- Dans l'appartement de Faith, le réveil sonne, Faith dort et Fred est revenu de son travail parce qu'il n'arrivait pas à la joindre au téléphone
- Fred : Faith ! Faith ! Il est une heure !
- Faith : Quoi ?!
- Fred : Je t'avais mis l'alarme, tu devais te lever à midi
- Faith : Quelle heure il est ?
- Fred : Une heure !!
- Faith (en sortant du lit) : Oh mon dieu ! Je devais me lever à midi
- Fred : Je t'ai mis des uniformes propres dans le placard
- Faith : Ah ouais ?
- Fred : Je te l'ai dit hier soir. ... J'ai appelé pour te réveiller mais la ligne était occupée
- Faith : Je sais, il y a une personne qui n'a pas arrêté d'appeler toute la soirée avec un faux numéro. Ca n'a pas arrêté d'appeler. Encore, encore et encore. Bosco va être ici genre dans quinze minutes
- Fred : Alors ça va aller maintenant ?
- Faith : Non je suis en retard maintenant
- Fred : Mais tu es debout
- Faith : Il y a quelque chose à manger ?
- Fred : Il y a ce qu'il faut dans le frigo
- Faith : Parfait
- Fred : Je dois reprendre le boulot
- Faith : D'accord
- Fred : Pendant encore combien de temps tu vas bosser douze heures par jour ?
- Faith : J'en sais rien. Ils ont pas dit
- Fred : Tu manques aux enfants. Surtout à Emily
- Faith : Ouais
- Fred : On se voit plus tard
- Faith : D'accord
  

- A la caserne, dans le bureau du Lieutenant Johnson
- Jimmy : Salut Chef
- Johnson : Pourquoi tu dors pas alors qu'il reste au moins deux heures avant la relève ?
- Jimmy : J'y arrive pas
- Johnson : Comment va Taylor ?
- Jimmy : C'est pas la grande forme. ... Comment ça va ?
- Johnson : Le Lieutenant a demandé si on pouvait rendre visite aux pompiers retraités pour leur dire de porter leur uniforme à la messe du souvenir
- Jimmy : Il y en aura combien ce week-end ?
- Johsnon : Au moins 18. ... L'été dernier, pour le feu d'Astoria, 7000 hommes se tenaient là en uniformes, devant l'église St Ignatius. ... J'ai pas réussi à joindre Kim, tu lui as parlé récemment ?
- Jimmy : Non, non, on ne se parle pas beaucoup
- Johnson : Je l'ai vue pas loin des décombres, il y a deux jours. La mairie doit lui fournir une nouvelle pièce d'identité. Elle pourrait pas passer les barrages sans le badge de notre caserne. Tant qu'elle est pas réintégrée, je ne peux pas lui en fournir un. Je t'en parle parce que je ne veux pas qu'elle retrourne là bas et se retrouve coincée au poste de contrôle
- Jimmy : Si je la vois, je lui dirais
- Johnson : J'étais en train d'étudier pour l'examen de passage au poste de capitaine et je me demandais si je pourrais réussir cette fois
- Jimmy : Tu ferais un bon capitaine
- Johnson : Ils devraient me transférer ailleurs mais je veux rester ici après ça
 

- Chez elle, Kim se réveille en sursaut. Sa mère est en train de faire la vaisselle dans la cuisine
- Kim : Maman, qu'est ce que tu fais ?
- Catherine : J'ai frappé mais comme tu ne répondais pas j'ai utilisé ma clé. Le café est prêt. ... Tu étais encore là-bas cette nuit ?
- Kim : ...
- Catherine : Il y avait des survivants ?
-
Kim : ...
- Catherine : Combien de temps tu vas y retourner ? Tu es sûre que c'est ce qu'il y a de mieux à faire ?
- Kim : A faire quoi ?
- Catherine : De continuer à y aller, là, comme ça
- Kim : Je vais bien
- Catherine : Tu manges bien ? Tu dors bien ? On dirait que tu as perdu au moins cinq kilos
- Kim : Sur place on a tout ce qu'il faut pour manger
- Catherine : Oui mais est-ce que tu manges ? ... J'ignorais que tu faisais encore partie du personnel de la caserne
- Kim : J'en fais pas partie
- Catherine : Tu veux dire que tu vas là bas toutes les nuits alors que tu n'as pas à y aller ?
-
Kim : Beaucoup de gens sont des volontaires
- Catherine : Beaucoup de gens n'ont pas eu à subir ce que tu as vécu
- Kim : Non . D'autres ont supporté bien pire
  
- Catherine : Jimmy travaille tous les jours, il se rend là-bas tous les soirs, donc il n'est pas souvent à la maison pour voir Joey
- Kim : J'irai le voir cet après-midi
- Catherine : Tu as du linge à laver ?
Je vais faire une machine avant de partir
- Kim : ...
- Catherine : Ecoute, si tu as vraiment envie d'aider, retourne au boulot et puis aide les vivants au lieu de fouiller et de creuser dans ces débris tragiques tous les soirs.

- Dans les vestiaires, Bosco et Faith sont en uniformes et reviennent des funérailles d'un de leur collègue. Davis arrive pour prendre son service.
- Davis : Qui ?
- Faith : Tony Bodaglia, j'étais à l'école de police avec lui
- Bosco : Ca fait longtemps que j'avais pas porter ce truc pour les défilés
-
Davis : J'ai l'impression de ne pas avoir quitté cet endroit depuis des semaines
- Bosco : C'est peut-être parce que c'est vrai
- Faith : Je ne sais même plus où j'en suis avec les gosses
- Bosco : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles
- Faith : Fred est vraiment à la hauteur, il s'occupe de tout maintenant. Tout ce que j'ai à faire c'est sortir du lit et aller au boulot.
- Bosco : C'est bien, on doit tous être à la hauteur. Je me demande s'il y aura d'autres barrages aujourd'hui, j'aimerais bien que ça redevienne comme avant
  
- Davis : Il parait que le maire a demande au gouverneur d'envoyer la garde nationale pour assurer la relève des équipes dans le centre ville.
- Faith : Ah, c'est super. Une bande de jeunots en tenue de camouflage avec des M16 sur l'épaule, tout contents de parader.
 
Sully entre
- Sully : Salut
- Davis : Salut. Tu t'es un peu reposé ?
- Sully : Oh pas vraiment
-
Davis : Ouais moi non plus
- Sully : Ah ouais ? T'as eu le droit à un concert Ukrainien toi aussi ?
  
- Bosco et Faith patrouillent. Un groupe de personnes les acclament à leur passage.
- Faith : Donne-leur un coup de klaxon. ... C'est incroyable
- Bosco : Dix jours après et ils sont toujours là. Je m'étais dit que ça durerait un jour ou deux, c'est formidable.
- Faith : Peut-être que tout a vraiment changé
  
Bosco se met à tousser
- Faith : Tu as toujours cette toux. Qu'est ce que le docteur en dit ?
- Bosco : Qui peut bien savoir ce qu'on a bien pu respirer là dessous
- Faith : J'ai entendu dire que le contrôle sanitaire avait fait des tests
- Bosco :
Je suis pas sûr de vouloir les connaître. ... C'est pas comme si on pouvait les poursuivre en justice, leur envoyer un de nos huissier en Afghanistan, pour aller frapper à leur porte
Il se frotte les yeux
- Faith : Et tes yeux, ça va mieux ?
- Bosco : J'ai mis des gouttes
 
- Faith : Charlie fait des tas de cauchemars, il veut que j'arrête, il pense que je devrais faire quelque chose d'autre. Il m'en parle à chaque fois que je le vois
-
Bosco : Ca se comprend, il est tout petit. Moi aussi j'ai pensé arrêter et faire autre chose
- Faith : C'est vrai ?
- Bosco : T'y as pas pensé toi, après tout ça ?
- Faith : ouais ... Alors tu vas le faire ?
- Bosco : Et laisser ce petit salopard de barbu croire qu'il peut m'avoir ? Certainement pas ! Tu sais quoi ? File-moi un parachute et un flingue, je vais lui régler son cas à la Bosco, ça va être vite fait bien fait !
  
Faith commence à rigoler
- Bosco : Quoi ??!
- Faith : un parachute ?!
- Bosco : Si j'étais soldat, tu as ma parole que t'aurais pas à me le demander deux fois


- Dans les vestiaires, Sully et Davis ont droit à leur premier jour de congé depuis le 11 septembre :
- Sully : Bien ! On se revoit après demain
- Faith : Espèce de petit veinard !
- Davis : Ca sera chacun son tour
- Faith : Reste à savoir si Christopher nous donnera congé
- Bosco : J'ai l'impression qu'on ne fait pas notre boulot
- Faith : Non ?
- Bosco : Non, il y a eu un crime de commis et on a rien pu faire. Pourquoi ? Parce qu'on a même pas un responsable à qui parler
- Faith : Ben, y'a personne à attraper
- Bosco : Tu l'as dit !

- Faith : Tu vas bien ?
- Bosco : Ouais, ça ira
- Faith : Sûr ? ...
  
- Faith :
Tu veux venir dîner ? Fred et les gamins aimeraient bien t'avoir à la maison
- Bosco : Ca ça m'étonnerait !
- Faith : Ils s'en remettront
- Bosco : Ca va aller. D'accord ? ... Merci
- Faith : Tu retournes là-bas ?
- Bosco : ouais
- Faith : Va dormir un peu Bosco
- Bosco : Toi aussi
  

- A l'extérieur :
- Davis : Un jour de repos
- Sully : Ouais, je me souviens même plus comment c'est
- Davis : Je me sens coupable, comme si je devais pas le prendre
- Sully : Mais tu l'as gagné, tu le prends
- Davis : Demain, tu fais quoi ?
- Sully : Je vais essayer de dormir si ... si les Bolcheviks le veulent bien ! .... Tu veux que je te dépose quelque part ?
- Davis : Non j'ai quelque chose à faire
- Sully : Repose-toi bien
- Davis : Ouais, toi aussi Sully

- A la caserne
- Lombardo : Quelqu'un a faim ? Il reste des lasagnes dans le frigo
- Carlos : Ouais, celles avec des saucisses qu'on a acheté à la dame sur Arthur
- Lombardo : Non, ils ont fermé ceux-là, maintenant ils sont sur la 106ème et t'as la place de t'asseoir
- Walsh : Chez Castellino c'était bon

A l'extérieur, on entend des personnes qui acclament les pompiers
- Carlos : Vous en avez pas marre de l'étiquette de "héros"
- Walsh : Tu sais pas que mon voisin tond ma pelouse maintenant ? Je lui ai rien demandé et je l'ai trouvé en train de le faire
-
Lombardo : Faut me l'envoyer celui-là
  
- Carlos : Tu le sens comment pour la peinture ?
- Walsh : Je sais pas mon vieux, déjà chez lui je le sens pas
- Lombardo : Et en plomberie ? Mes chiottes sont bouchées depuis une semaine
- Jimmy : J'ose pas imaginer comment ça doit sentir
- Walsh : Mais qu'est ce que tu bouffes ? Merde !
- Lombardo : TA bouffe
- Jimmy : Maintenant t'es un héros.
Et ils se mettent tous à rigoler. Mais s'arrêtent quelques secondes plus tard comme s'ils se sentaient coupables d'avoir ri
 
 
Doc et Kim entrent dans la pièce avec des sacs de provisions.
- Doc : Ca va pas ?
- Jimmy : Si, si. ... Encore des dons ?
-
Doc : Non
- Kim : On a fait des courses et on a acheté quelques trucs sur notre cagnotte
-
Lombardo : Pourquoi ? Il reste plein de choses encore
-
Doc : Le lundi, qu'est ce qu'on a l'habitude de faire les lundis ?
-
Alex : Barbecue ?
- Doc : Barbecue
- Jimmy : Je vais préparer les braises
- Doc : Walsh ? Tu veux t'occuper de la salade ?
- Lombardo : Est-ce que t'as pris des légumes frais pour le grill ?
-
Carlos : Les haricots c'est moi !
- Doc : D'accord, d'accord mais pas trop de sucre, c'est pas un crumble
- Kim : C'est pas un dessert ?
- Doc : Non, c'est pas un dessert
- Kim : Moi j'ai toujours cru que c'était un dessert
- Carlos : Ca va être bon. Ca va être bon et sucré
- Kim : Walsh, tu fais la vinaigrette ?
- Carlos : Des haricots blancs, venez petits haricots blancs, je suis le petit Poucet, haricots blancs garantis, allégés à 98%
  
Le Lieutenant Johnson entre dans la pièce mais Carlos continue de parler
- Jimmy : Salut Chef !
- Lt Johnson : ... Ils ont trouvé Tommy Doyle, on nous attend pour y aller et le ramener.
  

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