SCRIPTS / CAPTURES D'ECRAN

SAISON 3

Episode 8 : "Un grand courage "
" Act brave "

  • Alex en voix off :

    La nuit c'est le pire, pas au travail mais après, toute seule, sans rien faire, le silence, plus aussi silencieux à présent. Je crois que c'est pareil pour des tas de gens qui ont perdu quelqu'un. Ca ne rend pas pourtant les choses plus faciles. Alors je fais ce que je peux pour éviter le silence, volontaire pour des gardes supplémentaires, passer du temps avec les enfants des gars... Plus je suis occupée, moins il reste de temps pour penser. Pour penser aux choses comme la colère, la tristesse, ou pire que tout : la peur. C'était un mot tabou chez moi quand j'étais petite. Soyez courageux et le monde entier vous respectera. C'est ce que mon père nous rabachait tout le temps. Comme si on avait la plus petite idée de ce que le mot "courageux" voulait dire ! Comme si c'était censé être naturel chez nous. En tant qu'enfant d'un illustre capitaine des pompiers, ça devait être dans nos gènes, n'est-ce pas ? Qui peut savoir ? ... C'est probablement pour ça que j'ai voulu faire ce métier au début, pour lui montrer, lui montrer que je pouvais être courageuse, gagner un peu de ce respect dont il parlait sans arrêt. J'imaginais que si je faisais ce métier assez longtemps et assez bien, je pourrais un jour être qualifiée de courageuse à ses yeux. Je ne le saurai jamais maintenant. Quoi qu'il en soit, je ne dois pas penser à ça, je dois rester concentrée






  • Davis et Carlos emménagent dans leur nouvel appartement. Alex est là pour les aider

    - Alex : Il reste encore des trucs ?
    - Carlos : Un carton de bouquins. Tu fermeras à clé avant de remonter
    - Alex : Oui, dans tes rêves !
    - Carlos : Allez, tu as laissé la camionnette ouverte
    - Davis : Et bien, il faudrait te dépêcher
    - Alex : Pourquoi tu lui donnes pas la clé (en parlant du Cacatoès de Carlos qu'elle a sur la main), il le montera
    - Carlos : Pour ton information, c'est une femelle
    - Alex : Oh et elle a un nom cette femelle ?
    - Carlos : ... Perruche
    - Davis : Perruche ?!!
    - Carlos (en reprenant le cacatoès et en le reposant sur son perchoir) : Allez viens
    - Alex : On voit bien que vous êtes faits l'un pour l'autre !
    - Carlos (en sortant) : Je ne suis pas obsédé par les noms



    - Davis : Mon colocataire
    - Alex : Mes sincères condoléances
    - Davis : Merci
    - Alex : Il croit que tu es gay
    - Davis : Ouais, c'est vrai. Je suis persuadé qu'il croit que tu l'es aussi !
    - Alex : Ca ne me gêne pas vraiment, tant que ça peut le décourager
    - Davis : N'en soit pas si sûre, certains mecs adorent les lesbiennes
    - Alex : Les mecs comme toi ?
    - Davis : Ca dépend de la lesbienne !






  • Jimmy et Kim sont à un rendez-vous pour décider qui va avoir la garde de Joey

    - Jimmy : J'ai de sérieux doutes à son sujet, c'est tout. Je veux dire, le suicide c'était plutôt horrible mais là avec cet enlèvement
    - Kim : Un enlèvement ?! On n'a pas établi clairement que je n'ai fait que ramener Joey à la maison ?
    - Jimmy : Ta maison
    - Kim : C'est sa maison
    - Margaux Rodriguez (Juge) : Tenons-nous en au fait, je vous prie



    - Kim : Vous voulez des faits ? Vous voulez savoir pourquoi Mr Doherty adore parler des fautes que j'ai commises ? Parce que comme ça, ça semble pouvoir annuler toutes les siennes. Il y a écrit qu'il passe son temps à parier ?
    - Jimmy : Je n'ai plus rien misé depuis plus d'un an
    - Kim : Pas depuis que Joey s'est fait sortir de sa voiture par des usuriers ! Il y a quelque chose à propos de son infidelité avec toutes les filles de passage ?
    - Jimmy : Oh Kim, je t'en prie !
    - Kim : Il a couché avec ma soeur ! Est-ce que c'est dans vos notes ? Et avec la copine de son meilleur ami dans les toilettes du restaurant, le soir de ses fiancailles ! Est-ce que ça ressemble à un bon père, d'après vous ?? Et je pourrais continuer !!
    - Jimmy : Oh, continue, je t'en prie ! Ecris un bouquin, je le signerai et tous les bénéfices financeront les études de Joey !!

    - Margaux Rodriguez : Eh, ça suffit ! Baissez un peu le volume tous les deux, s'il vous plait !



    - Jimmy : Je sais que j'ai fait des erreurs, j'ai peut-être pas été le meilleur des pères mais as-tu déjà envisagé, une seule minute, que tout ça avait pu changer le jour où tu as décidé d'avaler une boite entière de comprimés avec une bouteille de vin ? Dis-moi Kim ! Je t'en prie, dis-le moi. Je voudrais vraiment le savoir. En plein milieu de la journée, tu étais sur le point de mourir dans la baignoire, prête à être découverte par le prochain qui franchirait la porte, sachant pertinemment que ça allait être mon fils de huit ans !
    - Kim : Je n'ai pas pensé à ça à ce moment là !
    - Jimmy : Ce n'est pas une excuse !
    - Kim : Je le sais ! Je sais que ce n'est pas une excuse. Je suis désolée, d'accord ? Vraiment désolée ! .... C'était effectivement une erreur, mais c'en est une que je ne referai plus jamais ça je le jure ! Ne m'enlevez pas mon enfant, je vous en prie. Je ne veux pas le perdre.






  • Dans la rue, Davis et Sully prennent un café, ils passent devant un sans-abri en train de chanter

    - Sully : Tiens Caruso, un beignet au chocolat pour toi
    - Sans-abri : J'avais commandé un whisky !
    - Sully : Y'en avait plus



    - Davis : T'es vraiment de très bonne humeur en ce moment
    - Sully : Payer un petit café à un sans-abri, ça fait de moi quelqu'un d'enjoué tout à coup ?
    - Davis : Un petit café à un sans-abri, tu fredonnes des chansons en conduisant...
    - Sully : Je ne fredonne pas !
    - Davis : T'as pas arrêté ! Si je ne te connaissais pas autant je dirais que ça doit y aller à mort chez toi en ce moment
    - Sully : Pourquoi faut-il que tu ramènes tout au sexe tout le temps ?
    - Davis : Tu peux pas le nier, ça se voit sur ton visage. Tu as enfin pu renvoyer toute la famille de Tatiana en Ukraine
    - Sully : Ca fait des semaines que c'est réglé
    - Davis : Des semaines, seul avec ta femme, à copuler comme une bête !
    - Sully : Faux !
    - Davis : C'est pas ça ?
    - Sully : Si tu veux tout savoir...
    - Davis : T'es seulement bien ?
    - Sully : Super, d'accord, mais quoi que tu puisses voir sur mon visage, ce n'est pas uniquement dû au sexe
    - Davis : Je veux juste dire que tu as l'air ... radieux
    - Sully : Radieux ?!
    - Davis : Ouais, radieux, le mariage a l'air de te convenir



    - Sully : Je vais te dire ce qui me convient bien. La façon dont je vais passer Noël, voila ce qui me convient.
    - Davis : Je croyais que tu faisais jamais rien pour Noël
    - Sully : Exact. D'habitude je suis réveillé le matin de Noël par un coup de téléphone de ma soeur qui me remercie pour les cadeaux que j'ai envoyé à ses enfants. Et ensuite, l'activité essentielle de la journée consiste à aller voir ma mère et lui apporter le petit cadeau que je dois ouvrir pour elle : son éternelle paire de chaussons
    - Davis : Une paire tous les ans ?
    - Sully : Ouais, de très bonne qualité, bien qu'elle ne fasse pas la différence. Mais cette année, je vais me réveiller avec ma femme. Juste moi et Tatiana. On va ouvrir des cadeaux sous notre sapin, le premier sapin de Noël jamais fait dans mon appartement
    - Davis : C'est vrai ?
    - Sully : Uniquement elle et moi, bien au chaud à la maison, notre maison.






  • Une enveloppe contenant de la poudre blanche (probablement de l'anthrax) a été découverte. Bosco et Yokas sont appelés sur les lieux.

    - Bosco : Ouais, ok d'accord. Procédons par ordre, vous l'avez laissée dedans ?
    - Homme : Elle est par terre, oui. Vous savez, c'est la deuxième enveloppe en un mois. En fait, si je mets la main sur le salopard qui envoie tous ces trucs, je lui balance...
    - Bosco :Ouais, c'est ça ! Bonne chance ! Y'a un paquet d'illuminés dans le coin ! Maintenant, ils prennent leur pied en écrivant.
    - Yokas : Bon, demandez à vos employés de rester là, on a la décontamination qui arrive



    - Homme (en se retournant vers une femme) : Tu es contente de toi Jane ?! On nous envoie la décontamination maintenant !
    - Bosco : Eh ! Qu'est ce qu'elle aurait bien pu faire d'autre ?
    - Homme : La dernière fois, ils ont mis deux jours à nettoyer le batiment tout entier. Ils nous ont pris nos vêtements, ils nous ont envoyés sous ces espèces de douches. Une perte de temps des plus humiliantes, et tout ça pour quoi ? Rien qu'une petite cuillère de farine !



    - Femme : On va chercher du café. Lou, tu en veux ?
    - Bosco : Oh, oh, restez bien groupés, d'accord ? Tout le monde reste ici et personne ne va nulle part !
    - Homme : Mais vous avez dit vous même que c'était un illuminé
    - Bosco : Non, j'ai dit "probablement"
    - Homme : Je vous en prie, c'est inutile. Ca marche déjà assez mal comme ça depuis le 11 septembre
    - Yokas : Bien, je vais vous l'expliquer clairement : 99% de ces envois sont bidons et il n'y a probablement aucune raison de supposer que quelqu'un vous ait pris pour cible



    - Homme : Alors quel est le problème ?
    - Bosco : Le problème c'est que vous avez deux flics ici qui veulent pas entrer dans l'histoire pour avoir laissé ce seul pourcent se répendre et tuer tous les habitants de la côte est du pays ! D'accord ?? Alors tout le monde recule maintenant !! Et restez tranquilles !
    - Yokas : Désolé, ça ne devrait pas être très long



    - Yokas : Tu t'es amélioré coté explications !
    - Bosco : Ouais, bah tu dis ça quinze fois par jour, c'est normal ! Qu'est ce que tu vas faire ?
    - Yokas : Cette sale petite ordure, il doit être derrière une fenêtre quelque part en train d'admirer le spectacle de loin en se tripotant comme un dingue !
    - Bosco : On devrait pas les enfermer, tu sais ce qu'on devrait faire ? Parachuter ces têtes de noeuds en plein sur Oussama Land
    - Yokas : Oui, après les avoir changés en femmes !
    - Bosco : Amen



    - Bosco (en prenant sa radio) : 55 David à central, on a toujours pas d'unité de décontamination au 1397 Concorde.
    - Central : Ils sont débordés, 55 David. On vous tient au courant
    - Bosco : On va poireauter des heures avant d'avoir une équipe



    - Yokas : Tout ce que je veux, c'est un t-shirt Harry Potter et rien d'autre
    - Bosco : ??!! ... Excuse-moi ?!!!
    - Yokas : Ca devrait être la seule chose à laquelle je pense à cette époque de l'année. On a déjà ratissé toute la ville
    - Bosco : Pour un t-shirt ?!
    - Yokas : Non, Harry Potter sur un t-shirt !
    - Bosco : Ooh ...



    - Yokas : Fred et moi, nous étions très heureux que Charlie ait enfin trouvé un bouquin qu'il ait envie de lire. On ne se doutait pas qu'il y aurait en plus le film et les produits dérivés !
    - Bosco : Tu sais, moi j'ai lu plein de bouquins grace à ça : Les dents de la mer, Le parrain, Le silence des agneaux, j'ai eu tout ces machins !




    Faith rigole mais le batiment juste derrière eux explose soudainement.






  • Une fillette est prise au piège dans le batiment sur le point d'exploser. Mais Alex reste avec elle en attendant que les pompiers la dégage.

    Plus tard, à l'hopital, Davis vient voir Alex :

    - Davis : Zéro perte humaine. Le meilleur des scores.
    - Alex : ...
    - Davis : Jimmy a dit que tu avais été fantastique
    - Alex : ... Il te manque ? .. Ton père ?
    - Davis : Oui, bien sûr
    - Alex : Tout le temps ?
    - Davis : Non, juste à certains moments
    - Alex : Le truc que tu as dit hier matin, sur le fait qu'on finit toujours par oublier avec le temps ..... Je ne veux pas oublier
    - Davis : Et bien, j'ai dit que j'avais oublié des détails mais lui, mon père, mes sentiments pour lui, ça c'est toujours présent. Je pense à lui si je vois un match des Giants à la télé ou si j'entends Marvin Gaye à la radio, si je mange du pain de mie avec du beurre de cacahouète. Il pouvait en liquider un pot tout entier à une vitesse dingue.



    - Alex : Comme mon père avec les pommes. A peine une minute
    - Davis : Faut savoir un truc, tu sais, tu pourrais manger une centaine de pommes sans penser à lui mais, un beau jour tu en croques une et subitement tu sens sa présence. C'est comme s'il était là avec toi. C'est bizarre
    - Alex : J'avais très peur du noir, quand j'étais petite et mon père venait toujours dans ma chambre en disant : une fille comme la mienne est trop courageuse pour avoir peur. Je n'étais pas vraiment courageuse alors je faisais semblant. Je pensais que si je pouvais lui faire croire que je l'étais, peut-être que ça serait suffisant
    - Davis : Ca l'était ?
    - Alex : ... Ca a marché aujourd'hui





Découvrez les lieux de tournage de certaines scènes grace à Google Earth :

Dans cet épisode :

Sully offre un beignet et un café à un sans-abri


Le restaurant qui explose

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