SCRIPTS / CAPTURES D'ECRAN

SAISON 1

Episode 17 : "L'attente"
"Ohio"

Secouristes, policiers et pompiers sont réquisitionnés pour couvrir un débat opposant Rudy Giuliani à Hillary Clinton

• Bosco arrive en chantant : " Cette nana, c'était la mienne, j'avais écrit en haut de sa cuisse à l'encre de Chine une notice, pelouse interdite sous peine d'amende"

  - Yokas : ??!!!!
  - Bosco : Quoi ? t'aimes pas ça ? Mon père adorait ça, il me la chantait tout le temps
  - Yokas : C'est une chanson pleine de poésie...
  
  
  
  - Bosco : Y'a des siècles que je l'ai pas entendue. Depuis mes 10 ans
  - Yokas : mmh, et tu prends ta retraite quand ?
  - Bosco : Donne-moi la page des sports
  - Yokas : Quand j'aurai fini
  - Bosco : Tu l'as pas la page des sports ?
  - Yokas :Non, je n'y suis pas encore arrivée
  - Bosco : Yokas, donne moi la page sportive
  - Yokas : Je veux être la première à la lire, j'ai horreur d'avoir un journal froissé
  
  
  
  
  
  
  

• Bosco et Yokas en plein débat politique, chacun défend son coté ...
  
  - Bosco : Comment veux-tu qu'Hillary Clinton soit sénateur de New-York , elle est même pas Newyorkaise !
  - Yokas : Allez calme-toi Bosco
  - Bosco : Elle saurait même pas trouver l'aéroport de la Guardia sur une carte touristique
  - Yokas : Arrête, personne ne t'écoute !
  - Bosco : C'est exactement ce qu'elle est : une touriste, ça tu dois l'admettre. Rudy, Rudy ça c'est un Newyorkais
  - Yokas : Bon , vote pour lui
  - Bosco : Bien sûr, j'ai hâte de le faire, c'est le meilleur maire qu'on ai jamais eu, il a réduit les impôts, nettoyer les rues et puis y'a une baisse de la criminalité
  - Sully : 70%, y'a une baisse, je viens de le lire
  - Yokas : Quoi ?!! C'est grace à lui qu'elle a baissé ? Tu crois pas que c'est grace à nous parce qu'on est dehors à trimer ? Et que devient l'augmentation qu'il nous avait promise ? Il a fallu trois ans pour qu'on gagne 25 cents de plus, et il nous a refilé du travail en plus. Arrêter les sans domiciles qui dorment sur les trottoirs, qui peut me dire à quoi ça rime des décisions pareilles ?
  - Bosco : Et qu'est ce que tu penses du fait que les gens peuvent traverser le parc sans heurter des corps avachis ?
  - Yokas : Tu sais ce que j'en pense ? Viens voir, une seconde. (Elle attrape le journal que Sully a dans les mains). Viens ici Bosco. Ecoute-ça, écoute ce que je vais te lire : "Séparer les familles qui sont sans domicile est malsain, boucler des gens pendant 24 heures ne réduira jamais le nombre de SDF dans les rues. Hillary Clinton"
  - Sully : "Nous sommes redevenus la capitale du monde" Giuliani ... Est-ce que je peux reprendre mon journal ?
  
  
  
  - Bosco : Ta copine a de la chance d'être en liberté. Si les plaignants ne s'étaient pas dégonflés dans l'affaire White Water, elle ferait des conférences de presse derrière les barreaux
  - Sully : Avoue qu'il marque un point
  - Yokas : Non, je regrette, cette allusion est offensante
  - Sully : "offensante" ?! Est-ce que c'est pas une offense envers nous tous que son mari se fasse tailler une pipe pendant qu'on le paye pour diriger l'Etat ?
  - Bosco : c'est indéniable
  - Yokas : Ah tiens, c'est nouveau, je dois en déduire que vous êtes contre la fellation !
  - Bosco : Il y a un temps et un lieu pour tout. Mon père le disait sans arrêt
  - Yokas : ah oui, l'homme qui avait un jugement si délicat sur la nature humaine, celui qui chantait "cette nana c'était la mienne..."
  - Bosco : Yokas, Clinton est président des Etats Unis, il a la responsabilité de ...
  - Yokas : c'est un homme, toi tu es pareil. Et aucun homme n'est jamais sûr que sa braguette soit vraiment bien fermée
  - Davis (qui revient avec des cheeseburgers) : Qu'est ce que ma braguette fait là dedans ? ... J'ai des cheeseburgers grecs
  
  
  
  - Sully : Cuisine délicieuse
  - Davis : Exactement
  - Sully : Je m'en passerai, je refuse de boulotter un cheeseburger en voyant des homards à la Dominique filer juste sous mon nez !
  - Davis : Et ouais...
  - Sully : Mr Robert va me préparer un dîner.
  
  
  
  
  
  
  
• Bosco, Davis et Sully reprennent ensemble la chanson : "Cette nana c'était la mienne..."

- Yokas : Sublime, j'me jetterais bien par la fenêtre si on était pas déja dans les sous sols !

• Bosco, Yokas et Davis, en parlant des programmes TV

- Bosco : Y'a que 2 choses qui me plaisent à la télé : le sport et les animaux
- Yokas : les animaux ?!!
- Bosco : les histoires de requins, de bébés éléphants, les lions, les tigres, les panthères
- Yokas : les poulets !
Davis et Yokas rigolent en se moquant de Bosco



- Bosco : c'est une blague ?
- Yokas : j'ai rien dit
- Bosco : tu regardes pas toi ? C'est vraiment ce qu'il y a de mieux
- Yokas :Je suis ignare, faut pas m'en vouloir
- Bosco : Essaie tu verras, les lions qui rodent sous les végétaux géants, aucun humain à plusieurs kilomètres
- Davis : ouais, à part les 18 techniciens pour le tournage !



- Bosco : Eh arrête, laisse-moi rêver, d'accord
- Davis : Excuse-moi. Allez vas-y.
- Bosco : Non, allez ça va (et il s'éloigne)
- Davis : Allez, dis-nous ce que tu voulais dire
- Bosco : des trucs fantastiques. Tiens : la façon dont une lionne s'occupe de ses petits, il faut qu'elle leur donne à manger, ils sont encore trop jeunes pour chasser par eux-mêmes, peut-être qu'ils ont pas encore de dents et vlan, elle aperçoit un groupe d'antilopes en train de boire un coup dans la rivière. Faut voir comment elle crapahute. Comme flic, elle serait championne pour les arrestations



- Yokas : Et est-ce qu'elle sait appeler les renforts ?
- Bosco : les autres déguerpissent, c'est le moment que je préfère. Quand elles s'enfuient, ça fait un bruit du tonnerre. Oh croyez-moi pour savoir fuir elles savent fuir...mais y'en a toujours une plus lente, et là la lionne lui fond dessus. Une rocket qui pique sur sa cible
- Yokas : Oui d'accord Bosco, n'empêche que les autres ont réussi à fuir
- Bosco : En fait, j'aimerais aussi voir un jour, une antilope qui revient en arrière et qui saute sur la lionne, qui lui règle son compte. Pourquoi pas ? Ca nous arrive nous. L'idée me trotte souvent au boulot. Après tout on est de vrais animaux sauvages. On est comme les lascars qu'on arrête, tous dans le même sac. Sincèrement, y'a de quoi faire un film animalier avec nous.
- Davis : Nature, tu as les griffes sanglantes
- Bosco : Qu'est ce que tu dis ?!



- Davis : C'est ...c'est une phrase d'un poète. Surement que Sully connait. Il adore la poésie. Il nous dira de qui c'est
- Yokas : Des animaux ? C'est comme ça que tu nous vois ?
- Bosco : Pourquoi? ça te dérange ? ... Hein ?

• - Bosco : Tu sais je me souviens de ma cour d'école, y'avait un rouquin maigrelet : Vinny Spadaro. Tout le monde s'amusait à le faire tomber dans le caniveau. Je reconnais d'ailleurs que je le trouvais pas très marrant, le type qui se met toujours en valeur en classe, qui a le doigt en l'air aussitôt qu'on recherche un volontaire. Les copains avaient l'habitude de le tabasser. Quand je les voyais commencer à cogner, j'avais des envies de révolte. Et tout d'un coup, j'allais me mettre de son coté, alors c'est là que les autres me tapaient dessus.
  - Yokas : Et tu t'es retrouvé dans le caniveau ?
  - Bosco : Noonn ! Jamais ! J'étais costaud. Ils étaient un peu nombreux mais crois-moi je leur laissais de petits souvenirs, de sacrées bosses. Une fois à la maison, c'était autre chose. Mon père finissait par apprendre ce qu'il s'était passé
  
  - Yokas : Et il te disait quoi ?
  - Bosco : Que je méritais un bon coup de pied aux fesses
  - Yokas : Il te le donnait ?
  - Bosco : J'essayais de lui expliquer mais il disait qu'il faut vraiment être un minus pour encaisser à la place d'un raté. Je lui répondais que j'admettais pas qu'ils se mettent à trois contre un. Je voulais seulement essayer de m'interposer pour que les chances soient plus égales
  - Yokas : C'est peut-être pour ça que t'es flic . Tu veux égaliser les chances
  - Bosco : Et les flics y arrivent ?
  - Yokas : Les bons y arrivent, oui.....Les flics dans ton genre....
  
  
  
  
  
  
  

• Dominique ( le chef cuisinier) est en train de déguster du canard à l'orange devant Sully
  
  - Dominique : Vous vous attendez à ce que je vous invite ?
  - Sully : Non, ça va, j'ai compris
  
  
  
  - Dominique : Et bien j'espère que les cheeseburgers du parthénon auront été à votre goût !
  - Sully : Je ne les ai même pas goûté. J'aime autant jeûner que de manger des plats tout fait...............Pas d'arrière goût ? Avec les zestes d'oranges ?
  - Dominique : Ah, en réalité, j'ai fait une grande découverte
  - Sully : Le gingerelle
  
  
  
  - Dominique : un seul verre, hein ? Ca suffit
  - Sully : Ca serait dommage de noyer cette merveille
  - Dominique : Mes compliments à votre grand-mère............
  
  
  
  - Dominique : Puisque vous n'avez pas mangé, vous ne voulez pas prendre une chaise ?
  - Sully : C'est pas de refus
  Sully commence à s'installer puis jette un regard sur Bosco, Yokas et Davis qui sont en train de le regarder
  - Sully : Dites, Dominique, je crois que mes amis n'ont pas grand chose à manger
  - Dominique ( à son cuisinier) : Bon alors, tu me fais trois assiettes pour les amis de Monsieur
  - Sully : Merci