- Davis va voir sa mère à l'école :
- Davis : Maman ?
- Maggie : Ty ? Mais qu'est ce que tu fais ici ?
- Davis : T'as une minute ?
- Maggie : Je dois faire un tour au gymnase, tu peux venir si tu veux, tu n'es pas de service ?
- Davis : Je commence à 3h
- Maggie : Alors, que me vaut l'honneur de ta visite ?
- Davis : Tu te souviens de Conrad Jones ?
- Maggie : ...non
- Davis : On l'appelle Candy, il est du poste 55, il travaillait avec papa
- Maggie : oh oui Candy, il y est toujours ?
- Davis : J'ai bossé avec lui hier, il manquait plein de gars, alors Sully a patrouillé seul et moi avec Candy. Il m'a donné ça (en donnant à sa mère un paquet de billets)
- Maggie : Et tu l'as gardé ?
- Davis : Papa le faisait ?
- Maggie : ...ton père est mort depuis plus de 11 ans

- Davis : Maman, il était véreux ?
- Maggie : Quelle différence ça peut bien faire maintenant ?
- Davis : Ca fait une différence pour moi
- Maggie : Il t'aimait infiniment
- Davis : Alors ça veux dire oui
- Maggie : Je ne sais pas s'il l'était ou pas parce qu'on ne parlait jamais de son travail
- Davis : Mais tu avais des soupçons n'est ce pas ?
- Maggie : Je n'en sais rien Ty !
- Davis : Maman, tu savais combien il gagnait, tu payais les factures, sa paye couvrait toutes les dépenses ?
- Maggie : Qu'est ce que tu veux que je fasse ? Que je mette en doute aujourd'hui, l'intégrité de ton père ?
- Davis : Je veux la vérité
- Maggie : Ton père était vraiment un homme compliqué. Il était loin d'être parfait, mais il allait au travail tous les jours pour que tu ne manques jamais de rien.
- Davis : Donc, tu approuves ça ?
- Maggie : Ce n'était pas un saint. Mais quoi qu'il ait fait, il l'a fait parce qu'il nous aimait et en particulier parce qu'il t'aimait, toi.
- Davis : Vaut mieux que j'y aille ...
  

- Yokas et Bosco dans la voiture :
- Bosco : 350 dollars pour voir ce match et Ewing n'a même pas joué. Il a un rhume de cerveau. Juste un rhume de cerveau. On lui demande pas de jouer au basket avec ses neurones de toute façon. Quand tu vas à un concert de Bruce, tu t'attends pas à voir Little Steevy au micro parce que Bruce est resté chez lui avec la goutte au nez.
- Yokas : Ewing est plutôt du genre consciencieux, il devait vraiment être très malade pour pas aller sur le terrain.
- Bosco : Il prend 20 millions par an pour mettre des ballons dans un panier deux soirs par semaine. Il doit être là qu'il vente ou qu'il neige, genou déboité, poignet cassé, j'en ai rien a cirer que ce mec a un cancer du rectum ou autre chose, il a des obligations envers les fans.
- Yokas : T'as emmené Nicole ?
- Bosco : Ouais. J'ai passé toute la soirée avec sa langue dans mon oreille et sa main dans mon froc
- Yokas : Et c'était pas bien ?
- Bosco : Elle est pas très délicate. Comment dire ? Si cette fille te fait un suçon, t'as besoin d'une quinzaine de points de suture !

[...]
- Bosco : Eh attends, attends...Tu peux reculer ? (il voit une porte entrouverte) , C'est pas vrai ! Les enturbannés ont encore laissé leur porte ouverte !
- Yokas : "Les enturbannés" T'es vraiment intolérant
Ils descendent de la voiture
-
Bosco : Combien de fois je vais devoir leur dire à ces crétins ? Ils commencent vraiment à me gonfler !
Ils rentrent dans le batiment
- Bosco : Eh Mohammed, t'as encore pas fermé ta porte de derrière. T'es pas au Caire, amigo, tu peux pas laisser tout le temps les portes grandes ouvertes. Tu devrais mettre un écriteau qui dirait "Je suis un buveur de thé à la menthe, mangeur de loukoum débile, venez me cambrioler"
Et là un mec leur tire dessus
  

-
- Bosco : On va remplir de la paperasse pendant un an au moins
- Yokas : c'est certain
- Bosco : Il s'est pas enrayé
- Yokas : ??!!
- Bosco : mon automatique, j'ai toujours cru qu'il me lacherait si on avait une galère
- Yokas : On va au centre de tir toutes les semaines, tu le nettoies, tu le graisses, en fait tu le traites mieux que la plupart de tes copines !

-
Davis et Sully à l'hopital :
- Davis : J'ai eu la trouille là bas Sully
- Sully : C'est pas ce que j'ai vu
- Davis : Quand la fusillade a commencé et qu'on s'est mis derrière la voiture, je voyais tout tourner au ralenti, je pouvais pas bouger
- Sully : Davis, ces gars avaient des armes automatiques
- Davis : J'avais peur Sully, j'avais très peur
- Sully : Comme nous tous
- Davis : Pas Bosco, lui, il fonçait de tous les cotés comme un malade
- Sully : C'EST un malade ! et il est stupide en plus. Y'a des mecs qui se croient invincibles et ils sont persuadés que c'est vrai jusqu'au moment où ils se font descendre, ils finissent tous avec la même expression débile sur leur visage, comme s'il y avait eu une erreur quelque part.
- Davis : Candy m'a sauvé la vie. Il m'a crié de me baisser et c'est là que le gars l'a eu.
- Sully : C'est ce qui s'est passé là bas ? C'est pas parce qu'il est véreux que ça fait de lui un trouillard. Ca signifie pas forcément qu'il fait mal son travail, les gens de son quartier l'aiment bien, il connait leurs noms, il connait les noms de leurs enfants, il entraine les minimes, il a une femme charmante, des enfants qui l'adorent
- Davis : Vous parlez de mon père en ce moment ?
- Sully : Non...mais tu peux le penser si tu veux.... Quand tu mets cet uniforme, tu n'es plus noir du tout, ni blanc, ni marron, ni jaune, ni rouge, t'es un flic. Un homme t'a sauvé la vie aujourd'hui, je te demande pas de l'admirer ou d'excuser son attitude mais il était là bas, il a risqué sa vie pour toi. Il ne l'a pas fait parce qu'il te connait ou parce qu'il a une dette envers toi. Il l'a fait parce que tu portais cet uniforme....J'aurais du mal à l'expliquer mieux que ça.
 

-
Doc et Moralès, sous les yeux de Carlos :
- Moralès : Tu termines à quelle heure ?
- Doc : 11h -11h30
- Moralès : Je termine à minuit, ça serait bien si tu pouvais passer me prendre
- Doc (un peu gêné) : Bien sûr, ouais, bonne idée
- Moralès : D'accord, salut
- Doc (à Carlos) : Quoi ?
- Carlos : "quoi" ?!!!
- Doc : Allez, tu n'es pas sérieux
- Carlos : Je suis extrêmement sérieux là. Je vous avais dit qu'elle m'interessait
- Doc : Et alors ? Quoi ? On est dans la cour de récré et t'as crié Prem's ?
- Carlos : "Prem's" ? Ca veut dire quoi prem's ?
- Doc : T'es né en quelle année ?
- Carlos : 77
- Doc : T'es vraiment un gamin !


-
Bobby et Matty dans la voiture :
[...]
- Bobby : Tu sais où on est ?
- Matty : ... sur la 95ème rue
- Bobby : Tu sais ce qu'il y a derrière ? ....le poste 55
- Matty : Quoi, tu vas me livrer ?
- Bobby : Non...non, cette fois c'est fini, je ferai plus ça pour toi... Tu vas sortir de ma voiture, tu vas traverser cette rue et une fois de l'autre coté, si tu vas à droite et que tu entres dans ce poste de police, je dépenserai tout ce que j'ai pour te payer le meilleur avocat et si jamais tu es condamné Matty, je viendrai te voir toutes les semaines pour m'assurer que tu aies tout ce qu'il te faut et le jour où tu sortiras, je serai devant la porte de la prison pour te ramener à la maison.
En lui donnant un paquet de billets
- Bobby : Fais attention Matty, ...si tu traverses et que tu vas à gauche, j'en aurai fini avec toi, je veux plus jamais te revoir, je veux plus jamais que tu appelles ou que tu comptes sur moi. Pour moi, tu seras mort, j'aurai plus de frère. C'est clair ? A toi de choisir.....Sors de ma voiture Matty....
- Matty : Je devrais peut-être d'abord...
- Bobby : Sors de ma voiture !!!
  

- Bosco et Yokas en sortant du travail :
- Bosco : Tu veux qu'on en parle ?
- Yokas : J'suis crevée, je veux rentrer chez moi
- Bosco : Il a essayé de nous tuer
- Yokas : Je sais, j'étais là aussi...alors ?
- Bosco : On est en vie, il est mort, qu'est ce que tu veux que je dise ? Que j'suis désolé ? ...J'le suis pas !
- Yokas : C'est la seule chose qui compte ?
- Bosco : On a évité aux contribuables de payer à perpette la bouffe, les soins et les gardes pour surveiller ce connard, pourquoi ? Pour qu'il puisse faire des bougies et de la gonflette pendant 50 ans ? On a rendu service à tout le monde même à lui
- Yokas : T'as laissé un mec se vider de tout son sang
- Bosco : Laisse-moi te poser une question. S'il nous avait descendus, tu crois que ça lui aurait fait de la peine de nous voir nous vider de notre sang ?
- Yokas : On est censés être différents de ces types
- Bosco : On a pas braqué un bureau de change avec des armes automatiques, ni voulu flinguer tous les mecs qu'on a croisés sur notre route
- Yokas :Non mais t'as laissé un gars mourir quand t'aurais pu essayer de le sauver. T'as raison, dans les mêmes circonstances, il aurait fait la même chose que toi, alors toutes mes félicitations, aujourd'hui toi et cet animal vous étiez exactement pareils.
  
*** MERCI à Mabelle pour les captures d'écran ***
|