toi… je…il…
Bosco : C'est …. C'est pas grave…
Le corps de Bosco s'arque dans la douleur. Il serre la main de Faith, complètement perdue.
Faith : Comment ça c'est pas grave ! C'est de ma faute ! Je suis tellement désolée.
Bosco : Je voulais… juste te sortir…de là…
Faith : Chut, chut, ne parle pas ! … A L'AIDE S'IL VOUS PLAIT !
Faith est tellement paniquée qu'elle n'a même pas entendu les coups de feu s'arrêter et les ambulances arriver. Malgré tout ce qu'elle lui a dit, il trouve le moyen d'être venu à son aide Elle regarde son ami, son visage reflète la douleur. Elle ne veut même pas savoir comment il a su qu'elle était là. Il avait seulement voulu la trouver, et voilà, à cause d'elle, où il en est.
Bosco : Dis moi que … que tu vas bien…
Faith : Chut tais-toi !
Bosco : ils…ils ne t'ont pas… pas touché
Faith (sanglotant) : Non tout va bien ! Arrête de parler s'il te plaît
Bosco : Jure-moi Faith…jure…jure moi que tu vas bien…
Faith : Oui, oui, je te le promets Bosco. Mais tiens-toi tranquille
Bosco (souriant) : … Un ange…
Faith : Quoi ?
Bosco : Tu…tu me fais…penser à un ange…
Faith éclate de rire, reprise bientôt par les sanglots
Bosco : Je vais mourir ?
Faith : Ah ! Non ! Tu n'as pas intérêt !
Bosco : Si…si c'était le cas…
Faith : Arrête, ne parle pas comme ça.
Carlos : Faith ?
Elle relève la tête pour voir Doc et Carlos se diriger vers eux. Elle regarde autour d'elle pour voir les flics arrêter les hommes de mains encore vivant, tandis que des ambulanciers et des pompiers s'affairent un peu partout. Les fumigènes se sont dissipés, et les lumières des deux hélicoptères venus en renforts éclairent le terrain. Carlos et Doc s'agenouillent près de Bosco, puis commencent à travailler sur lui.
Doc relève la tête et regarde celle de Faith.
Doc : Tu vas bien ?
Faith secoue la tête, tout ce qui lui importe sur le moment est Bosco.
*** Villa d'Alessandro***
Pilote de l'hélicoptère : On est prêt, monsieur
Alessandro : Bien !
Il se dirige vers Mani et Fitz tandis que les ailes de l'hélicoptère commence à s'activer.
Alessandro : Ouvrez l'œil ! Lorsque que les gars arriveront avec le fric et la came, vous chargerez tout dans le sous-sol, puis là vous les tuez ; et vous balancerez les corps à la flotte. L'hélicoptère reviendra mardi, à ce moment là vous mettrez tout à bord.
Fitz : Bien !
Mani : Et pour nous ?
Alessandro : une voiture viendra vous chercher, ça paraîtra moins suspect. Elle vous conduira jusqu'à Bodega Bay ; d'où vous prendrez le bateau pour me rejoindre
Fitz : Et vous allez où ?
Alessandro : C'est pas…
Berni (sortant des buissons) : En prison !
Les trois hommes se retournent, Mani et Fitz veulent prendre leurs armes, mais une cinquantaine d'officiers et de tireurs sortent des fourrés.
Berni : Non, non, non, les gars, vous risqueriez de vous faire mal
Alessandro : Capitaine Heuston ! Quelle bonne surprise, que venez-vous faire ici ?
Berni s'avance vers Brian, puis fait signe à deux policiers de lui passer les menottes. Ils le plaquent contre le mur, s'exécutent puis le fouillent.
Alessandro : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Berni : Vous avez foiré cette fois ! Ni came ni fric ! On a arrêté vos hommes et ceux de Youri Hory ! Ca a été un beau carnage ! Vous pouvez être fier de vous.
Alessandro : Mais de quoi vous parlez ?
Berni : Mais oui faites donc l'innocent !
Il fait signe à ses hommes de l'emmener. Alessandro se débat, mais sans résultats
Alessandro : Vous verrez je serai libre dans une heure ! Et vous pourrez dire adieu à votre carrière, Heuston !
Berni : Moi dans une heure je serai libre, et vous, vous serez entrain de lécher les chaussures de tous les avocats de cette ville en les suppliant pour que l'un d'entre eux vous défende.
Alessandro continue à crier, à se débattre, tandis que Mani, Fitz et le pilote sont eux aussi arrêtés !
Berni : Ah ! Ca fait du bien.
*** Hôpital***
Sully : Alors ?
Doc : Rien !
Tous les flics, les pompiers, les ambulanciers, même les agents du FBI sont là, chacun attendant des nouvelles des siens. L'hôpital est rempli.
Faith se tient à l'écart. Doc s'avance vers elle.
Doc : Tu t'isoles ?
Faith : Hein ? Oh non je réfléchissais.
Doc : Il va s'en sortir Faith, je te le jure.
Faith : Je sais… c'est pas ça…
Doc : Qu'est-ce qu'il y a ?
Faith : Tu vois avant tout ça je ne pensais pas que tout prendrait une proportion aussi énorme. Je veux dire c'est dingue, t'as vu la fusillade, le nombre de blessés ?
Doc : Qu'est-ce que tu essaies de dire ?
Faith : Disons que lorsque je suis entrée en infiltration j'ai dit des choses, des choses vraiment monstrueuses à Bosco, je ne les pensais pas, mais finalement je me suis rendue compte qu'il y avait une part de vérité en elles. Par rapport à lui, au monde, je lui ai dit tout ce qui me faisait peur, lorsque je lui ai hurlé de ne plus s'approcher de moi, en fait j'avais peur qu'un jour ça arrive, que je le perde. Et je ne pensais pas que notre amitié était à ce point si forte qu'il ait continué à me chercher, malgré tout ce que je lui ai dis.
Doc : Les sentiments des gens ne sont pas faciles à comprendre tu sais. Mais une chose est sûre c'est que deux amis sincères feraient n'importe quoi l'un pour l'autre
Faith (souriant amèrement) : Oui, la preuve, je lui ai tiré dessus !
Doc éclate de rire. Les médecins arrivent. Chacun se rapproche.
Deux semaines plus tard. La télé est allumée, sur CBS. Des images de la fusillade, des blessés, et avant tout d'Alessandro ressortant du tribunal, menottes aux poignets, se font voir.
Journaliste : Cette fusillade, qui a fait 85 blessés chez les forces de l'ordre et 170 chez les hommes de mains de Youri Hory et de Brian Alessandro, se clôture enfin après deux semaines de procès, par la condamnation de son commanditaire, Brian Alessandro. En effet, ce dernier a été déclaré coupable de corruption, possession illégale d'arme à feu et de produits illicites, mais avant tout d'homicide volontaire. Il a été condamné à perpétuité, soulageant ainsi les familles des 34 officiers morts pendant cet assaut, permettant ainsi aux proches de faire leur deuil. Alessandro devra se représenter devant le Juge dans une semaine, afin de répondre de 17 autres meurtres liés à des affaires différentes. L'arrestation de ce ponte de la Mafia s'est brillamment effectuée grâce à trois jeunes femmes…
Faith éteint la télé, puis se tourne vers le lit de Bosco.
Bosco : Et ben, on peut dire que t'es une super star maintenant.
Faith : Recommence pas avec ça
Bosco : Bien, bien, je me tais. Et comment vont les deux autres ?
Faith : Katya et Krisna ? Bien, elles viennent tout juste de rentrer chez elles, puisqu'elles ont témoigné au procès.
Bosco : C'est génial.
Faith : Au fait, ça va faire deux semaines et tu ne m'as toujours pas dit comment tu avais réussi à me retrouver ?
Bosco (souriant) : Ah ! Ca…
*** Dans une ruelle***
Drummer est entrain de fouiller dans les poubelles. Jackson arrive.
Jackson : Alors ça va ton petit boulot ?
Drummer le massacre du regard. Jackson éclate de rire.
Jackson : T'en fais pas, va, d'ici un mois où deux tu reviendras à ton poste, et d'ici un an où deux, peut-être que ta réputation de looser s'arrêtera.
Il part en rigolant.
Drummer (fumant) : Comme si j'avais besoin qu'on vienne me le rappeler… Me faire fouiller des poubelles, tout ça parce qu'un gnome m'a assommé ? Je t'aurai BOSCORELLI ! Je t'aurai !!!!!!!!!!!!!!!!!
FIN
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