- Dans les vestiaires :
- Bosco : J'ai fait un rêve super bizarre cette nuit
- Yokas : T'étais à une fête avec un top modèle et elle t'a laissé tombé ?
- Bosco : Je peux être plus sérieux que ça
- Yokas : Ah ah ah
- Davis : Quelqu'un a vu Sully ?
- Yokas : Pas encore
- Bosco : Dans ce rêve, j'étais une sorte de sherif, là bas dans l'ouest, et il y avait une horloge géante sur l'un des murs mais je voyais pas quelle heure il était et j'entendais au loin le bruit des cloches. Donc, je suis là au milieu de la ville et voila que trois gars tout habillés en noir s'amènent de l'autre coté, ils me défient au milieu de la rue et tout à coup, ils commencent à se foutre de moi, je baisse la tête et je vois que j'ai pas de pantalon

- Davis : oh
- Bosco : C'est pas marrant !
- Yokas : Alors tu es au milieu de Dolce City et tu portes juste un caleçon et un ceinturon ?
- Davis : Si, c'est vraiment marrant
- Bosco : Mais qu'est ce que ça veut dire ?
- Davis : Que tu es vulnérable sur un point
- Bosco : Non, c'est faux
- Davis : Apparemment si
- Bosco : Lequel ?
- Davis : J'en sais rien, c'est à toi de le découvrir
  
- Davis : J'arrive pas à croire qu'il soit pas là
- Yokas : Qui donc ?
- Davis : Sully. J'espérais bien avoir un commentaire sur sa nouvelle copine
- Bosco : C'est pas vrai, Sully s'en est enfin trouvé une ?
- Yokas : Bosco !
- Bosco : Il est reparti à l'abordage

- Bosco : ....
Me dis pas que ... c'est la première !
 
- Yokas : C'est vrai, il a une petite amie ?
- Davis : Ouais, sa voisine de palier
- Bosco : J'espère qu'elle est fille unique parce que chez celle qui couche avec lui, la stupidité est probablement le patrimoine familial
Cristopher pousse la porte des vestiaires
- Cristopher : Davis ?
- Davis : Oui Sergent
- Cristopher : Tu es mon chauffeur
- Davis : Quoi ?!!
- Cristopher : Tu - es - mon - chauffeur
- Davis : Où est Sully ?
- Cristopher : L'officier Sullivan ne vient pas aujourd'hui
  
- Bosco : Si t'as pas fait l'amour depuis des décennies, il faut sûrement du temps pour t'en remettre
- Bobby et Kim ont été soigner une femme pour des problèmes respiratoires, mais Bobby s'est rendu compte que cette femme était en fait sa prof de géométrie en terminale.
Dans l'ambulance :
- Bobby : Tu as déjà eu un prof qui a eu une grande influence sur ta vie ?
- Kim : Oui ... Mr Romano, prof d'anglais en seconde

- Bobby : C'était Mme Bradley pour moi, c'est la seule qui m'a empêché de finir comme mon frère. Avant de la connaitre, j'étais dix fois pire
- Kim : Pire que Matty ?
-
Bobby : ouais, pire que Matty
- Kim : J'ai beaucoup de mal à imaginer ça

- Bobby : Et c'est grace à Mme Bradley, elle m'a jamais laissé abandonner. Ca a été la première personne qui ait jamais cru en moi
- Kim : Ca c'est bien
- Bobby : Elle m'a sauvé la vie
- Au poste de police, Bosco et Yokas arrivent avec un prisonnier. Davis attend à l'accueil
- Bosco : Allez avance mon gros, je veux pas faire des heures supp à cause de toi
- Yokas : Bosco, j'arrive tout de suite
- Bosco : Crois pas que je vais me taper la paperasse tout seul

Bosco s'en va avec le prisonnier et Yokas s'approche de l'accueil
- Yokas (à l'accueil) : On vous en amène un pour vol à la tire
- Yokas (à Davis) : Tu as vu les infos ?
- Davis : Non, c'est la première fois qu'on s'arrête depuis ce matin
 
Yokas s'approche de Davis en lui tendant un journal
- Yokas : Sully fait la une de la dernière édition
- Sully : Je peux pas le croire
- Yokas : C'est pourtant arrivé. Greg Jakovitch était ici au moment où j'ai débuté. Ils disent qu'il s'est fait arrêter pour possession de drogue, c'était surtout des calmants. Il a été blessé en service, son nerf sciatique a été touché et il n'a plus jamais été le même. Et aujourd'hui la ville s'attaque à lui. Ils savent comment il en ai arrivé là. Mais il a dû leur donner des informations sur quelques flics et Sully est l'un de ceux qu'il accuse
- Davis : De quoi ?
- Yokas : Ils ne le disent pas
  
- Davis :Peut-être mais on est innocent jusqu'à preuve du contraire
- Yokas : Pour nous, c'est coupable jusqu'à preuve du contraire
- Davis : J'arrive pas à le croire ...
 

- Bobby va rendre visite à Mme Bradley (sa prof), à l'hopital :
- Bobby : Bonsoir Madame Bradley ... Robert Caffey
- Mme Bradley : Comment vas-tu ?
- Bobby : Très bien
 
- Mme Bradley : C'est super tout ça hein ?
- Bobby : ouais ... vous allez mieux ?
- Mme Bradley : Oui, je vais rentrer chez moi
- Bobby : C'est vrai ?
- Mme Bradley : Je ne voulais pas que Victor appelle une ambulance... jusqu'à ce que j'ai l'impression d'être en train de me noyer... toute ma vie, j'ai eu peur de me noyer
- Bobby : Je comprends
- Mme Bradley : J'ai de plus en plus souvent mal ... maintenant, c'est comme les contractions pendant un accouchement .... Tu es très beau dans cet uniforme, c'est mieux que cette vieille veste en cuir déchirée que tu portais
- Bobby : Elle était très chouette
- Mme Bradley : Oh non, je t'assure
 
- Bobby : Mme Bradley
- Mme Bradley : Appelle moi Francine, tu n'as plus quinze ans à présent
- Bobby : D'accord,... je voudrais vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi
- Mme Bradley : Qu'est ce que j'ai fait ?
 
- Bobby : Vous avez changé ma vie
- Mme Bradley : Non, c'est toi, tu étais déjà prêt à changer. Je me suis seulement trouvée là à ce moment-là
- Bobby : Bon ... si je peux faire quelque chose...
- Mme Bradley : Tu pourras peut-être ...
- Bobby : Dites-moi
- Mme Bradley : Cette sensation que j'ai eue, quand j'ai bien cru me noyer, c'était horrible, et effrayant, je ne veux pas que Victor soit forcé de me voir plus longtemps dans un tel état. J'aimerais juste lui dire que je l'aime plus que tout au monde et ensuite m'endormir
- Bobby : Mme Bradley
 
- Mme Bradley : J'ai demandé aux médecins... ils ont dit non... Victor dit qu'il n'en aurait pas la force
- Bobby : Je peux pas ... je suis désolé
- Mme Bradley : J'aurais pas dû te demander... ça fait rien, je comprends très bien
 
- Davis frappe à la porte de chez Sully :
- Davis : j'ai essayé de te joindre, je voulais savoir comment tu allais
- Sully : Oh ça va, ça peut aller
 
- Davis : Tant mieux ... bon alors, je vais rentrer maintenant
Il commence à partir mais Sully le rappelle :
- Sully : Davis, si cette histoire te pose des difficultés avec les autres, je suis désolé
- Davis : J'en ai rien à cirer de ce qu'on raconte, je sais très bien que tu es un bon flic, il y a aucune chance que je puisse croire que tu aies fait ce qu'ils disent, alors quoi qu'il arrive, je suis avec toi à 100%, d'accord ?
  
- Sully : Merci
- Davis : Y'a pas de quoi. Prends soin de toi
- Sully : ouais, toi aussi
Davis s'éloigne mais Sully le rappelle encore :
- Sully : Davis , je nageais dans le bonheur ce matin
- Davis : c'est vrai ?
- Sully : ouais ... je ne referai plus cette erreur
 
- A la caserne, Carlos et Doc sont assis autour de la table, Kim arrive.
- Kim : Bonjour tout le monde
- Doc : Salut
- Carlos : Salut Kim
- Kim : Qui a fait le café aujourd'hui ?
- Carlos : T'inquiètes pas, j'y ai pas touché
- Kim : Tant mieux ... Bobby est déja là ?
- Doc : Il est arrivé très tôt ce matin, il est en bas, il nettoie votre ambulance
- Kim : Bon s'il remonte, vous lui dites que je me change
- Doc : D'accord
 
Carlos regarde Kim monter l'escalier et sourit
 
- Doc : Quoi ?!
- Carlos : ... Cette fille est folle de moi
- Doc : Excuse-moi !!!
  
Bobby remonte en courant, complètement énervé
- Doc : Qu'est ce qu'il y a ?
- Bobby : J'ai fait tomber ma mallette, j'ai bousillé deux doses de morphine
- Doc : Oh, tu trouveras les formulaires dans le premier tiroir du bureau, tu as réussi à tout ramasser ?
- Bobby : J'ai envoyé tout ça dans les égouts
- Doc : Eh, t'en fais pas pour ça
 
- Carlos : Les accidents arrivent, j'ai fait tomber une ampoule d'adré l'autre jour
- Doc : Tu l'as lancé sur moi !
- Carlos : Tu m'avais encore cherché
- Doc (à Carlos) : Tu n'es qu'un ...
 
- Doc (à Bobby) : Kim est montée se changer
- Carlos : Eh Bobby !
- Bobby : Quoi ?
- Carlos : Kim t'a jamais parlé de moi ?
- Bobby : Quoi ?!!
- Carlos : De l'admiration qu'elle a pour moi
- Doc : Oh non
- Bobby : ..... ouais
- Doc (à Carlos) : Toi, t'as un problème
 

- Bosco et Yokas dans la voiture :
- Yokas : J'ai pas envie de bosser aujourd'hui, j'ai pas envie d'aider qui que ce soit à faire quoi que ce soit, tout le système est corrompu mais c'est sur nous qu'ils rejettent la faute à chaque fois
- Bosco : Cette nuit, je suis tombé d'un pont
- Yokas : Quoi ??!!
- Bosco : J'ai encore fait un rêve, cette nuit je marchais tranquillement sur un pont et quand il a explosé, je suis tombé
- Yokas : Bosco, tu me fais vraiment peur
- Bosco : Et imagine ce que je ressens, hein ?
- Yokas : Bon dès qu'on en aura fini avec cet accrochage, je veux aller acheter un livre et je veux que tu te gares quelque part
- Bosco : Pourquoi ?
-
Yokas : Parce qu'on m'accusera pas de lire en service !
  

- Dans les vestiaires :
- Yokas : Qui sera le suivant, hein ? S'ils ne nous mettent pas en tôle peut-être qu'ils espèrent qu'on se suicidera, ça leur évitera de payer notre pension
- Bosco : Ouais, ils peuvent essayer de s'en prendre à moi
- Yokas : Je suis sûre qu'ils le pensent
- Bosco : Ca m'inquiète moins que d'aller dormir cette nuit, je me demande de quoi je vais rêver
- Yokas : Ce psychiatre ne t'as pas aidé ?
- Bosco : Nan, il a dit la même chose que Davis, il faut trouver les réponses en moi-même
 
- Yokas : Tu devrais faire comme moi : tu rentres chez toi, tu te mets à l'aise et tu bois une bonne tisane en regardant un vieux film
- Bosco : Une bonne tisane ?? et puis quoi encore ?? Ces trucs de New Age c'est de la merde !
- Yokas : C'est vraiment très relaxant. Sur Channel 4 il y a encore pas mal de super films cette semaine
- Bosco : Ah ouais ?
  
- Yokas : Des classiques comme Casablanca, Vera Cruz ou bien le pont de la rivière Kwai
- Bosco : Vera Cruz ?
- Yokas : Et le pont de la rivière Kwai

- Bosco : ... argh et puis c'est pas vrai ! Mon nouveau voisin met sa télé si fort que je peux l'entendre à travers le mur !
- Yokas : Alors ça veut dire que t'es pas devenu fou
- Bosco : Je dois t'avouer que je commençais à me le demander
- Yokas : Dis pas ça

- Bosco : Si je mets la télé ce soir, lui et moi on va avoir de gros problèmes !
- Yokas : Gary Cooper n'a jamais oublié son pantalon !


- Bosco en colère, sort de chez lui pour aller frapper chez son voisin
- Bosco : Oh là j'vais me le faire !!
Il frappe à la porte
- Bosco : Tu ferais mieux d'éteindre cette télé mon pote !
  
Une belle jeune fille ouvre la porte et Bosco change complètement de caractère
- La fille : Je suis vraiment désolée
- Bosco : Ouais ... bonsoir
- La fille : J'arrive pas à dormir
- Bosco : Je sais de quoi vous parlez, j'ai aussi du mal à trouver le sommeil parfois
 
- La fille : Je voulais pas vous déranger vous savez, je vais l'éteindre tout de suite
- Bosco : Non non, juste un peu moins fort
- La fille : d'accord
- Bosco : D'accord, alors j'y vais, euh je vous laisse tranquille, bonne nuit
- La fille : D'accord, bonne nuit
 
- Bosco : Eh, vous savez ce que je fais quand j'ai du mal à dormir ? ... Une bonne tisane
- La fille : Vous buvez de la tisane ?
- Bosco : arff oui !! C'est très relaxant
- La fille : J'aime beaucoup la tisane
- Bosco : C'est vrai ? Moi aussi. Il y a plein de gars qui trouve ça pas très viril d'aimer ce genre de choses mais je fais comme je veux
- La fille : J'adore ça, quelqu'un qui décide, pas qui se fait entrainer
- Bosco : C'est tout à fait moi
- La fille : Bon alors je vais essayer. Merci
- Bosco : Y'a pas de quoi

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