CHAPITRE 4
APPARTEMENT DE FAITH YOKAS. APPARTEMENT 7.
Il était environs 21h00 quand quelqu'un frappa à la porte. Faith savait qui était derrière.
Bosco avait insisté pour la voir. Il voulait lui parler ! Avait-il dit. Cela avait l'air très important.
Depuis qu'elle avait revu son ami, Faith se sentait plus vivante que jamais. Cette simple apparition lui avait redonné une bouffée d'oxygène.
Depuis qu'elle avait commencé la chimiothérapie, le moral n'était pas au beau fixe… bien au contraire.
Faith ferma correctement sa robe de chambre. Elle ne se sentait pas très bien, comme à chaque fois après une séance.
Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit en essayant de ne pas trop montré sa fatigue.
- Bonsoir. Fit Bosco quand son amie eut ouvert la porte.
- Bonsoir, entre. Répondit Faith en s'effaçant pour le laisser entré.
- Je suis désolé de passé à cette heure… mais on a eut beaucoup de boulot.
- Se n'est pas grave. Viens, on va dans le salon. Tu veux quelques chose à boire ? il me semble que j'ai de la bière au frigo…
- Oui merci je veux bien. Fit Bosco en s'asseyant sur le canapé.
Bosco constata que son nouvel appartement était très différent de celui-quelle partageait avec son mari… il n'y avait pas beaucoup de photo… seulement celles avec ses enfants. Bosco en remarqua une autre près de la fenêtre du salon. C'était Faith et lui… tous les deux riait aux éclats. Cette photo avait été prise lors d'un barbecue avec tout le 55eme, il a de cela trois ans déjà.
Bosco sourit à se souvenir. Ce jour là il avait passé une fabuleuse journée.
Faith le sortit de ses songes lorsqu'elle revint avec une bouteille de bière a la main qu'elle lui tendis. Pour sa part la jeune femme se contenta d'un vers d'eau.
- Merci. Fit Bosco en prenant la bière alors que Faith s'asseyait sur le fauteuil en face.
Un léger silence s'installa. Chose qui n'arrivait seulement en cas de dispute… aucun des deux ne savait par ou commencer.
- Alors ? Demandèrent-ils en même temps.
Bosco laissa échappé un petit rire nerveux… Bosco Nerveux ? ! C'était bien la première fois que Faith le voyait comme ça.
- tu disais qu'il fallait qu'on parle… rien de grave j'espère.
- Non, ne t'inquiète pas. Je… tu nous manques au central.
Faith baissa la tête. Le central lui manquait aussi, tous ses collègues et amis lui manquaient cruellement.
- et… à moi aussi tu me manques…
Cela avait demandé un courage surhumain à Bosco pour prononcer ses mots, lui qui d'habitude avait horreur de se montrer sentimental.
Cette fois si Faith releva la tête. C'était la première fois que Bosco lui ouvrait son cœur de cette manière. Biensûr même s'il n'était pas l'exemple parfait de l'homme qui sait montrer ce qu'il ressentait… il avait tout de même quelque fois sut montrer qu'il était capable de compassion… a sa manière… mais il avait tout de même essayé !
Faith lui fit un petit sourire. Elle avait l'impression de voir un nouveau Bosco… de le découvrire sous un nouveau jour. Elle aimait voir cette facette de son ami. Il avait l'air beaucoup plus tendre… plus intentionné.
- tu m'as manqué aussi…
- Faith, pourquoi tu es partie comme ça ? Pourquoi tu ne m'as pas prévenu !
- Bosco je te l'ai déjà expliqué… c'est mon combat… et, je ne voulais pas qu'on me traite différemment sous prétexte que j'étais malade… mais…
- Mais ? L'encouragea Bosco.
- Je viens de me rendre à quel point ta présence m'avait manqué durant ses dernières semaines… et quand je sortais des séances de chimio je me sentais encore plus seule…
- Pourquoi n'es tu pas venue me voir ?
- Parce que… j'avais peur que tu m'en veuille.
- Que je t'en veuille ? Demanda Bosco en posant sa bière sur la table basse du salon. Pourquoi ?
- A cause de l'autre soir en sortant du restaurant… et d'être partie le lendemain sans prévenir… et surtout pour t'avoir caché ma maladie.
- C'est vrai… je t'en ai un peu voulu pendant un temps. Mais j'en voulais surtout a moi-même… pour n'avoir rien vu. Et pour ne pas avoir put te soutenir.
Bosco se leva et vint s'accroupir en face de partenaire. Il prit ses mains dans les siennes et la regarda droit dans les yeux.
- Faith… je ne pourrais jamais t'en vouloir. Tu sais ce que tu représentes pour moi… tu es la seule personne au monde sur qui je puisse vraiment compter et en qui je fais totalement confiance.
Faith libéra unes de ses mains et la posa avec douceur sur la joue de son ami… comme si c'était la première fois qu'elle le découvrait. Elle plongeait son regard dans les siens… depuis qu'il était là elle se rendis compte qu'elle avait totalement oublié sa maladie. Elle se sentait parfaitement bien… vivante. Bosco avait ce don… il lui ramenait la vie.
Un doux sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Aucun des deux n'osaient parler… le temps était comme suspendu. Ils étaient seuls. Chacun pouvait comprendre ce que l'autre ressentait simplement en lisant dans le regard de l'autre.
Bosco lui, comprit que s'il n'agissait pas, il allait perdre le contrôle de la situation.
- Bon… je vais y allé… je… tu as l'air épuisé. Je ne veux pas te fatiguer d'avantage. Fit Bosco en se relevant.
- Non attend ! dit Faith en se levant en même temps.
Malheureusement pour elle, Faith s'était levé trop vite. Elle sentit sa tête tourner. Elle se rattrapa en s'appuyant sur le sofa.
- Faith ! Fit Bosco inquiet en la prenant par les épaules. Ça ne va pas ?
- Si si… se n'est rien, je me suis juste levé trop vite. Se n'est rien.
- Tu devrais aller te coucher. Tu es exténué.
- Non…
- Ne discute pas ! Ou est la chambre.
- Au bout du couloir a droite.
- Très bien.
Faith était faible. Elle tombait de sommeil. La chimio l'affaiblissait de jour en jour.
Cela serrait le cœur de Bosco de voir sa meilleure amie dans cet état. Mais il essayait de ne rien laissé paraître. Il savait que Faith ne voulait pas que les gens la regardent différemment sous prétexte qu'elle avait le cancer.
Tout en la soutenant il l'emmena vers la chambre a couché. Il l'aida à s'allonger et la recouvra de la couverture.
- Merci. Fit Faith en s'endormant à moitié.
- De rien Faith… c'est normal. Tu sais que tu peux compter sur moi.
- Oui. Répondit elle tandis que ses yeux se fermaient.
Bosco se pencha vers sa partenaire et l'embrassa sur le front. Il la regarda quelques secondes avant de se décidé à partir.
Mais alors qu'il allait quitter la chambre. Il entendit la faible voix de la jeune femme l'appeler.
- Bosco… fit Faith a moitié endormie.
- Oui ? Dit-il en se retournant.
- Reste…
- Pardon? Demanda Bosco un peu étonné comme s'il avait cru mal entendre.
- S'il te plaît… reste près de moi ce soir. Je veux pas être toute seule.
- Faith… je suis pas sur que…
- S'il te plaît Bosco. Supplia presque la jeune femme.
Bosco regarda Faith quelques secondes. Elle avait l'air tellement fragile. Telle une petite fille avait adopté la position du Fœtus.
Faith… la femme sans doute la plus courageuse qu'il avait jamais connu, était entrain de se battre pour sa vie… et lui ; il était simplement là, entrain de regarder entant que simple spectateur. Alors que d'habitude ils étaient partenaires, dans la vie de tous les jours ils combattaient tous les tracas quotidiens, liés à leurs métiers, ensembles.
Mais cette fois ci Faith était seule face à son ennemi. Si petit mais pourtant si destructeur, capable d'ôter la vie. Capable de lui enlever Faith à tout Jamais.
Non… Faith ne serait plus seule à se battre. Bosco se battrait à ses cotés… il lui donnerait toute l'énergie dont elle aurait besoins… Partenaires jusqu'au bout.
- Très bien. Dit-il en posant sa veste sur la chaise à l'entré de la chambre.
Bosco enleva ses chaussures. Puis prit place près de Faith dans le lit. Celle-ci se colla à lui tandis qu'il passait un bras autour de sa taille.
Faith se sentait bien. Elle voulait juste le sentir près de lui… juste ne pas être seule. Elle se blottie d'avantage en fermant les yeux.
- Merci. Murmura-t-elle.
Pour toute réponse Bosco resserra son étreinte en fermant lui aussi les yeux.
Il appréciait lui aussi ce moment. Il enfouit son visage dans le coup de la jeune femme… et laissa le sommeil et avec une impression de sérénité l'envahir. Pour la première fois depuis des semaines. Bosco dormait l'esprit léger.
LE LENDEMAIN
Bosco se réveillait doucement. Il se sentait bien. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi bien dormit. Il se retourna… mais quelque chose se passait… il était tout seul. Il était censé être chez Faith ! Avait-il rêvé ou… ?
Bosco se redressa instinctivement… il regarda autour de lui presque frénétiquement. Il reconnaissait l'appartement. C'était bien celui-ci. Non il n'avait pas rêvé. Mais ou était Faith ?
Bosco regarda sa montre. A peine 7H30.
Bosco se leva et se dirigea vers le salon.
Personne.
Ou était passé Faith ?
- Faith ? appela-t-il.
Il n'eut aucune réponse.
Il commença légèrement à s'inquiété… il alla vers la salle de bain.
- Faith tu es là ?
Pour toute réponse il entendu quelqu'un entrain de toussé.
- Faith est ce que ça va?
- Oui… ne t'en fait pas… ça va ! Répondit la jeune femme entre toux alors que les nausées reprenaient de plus belle.
Bosco comprit ce qui était entrain de passé. Son amie était victime de son traitement. Il ne put réprimer une grimace quand il entendit Faith vomir.
- Tu es sur que sa va aller. Demanda-t-il une nouvelle fois en posant une main sur la poignée.
- Oui… n'entre pas ! Répondit Faith qui avait entendu la poigné qui commencé à tournée.
- Faith…
- S'il te plaît… n'entre pas. Supplia Faith.
Bosco lâcha la poigné. Il était en colère de ne lui être d'aucun secours. C'est à ce moment là qu'il comprit vraiment que Faith était gravement malade. Car jusqu'à maintenant il n'avait pas encore très bien réalisé.
Bosco s'éloigna de la porte. Et alla s'asseoir dans le salon.
Faith était assise près des toilettes. Elle n'en pouvait plus. Cela faisait bien trois quart d'heure qu'elle était là, à vomir corps et âme. Elle avait l'impression qu'elle se sentait mourir. Elle en avait encore pour deux mois de traitement avant l'opération… deux mois de Chimio. Elle avait assez de tout cela. Elle avait fatigué.
Les nausées s'atténuèrent. Elle en profita pour reprendre une respiration normale.
Elle ne put s'empêcher de laisser des larmes coulées. Puis elle pleura… elle ne voulait plus être forte… elle voulait juste se laissé allé pendant quelques minutes et évacuer toutes ses peines cette angoisse tapis au fond d'elle.
Dans le salon Bosco crut entendre son amie pleurée.
Il tandis l'oreille. Faith laissa échapper un sanglot. Non il n'avait pas rêvé.
Il se leva. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Il fallait qu'il soit près d'elle. Il se mit devant la porte et posa une main sur celle-ci. Il l'ouvrit doucement. Ce qu'il vit lui serra le cœur. Il sentit lui-même les larmes lui monté aux yeux. La jeune femme était assise par terre. Adossé au mur de la salle de bain. La tête appuyée sur ses genoux.
- Faith… fit Bosco la voix humide.
- Sort s'il te plait… je ne veux pas que tu me vois comme ça. Sanglota-elle toujours le visage caché.
- Ne me repousse pas Faith… dit-il en s'approchant de la jeune femme.
Bosco s'agenouilla devant la jeune femme, et posa une main sur sa tête.
Faith n'était plus capable de retenir ses larmes. Bosco se rapprocha de la jeune femme et la prit dans ses bras. Faith se laissa faire. Elle se laissa allé.
- Tu as le droit de pleuré Faith… tu as tout à fait le droit de pleuré. Murmura-t-il à son oreille.
Faith s'accrocha à lui comme si sa survie en dépendait.
- J'ai tellement peur Bosco ! si tu savais comme j'ai peur…
- Je sais… je sais, moi aussi j'ai peur Faith.
Il resserra d'avantage son étreinte pour la sentire encore plus proche de lui.
- Mais je suis là… et je ne te laisserais pas ! On combattra cette saloperie ensemble Faith ! Tu m'entends ? Et nous vaincrons ensemble !
Bosco était sincère. Il n'avait jamais été aussi déterminé de toute sa vie. S'il avait bien une personne qu'il devait sauver dans sa vie, se serait celle de Faith. Il savait qu'il n'était pas médecin ou ce genre de chose. Mais il serrait l'à ses coté. Et le combat de la jeune femme était aussi son combat. Il la soutiendrait jusqu'au bout.
Tous les deux restèrent ainsi durant de longues minutes. Bosco réussit tant bien que mal à retenir ses larmes, il voulait se montrer fort pour lui et pour Faith et lui transmettre un peu de sa force pour l'encourager à se battre.
Il serrait présent jusqu'au bout… quoi qu'il arrive.
CHAPITRE 5
UN MOIS PLUS TARD.
Les semaines qui passaient étaient de plus en plus dur pour Faith… mais aussi pour Bosco. Depuis qu'il avait retrouvé sa meilleure amie, il avait été très présent pour elle. Il venait la voir tous les jours. Même quand il travaillait, il s'arrangeait pour faire un détour par chez elle après son service.
Il l'accompagnait à chaque séance de chimio quand il le pouvait.
Au début sa avait été dur… dur de la voir petit a petit s'affaiblir après chaque séance. Le pire s'était les heures suivantes. Les Malaises, les nausées… les crampes… et surtout les larmes. Ses larmes qui lui déchiraient le cœur un peu plus chaque jour. Il essayait de se montrer fort quand il était avec elle. Il la réconfortait, mais combien de fois en rentrant chez lui, avait-il eut envies de tout envoyer valdinguer simplement par rage… par tristesse et aussi par colère.
Il était en colère de se trouver tellement impuissant face à un ennemi si petit.
Souvent le soir il restait dormir chez Faith… sur le canapé ! Il ne voulait pas rester seul chez lui… et surtout il ne pas voulait la laisser seule.
Depuis qu'ils s'étaient retrouvés un lien encore plus fort était né entre eux. Bosco se posait de plus en plus de questions sur ses sentiments envers Faith. Le faites de peu être perdre la jeune femme un jour lui avait ouvert les yeux. Bosco savait qu'il ne pourrait pas survivre sans elle. Faith était sa force… il ne savait plus ou était la frontière de ses sentiments… l'aimait il encore comme sa meilleure amie, comme une sœur… ou bien plus que cela… le sentiment qui l'animait chaque jour de plus en plus était il de l'amour ? Comment le savoir ? Bosco n'avait jamais vraiment aimé une femme. Biensûr quelques femmes avaient beaucoup compté dans sa vie… mais pas comme Faith. Pas de cette manière… pas aussi intensément.
Cela faisait bien un quart d'heure que Bosco réfléchissait à cette question plus que cruciale pour le reste de son existence quand soudain :
- Le feu est vert officier Boscolleri. Fit prudemment la personne assise a ses cotés.
- Hum ? Quoi ? ! Répondit Bosco en sortant de ses songes.
- Le feu… il est vert ! Répéta Boylder.
- J'ai bien vu qu'il était vert ! Rétorqua Bosco en se redressant sur son siège, histoire de se donnée contenance.
« ouai c'est ça ! Et moi je viens de voir Elvice traverser! » Pensa le jeune policier exaspéré par l'attitude de son « collègue ».
Tout comme Bosco il espérait rapidement le retour de Faith… mais pas pour les mêmes raisons. Il ne voulait plus jamais Ô grand jamais faire équipe avec lui.
- Quand est ce que l'officier Yokas reprend du service ? demanda-t-il.
- Quand elle l'aura décidé ! Répondit Bosco sans essayé d'être aimable.
Boylder se retint de pousser un soupir. Mais il ne put retenir une question qui lui brûlait les lèvres depuis un petit moment déjà.
- Vous êtes aussi comme ça avec elle ?!
- Comment ça « comme ça ? ! ? » Rétorqua Bosco avec toute la délicatesse qui le caractérisait
- Bah oui… je sais que vous ne m'apprécier pas trop… êtes vous comme ça avec tous les officiers… ou seulement avec moi ?
- Si sa peu te rassuré… seulement avec toi !
- Ah… mais… je… je…
- Boylder ?
- Oui ?
- Tais-toi deux secondes pour voir… ( Boylder obéit presque instantanément) ah ! C'est mieux comme ça tu ne trouve pas !
Bosco passa la quatrième avec un sourire satisfait sur le visage… tandis que Boylder ne rouvrit pas la bouche durant tout le trajet.
La nuit était tombée lorsque la voiture de patrouille de Bosco et Boylder arrivèrent au central. Bosco se dirigea tout droit vers les vestiaires ou ils retrouva Sully et Ty.
Tous les deux avaient pu remarquer depuis quelques semaines un changement d'attitude chez le policier. Il était presque comme avant… Sully se demandait ce qui pouvait bien se passer. Comme le reste du central, personne ne savait ou était Faith et ce qu'elle avait. La seule personne à être au courant était Bosco. Et ses lèvres étaient véritablement sellées.
- Salut les gars ! Fit Bosco en entrant dans les vestiaires. Il ne leur jeta pas même un regard.
- Alors cette journée ? Demanda Ty lui aussi intrigué par son comportement.
- Comme d'hab ! Répondit Bosco sans vraiment y prêter attention.
- Qui c'est ? Demanda Sully.
- Pardon ?
- Bah oui… pour que tu sois aussi pressé c'est que tu as rendez-vous avec une femme ! C'est qui ?
- C'est pas t'es oignons ! Rétorqua Bosco en prenant son sac avant de sortir.
- Y a pas a dire… la diplomatie chez lui… s'a existe pas.
Ty souris à la remarque de son collègue avant de fermer son casier.
27 MINUTES PLUS TARD. APPARTEMENT DE FAITH YOKAS. 20H30
Bosco frappa plusieurs fois a la porte. Cela faisait bien cinq minutes qu'il était devant cette porte qui s'obstinait à rester fermer. Faith était là… il voyait de la lumière sous la porte. Cela l'inquiétait. Pourquoi n'ouvrai-t-elle pas ?
Bosco posa une main sur la poigné… il la tourna. Il fut surprit que celle-ci ne résiste pas. La porte n'était pas fermée à clef ! C'est le cœur bâtant que Bosco ouvrit la porte… la lumière de la cuisine et de la salle à manger étaient allumée.. Mais ou était Faith ! C'est alors qu'il la vit. Il aperçu deux pieds dépassés du canapé qui lui tournait le dos. Bosco y alla presque en courant. .. son cœur faillit s'arrêter pendant presque une seconde… mais quand il la vit… allongée en chien de fusil, il comprit que la jeune femme dormait.
Bosco se passa une main sur le visage tout en poussant un soupir de soulagement. Puis il s'accroupit devant la jeune femme. Elle était belle… malgré son état de santé… même si elle avait perdu ses cheveux ( elle portant une sorte de linge sur la tête)… elle était belle. A ses yeux Faith serait toujours une très belle femme.
Il la regarda durant de longues minutes. Profitant de l'image sereine qu'il n'avait pas vu sur son visage depuis bien longtemps. Il ne put s'empêcher de posé une main sur son front et la caresser avec douceur. Il put la sentir frissonner.
Il se leva, se dirigea vers la chambre et alla chercher une couverture. Il posa celle-ci délicatement sur le corps de la jeune femme.
Il la contempla encore pendant de nombreuses minutes. Profitant de cet instant de tranquillité pour réfléchir à sa vie… a celle de Faith… et a sa vie avec Faith.
Il alla s'asseoir sur le fauteuil qui faisait face au canapé ou était installée sa partenaire.
Elle avait l'air si fragile… elle qui d'habitude ne montrait jamais ses peurs tout en montrant sa sensibilité. Elle qui était forte pour eux deux… mais qui savait montrer ce qu'elle ressentait quand le moment était le bon… elle qui était tout pour lui. Bosco l'avait comprit. Sans Faith, sa vie n'aurait aucun sens. Elle était sa vie… il avait besoin d'elle… peu être même envies d'elle…
C'est avec toutes ses questions que Bosco s'endormis sans même sans rendre compte sur le fauteuil.
6H30 DU MATIN.
Faith ouvrit lentement les yeux. Elle mit quelques secondes à se rappeler ou elle était. La jeune femme reconnue son salon…puis… Bosco ? !
Faith ne s'était même pas rendu compte qu'elle s'était endormie. Et elle ne se rappelait pas non plus avoir ouvert à son ami hier soir.
Celui-ci dormit à point fermé. Elle avait put remarquer qu'il était fatigué ses derniers temps. Entre son boulot… et toutes ses heures à s'inquiéter pour elle, Bosco avait besoin d'une pose. Faith s'assis au bord du canapé. Un sourire protecteur naquit sur ses lèvres. Bosco ressemblait à un enfant quand il dormait.
La jeune femme se leva et alla vers la cuisine. Elle se sentait plutôt bien ce matin. Elle n'avait pas de nausées, mais été tout de même fatiguée.
Elle mit en route la cafetière et sortit deux tasses du placard. Quand le café eut fini de passé elle en versa dans les tasses.
Elle se dirigea de nouveau vers le salon. Elle posa sa tasse sur la table basse. Puis alla vers bosco.
Il dormait toujours. Elle posa une main sur la sienne. Ce contact eut pour effet de faire réagir son partenaire. Sans s'en rendre compte, il prit la main de son amie et la serra dans la sienne.
- Bosco… murmura Faith en lui caressant la main.
Celui crut qu'il rêvait pendant quelques secondes. Puis doucement il ouvrit les yeux. La première chose qu'il vit, fut le visage souriant de Faith. Cela lui réchauffa le cœur.
- Bonjour. Fit Faith.
- … Bonjour. Répondit Bosco en lui rendant son sourire, la voix encore enroué par le sommeil.
Bosco s'étira pour se réveiller.
- J'ai préparé du café. Lui dit Faith en lui tendant une tasse de café.
- Merci. Répondit-il en prenant la tasse encore fumante.
- Je ne me rappelle pas t'avoir ouvert hier. Dit Faith en s'asseyant sur le canapé.
- C'est normal… quand je suis arrivé, tu dormais. J'ai vu de la lumière, j'ai frappé, mais tu n'as pas répondu. La porte n'était pas fermée… alors je suis entrée.
- Tu as bien fait. Dit Faith en prenant une gorgé de café. Tu travail aujourd'hui ?
- Non… je suis tout a toi ! Répondit Bosco avec un grand sourire… avant de se rendre compte du double sens de sa phrase.
Faith rougie légèrement tandis que Bosco ne savait plus quoi dire.
Un léger silence s'abattit dans la pièce. Chacun évitant le regard de l'autre en buvant son café.
Tous les deux savaient qu'un jour ou l'autre il faudrait aborder LE sujet. Mais se n'était pas chose facile… pas le bon moment. Bosco voulait attendre que Faith se rétablisse… car allait guérir. Il en était persuadé.
Pour Faith s'était différent… c'était la peur qui l'empêchait d'agir ! Et si Bosco la repoussait ? Si lui ne ressentait pas la même chose qu'elle ?
Leur relation avait beaucoup évolué… parfois ils ressemblaient à un vieux couple… Bosco passait beaucoup de temps chez elle… il restait souvent dormir. Son appartement était devenu sa deuxième maison.
- A quelle heure est ta séance de chimio aujourd'hui ? Demanda Bosco.
- A trois heures cette après midi. Répondit la jeune femme.
- Très bien dans ce cas… cela me laisse le temps de t'invité a mangé quelque part a midi !
- Tu n'es pas obligé tu sais…
- Arrêtes, tu sais que sa me fait plaisir. Et puis je n'ai pas l'intention de te laissé. Pourquoi on irait pas chez Haggesty ?
- Bosco tu sais bien que tout les autres se retrouve là bas…
- Oui et alors ?
- Tu sais très bien que je ne veux pas qu'ils me voient comme ça ! Répondit Faith en se levant.
Bosco l'imita en la suivant vers la cuisine.
- Faith ! Tu ne peux pas continuer comme ça !
- Continué comme quoi ! Demanda la jeune femme qui savait très bien de quoi voulait lui parler son ami.
- Tu ne peux pas continuer à te cacher de cette manière. Cela te ferais du bien de voir du monde. Tout le monde s'inquiète pour toi !
- Bosco, on en a déjà parlé ! Je ne veux pas que tout le monde soit au courant… et puis regarde-moi ! Je ne suis plus que l'ombre de moi-même ! Je n'arrive même plus a me regardé dans la glace ! Faith avait élevé la voix malgré elle. Je ne veux pas que les gens me regardent en se disant « la pauvre… c'est horrible ce qui lui arrive ! » Ou « mon dieu comme c'est triste ! »
Faith lui avait tourné le dos. Elle faisait face à l'évier de la cuisine pour laver les tasses. Elle faisait toujours ça quand Bosco et elle avait une dispute… elle s'occupait !
Bosco avait parfaitement comprit ce petit manège. Elle ne voulait pas affronter son regard. Elle n'aimait pas aborder ce sujet, pourtant il le fallait… cela ne pouvait plus durer.
- Faith regarde moi.
Bosco s'était placé juste derrière elle. Celle-ci ne réagit pas.
- S'il te plait Faith… regarde moi.
- Arrêtes Bosco ! Sa ne sert à rien.
- Je m'arrêterais quand tu voudras bien me faire face.
La tasse échappa des mains de Faith et tomba dans l'évier. Celle-ci se brisa.
- Merde ! Jura-t-elle.
Elle n'avait pas la force de regardé son ami en face. Il avait raison et c'est ce qui la gênait.
- Je ne veux pas en parlé Bosco ! Dit-elle en s'appuyant sur le rebord de l'évier.
- Pourtant il va falloir.
- Ecoute…
- Non toi écoute ! Rétorqua-t-il en élevant un peu la voix. Combien de temps encore vas-tu faire comme si de rien n'était ! Je sais que c'est dur pour toi… c'est dur pour moi aussi !
Cette fois si, Faith se retourna. Bosco put lire de la colère dans ses yeux.
- Ah oui ! Mais que ce que tu sais ? Hein ! Cria-t-elle presque. Tu sais ce que ça fait de se levé le matin et de te sentir un peu plus vide chaque jour ! Comme si la vie s'échappait un peu de toi à petit feu ! Que sais-tu de la douleur qui me réveille en pleine nuit… et que sais-tu des nausées qui oppresse mon cœur après chaque séance de chimiothérapie… qu'est ce que tu sais Bosco ! Tu n'en sais rien !
- Ce que je sais en revanche… c'est une femme qui est entrain de baissé les bras ! Rétorqua Bosco en s'emportant a son tour.
Il fallait qu'il lui face comprendre d'une manière ou d'une autre qu'elle n'était pas seule… qu'il était là… que ses amis et sa famille étaient là.
- Tu t'obstines à t'enfermé dans cette bulle, comme si rien ne pouvait t'atteindre… mais se n'est pas en te cachant que tout ira mieux Faith. En te cachant, tu te voile la face… oui tu es malade… mais tu es encore vivante Faith ! Tu m'entends ? Tu es vivante ! Et il n'y a pas de raison que ça change ! Tu dois te battre.
Bosco avant plongé son regard dans celui de la jeune femme. Il voyait bien que celle-ci commençait à perdre espoir.
- Il faut que tu te battes Faith… tu dois y croire et ne pas renoncer. Tu dois te battre pour tes enfants, pour tes amis… pour moi ! Bosco avait prononcé ses derniers mots dans u murmure.
Faith baissa les yeux. Elle ne pouvait plus soutenir le regard de son partenaire. Il avait parfois cette emprise sur elle. Il arrivait à la déstabiliser.
La jeune femme fit mine de sortir de la cuisine… mais Bosco la retint par le bras avec douceur. La jeune femme ne tourna pas là tête. Elle ne pouvait pas le regarder.
- Faith… fit doucement Bosco.
- Je ne suis pas encore prête Bosco… laisse-moi le temps. Répondit-elle sur le même ton.
Puis la jeune femme sortit de la cuisine sous le regard triste de son ami.
Bosco baissa la tête ave fatalité… aujourd'hui encore il n'avait pas réussit à la faire changer d'avis.
CHAPITRE 6
HOPITAL DE LA PITIE. TROIS HEURES DE L'APRES MIDI.
Bosco était assis dans le couloir en face de la salle ou Faith subissait son traitement. Il n'avait pas le droit de rentrer dans la pièce. Pourtant dieu seul savait combien Bosco aurait préféré être à sa place.
Le centre de cancérologie se trouvait au troisième étage de l'hôpital… à force de venir ici trois fois par semaine, il connaissait l'endroit par cœur… même presque mieux que son propre appartement !
Bosco avait la tête appuyé sur le mur. Il repensait à la discussion qui avait presque faillit tourner à la dispute qu'il avait eu avec Faith dans la matinée. Faith se détruisait à petit feu… elle s'enfermait petit a petit dans un mutisme que lui-même avait de plus en plus de mal à percer. Il avait parlé avec son médecin… celui-ci lui avait dit que la jeune femme risquait de passer à travers des « passages à vide » des moments de déprime.
Il lui avait expliqué que le moral était le plus important… c'est ce qui donnait à la personne malade la force de se battre et de se rétablir plus vite. Parfois Bosco avait l'impression que Faith avait perdu courage… qu'elle ne croyait plus en sa guérison.
D'après les dernières analyses de la jeune femme, la tumeur avait été réduite… mais sa guérison n'était pas encore cent pour cent sur…
Bosco ferma les yeux. Comme si cela pouvait l'aider à réfléchir… mais en réalité il voulait faire le vide dans sa tête, il ne voulait plus penser à rien. Ni à son travail… ni au cancer… seulement à Faith, à la jeune femme merveilleuse qu'elle était. A la partenaire plus qu'efficace qu'il avait depuis plus de neuf ans… à la femme qui le comprenait comme personne… tout ce qui faisait d'elle une personne si attachante et si forte en même temps.
Bosco ne cessait de se poser une question, une seule… celle qui revenait chaque matin quand il ouvrait les yeux et quand il se couchait le soir, qui revenait à chaque fois que ses yeux se posaient sur le visage de la jeune femme.
« Pourquoi ? »
Oui pourquoi ? Une question si simple qui pourtant pouvait avoir des milliers de réponses… ou bien aucunes.
Pourquoi elle ? Pourquoi la personne qui comptait le plus dans sa vie était malade ? Non pas qu'il souhaite cela à une autre personne… mais tout simplement pourquoi Faith ? Une femme extraordinaire… rendant service à la société, une mère de famille hors paire, qui aimait ses enfants et les protégeait du mieux qu'elle pouvait. Bien sur, elle commettait des erreurs… comme tout le monde. Lui-même en commettait… mais elle ne méritait pas ce qui lui arrivait.
Il avait beau chercher la réponse… il ne la trouvait pas. Il savait qu'il pouvait encore chercher longtemps avant de la trouver. Sans doute qu'il ne la trouverait jamais…
Bosco se rendit compte qu'il priait… lui qui ne croyait pas en dieu… priait pour qu'on ne lui enlève pas la femme qu'il aimait. Parce qu'il aimait… à présent il en était certain… il était amoureux d'elle. Beaucoup plus qu'il ne se saurait cru capable d'aimé une personne.
S'il perdait Faith, lui-même était quasiment certain qu'il ne survivrait pas. Pas sans elle.
Bosco fut sortit de ses songes quand il entendit la porte en face de lui s'ouvrir.
- Monsieur Boscorelli ? Demanda une jeune infirmière.
- C'est moi. Répondit Bosco en redressant la tête.
- Votre amie vient de finir sa séance. Vous pouvez aller la rejoindre.
- Comment va-t-elle ?
- Elle est fatiguée… mais elle a bien supporté le traitement. Elle pourra quitter l'hôpital d'ici deux heures.
- Très bien. Merci. Répondit Bosco en se levant de sa chaise.
L'infirmière s'en alla en le gratifiant d'un petit sourire.
Bosco était devant la porte qui donnait à la pièce ou se trouvait Faith. C'était à chaque fois la même chose… il savait dans qu'elle état il allait la trouver, et s'était plus dur à chaque séance.
Bosco avait une main posé sur sa hanche tandis que l'autre était posé sur son front, comme pour se donner du courage. A chaque fois qu'il rentrait dans cette pièce, il sentait les larmes lui monter aux yeux. Mais il devait être fort… pour elle.
Bosco inspirant un grand coup, puis poussa la porte.
La pièce était plongée dans la pénombre. Pour ne pas que Faith se sente trop mal. Après une séance de chimio, la lumière trop vive avait tendance à accentuer les nausées.
Faith était allongé sur un lit, sur le dos. Elle était parfaitement réveillée… mais très affaiblit. Elle regardait le plafond. Rien autour d'elle ne semblait avoir de l'importance.
Elle se rendit compte de la présence de Bosco quand celui-ci lui prit la main.
Il était assis près d'elle.
- hey…murmura-t-il presque. Ça va ?
- Ça peu aller. Répondit Faith en détachant ses yeux du plafond pour regardé son ami. Du moins… aussi bien que ça peu aller après avoir été irradié.
Bosco serra d'avantage la main de Faith pour lui faire comprendre qu'il était avec elle… jusqu'au bout.
- Tu verras Faith… tout s'arrangera. Tout redeviendra comme avant. On refera équipe tous les deux.
Un triste sourire se dessina sur le visage de la jeune femme.
- Crois-moi Faith ! de plus il est hors de question que je supporte l'officier Boylder encore trop longtemps…
- Tu as l'air tellement sur que tout va bien se finir Bosco.
- Pourquoi pas toi ? Demanda-il.
Faith ne répondit pas et regarda de nouveau le plafond.
- Ecoute-moi bien Faith ! Tu vas guérir. Parce qu'il est hors de question que tu te laisses abattre sans te battre ! Et puis il n'est pas non plus question que tu laisses tes enfants… et que tu me laisses moi ! Moi j'ai besoin de toi ! Plus que n'importe qui…
- Bosco…
- Laisse moi finir… la voix Bosco était toujours aussi douce mais ferme, bien qu'un peu humide. Tu va t'en sortir Faith ! Tu m'entends ! Tu vas t'en sortir… car tu es forte… sans doute la femme la plus forte et plus courageuse que je connaisse.
Bosco sentait que les larmes lui montaient à nouveau aux yeux. Faith le remarqua très bien. Une larme glissa le long de la joue de la jeune femme. Bosco croyait tellement en elle… elle aimerait tant avoir la même fois que lui… et croire que tout allait s'arranger pour le mieux… mais elle avait peur. Tellement peur que cela ne soit pas le cas.
Faith posa une main sur la joue de Bosco et caressa celle-ci avec son pouce. Bosco croisa son regard, aussi humide que le sien. Faith lui adressa un faible sourire. Bosco avait ce don… celui de la rendre plus courageuse, plus forte… mais aussi tellement plus humaine. Chose qui était parfois difficile de gardé quand on faisait son métier. Depuis qu'il était près d'elle, elle se sentait revivre peu a peu, même si parfois elle perdait pied, elle savait que Bosco était là pour la remonté à la surface.
Bosco se pencha vers la jeune femme et posa son front dans le creux du coup de sa partenaire.
Elle pouvait sentir qu'il pleurait. Il n'avait plus la force de retenir ses larmes.
Faith passa une main autour de sa nuque pour le serrer contre elle et le réconforter.
- Tu dois te battre Faith, parce que j'ai besoin de toi. Murmura-t-il dans son oreille en pleurant.
- Je te promets Bosco… répondit la jeune femme en laissant échapper d'autres larmes.
CHAPITRE 7
TROIS SEMAINES PLUS TARD.
L'opération était fixée dans quatre jours. C'est là que tout allait se jouer.
Faith était allongé sur le canapé. Elle ne se sentait vraiment pas bien. Les effets secondaires de la chimiothérapie étaient de plus en plus désagréable. Faith était de plus en plus épuisée et le moral n'était plus là… elle avait fait une promesse a Bosco : celle de se battre. De se battre jusqu'au bout… mais Faith se demandait si elle arriverait à tenir cette promesse. Plus les jours passaient plus ses forces l'abandonnaient petit a petit.
Elle savait que son meilleur ami souffrait aussi, à sa manière mais il souffrait. Elle le voyait des ses yeux à chaque fois qu'il la regardait. Il ne pouvait pas continuer à veiller sur elle de cette manière. Depuis qu'elle était malade il avait pour ainsi dire mit sa vie en stand by !
Faith avait mal a la tête… accentuant par la même occasion les nausées qu'elle avait depuis plusieurs heures. Les médicaments que lui prescrivait son cancérologue ne faisaient plus vraiment effets.
Faith se mit sur le coté, peu être que cette position allait la soulager… mais cela ne fit rien. Alors elle se mit assise puis se leva. Elle ne savait pas quoi faire. Elle regarda sa montre. 20H15, Bosco n'allait pas tarder. Même s'il ne lui avait pas dit qu'il passerait, elle savait qu'il allait venir, comme il le faisait tous les jours depuis plus deux mois maintenant.
Alors qu'elle se dirigeait vers la cuisine pour se servire un vert d'eau, quelqu'un sonna à la porte. Le bruit raisonna dans la tête de la jeune femme qui fit une grimace. Mais elle ne put s'empêcher de faire un petit sourire… elle regarda par le judas. Bosco !
Curieusement elle hésita à lui ouvrir ce soir… elle était fatiguée et elle ne voulait pas qu'il reste encore simplement par inquiétude. Lorsque celui-ci frappa une deuxième fois, elle se résigna… elle n'allait tout de même pas le laissé poiroté sur le pallier toute la nuit. Car elle savait très bien que si elle ne lui ouvrait pas il ferait le piquet jusqu'à se qu'elle se décide a ouvrir la porte… ou bien, puisqu'il avait les doubles des clefs, il serait entré.
- Bonsoir. Fit Faith quand la porte fut ouverte.
- Bonsoir, répondit Bosco en entrant… tu dormais ?
- Non, je me reposais juste.
Bosco vit que Faith n'allait pas très bien ce soir, elle avait les trais du visage tendu et elle était pale.
- Tu n'étais pas obligé de passer tu sais… t'as du avoir une dure journée.
- Non, ça a été calme aujourd'hui, j'ai passé la moitié de ma journée au bureau à remplir des dossiers ! Et puis j'aime venir te voir !
Cette dernière phrase fit sourire la jeune femme. Elle aussi elle aimait quand il était là… elle se sentait vivante en sa présence.
Mais elle n'aimait pas qu'il la voit dans cet état second. Dans ses yeux il pouvait voir combien il était inquiet pour elle.
Bosco posa sa veste sur la chaise près de la table du salon. Il vit en passant que des papiers étaient posés sur la table. Il put lire brièvement : « attestation de divorce »
- Fred les as signés hier. Fit Faith en voyant que son ami avait remarqué les papiers.
- Je suis désolé… répondit Bosco confus, je ne voulais pas être indiscret.
- Se n'est rien. Et puis de toute manière j'allais te le dire.
- Ça va ?
- A vrai dire… c'est ce que je voulais, je suis heureuse que le divorce soit enfin prononcé… mais j'ai aussi été un peu triste, car ses papiers signifient que j'ai tiré un trait définitif sur 14 ans de mariage… 14 ans c'est pas rien.
- C'est normal… répondit Bosco.
Il comprenait ce que son amie voulait dire. 14 ans de sa vie ne pouvait pas s'effacer du jour au lendemain. Il fallait le temps laisser faire son œuvre.
- Et pour les enfants ? Demanda-t-il.
- Il a accepté la garde partagé… « si t'enté que j'ai l'occasion de pouvoir le faire » pensa Faith.
- C'est une bonne chose.
- Oui…
Alors que Faith se dirigeait vers la cuisine… elle sentit une nouvelle nausée venir… elle porta une main a sa bouche et posa l'autre sur le mur a coté d'elle pour gardé l'équilibre.
- Faith… s'exclama Bosco en allant vers elle. Ça ne va pas ??
Faith secoua la tête. Elle s'écarta de Bosco et couru presque jusqu'à la salle de bain.
La nausée reprit de plus belle… Faith n'en pouvait plus ! Combien de temps encore cela allait durer ?
Faith tira la chasse d'eau… puis alla vers l'évier, elle se passa un peu d'eau sur le visage et se rinça la bouche.
- Tout va bien Faith ? Demanda Bosco à travers la porte de la salle de bain.
- Oui…
Faith sortit quelques minutes plus tard, elle se sentait un peu mieux… mais elle avant de rester seul ce soir.
- Bosco, je crois qu'il serait plus sage que tu rentre chez toi ce soir… je ne me sens pas très bien, j'ai envies de rester seule. Dit Faith en évitant son regard.
Bosco n'aimait pas la voir comme ça. Ses derniers temps, ses sourires se faisaient rare. Elle s'était enfermé dans une sorte de mutisme qu'il avait du mal à percer.
- Faith… dit-il en se rapprochant d'elle… qu'est ce qui va pas…
- Tu as bien vu ce qui n'allait pas ! Répondit Faith en lui tournant le dos.
Quand elle avait ses crises, elle n'aimait pas qu'il soit là. Elle n'aimait pas qu'il est cette image d'elle.
Faith n'était pas d'humeur à parler ce soir. Tout ce qu'elle voulait c'était se retrouvé seul. Elle en avait mare de se sentir à ce point dépendant de Bosco. Il était toujours au petit soin avec elle. C ‘était une bonne intention de sa part et elle le remerciait… mais elle ne voulait plus.
elle sentait qu'une autre nausée revenait.
Bosco s'approcha d'elle et posa une main sur son épaule.
- S'il te plait va-t-en ! Demanda Faith en le repoussant ! Laisse-moi !
- Ne me repousse pas Faith, pas maintenant…
- Pourquoi ? Pourquoi tu t'acharnes comme ça ! Explosa soudain Faith à bout. Tu as ta vie Bosco, alors vis là et laisse-moi! rétorqua Faith
Bosco ne réagit pas tout de suite… même s'il commençait à être habitué au saut d'humeur de la jeune femme, cela le surprenait toujours. Mais il avait appris à gérer ce genre de situation.
- Faith ! Si je suis là… c'est parce que je tiens à toi ! Comme je te l'ai déjà dit, on est partenaire ! Et les partenaires sa se s'entraident !
- Je ne veux pas de ta pitié Bosco !
- Tu sais très bien que se n'est pas de la pitié ! Bon dieu Faith, comment il faut que je te le dise… si je suis là c'est pour toi. Car je veux que tu te batte pour vivre !
- Je suis déjà morte ! Regarde-moi Bosco ! Regarde moi et dit moi ce que tu vois !
Faith avait dit cela en pointant son doit vers le miroir au fond de la pièce. Se n'était plus la Faith d'il y a deux mois. Celle-ci était pâle, maigre… et son crâne était caché sous une coiffe.
Mais pour Bosco cela ne changeait rien… Faith restait et resterait toujours sa Faith.
- Faith… regarde moi ! fit-il en posant une main sur sa joue.
Celle-ci le regarda avec des yeux emplit de tristesse.
- tu n'as pas le droit de renoncer maintenant. Tu es trop près du but pour cela !
- Et si sa ne marche pas ? Hein ? Je me serais bercé d'illusions ! Fit Faith avec amertume en évitant son regard.
- Sa marchera Faith ! Sa marchera car il n'y pas question que cette salopie de cancer gagne ! Et surtout sa marchera car il est hors de question que la femme à la quel je tiens le plus au monde me quitte !
Faith releva la tête… il fut surprit de la dernière phrase de son ami… « la femme à la quel il tien le plus ? » Que voulait-il dire par-là ?
Faith croisa à nouveau le regard de Bosco, elle pouvait lire quelque chose de nouveau dans ses yeux… elle ne savait pas comment les interpréter.
Son regard la transperçait… la profondeur et la transparence de son regard n'avaient jamais été aussi clair et puissant.
Bosco lui n'aurait jamais cru qu'il aurait eu le courage de lui dire ses mots. Il sut à ce moment là qu'il fallait qu'il se lance. Qu'il dise à cette femme pour se qu'il ressentait pour elle.
- Faith… commença-t-il tandis que le cœur de la jeune commençait à palpité, elle savait qu'il allait lui dire une chose très importante. Pour moi, personne n'a autant compté dans ma vie à part toi… tu es m'as forces… la raison qui me donne envies de me battre pour la vie tous les jours. Tu sais me redonner l'espoir que j'ai perdu pour se monde si brutal… je ne n'imagine pas le reste de ma vie sans toi à mes coté…
- Bosco, fit Faith en sentant que la conversation devenait très personnelle.
- Non… laisse moi finir. Ce que j'essais de te dire c'est que mes sentiments envers toi on évolué… je tiens a toi beaucoup plus que je ne le voudrais. Je… je… ce que j'essais de te dire c'est que je t'aime… je t'aime Faith, et je ne veux pas que tu m'abandonnes.
Bosco avait toujours sa main sur la joue de sa partenaire. Celle-ci ne pouvait plus décrocher son regard des yeux de Bosco. Faith était totalement médusé.
Jamais Bosco n'avait eut l'air si fragile… si tendre… si lui !
Bosco s'inquiéta de son silence. Il n'arrivait pas à déchiffrer le regard de la jeune femme.
- Faith, dis-moi quelque chose… cris moi dessus, hurle, gifle-moi si tu le veux…
Bosco ne put finir sa phrase… il sentit quelque chose de doux se poser sur ses lèvres.
Faith avait fait la première chose que son cœur lui dictait depuis des semaines. Elle s'était rapproché de son meilleur ami et avait posé ses lèvres sur celle de Bosco.
Celui-ci, tout d'abord surprit, ne réagit pas… puis se laissa faire. Il répondit au baisé de la jeune en la serrant contre lui.
Se baisé était d'une extrême douceur… jamais Bosco n'avait ressentit cela avec une autre femme.
C'était presque irréel.
Tous les deux se séparèrent au bout de quelques minutes. Faith s'était reculé.
Avait-elle bien fait ? Bosco lui en voudrait-elle… non, il avait répondit à son baisé.
Elle croisa son regard et vit que celui-ci était heureux, mais aussi surprit. Il ne réalisait pas encore très bien.
Bosco avait l'impression d'avoir le cerveau en coton… avait-il simplement rêvé ou… ? Non tout cela était bien réel.
- Je ne t'abandonnerais pas Bosco. Fit la jeune femme en passant ses bras autour de son coup. Tandis que Bosco la serra contre lui.
A ce moment là Faith se sentit plus vivante que jamais.
CHAPITRE 8
QUATRE JOURS PLUS TARD.
Faith avait l'impression de flotté… les lumières défilaient sous son regard qui devenait de plus absent. Elle entendait qu'on lui parlait mais son esprit était ailleurs. Trop de chose encombrait son esprit… une en particulier : Bosco. Se nom revenait tout le temps.
Bosco.
Celui qui était entrain de lui tenir la main, pour la réconforté et lui donner tout le courage dont elle avait besoin.
Faith était allongé sur un lit. Celui-ci était poussé par deux infirmiers. Bosco était près d'elle et la suivait. Il tenait fermement sa main dans la sienne pour lui montré qu'il était avec elle.
Le chirurgien lui avait donné un comprimé pour la détendre avant de la descendre au bloc.
Faith se sentait légère. Seule la voix de Bosco résonnait dans sa tête.
- Je suis là Faith, t'en fait pas… et quand tu te réveilleras, je serais près de toi. T'inquiète pas, tout va très bien se passer.
Le regard de Faith se posait sur le visage de Bosco… se si beau visage qu'elle chérissait temps. Elle pouvait lire temps d'espoir dans ses yeux… il croyait en elle. Sa conviction était sans faille.
Bosco ne lâcha pas les yeux de Faith… il ne voulait pas la quitter. Mais un des infirmiers le ramena à la réalité.
- Je suis désolé Monsieur. Mais vous ne pouvez pas aller plus loin. Ne vous en faite pas pour votre amie, elle serrait entre de très bonnes mains.
- Attendez… je voudrais juste lui dire une chose… deux secondes.
- Très bien, allez-y.
Bosco rapprocha son visage de celui de la jeune femme. De sa main libre il caressa le front de Faith. Il plongea son regard dans le sien et lui transmit tout l'amour qu'il avait pour elle. Faith lui fit un sourire.
- je t'aime Faith. Même si je ne serrais pas avec toi dans la salle d'opération… je serai avec toi… ici. Dit-il en posant une main sur son cœur.
Il se pencha d'avantage et posa une délicat baisé sur ses lèvres.
- Moi aussi je t'aime. Murmura-t-elle alors que les infirmiers commençait à reprendre la route.
Bosco lâche la main de la jeune femme au dernier moment. Il avait l'impression qu'on lui enlevait une partit de lui-même.
Il avait essayé d'être fort devant Faith pour lui donné du courage. Pour qu'elle y croit !
Mais en réalité, il avait peur. Il espérait du fond du cœur que tout se finirait dans cette d'opération et que tout redeviendrait à la normale.
Il resta au milieu du couloir jusqu'à ce qu'il ne voie plus Faith… puis il tourna les talons. Il se dirigea vers la salle d'attente. Pour lui de longues heures d'attente et d'angoisse commençaient.
DANS LA SALLE D'OPERATION.
Faith était allongée sur la table d'opération. La pièce était froide. Des tas d'instrument chirurgicaux traînait sur diverses tables en métal. Même si le décor était froid, Faith était détendu. Des aides soignant, des infirmières et deux chirurgiens. Dont un qu'elle ne connaissait pas.
Le Dr Ferling s'approcha de sa patiente prête pour l'intervention.
Même si il était caché sous un masque et un bonnet obligatoire pour les bloc opératoire, Faith le reconnu sans difficulté.
- Comment vous sentez-vous Faith ?
- Bizarre. Répondit la jeune femme. Mais ça va.
- C'est normal. Avant de vous descendre ici on va donner un comprimé pour vous détendre. ( Il se tourna vers l'autre chirurgien) Faith c'est le docteur Graam qui va m'assister pour votre opération. C'est l'un des meilleurs.
- Je vous fais confiance…
- Très bien. L'opération va durer 2H 30, comme je vous je l'ai expliqué plutôt, votre tumeur a presque en totalité réduite. De plus au scanner il n'y a pas de trace de métastase ce qui est très encouragent… Faith, tout va très bien se passer. Finissa Ferling en lui posant une main sur l'épaule.
Un petit sourire se dessina sur le visage de la jeune. Ferling était incapable de le déchiffrer. Etait-il défaitiste… ou confiant ?
Seul Bosco était capable de comprendre la jeune femme d'un simple de regard.
- Une infirmière va poser un masque sur votre visage. C'est de l'oxygène… laissez-vous aller et détendez-vous. Quand vous vous réveillerez vous serez dans votre chambre près de votre ami.
Ferling laissa la place à l'anesthésiste et à une infirmière. Celui-ci lui fit un sourire chaleureux tandis que l'anesthésiste injecta un produit dans la perfusion. L'infirmière posa le masque a oxygène sur le visage de Faith.
Faith se sentait bizarre. Elle avait l'impression que sa tête était lourde… elle essaya de la levé, mais cela était impossible. Les gens autour d'elle lui parlaient pour l'apaisé, mais elle ne comprenait plus ce qu'il disait. Elle pouvait sentir l'anesthésie se répandre au fur et à mesure dans son corps. Ses pompières se faisaient plus lourdes. Elle avait beau essayé de les gardé ouvert… ceux ci ne lui répondit plus. Sa vision se troublait peu a peu. Elle sentait son corps se détendre au fur et à mesure que le produit agissait. Faith n'arrivait plus a pensé. Ses idées étaient embrouillées… seul, les mots que Bosco lui avait dit avant qu'elle ne descende au bloc résonnait encore dans sa tête.
Après plusieurs secondes de luttes inconscientes, Faith fini par abdiqué. Elle ne lutta plus et laissa ses yeux se fermer. Et laissa une grande lumière blanche l'envahir.
3H00 PLUS TARD.
Elle voulu ouvrir les yeux, mais une vive douleur crée par la lumière du jour la ramena à l'ordre.
Elle ne savait pas ou elle était. Elle avait la tête dans le coton. Ses idées étaient floues. Elle pouvait aussi entendre des bruits tout autour d'elle, des sortes de « bip » réguliers.
Faith essaya de rouvrir les yeux une deuxième fois. Plus doucement. Ceux-ci clignèrent plusieurs fois. Elle vit qu'elle se trouvait dans une chambre. Une infirmière était à sa droite et vérifiait que la perfusion passait bien.
Soudain la jeune femme sentit un poids sur sa main. Elle voulu lever la tête mais ce mouvement lui était trop difficile.
Cela faisait deux heures que Bosco était au chevet de la jeune femme. Il avait prit une chaise et s'était installé près d'elle. Il n'avait pas lâché sa main depuis que Faith était remonter du bloc opératoire.
Soudain il sentit une légère pression dans sa main. Bosco se redressa immédiatement. Il n'avait pas rêvé, il en était certain. Faith était entrain de se réveillé.
- Faith ? Murmura-t-il en se penchant vers la jeune femme (puis en regardant l'infirmière) elle vient de me serrer la main.
- Je vais aller chercher le Dr Ferling immédiatement. Répondit l'infirmière en sortant de la chambre.
Bosco reporta son attention sur sa Faith.
- Faith…
- Bosco… répondit la jeune femme encore dans les vapes.
- Je suis là… dit-il en posant une main sur son front.
- Bosco… répéta Faith en lui serrant la main.
Elle commençait à émerger, elle aurait reconnu la voix de Bosco entre mille. Faith n'avait qu'une seule question. Elle devait savoir.
- Est-ce… qu'ils l'ont enlevé ? Demanda la jeune femme en ouvrant les yeux totalement.
CHAPITRE 9
La voix de Faith était enrouée, cela était dut à l'intubation qu'elle avait eut l'Hors de l'intervention.
Un sourire se dessina sur le visage du Bosco. Il déposa un baisé sur le front de Faith et murmura :
- Ils ont tout enlevé. L'opération à été un succès.
Faith sentit un poids immense s'enlevé de ses épaules. Tout le stress de ses derniers mois ainsi que l'angoisse accumulée la quittèrent presque instantanément. Elle n'arrivait pas à y croire… l'espoir renaissait en elle.
Les yeux de la jeune femme brillaient. Il brillait de bonheur. Une larme de joie coula le long de sa joie.
Bosco était lui aussi très ému. Il n'allait pas perdre Faith… bien au contraire. Le lien qui s'était tissé entre eux était devenu d'autant plus fort… bien au-delà que Bosco n'aurait cru possible.
Cette épreuve, mine de rien, leur avait ouvert les yeux a tous les deux. Ils avaient comprit à quel point ils avaient besoin l'un de l'autre.
Bosco avait prit conscience que Faith était sa moitié… qu'elle était la seule personne avec qui sa vie avait un véritable sens. Pour Faith c'était la même chose. Mais surtout elle avait comprit que sa survit dépendait de lui. Car elle savait que s'il n'avait pas été là durant tout son traitement, jamais elle n'aurait eu la force de se battre. L'éloigné d'elle avait été une grosse erreur, elle le savait, et elle ferait tout pour récupérer le temps perdu.
Une infirmière entra dans la chambre les sortant tous les deux de leur pensées.
- M. Boscorelli, il est temps que vous y alliez à présent. Votre ami à besoin de se reposé. Le Dr Ferling va l'examiner.
- Très bien. Répondit Bosco à contre cœur. Je reviendrais demain.
- D'accord. Répondit Faith, la voix encore endormie.
Bosco posa un doux baisé sur ses lèvres et partit.
TROIS MOIS PLUS TARD.
Faith sentit des crampes à l'estomac la prendre en otage au fur et a mesure quelle avançait vers le central. Cela faisait 5 mois qu'elle n'avait pas remit les pieds au commissariat, qu'elle n'avait pas revu ses amis…. Comment allait-il réagir en la voyant ?
Elle avait beaucoup changé. Elle n'avait pas encore reprit la totalité du poids qu'elle avait perdu pendant son traitement, c'est cheveux avaient repoussé mais était encore cour.
Faith sentit une main se glissé dans la sienne. Elle tourna la tête.
Bosco se tenait près d'elle. Lui qui avait été là depuis le début, était encore a ses coté. Cela faisait trois mois qu'ils étaient ensembles. Tout se passait très bien. Chacun aimait la présence de l'autre. Il vivait leur relation au jour le jour, ne voulait pas précipiter les choses.
Cette épreuve avait aussi changé son ami… et amant. Il prenait la vie avec plus de philosophie, chaque jour elle découvrait une partit d'un autre Bosco qu'elle n'avait pas l'habitude de côtoyer. Et elle aimait cela. Il savait se montrer attentionné et aimant. Et il lui prouvait chaque jour en se réveillant près d'elle.
- Tu as peur ? Lui demanda celui-ci ;
- J'avoue que cela me fait bizarre. Répondit Faith avec un petit sourire crispé.
- Tu verras tous se passera bien. Il n'y pas de raison que ça se passe autrement.
- Tu as raison.
Elle prit Bosco dans ses bras et le serra contre elle.
- Je sais que je ne t'ai jamais dit… mais merci. Lui murmura-t-elle a l'oreille.
- Pourquoi demanda Bosco.
- Pour avoir été là… pour être toi, car sans toi, jamais je n'aurais put faire se bout de chemin. Quand tu n'étais pas là j'étais comme morte. Pour tout cela je te remercie, merci de m'avoir ramener à la vie…
Bosco resserra son étreinte. Lui aussi se sentait vivant… plus vivant que jamais. Il avait l'impression de renaître. Tout cela l'avait fait mûrir dans un certain sens. Pour la première de sa vie, il se sentait vraiment près à construire quelque chose et le partager avec quelqu'un… et ce quelqu'un c'était Faith.
Il desserra son étreinte et prit à nouveau la main de Faith dans la sienne.
- Merci a toi Faith, merci de m'avoir ouvert les yeux et de me rendre pour la première fois de ma vie, heureux.
Faith prit son visage dans ses mains et l'embrassa avec beaucoup de tendresse.
Puis tous les deux se dirigèrent vers l'entré du central, le cœur plus léger que jamais.
Un nouveau chapitre de leur vie commençait… une vie qu'ils allaient continuer ensemble…
FIN
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