- Bosco et Sully patrouillent ensemble
- Bosco : J'ai l'impression de patrouiller en tracteur !
- Sully : Tu veux marcher ?
- Bosco : Ca irait plus vite !
- Sully : Ecoute Bosco, tu peux râler autant que tu veux mais tu ne conduiras pas cette voiture ! Compris ?
- Bosco : Quand est-ce que Davis revient ?
- Sully : Pas assez vite
- Bosco : Mais qu'est ce qui va pas ?! Tu tires pas assez ton coup ?!
- Sully : Eh, ma vie privée ne te regarde absolument pas ! ... Règle en vitesse ton différend avec Yokas, tu veux ? Dès que Davis peut marcher sans canne, tu dégages.
- Bosco : J'ai aucun différend avec Faith ! ... Pourquoi, elle a dit quelque chose ??
- Sully :
C'est quoi ça ?! T'as quel âge Bosco ?!
-
Bosco : Excuse-moi mais elle patrouille avec Guesler par pure charité ! Ce gosse est ... il est amoché !
- Sully : Ouais, comme chacun de nous. ... T'arrives à dormir ?
- Bosco : Eh tu vois, ça me fait de la peine pour Benny Ross mais je me sens pas responsable de ça. C'est un boulot dangereux, il y a des coups durs, y'a pas de quoi en être perturbé !
  

- Dans l'appartement de Carlos et Davis, les cris et les pleurs de Kylie ont réveillé Davis mais pas Carlos qui dort profondément
- Davis : Carlos !! Carlos !!!! Réveille-toi !!
- Carlos : Kylie ??
- Davis : Non, il y a un autre bébé qui s'est installé ici. Comment tu peux dormir avec un bruit pareil ?!

Carlos se lève et prend Kylie dans ses bras
- Carlos : Viens là, oh tu veux ton biberon hein ?
- Davis : Non, je vais te dire ce qu'il lui faut : il lui faut son propre appartement
- Carlos : Détends-toi, ça va aller, je m'en occupe
- Davis : T'es passé au centre d'adoption ?
- Carlos : Oui, oui j'y suis allé, j'ai fait le dossier, tout est prêt. Et tu sais c'est pas la joie pour moi non plus
- Davis : Ils t'ont dit combien de temps ça prendrait ?
- Carlos : Pas trop longtemps, quelques semaines, un mois
- Davis : Un mois ?!!!! Non, non pas question ! Tu reprends le boulot aujourd'hui, je vais pas la garder !
- Carlos : J'allais pas te le demander. J'ai une nourrice qui vient
- Davis : Une nourrice ?!
- Carlos : Oui oui, t'auras rien à faire
- Davis : C'est pas que je veux pas, elle est absolument adorable, seulement je ne suis pas encore remis
- Carlos : T'inquiète, ça va, je m'en occupe
 
-
Davis : Je retourne me coucher, tu fermes ton clapet jeune fille !
- Carlos (à Kylie en lui montrant une peluche) : Oh, ça alors, il est pas gentil Oncle Davis. Il est pas très gentil parce qu'il a reçu une balle dans son engin !


- Suite à un braquage de banque, Bosco poursuit le suspect jusque dans une impasse.
- Bosco : Joue pas au con. Jette ton arme ! ... Jette ton arme tout de suite !!
Le braqueur obéit et jette son arme à terre
- Bosco : Le sac, envoie le sac !
Et mets-toi par terre ! Allez grouille !!
  
Le suspect jette le sac mais celui-ci explose au visage de Bosco qui s'écroule au sol.
La voiture de Yokas et Guesler arrive en renfort, au moment où le suspect s'enfuit. Yokas aperçoit Bosco allongé sur le sol.
- Yokas : Guesler, appelle une ambulance !!!
- Guesler (à la radio) : Un officier à terre, 55 David, on a besoin d'une ambulance sur les lieux !
- Yokas (en hurlant et en courant vers Bosco) : Boscoooo !!! Bosco !!! ...
  
- Yokas :
Oh mon Dieu, Bosco, t'es blessé ?! Où t'es blessé ? Où t'es touché ? Bosco, réponds-moi !
  
Sully arrive à son tour et remarque que le sac est recouvert de teinture rouge.
- Sully (à Yokas) : C'est de la teinture. T'inquiètes pas, il saigne pas. C'est de la teinture
- Bosco : Je peux plus ...
- Yokas : C'est de la teinture rouge !
- Bosco : Je ne peux plus respirer ! ... J'arrive pas ...
- Yokas : Calme-toi ça va aller
- Bosco : Mon coeur, j'peux plus respirer !
- Sully (à la radio) : Il nous faut une ambulance de toute urgence sur les lieux, on a un officier à terre. Je répète : on a un officier à terre !
- Bosco : Je peux plus respirer !
- Yokas : Je vais t'enlever ton gilet
- Bosco : J'peux plus !
- Yokas : Laisse-moi t'enlever ton gilet
- Sully : Donne-moi ton arme. Bosco ! Calme-toi, calme-toi !
 
- A l'hôpital, le Dr Thomas examine Bosco
- Bosco : Si c'était pas une crise cardiaque, j'aime mieux pas savoir ce que c'est
- Dr Thomas : C'est là que ça se complique ... En fait, vous êtes en excellente santé mais ...
- Bosco : Mais quoi ? Il y a un "mais" après, hein ?
- Dr Thomas :
Mais votre stress n'est pas cardiaque
- Bosco : Mon quoi ??! Quel stress ??!
- Dr Thomas : Il semblerait que vous ayez paniqué aujourd'hui
- Bosco : Ca va, j'ai pas paniqué du tout
- Dr Thomas : Il faudrait découvrir rapidement l'origine de cette crise. ... Est-ce que vous avez un soutien psychologique ?
- Bosco : Oh je vous en prie Docteur, pas maintenant, pas vous, pitié !
- Dr Thomas : Le département de la police dispose d'excellents thérapeutes
- Bosco : Ecoutez, je n'ai rien qu'une bonne bière et une douche chaude ne peuvent arranger.
  
- Bosco : Bon, enlevez-moi ça !
- Dr Thomas : Non, non, pas avant une demi-heure
- Bosco : Je ne vais pas aller voir un psy, c'est clair ?
- Dr Thomas : Je ne peux pas vous y obliger mais je ne peux pas vous garantir que ça ne se reproduira pas
- Bosco : Très bien, j'essaierai de rester à distance des sacs qui explosent en pleine rue. C'est tout ce que c'était : une petite explosion, d'accord ?
- Dr Thomas : Si vous le dites ...
 

- Doc et Carlos arrivent aux urgences avec un couple déguisé en animaux
- Carlos : Dites-moi un truc, on prend mieux son pied avec des déguisements ?
- Practor :
Dites-moi que ce sont des mascottes
- Doc : Le zèbre a bandé les yeux du lion et lui a fait avaler un kilo de fraises
- Practor : Bon. Salle 3.
-
Carlos : Je m'en occupe
- Doc : C'est vrai ?
- Carlos : Ouais
(à Yokas et Sully, à l'accueil) : Et le pire, c'est qu'ils ont des enfants !
  
-
Doc : Et moi qui pensais avoir tout vu !
- Yokas : Je ne te le fais pas dire !
- Doc : Pourquoi ? Qu'est ce que vous avez eu ?
-
Sully : Bosco a peut-être fait une crise cardiaque
- Yokas : Sully ...
- Sully : Douleur de poitrine, difficulté respiratoire
- Yokas : Sully ... c'était peut-être autre chose
- Sully (à Doc) : C'est un truc anodin pour toi ?
- Doc : Qui l'a amené ?
- Yokas : Nous. Le médecin l'examine en ce moment
 
-
Bosco : Intoxication alimentaire !
- Yokas : Tu vas bien ?
- Bosco : Ouais, j'ai sûrement mangé du poisson pas très frais
- Sully : Un poisson te metterait dans cet état ?
- Bosco : C'est ce qu'il a dit
- Yokas : Doc, ça peut être ça pour toi ?
-
Doc : Possible ...
- Sully : En tout cas, pas pour moi
- Yokas : La banque est ravie, ils ont récupéré tout l'argent
- Sully : Ca va peut-être passer aux infos
- Bosco : Je préparerai une cassette.
  
- Bosco :
Bon, je vais aux toilettes
- Yokas : Sully, si tu n'as pas envie d'attendre, je peux le ramener
- Sully : Pourquoi ? T'as déjà Guesler !
- Yokas : Je sais, je veux juste dire que je peux attendre à ta place
- Bosco : Laisse tomber maman ! Je repars avec Sully
- Yokas : D'accord. Bon, ça fait rien
- Sully : "Maman" ??!! Comment tu peux supporter ça ?
- Yokas : Oh c'est seulement une question d'habitude !
  

- Sully a conseillé à Bosco d'aller voir un ami : Brian O'Malley, un ancien flic qui s'est reconverti dans l'aide psychologique
- O'Malley : Ca m'arrivait toujours brusquement. Une fois c'était pendant le mariage de mon frère. ... C'est comme un petit film, pas vrai ? Tous les trucs les plus horribles que tu as vu dans ta vie défilent devant tes yeux en accéléré
- Bosco : Alors vous êtes flic ?
- O'Malley : Je l'étais ... maintenant j'aide des mecs comme toi
- Bosco : Ecoutez, j'ai pas envie que le département le sache
- O'Malley : Je viens de te le dire : des mecs comme toi ... Ces épisodes, est-ce qu'ils affectent ton travail ?
- Bosco : Non
- O'Malley : Très bien. Au revoir.
- Bosco : Je vous demande pardon ?!
- O'Malley : Tire-toi !
- Bosco : Quoi ?!
- O'Malley : Si t'es là pour me raconter des conneries tu ferais mieux de rentrer chez toi. Pourquoi perdre notre temps ?
  
Bosco s'installe sur un fauteuil
- O'Malley : Tu picoles ?
- Bosco : Non, pas trop, quelques bières par semaine peut-être et quelques verres
- O'Malley : Bourbon ?
- Bosco : Comment vous le savez ?
- O'Malley : Ca fait du bien, n'est-ce pas ? On dirait des petites lames de rasoir qui viennent racler cette bile tout au fond de la gorge
- Bosco : Ouais ... c'est vrai
- O'Malley : Arrête. Définitivement. Ou sinon tu finiras aux alcooliques anonymes avec un autre problème à résoudre. La vie est déjà assez dure
  
- Bosco : Bon, écoutez, je sais que vous m'avez été vivement recommandé, seulement je suis pas très doué pour ce genre de choses
- O'Malley : Si tu me parlais de tes épisodes, des images qui t'obsèdent, des choses qui compriment ta cage thoracique et qui t'empêchent de respirer. Qu'est ce que tu vois ?
- Bosco : ...
- O'Malley : Ferme les yeux et dis-moi ce que tu vois
- Bosco : Pas question, non, je ne veux pas faire ça
- O'Malley : Ferme les yeux
- Bosco : Je ne veux pas fermer les yeux
- O'Malley : Je suis sérieux, ferme les yeux
Bosco se résigne et ferme les yeux
  
- O'Malley : Très bien, qu'est ce que tu vois ?
Bosco se remémore l'histoire avec Jared McKinley
- Bosco : .... du sang !! ..... Je suis par terre .... J'étais venu arrêter ce mec et il a tiré sur mon gilet par balles
- O'Malley : Quoi d'autre ?
- Bosco : ....... Shaquana !
- O'Malley : Elle est là aussi, c'est sa copine ?
- Bosco : Non, non, c'est deux choses différentes. ... Elle, c'est ... Shaquana c'est une longue histoire ... On pensait pas qu'elle se faisait violer mais c'était le cas
- O'Malley : Une longue histoire, c'est sûr !
- Bosco : .... et ensuite, j'en reviens toujours à Hobart
- O'Malley : Glenny Hobart ... je l'ai très bien connu, c'était un bon flic
- Bosco : Alors vous savez ce qui s'est passé
- O'Malley : Ouais ... Bang !
- Bosco : ... ouais, bang !
  
- O'Malley : Bien ! Tout ça là, quand on t'a tiré dessus, que cette fille s'est fait violer, c'était environ à la même époque que l'histoire avec Hobart ?
- Bosco : Hobart c'était le dernier et tout le reste est arrivé quelques mois avant
- O'Malley : Quelques mois avant, mais après le 11 septembre ?
- Bosco : Pourquoi mêler ce truc à ça ?
- O'Malley : Pourquoi pas ? C'est un truc important
- Bosco : Ouais, je dirais que c'est certainement le plus important ... Vous savez, j'y pense pratiquement plus, il ne s'agit pas de ça
- O'Malley : Vraiment ?!! ...... Tu étais de service ?
- Bosco : Pourquoi on doit parler de ça ?
- O'Malley : Plus tu refuseras, plus j'insisterai
- Bosco : J'étais pas de service. Je me suis réveillé chez une fille ce matin là et ...
j'ai entendu le vrombissement de l'avion alors je suis descendu
- O'Malley : Dans quelle rue ?
- Bosco : Hum, je me souviens pas de la rue
- O'Malley : La plupart des gens savent exactement où ils se trouvaient
- Bosco : J'aidais du monde à sortir
- O'Malley : Des décombres ?
De quelle tour ?
- Bosco : Vous savez pas ce que c'était. Vous avez vu les infos à la télé, vous croyez savoir ce que c'est vous ne comprenez pas, vous ne savez pas !
- O'Malley : D'accord, je ne sais pas. Seulement tout ce qui cause ton SPT est arrivé après le 11 septembre
- Bosco : Mais qui vous parle de SPT ?!!
- O'Malley : Syndrôme Stress Post-Traumatique
- Bosco : Je sais ce que c'est !
  
- Bosco :
Ecoutez-moi, un sac de billets m'a explosé en pleine tête, c'est ça et rien d'autre !
- O'Malley : Très bien ! Je te remercie d'être venu
- Bosco : C'est tout ?
- O'Malley : Oui, c'est tout. Je t'ai demandé d'être franc avec moi alors c'est tout
 
Bosco se lève et s'en va
- Bosco : Eh, je reviendrai pas
- O'Malley : T'es pas invité
- Bosco : ...


- Bosco frappe à la porte de l'appartement de Faith :
- Bosco : Salut !
- Faith : Salut ... Je croyais que c'était Fred, il a ... il a oublié ses clés
-
Bosco : ...
- Faith : Ca va ?
- Bosco : On peut parler ?
- Faith : Oui, entre.
  
- Bosco : Ca a été l'examen ?
- Faith : Pas très bien
- Bosco : Nan, c'est vrai ?!
- Faith : Ouais ... Et Fred était très en colère
- Bosco : Je ne peux pas imaginer que tu sois recalée
- Faith : Oui enfin, c'est fait, c'est fait !

- Faith : Tu vas bien ?
- Bosco : ...
- Faith : Swersky t'a passé un savon ?
- Bosco :
Je suis suspendu une semaine, assigné à un bureau la semaine d'après. Obligé d'aller voir un psy
-
Faith : Oh, tu sais, c'est pas si mal après tout Bosco, vu les faits.
 
- Bosco : .... Tu sais, .... je suis arrivé là-bas au moment où la deuxième tour a été percutée
- Faith : Quoi ??
 
- Bosco : Il y en avait déjà qui sautaient de la tour nord ... les gens se jetaient dans le vide ... et moi, j'étais là, je les regardais tomber ... je ne pouvais rien faire
- Faith :
Aucun d'entre nous ne pouvait rien faire
- Bosco : Ils tombaient si brutalement, si vite et pourtant ça paraissait être une éternité ... 10 secondes, peut-être 15, j'en ai aucune idée .... J'ai vu un couple se tenant par la main ... Faith, j'ai vu des femmes qui maintenaient le pan de leurs robes ..... Et ce bruit, ce bourdonnement, j'étais planté là comme ça, je me retrouvais.. j'étais au milieu de tout ça, à ne rien faire !
- Faith : ...
 
- Bosco : C'est vrai, j'envoyais quelques personnes à droite, à gauche mais .... j'étais figé ... comme si j'étais paralysé, je ne bougeais plus, j'en revenais pas. ... Ensuite, il y a eu ce grondement, je n'avais jamais rien entendu de pareil, cette énorme onde sonore ....... alors, je suis parti ! .... Je me suis enfui Faith !
- Faith : Bosco, la tour s'effondrait ...
  
- Bosco : J'ai juste ... j'ai couru, j'ai pas arrêté, je me souviens que j'arrêtais pas de courir, j'arrêtais pas mais là ... ce nuage est arrivé ... je voyais rien du tout, je ne voyais plus rien, c'était le noir complet mais je continuais de courir ... j'arrivais plus du tout à respirer... je croyais que c'était la fin
- Faith : ...
- Bosco : J'ai sûrement foncé tout droit dans un immeuble parce que c'est là que je me suis finalement arrêté
- Faith : Tout le monde a couru
  
- Bosco : J'y suis pas retourné
- Faith : Bien sûr que si
- Bosco : Je me suis assis dans la rue et ... j'ai pas pu, j'ai pas pu retourner là bas !
- Faith : Bosco, je t'ai vu sur les lieux
- Bosco : Je me suis assis ....... j'avais peur !!!
- Faith : Bosco, je t'ai vu là-bas, tu as aidé énormément de monde
- Bosco : Non, tu m'as vu plus tard ... je suis resté assis là pendant .. une heure ?! J'ai pas bougé pendant .. je sais pas, peut-être bien pendant une heure ! Je suis resté assis là pendant une heure ! Je sais pas combien de temps ... j'ai pu rester là au moins deux heures !!
- Faith : ... Bosco, tu devais être en état de choc
 
- Bosco : J'ai couru ! ... Je me suis sauvé Faith ! ...
- Faith : Bosco ...
- Bosco (en pleurant dans les bras de Faith) : J'ai eu peur ! ... J'ai eu peur
- Faith : C'est fini
... c'est rien ... t'inquiètes pas
- Bosco : Je suis parti ...
- Faith : C'est pas grave ...
 
 
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