- Carlos et Doc à l'hopital :
- Carlos : Vous pourriez prendre une poignée de cookies chez les infirmières ?
- Practor : Carlos est encore venu manger mes cookies ?
- Doc : euh... non, il ferait jamais ça !
- Practor : ouais ... j'espère bien
[...]
- Practor : Tu diras à Carlos que s'il prend encore des cookies, je lui coupe les deux mains et je les donne à manger à mes piranhas.
- Doc : Oui Madame, je lui dis immédiatement.

- Doc sort de l'hopital, une femme attend dehors.
- La femme : Monty ? ... Monty Parker ?
- Doc : ... Salut Beverly. Qu'est ce que tu fais ici ?
- Beverly : Mon père est en soins intensifs, il a un cancer
- Doc : Je suis désolé
- Beverly : Je vis à Détroit, je suis venue soutenir ma mère. ... Tu es secouriste maintenant ?
- Doc : Depuis 15 ans
- Beverly : J'avais bien l'intention de t'appeler. Il faut que je te parle.
- Doc : Je dois y aller.
- Beverly : Je peux t'appeler ?
- Doc : C'est moi qui t'appellerai, d'accord ? On a du boulot. Content de t'avoir revue.
  
- Bobby, Kim et Carlos sortent de la caserne :
- Bobby : On dirait qu'il va neiger
- Kim : J'espère qu'elle tiendra, on aura peut-être un vrai noël
- Bobby : J'espère que non, je dois emmener ma mère faire ses courses de Noël demain. Et ça va encore mal rouler.
- Kim : Au centre commercial ?
- Bobby : ouais. S'ils pouvaient lui faire une carte de fidélité, elle serait comblée.
- Carlos : J'ai acheté ces chaussures là bas. Y'a de belles chose, dégriffées et pas chères.
- Kim : ouais, mais il faut pas avoir les deux bras de la même longueur !

- Beverly attend Doc à la sortie de la caserne :
- Beverly : J'ai demandé à l'hopital, on m'a dit que tu travaillais ici. T'as pas pris mon numéro alors j'ai pensé que tu ne voulais pas m'appeler.
- Doc : Non, j'ai ... je l'ai toujours quelque part. A moins que tes parents en aient changé.
- Beverly : Non, c'est toujours le même.
- Doc : Je le retrouverai
- Beverly : Tu aimes ton métier ?
- Doc : oui
- Beverly : Ta carrière de producteur de disques n'a pas marché alors ?
- Doc : Ecoute, je m'excuse d'avoir été brusque tout à l'heure. Seulement, ça a été un choc de te revoir.
  
- Beverly : Il t'arrive de repenser à lui ?
- Doc : Non, pas trop.
- Beverly : Moi oui. Tous les jours. J'ai pensé qu'il fallait peut-être que j'ai une discussion avec sa mère.
- Doc : Pourquoi ?
- Beverly : Je devrais peut-être lui dire la vérité.
- Doc : Ca fait plus d'une vingtaine d'années.
- Beverly : J'ai un garçon du même age que Kessy. S'il s'agissait de mon fils, je voudrais savoir. J'ai déja divorcé deux fois. Je bois un peu trop. J'arrive pas à garder un emploi. Il est dans ma tête, tu entends? Ce visage ...
- Doc : C'est ça que tu tenais à me dire ?
- Beverly : En fait j'espérais vraiment que tu viendrais avec moi
- Doc : Non ... NON
  

- Alex et Doc travaillent ensemble :
- Alex : Doherty a dit qu'avec Brooke, ils avaient passé un super séjour aux îles vierges ... C'est marrant comme endroit pour une lune de miel, non ?
- Doc : ...
- Alex : Les îles vierges
- Doc : J'ai compris

- Tout le cast au restaurant :
- Bosco : Mike et moi on allait sur le pont près de Little Nec Bay et le jeu s'était de se mettre sur les rails et d'être le dernier à sauter quand un train arrivait, je me souviens du crissement des freins et de l'énorme sirène. J'ai jamais perdu.
 
- Yokas : Félicitations Bosco, tu as développé ton instinct de survie par la simple force de la stupidité
 
Alex et Doc rentrent dans le resto et s'assoient à la table
- Alex : De quoi vous parlez ?
- Bobby : De conneries de gamins
- Kim : De conneries de garçons
[...]
- Bobby : Je montais par les câbles de suspension au sommet du pont de Brooklyn un jour, c'était l'enfer. J'ai jamais eu aussi peur de ma vie.

- Davis : A moi : surf sur ascenseur. Tu ouvres la trappe et tu montes sur la cabine au milieu des cables. 36 étages d'un coup, les autres ascenseurs passent tout près.
- Sully : Je t'imagine très bien.
 
- Yokas : Je veux plus entendre ce genre de trucs. Je me fais déja assez de soucis pour Charlie.
- Bosco : Charlie a 8 ans
- Yokas : Oui justement, je peux pas l'empêcher de grandir

- Kim : Joey n'a que 7 ans et il y a une semaine il a voulu sauter du haut du réfrigérateur sur la table. Raté. Il s'est ouvert le menton

- Bobby : Avec tout ça c'est un miracle qu'on ait survécu
- Yokas : Alors tu n'as pas une aventure virile dont tu voudrais nous faire profiter Sully ?
- Sully : Pas dont j'ai envie de parler
 
- Yokas : Et toi Doc ?
- Kim : Doc était trop occupé à aider Mère Thérésa à faire des pansements
- Bobby : T'as sûrement fait des trucs dingues. Allez raconte.
- Doc : Et bien entre l'armée du salut et la soupe populaire j'avais juste assez de temps pour aller dresser quelques chiens d'aveugles.
 
- Carlos attend devant chez Doc :
- Carlos : Vous avez raison. Je suis un idiot. J'ai eu un D en génétique
- Doc : J'ai jamais dit que tu étais un idiot
- Carlos : Comment j'ai pu croire que je pouvais devenir médecin ? Bon sang, j'ai jamais fini une année de lycée sans être placé dans une nouvelle famille d'accueil.
- Doc : Ecoute, il est tard, je dois rentrer.
 
- Carlos : Peu importe que je me sois planté dans cette matière. La vérité c'est que je suis pas suffisamment intelligent. J'ai même couché avec cette fille boulotte pour lui piquer ses notes. Ensuite j'ai pensé à vous et j'ai laissé tomber.
- Doc : A moi ?!
- Carlos : Vous faites toujours ce qu'il faut
- Doc : Pas toujours
- Carlos : Le plus souvent
- Doc : Qu'est ce que tu veux Carlos ?
- Carlos : Je me suis mal conduit avec cette fille et j'avais envie d'en parler à quelqu'un
- Doc :
....
- Carlos : ...
A demain.
  

- Doc rentre chez lui. Moralès est en train de décorer le sapin de Noël.
- Moralès : Bonsoir. Tu as vu Carlos ? Il te cherchait. J'ai trouvé mes décorations de Noël. Elles étaient au fond de la penderie. Tu m'aides à les mettre ?
 
- Doc : Y'a pas un moment dans ta vie que tu voudrais revivre autrement ?
- Moralès : Le jour où j'ai choisi la médecine d'urgence correspondrait bien.
- Doc : Il faut que je te dise quelque chose
- Moralès : Quoi ?
 
- Doc : ... J'ai tué un garçon quand j'avais 15 ans. Il s'appelait Kessy. C'était mon meilleur ami. On s'est disputé au sujet de Beverly, la femme qui a téléphoné. Il s'est jeté sur moi avec une pierre et je l'ai frappé. Il est tombé en arrière et s'est cogné la tête. Il est mort. Et quand l'ambulance est arrivée, on a menti, on a dit qu'il courait et qu'il avait trébuché.... Je donnerais tout pour changer ce moment précis. J'essaie de contrôler ma rage mais elle est toujours là. J'essaie de faire tout ce que je peux. Peu importe le nombre de vies que je sauve. Kessy, il est toujours là, étendu sur le ciment humide et me regarde dans les yeux, en train de perdre son sang et de mourir.
  

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