Chapitre 1
TRIBUNAL
Juge : Monsieur Maurice Boscorelli, vous êtes condamné à douze mois d'emprisonnement pour attaque à main armée
Bosco se retourne vers Cruz qui est dans la salle, cette dernière lui adresse un grand sourire. Deux officiers de polices attrapent Bosco et le conduisent au fourgon pour l'emmener en prison.
UN AN ET DEMI PLUS TARD – POSTE 55
Cruz est dans le bureau de la crime, elle regarde la photo de sa fille et la range dans le tiroir de son bureau quand Swersky entre dans le bureau.
Swersky : Cruz, j'ai une surprise pour toi !
Cruz : Vous savez que j'ai horreur de ça !
Swersky entre dans le bureau et deux personnes le suivent, il referme la porte derrière eux et regarde Cruz.
Swersky : Ton enquête avance ?
Cruz : Ouais, bon c'est quoi votre surprise ?
Swersky : (Dessinant les deux personnes à cotes de lui) Eux !
Cruz : J'ai pas le temps d'avoir des nouveaux dans les pattes, j'ai du boulot avec l'organisation de Soldini !
Swersky : T'as pas le choix, et ils pourront t'aider.
Swersky commence à sortir du bureau.
Cruz : (Ironiquement) Merci lieutenant ! (Se retourne vers les deux autres) Bon, c'est quoi vos noms ?
Faith : Officier Faith Mitchell
Santiago : Officier Manny Santiago
Cruz : Bien, moi je suis le sergent Maritza Cruz, je dirige la crime, j'ai pas le temps de vous expliquer l'affaire en cours, alors vous vous informerez au fur et à mesure. Bon, on y va maintenant, j'ai un truc à faire.
Cruz commence à sortir puis elle se retourne vers Faith et Santiago.
Cruz : Ah, oui, j'oubliais, ici c'est moi qui commende et on travaille selon mais règles, si ça plait pas à quelqu'un il peut partir, bon en route.
Ils sortent tous les trois du poste et montent en voiture, Cruz prend le volant sans dire un mot, au bout de dix minutes elle décide quand même d'engager la conversation.
Cruz : Tant qu'on a un peu de temps, je vais vous parlez un peu de l'affaire. (Jette un coup d'œil à Faith dans le retors) Mitchell, c'est ça ?
Faith : Oui, c'est ça.
Cruz : Attrape le dossier qu'il y a côtés de toi. … (Après que Faith est ouvert le dossier) ….Lui c'est Maurice Boscorelli, il a fait un an de tolle pour vol à main armée, en prison il a sympathisé avec un des gars de Luigi Soldini, un parrain de la Mafia italienne.
Santiago : (Après avoir feuilleté le dossier que lui a passer Faith) Boscorelli n'a pas l'air si méchant !
Cruz : Méfis toi toujours des apparences, (Gare la voiture) Bon, on en reparlera plus tard, on est arrivé. Vous me couvrez, mais vous ne l'ouvrez pas !
Ils sortent de la voiture et se dirigent vers un groupe de gens qui se trouvent devant un restaurant, Cruz reconnaît Bosco, elle se dirige vers lui et lui fait face.
Cruz : Alors, Boscorelli toujours entrain de faire des conneries ?
Bosco : Ah ! Sergent ! Ca fessait longtemps !
Cruz : Arrête de faire le malin et vient par là que je te fouille, ne perdons pas nos vielles habitudes !
Cruz attrape Bosco par le bras et l'entraîne dans la ruelle d'à côtés, Faith et Santiago la suivent, regardent la scène, ne sachant pas vraiment quoi faire vue qu'il ne connaisse ni l'enquête, ni Cruz.
Cruz plaque Bosco contre le mur et commence à le fouiller, elle regarde tout au tour d'elle et voit qu'il n'y a plus personne, à part Faith et Santiago, Bosco en fait de même, elle le lâche et Bosco se retourne face à elle.
Bosco : (Regardant Faith et Santiago) Des p'tits nouveaux ?
Cruz : Tu parles Swersky vient de me les coller dans les pattes ! (Lui tendant une enveloppe) Tient, c'est pour toi.
Bosco ouvre l'enveloppe, regarde le contenu et adresse un sourire à Cruz.
Bosco : Merci
Cruz : Alors, qu'est ce que tu peux me dire sur Soldini ?
Bosco : Pour l'instant pas grand-chose, t'as ce que je t'ai demandé ?
Cruz : Ouais, mais je pourrais avoir des ennuis pour ça !
Bosco : (Regarde de nouveaux en direction de Faith et Santiago) Et eux ?
Cruz : Je m'en occupe, tient.
Cruz tend une arme à Bosco, celui-ci la prend, regarde le chargeur qui est plein, l'arme et vise Cruz avec, à ce moment là Santiago sort son arme et braque Bosco.
Santiago : (S'avançant) Pose ton arme !
Bosco : Oh, doucement, toi ?
Cruz : Ca va Santiago, y a pas de problème ! (Elle regarde Bosco une fois que Santiago a rangé son arme, le bouscule légèrement) T'étais pas obligé de faire ça, toi non plus, t'es vraiment trop con !
Bosco : (Avec un grand sourire) Ca va, un peu d'adrénaline ça peu pas lui faire de mal !
Cruz : Casse toi maintenant, on se revoit dès que t'as des nouvelles informations pour moi.
Bosco commence à partir et quand il passe devant Santiago, il s'arrête.
Bosco : T'as de bon reflex !
Bosco s'en va et Cruz rejoint Faith et Santiago qui la regarde l'air surpris
Faith : Et vous le laissez partir avec une arme ?
Cruz : J'ai dit qu'on marchait avec mes règles ! Bon, en arrivant au poste vous me ferais une recherche sur les activité de Soldini ses deux derniers mois, à mon avis il prépare un coup !
VESTIAIRE DU POSTE – FIN DE JOURNEE
Cruz est dans le vestiaire, elle range ses affaires au moment où Faith et Santiago entrent. Ils se dirigent chacun à leurs cassiers et se changent. Cruz ferme son cassier et commence à se diriger vers la sortie.
Cruz : Alors, vous avez trouvé quelques choses.
Santiago : Rien, de très intéressant ! En revanche si on écoute les bruits des rues, Soldini veut nommer Boscorelli comme bras droit.
Cruz : Bon, boulot ! On se revoit demain, salut.
Faith et Santiago : Salut.
Une fois Cruz sorti, Faith s'approche un peu plus de Santiago, elle balaye les vestiaires du regard et voit qu'ils sont seuls.
Faith : T'en pense quoi, toi, du sergent ?
Santiago : Si on écoute sa réputation, c'est un excellent flic .
Faith : Peut être mais tu ne la trouve pas bizarre sa relation avec Boscorelli, elle lui donne une enveloppe et une arme, ça t'étonne pas ?
Santiago : Quoi, tu crois qu'elle est ripoux ?
Faith : Je sais pas, j'dit que c'est bizarre c'est tout.
Santiago : Y a sûrement une explication ! De toute façon, je préfère lui accorder le bénéfice du doute….. (Ferme son cassier et se dirige vers la sorti) Salut.
Faith : A demain.
Chapitre 2
Ca fait deux mois maintenant que Faith et Manny travaillent à la crime, Faith se méfit toujours de Cruz alors que les relations entre Cruz et Santiago deviennent de plus en plus ambiguë. Ils n'ont pas recroisé Bosco depuis que Cruz lui a donné l'enveloppe et l'arme, il semble que Soldini se tient tranquille pour l'instant.
Cruz se trouve sur le parking du poste, le capot ouvert, en rade avec sa voiture, Santiago sort du poste et va la rejoindre devant la voiture.
Santiago : Un problème ?
Cruz : Elle refuse de démarrer.
Santiago : Vous voulez que je vous dépose ?
Cruz : Je veux pas te déranger, en plus ta copine doit t'attendre !
Santiago : En fait, je suis célibataire et ça me dérange pas.
Cruz : Dans ce cas.
Cruz attrape ses affaires dans sa voiture et suit Santiago jusqu'à la sienne, Santiago lui ouvre la portière et la fait monter. Cruz lui donne son adresse et Santiago demare, ils ne savent pas vraiment quoi se dire.
Cruz : (Fixant Le paysage qui passe par la fenêtre) Y a des bruits qui court, comme quoi certains penserait que je suis ripoux . (Se tourne vers lui et le regarde) T'en pense quoi, toi ?
Santiago : Je pense que chaque chose doit avoir son explication !
Cruz : Ce qui signifie ?
Santiago : (Se gare devant l'immeuble de Cruz) Que j'ai pas assez d'éléments pour me faire une idée fixe.
Cruz : (Déçu) Merci de la franchisse !
Elle sort de la voiture sans lui adresser un regard, Santiago sort après elle, lui court après et l'attrape par le bras.
Santiago : Maritza, attendez !
Cruz : Non mais au moins ça a le mérite d'être clair !
Santiago : Non, justement j'aimerais bien qu'on en parle.
Cruz : Tu veux monter boire un verre.
Santiago : Pourquoi pas !
Ils montent jusqu'à l'appartement de Cruz, arrivés devant la porte, elle cherche ses clés et quand elle les sort de sa poche les fait tomber par terre. Ils se penchent tous les deux en même temps pour les ramasser et au moment où Santiago les attrape ses lèvres frôlent celles de Cruz, après une seconde d'hésitation, il l'embrasse. Il allait arrêter mais Cruz le tire contre elle, ils continuent à s'embrasser de plus en plus passionnément pendant que Cruz récupère les clés et ouvre la porte. Ils entrent dans l'appartement, Cruz pousse la porte du pied pour qu'elle se referme, ils commence à se déshabiller l'un, l'autre tout en avancent vers la chambre.
LENDEMAIN MATIN
Manny entend le réveil s'allumer, il serre les bras autour de l'oreiller et avant d'ouvrir les yeux, se demandant si cette nuit n'était qu'un rêve. Il engouffre sa tête dans l'oreiller et sent le parfum de Maritza ce qui lui confirme que ce n'était pas un rêve, alors il ouvre les yeux et reste paralysé par ce qu'il voit. Une petite fille, d'environ six ans, le regarde, le sourire aux lèvres, Santiago réagit au bout de quelques secondes et lui adresse un grand sourire.
Tina : (Hurlant) Maaaaaammannnnnnn !!! Y a un monsieur dans ton lit !!!!!!!
Cruz arrive précipitamment dans la chambre, attrape Tina par les épaules et la dirige vers la porte.
Cruz : Va finir de déjeuner, tu vas encore être en retard ! (Revenant vers Santiago) Désolé, sa grand-mère me la remmener ce matin, c'était pas prévu !
Santiago : (Se redresse) Je savait pas que t'avait une fille !
Cruz : (Baisse la tête) Désolé !!!
Santiago se lève et prend Cruz dans ses bras, il l'embrasse dans le cou.
Santiago : Eh ! Ca me dérange pas !
Cruz : T'es sur, parce que si non, je comprendrait ?
Santiago : T'es pas marié, enfin je veux dire t'es avec personne là ?
Cruz : Non !
Santiago : Bon, alors je suis sure et puis elle est aussi belle que sa mère.
Cruz souri à Santiago qui l'embrasse au moment où Tina appelle sa mère.
Cruz : Faut que j'y aille, tu nous rejoint pour le petit déj'.
Santiago : Je passe mon jean et j'arrive.
Après quelques minutes, il les rejoint dans la cuisine, il s'assoit à table en face de Tina et Cruz lui sert un café.
Cruz : Du sucre ?
Santiago : Un s'te plait.
Tina : (Qui dévisage Santiago) Tu t'appelles comment ?
Santiago : Manny, et toi ?
Tina : Tina ……… Tu seras là ce soir aussi ?
Cruz : Tina, ça suffit avec tes questions, va finir de te préparer, Mme Stevens va pas tarder à arriver.
Cruz : (A Santiago une fois que Tina est sorti) Désolé pour cet interrogatoire.
Santiago : C'est pas la fille d'un flic pour rien.
Ils se font un sourire mais son interrompu par la sonnette de la porte, Cruz va ouvrir, salut Mme Stevens, la fait entrer et va chercher Tina. Mme Stevens fait quelque pas et voit Santiago.
Mme Stevens : (Alors que Manny s'est levé pour la salué) Enchanté de faire votre connaissance, depuis que Tina me parle de son père.
Santiago : (Géne) Ah, non je suis pas…..
Cruz : (Qui avait entendu Mme Stevens) En fait, c'est pas le père de Tina, lui c'est un collègue et ami, Manny Santiago.
Mme Stevens : Excusé moi pour la confusion !
Cruz et Santiago : Ce n'est rien !
Tina embrasse sa mère et suit Mme Stevens, après leur départ, Cruz vient se clisser dans les bras de Santiago.
Cruz : Enfin seul !
Santiago : Ca me donne des idées !
Cruz : Ce sera pour plus tard, là faut allez au boulot, mais si t'as rien de prévu.
Santiago : Quoi ?
Cruz : Eh, bien, ma fille se couche tôt et elle a le sommeil très profond alors ce soir si tu veux.
Santiago : (Avant de l'embrasser) Avec plaisir !
Ils n'ont pas bougé quand le téléphone fixe de Cruz se met à sonner, elle regarde le numéro, hésite un instant puis répond.
Cruz : Allo, ………..Ouais, mais pourquoi tu m'appelles …………..Ok, dans deux heures au Fort,………A toute à l'heure.
Santiago : (La regarde et sent que quelque chose ne va pas) Un problème ?
Cruz : Je sais pas trop !
Santiago : Qui c'était ?
Cruz : Boscorelli…. (Gênée)…….Enfin rien d'important !
Le nom de Bosco lui avait échappé malgré elle mais vu l'évolution de ses rapports avec Santiago, un jour elle allait devoir tout lui dire.
Santiago : Boscorelli !?! Comment il a ton numéro ?
Cruz : (Se rapprochant de Santiago) T'es jaloux ?
Santiago : Rien à voir, hier soir tu m'a demandé si je pense que tu es ripoux et bien tu voit tes relations avec Boscorelli me font douter malgré moi !
Santiago attrape sa veste et commence à vouloir partir mais Cruz le retient par le bras.
Cruz : Manny, attend, comme tu l'as dit, y a une explication à chaque chose, pour l'instant je peux rien te dire mais fait moi confiance s'il te plait.
Santiago : (Repose sa veste) D'accord, mais à une condition, je t'accompagne à ce rendez vous, ce Boscorelli, je ne lui fait pas du tout confiance !
Cruz : De toute façon, j'avais prévu de t'emmener ainsi que Mitchell.
Santiago : Tu sais que c'est elle qui est à l'origine de cette rumeur ?
Cruz : Bien sure, c'est bien pour ça que je préfère qu'elle soit avec nous, comme ça, elle ne pourra pas dire que je lui cache quelque chose.
Chapitre 3
POSTE 55
Cruz et Manny sont dans le bureau de la crime et attende Faith pour partir au rendez vous qu'a fixé Bosco. Manny observe Cruz du coin de l'œil, il a envi d'en savoir plus sur la relation de cette dernière avec Bosco mais n'ose pas aborder le sujet, il est sorti de ses pensées par l'arrivée de Faith.
Faith : Salut
Cruz et Santiago : Salut.
Faith s'installe à son bureau, Cruz fini le rapport qu'elle est entrain de faire, se lève et va vers le bureau de Santiago.
Cruz : Tu peux nous laisser deux minutes s'te plait ?
Santiago : Ouais, j'vais chercher un café, j'en remmène pour tout le monde ?
Cruz : Je veux bien.
Faith : Moi aussi merci.
Apres le départ de Santiago, Cruz s'assoit en face de Faith, celle-ci lève la tête surprise du comportement de Cruz.
Cruz : Je sais que tu penses que je suis ripoux ,……
Faith : (Lui coupe la parole) C'est pas ça, c'est que vous…..
Cruz : (Lui coupe la parole à son tour) Laisse moi finir ! Je sais aussi que tu n'as pas été voir la brigade des rats ! Je vais pas dire que je suis toujours le règlement mais je ne suis pas ripoux !
Faith : (Baissant la tête) J'aimerais bien vous croire, mais …
Cruz : Laisse moi une semaine pour te le prouver, au bout d'une semaine, si je ne t'ai pas convaincu alors tu pourras prévenir qui tu voudras ! Ca marche ?
Faith : Ok, une semaine !
Cruz : Bien, maintenant faut y aller, on a rendez vous avec Boscorelli.
AU FORT
Santiago gare la voiture à l'entrée, l'endroit est désert, personne à l'horizon. Cruz sort de la voiture suivie par Manny et Faith qui sont tous les deux tendu se demandant ce qui se passe.
Cruz fait quelques pas, regarde tout au tour d'elle mais ne voit personne, elle avance encore un peu alors que les deux autres restent un peu en retrait. D'un coup, elle aperçoit une silhouette et reconnaît Bosco qui s'avance vers elle.
Bosco : Salut !
Cruz : Toujours à la bourre ! Ca va ?
Bosco : Ouais, (Jetant un œil à Faith et Manny) Toujours là eux, tu pouvais pas venir seule ?
Cruz : C'est un peu compliqué, des bruits courent comme quoi je serais ripoux !
Bosco : Maritza Cruz ripoux ! On aura tous vue !
Cruz : Bon, je suppose que tu ne m'as pas fait venir pour te foutre de ma gueule !
Bosco : Non, j'ai des infos pour toi, … (Lui tend une feuille) Tient.
Cruz : (Lis la feuille et relève la tête vers Bosco) C'est quoi ça, des adresses ?
Bosco : Pas n'importe quelles adresses, ce sont les principales planques de Soldini !
Cruz : Comment tu les as eut ?
Bosco : J'ai fouillé son bureau, il me fait de plus en plus confiance, d'ici un mois je serais son bras droit.
Cruz : Ouais, ben, soit prudent !
Bosco : (S'approche d'elle) Tu t'inquiète pour moi ?
Cruz : J'ai jamais cessé de m'inquiéter pour toi !
Bosco s'approche d'elle et l'embrasse, Cruz essai de se dégager de Bosco mais celui-ci la retient pour l'embrasser plus long temps et plus passionnément. Après quelques secondes, Cruz arrive à se dégager de l'emprise de Bosco. Elle regarde Santiago et repose son regard sur Bosco.
Cruz : (Le giflant violement) Ne me refait plus jamais ça !
Bosco : (Avant de partir) Désolé.
Bosco s'éloigne de Cruz en se massant la joue qui lui fait encore mal, Cruz rejoint Faith et Manny, elle se sent très gênée de la situation par rapport à Manny.
Faith : Vous n'y avez pas été de main morte.
Santiago : La prochaine fois, c'est moi qui lui en colle une.
Cruz : (A Manny) Je suis désolé, je sais pas ce qui lui a pris.
Santiago : C'est pas toi, c'est lui, je t'ai dit qu'on pouvait pas lui faire confiance !
Ils remontent en voiture et rentrent au poste.
APPARTEMENT DE CRUZ
Santiago et Cruz sont dans les bras l'un de l'autre sur le canapé et Tina dessine sur la petite table à côté d'eux, Tina se lève avec son dessin à la main et vient voir Cruz.
Tina : Maman regarde, j'ai fait un nouveau dessin pour papa, je lui donnerais quand je le verrais demain pour mon anniversaire.
Cruz attrape sa fille et la fait s'asseoir sur le canapé à côté d'elle.
Cruz : (Caressant les cheveux de sa fille) Tu sais ma puce, je suis pas sure que tu puise voir ton papa demain.
Tina : Si, t'avait dit que je le verrais pour mon anniversaire !
Cruz : J'avais dit peut être Tina, peut être ça veut pas dire que c'est sur !
Tina : (Se lève du canapé, des larmes coulent sur ses joues) Moi, j't'aime plus. Jamais je le voit mon papa, tu dis toujours peut être et jamais je le voit !
Cruz regarde sa fille partir dans sa chambre en pleur et commence elle aussi à avoir les larmes aux yeux, elle ne supporte pas de voir sa fille pleurer et de la faire souffrir, Santiago la prend un peu plus dans ses bras pour la réconforter.
Santiago : Tu peux pas appeler son père pour qu'il vienne la voir demain ?
Cruz : (Essayant de faire face) C'est plus compliqué que ça, Manny !
Santiago : (Légèrement énervé par le comportement de Cruz) En même temps, si tu ne m'explique pas, je risque pas de comprendre !
Cruz : Je peux pas !
Santiago lâche Cruz, se lève, attrape sa veste et commence à partir.
Cruz : Manny, où tu vas ?
Santiago : (Revenant sur ses pas pour faire face à Cruz) J'en es marre ! Que tu me dises rien pour le boulot, passe encore ! Mais pour ta vie privée, tu fait exactement pareil, tu me tient à l'écart et ça je le supporte pas, alors quand tu sera prête à me parler, appelle moi !
Cruz : (Sans regarder Santiago) Je peux pas pour l'instant !
Santiago : Ca s'est ta grande phrase en ce moment ! Vaut mieux que je parte, à demain au poste.
Santiago part de l'appartement, Cruz essuie ses larmes et va rejoindre sa fille dans sa chambre, Tina est allongée sur le lit, la tête dans l'oreiller. Cruz s'approche du lit et s'assoit à côtés de sa fille, elle la prend dans ses bras.
Cruz : Tina, je suis désolé mais tu sais que si ton papa pouvait il viendrait.
Tina : Moi, j'en ais marre de pas le voir, il me manque beaucoup.
Cruz : Je sais ma puce, mais il t'aime fort tu sais.
Tina : Promet moi que je le verrais demain, hein maman, promet !
Cruz : Ma puce, je peux pas !
Tina : (Qui pleure de plus en plus) J'veux voir mon papa…………J'veux qu'il revienne…………J'veux le voir, s'te plait maman.
Cruz ; (Sert sa fille dans ses bras) D'accord, arrête de pleurer, tu le verra demain, c'est promis, c'est promis.
Chapitre 4
POSTE 55
Cruz est dans son bureau, se demandant comment elle va faire pour respecter la promesse qu'elle a fait à sa fille. Tina a 6 ans aujourd'hui et ça va faire près de deux ans qu'elle n'a pas vue son père comment faire pour les réunir.
Santiago entre dans le bureau, il jette un regard rapide à Cruz et va s'asseoir à son bureau, Cruz se leve et s'approche de lui.
Cruz : Manny, je suis désolé pour hier soir.
Santiago : Moi, aussi, je me suis un peu emporté mais j'ai du mal à accepter que tu me tienne à l'écart de ta vie, j'ai l'impression que malgré la nuit qu'on a passé ensemble, tu me considère comme un étranger, que tu ne me fais pas confiance.
Cruz : J'ai confiance en toi, c'est juste que ma vie est très compliquée en ce moment.
Santiago : (Se leve et s'approche de Cruz) Si tu m'en parlais, je pourrais peut être t'aider ou juste d'épauler !
Cruz : Je voudrais pouvoir le faire mais………
Santiago : (Commence à s'éloigner) Ca va j'ai compris !
Cruz : Et puis merde ! J'en ai marre, je fais souffrir tous les gens que j'aime !
Santiago : Quoi ?
Cruz : Quoi ? Quoi !?!
Santiago : (La prenant dans ses bras) Je rêve ou tu viens de dire que tu m'aimes !
Cruz : (Avec un petit sourire en coin) Je parlais en général !
Santiago : (Lui sourit à son tours) Dommage, parce que moi je t'aime et je souffre !
Cruz : (Avant de l'embrasser) Je parlais de toi aussi alors ! ……(Elle l'embrasse tendrement) …..Bon, on y va ?
Santiago : Où ?
Cruz : Tu verras !
Ils sortent du poste, récupèrent quelques gars en uniformes et montent en voiture, Cruz prend le volant, elle a le visage tendu, ne dit pas un mot, Santiago la regarde inquiet.
Santiago : Tu veux vraiment pas me dire où on va ?
Cruz : (Reste concentrée sur la route) On est bientôt arrivé.
En effet, cinq minutes plus tard, Cruz gare la voiture devant un restaurant, les voitures de patrouilles se garent derrière elle. Cruz décent l'air déterminé, Santiago décent derrière elle et la rejoint sur le trottoir, les officiers en uniforme les rejoignent.
Santiago : Tu expliques maintenant ?
Cruz : Bon, la plus part des mecs de Soldini sont ici, chopper s'en le maximum, je veux les interroger ! (Ils commencent à se diriger vers l'entrée du restaurant) Ah, oui, j'oubliais, Boscorelli est pour moi !
Ils se dirigent vers le restaurant, ils entrent, il y a six hommes assis à des tables dont Bosco. Lorsqu'il voit les flics entrer, ils se lèvent tous et se mettent à courir. Les flics en uniformes leurs court après, Cruz attrape Bosco et le plaque contre une porte vitré qui se brise, Bosco est légèrement blessé au dessus de l'œil. Il se retourne violement vers Cruz
Bosco : T'es folle ou quoi ?
Santiago qui est à côtes attrape Bosco et le replaquee contre la porte pour lui passer les menottes, Cruz le laisse faire.
Cruz : Met le dans la voiture, on l'emmène à l'hôpital pour le soigner, je vais voir combien ils en ont choppé.
Santiago installe Bosco à l'arrière de la voiture, ils ne s'adressent pas un mot mais s'observe tous les deux. Cruz arrive, après quelques minutes, elle s'installe dans la voiture et ils se dirigent vers l'hôpital, Cruz jette des regards dans le rétro à Bosco. Ce dernier ne dit rien et regarde Santiago qui vient de poser une main sur la cuisse de Cruz.
Santiago : Alors, ils en on eut combien ?
Cruz : Quoi ?
Santiago : Ils ont choppé combien de gars ?
Cruz : Trois, y en a deux qui on réussi à se tirer !
Bosco : Ils sont plus rapide que tes gars,……….Bon ça rime à quoi tous ça ?
Cruz : Tu vas bientôt le savoir !
Ils arrivent à l'hôpital, Bosco est conduis dans une salle pour avoir quelques points, Santiago l'accompagne, Cruz reste dans le hall et attend quelqu'un.
QUELQUES MINUTES PLUS TARD – SALLE D'EXAMEN
Cruz entrouvre la porte et passe la tête, Bosco la voit et commence à s'approcher d'elle mais Santiago se met entre eux, Cruz entre dans la salle.
Cruz : Manny, tu peux lui enlever les menottes, s'te plait.
Santiago : Quoi ?
Cruz : Enlève les lui !
Santiago s'avance vers lui et exécute l'ordre de Cruz tout en dévisagent cette dernière.
Bosco : Alors, tu m'expliques ce qui te prend ?
Cruz : (Ouvre la porte et se tourne vers le couloir) Mitchell, tu peux venir maintenant.
Cruz ouvre la porte en grand alors que Faith s'avance en tenant Tina par la main, lorsque cette dernière voit Bosco, elle lâche la main de Faith et court vers Bosco.
Tina : Paaaappppppppppaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bosco tombe à genoux et prend sa fille dans les bras, il regarde Cruz, il a les larmes aux yeux.
Bosco : Mon amour, si tu savais comme tu m'a manqué !
Tina : Toi aussi papa !
Bosco : Comme tu as grandi
Faith et Manny restent figé, totalement surpris par ce qu'ils viennent de voir, Santiago sort en claquant la porte.
Chapitre 5
Faith et Manny restent figé, totalement surpris par ce qu'ils viennent de voir, Santiago sort en claquant la porte.
Cruz : (Alors que Bosco tient toujours sa fille dans ses bras) Je reviens, Tina raconte à ton père t'as rentrée à l'école, il sera content. (Se tournant vers Faith) Faith va au poste voir où en son les interrogatoires, on te rejoint.
Cruz sort de la salle et rejoint Manny dans le couloir, il est appuyé contre le mur regardant le sol, Cruz s'avance vers lui et pose une main sur son épaule.
Cruz : Manny, laisse moi te parler.
Santiago : (S'écartant de Cruz) Je crois que c'est clair !
Cruz : Non, justement, c'est toi qui voulais que je te parle, maintenant je peux tout te raconter !
Santiago : Tout, vraiment ?
Cruz : Ouais, suit moi.
Cruz sort de l'hôpital suivi de Santiago, ils s'assoient sur un banc près du parking des ambulances. Ils restent assis côte à côte sans osez se regarder pendant un moment, puis Cruz prend la parole.
Cruz : Tout d'abord, Bosco est flic , ça fait presque deux ans qu'il a infiltré l'organisation de Soldini…
Santiago : (Lui coupe la parole d'une voix douce, content qu'elle lui fasse enfin confiance) Et la tôle alors il l'a pas faite ?
Cruz : Si, tout à commencer par là, on était obligés de lui construire une couverture en béton.
Santiago : Attend, avant d'aller plus loin, comment des flics du 55 peuvent être infiltrer comme ça, c'est pas la police qui fait ce genre de job d'habitude.
Cruz : En fait, le FBI m'a contactée pour infiltrer le groupe comme soi-disant hôtesse dans l'organisation, je devais séduire Soldini ! (Santiago la regarde intensément, Cruz inspire fort et poursuit) Bosco a trouvé ça beaucoup trop dangereux et puis Tina avait quatre ans ! Alors, il a tout fait pour me remplacer et c'est fait infiltrer à ma place.
Santiago : Pourquoi ne pas nous avoir dit depuis le début qu'il est flic ?
Cruz : On pense que Soldini paye des flic pour avoir des renseignements, alors depuis le début de cette histoire on est que très peu à savoir la vérité, surtout que quand Bosco a commencé l'infiltration, on venait d'arrivé au 55 ème, donc personne ne nous connaissait.
Santiago : En gros, t'avais pas confiance !?!
Cruz : (Regardant Santiago pour la première fois depuis qu'elle a commencé son histoire) Comprend moi, vous étiez nouveau, comment être sûr !
Santiago : Ouais, et maintenant ?
Cruz : (Pose une main sur le genoux de Santiago) Je te fait totalement confiance.
Santiago : Tant mieux, ….. (Gêné)……Mais toi et lui, vous en êtes où exactement ?
Cruz : C'est le père de ma fille, qu'est ce que tu veux que je te dise de plus ?
Santiago : (Evitant le regard de Cruz, sur un ton suppliant) Ritza !
Cruz : On s'est séparés avant que commence toute cette histoire, lui et moi c'est fini depuis un long moment, mais c'est sûr qu'y restera toujours un lien très fort entre nous et pas seulement parce qu'il y a Tina. (Voyant le visage décomposé de Santiago) Mais maintenant c'est toi que j'aime.
Santiago : T'es sûr ?
Cruz se tourne vers Santiago et l'embrasse tendrement, ils restent dans les bras l'un de l'autre un moment, puis ils finissent par rentrer dans l'hôpital. Cruz s'arrête devant la salle où se trouvent Bosco et Tina, elle les observe un moment puis rentre suivi de Santiago.
Cruz : Bosco va falloir y aller !
Bosco : Donne moi encore une minute.
Cruz : On peut pas te garder trop longtemps, ça va devenir louche.
Bosco : Ok, (Il se penche vers Tina) Ma puce va falloir que je retourne travailler.
Tina : T'es obligé ?
Bosco : Oui, mais c'est bientôt fini.
Tina : Faudra que tu dises à Manny de dormir chez lui, alors !
Bosco : (Jette un œil en direction de Cruz et Santiago puis regarde Tina) Quoi ?
Tina : Ben oui, quand tu seras là, Manny pourra plus dormir dans le lit de maman.
Bosco se lève, jette un regard noir à Santiago puis à Cruz, alors que Cruz ne sait plus où se mettre, elle aurait préféré lui apprendre elle-même.
Cruz : (Observant la réaction de Bosco) Bosco ?
Bosco : Non, mais y a pas de problème, tu couche avec qui tu veux, même tous le poste si t'en a envi !
Santiago : (S'avance vers Bosco) Du calme, tu peux lui parler autrement !
Bosco : (S'énerve de plus en plus) Toi, ta gueule, ça te regarde pas, c'est avec Maritza que je parle ! Alors, combien de type tu t'es tapé depuis que je suis parti ?
Cruz : Ca va, on est plus ensemble alors tes crisse de jalousie tu te les garde !
Bosco : Jaloux, de quoi, de lui (Montre Santiago de la main) Je m'en fou, ce que je veux pas c'est que tu remmène tous tes mecs devant ma fille !
Cruz : (S'énerve à son tour) Tu me prend pour quoi là ?
Bosco : (S'approche de Cruz) Je sais pas c'est à toi de me le dire ?
Santiago : (S'interpose entre Cruz et Bosco) On se calme là !
Bosco : Oh, toi ! C'est pas parce que t'as coucher avec elle…………….
Cruz : (Voyant que la situation dégénère entre Santiago et Bosco) Manny prend Tina et va m'attendre dehors s'te plait.
Manny commence à prendre la main de Tina, qui est restée pétrifiée par les cris autour d'elle, mais Bosco attrape Santiago par le bras et l'oblige à le regarder
Bosco : Toi, tu touches pas à ma fille, c'est clair !
Santiago : (Lâche Tina et fait face à Bosco) Lâche moi, ou je te jure que je vais te calmer !
Cruz s'interpose entre eux, Tina se met à hurler, Bosco pose son regard sur sa fille et réalise qu'elle a été présente depuis le début, il lâche Santiago et s'éloigne dans un coin de la pièce. Cruz jette un regard noir à Bosco puis à Santiago et prend Tina dan ses bras pour la consoler, Santiago regarde Cruz et sort de la salle, il attend dans le couloir.
Cruz : (A Tina qui pleure dans ses bras) Chut ma puce c'est fini.
Tina : Pourquoi vous criez ?
Cruz : Je suis désolé, (La pose par terre) Va faire un bisou à ton père et après va rejoindre Manny dans le couloir d'accord ?
Tina : Ouais.
Tina se dirige vers Bosco mais hésite avant d'avancer vers lui, c'est la première fois qu'elle le voit comme ça et il lui a fait peur. Bosco regarde sa fille et voit la peur dans ses yeux, il s'agenouille près d'elle mais quand il tend une main vers elle pour qu'elle s'approche, Tina recule de quelques pas.
Bosco : Je suis désolé, j'aurais pas dû crier. Tu me fais un bisou avant que je parte ?
Tina s'approche de Bosco avec un air inquiet, elle lui fait un bisou sur la joue et recule aussi vite pour sortir de la salle, Cruz lui ouvre la porte et vérifie qu'il y a bien Santiago dans le couloir.
Cruz : (Après avoir fermer la porte) Mais qu'est ce qui t'as pris ?
Bosco : (Evitant son regard) Je suis désolé !
Cruz : Mais merde Bosco, on est plus ensemble et ça depuis un moment déjà
Bosco : Je sais, tu as le droit d'être heureuse mais j'ai eut l'impression de me faire voler ma vie, mon job, ma femme, ma fille
Cruz : (S'approche de Bosco) Quand tout sera fini, tu retrouva ta place au 55 et ta fille, j'te le jure !
Bosco : (Sans lever la tête) Ca sera fini quand, hein ? J'en ai marre !
Cruz : Je sais mais on y est presque, t'as pas travailler deux ans sur cette affaire pour tout abandonner maintenant !
Bosco : En voyant et en parlant avec Tina aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir passer deux ans à marcher à côté de ma vie
Bosco a dit cette dernière phrase dans un murmure ce qui n'échappe pas à Cruz, elle aller dire quelque chose mais la porte s'ouvre, Santiago entre doucement.
Santiago : Je suis désolé mais Faith vient d'appeler, l'avocat vient d'arriver au poste pour les faire sortir, il faudrait le remmener tout de suite.
Cruz : Ok, on y va, où est Tina ?
Santiago : Dans la salle des infirmières, elle fait un dessin.
Cruz : Bien, Bosco faut te remettre les menottes.
Bosco : Je sais.
Cruz : Je veux pas que Tina te voie avec des menottes, je vais la rejoindre et l'emmène chez ta mère, Manny va te remmener au poste.
Cruz sort de la salle et va rejoindre Tina mais la phrase de Bosco lui tourne et retourne dans la tête « j'ai l'impression d'avoir passer deux ans à marcher à côté de ma vie »
Cruz : (A voix haute malgré elle) Faut vraiment le sortir de là !
Manny s'avance vers Bosco pour lui remettre les menottes, ils se regardent sans dire un mot.
Bosco : Je suis désolé pour tout à l'heure, je me suis un peu emporté.
Santiago : Moi, aussi
Manny commence à lui mettre les mains dans le dos et lui passe les menottes délicatement évitant de lui faire mal.
Bosco : (Se tournant vers Manny) Visiblement, elle t'aime bien et Tina aussi, mais si tu leur fait du mal, je te jure que tu auras à faire à moi.
Santiago : C'est réciproque !
Manny sort de la salle avec Bosco, ils observent tout les deux autour d'eux pour vérifier qu'il n'y ait pas Tina dans le couloir, puis Manny emmène Bosco dans la voiture et ils vont au poste.
Chapitre 6
UNE SEMAINE APRES – MAISON DE SOLDINI
Bosco se tient debout à côtes du bureau de Soldini, ce dernier tient une peluche dans la main, il observe Bosco un instant puis lui dit de s'asseoir.
Soldini : (Lui tendant la peluche) Tient, regarde ça ?
Bosco : Je crois que j'ai passé l'âge de dormir avec une peluche !
Soldini : C'est pas n'importe qu'elle peluche ! On les donne aux enfants qu'y voyage entre New York et Rome.
Bosco : Et alors, je vois pas ce qu'elles ont de spéciale !
Soldini : Donne la moi, je vais te montrer.
Soldini récupère la peluche, la pose sur le bureau et attrape un couteau, il coupe le ventre de la peluche et sort des liasses de billets, il regarde fièrement Bosco.
Soldini : Pour faire passer des faux billets, c'est extra, en plus les flics ne soupçonnent jamais les enfants.
Bosco : Pas bête !
Soldini : (Prennent un air grave) Bon, c'est pas pour ça que je t'es fait venir, j'ai appris qu'il y avait certainement un flics infiltré dans l'organisation, je voudrais que tu enquête la dessus et que tu règles le problème.
Bosco : Pourquoi moi ?
Soldini : Je t'aime bien, puis j'ai confiance en toi !
Bosco : Bien, vous avez déjà des doutes sur quelqu'un ?
Soldini : Renseigne toi sur le gamin, tu sais celui qui est arrivé y a un mois.
Bosco : Lucas, il a quoi une vingtaine d'année, vous croyez vraiment…….
Soldini : (Lui coupe la parole) Les flics sont près à tout pour me coincer !
Bosco : (Se lève) Ok, je me renseigne.
Soldini : Bien, dit moi quand se sera réglé.
Bosco acquise de la tête et sort du bureau, au moment où il ouvre la porte, un homme de main de Soldini entre dans le bureau et ferme la porte, Bosco observe autour de lui, attrape une peluche qu'il y avait dans une pièce d'à côté et pars.
L'homme qui vient d'entrer dans le bureau s'approche de Soldini.
Homme : Alors, Boss, vous pensez quoi ?
Soldini : Il n'y a que deux possibilité, ou c'est le petit Lucas, ou c'est Boscorelli, dans les deux situations il faut régler cette histoire très vite, je n'aime pas savoir les flic chez moi !
Homme : Je m'en occupe.
Soldini : Bien.
DEUX HEURE PLUS TARD – AU FORT
Santiago gare la voiture, Bosco est déjà arrivé avec la peluche dans la main. Cruz et Santiago s'échangent un regard et descendent de la voiture suivit de Faith, Bosco s'approche d'eux.
Bosco : Salut.
Cruz – Faith – Santiago : Salut.
Cruz : (Montrant la peluche) Qu'est ce que c'est ?
Bosco : Cadeau !
Cruz : C'est pour Tina ?
Bosco : C'est un cadeau de la part de Soldini !
Cruz : (D'un ton sec) T'as parlé à Soldini de Tina ! T'es malade où quoi ?
Bosco : Mais, non ! Je suis pas barge non plus ! Soldini m'a montré ça, je pensais que ça pouvait vous intéresser !
Santiago : Une peluche, quoi, il fait des trafics de peluche maintenant ?
Bosco : Non, il s'en sert pour faire passer des faux billets des Etat Unis en Italie, ou dans l'autre sens.
Faith : C'est sur que c'est pas le genre de chose qu'on contrôle beaucoup, sauf pour la drogue.
Bosco : Et elles sont contrôlée encore moins quand elles sont dans les bras d'un gosse !
Faith : il se sert des enfants ! C'est dégelasse !
Bosco : Non, moi je trouve ça plutôt bien trouver, fallait y penser !
Santiago : Ouais, ben on va lui donner un prix d'ingéniosité aussi !
Bosco : C'est bon, ce que je veux dire, c'est qu'il est quand même pas mal rusé, je l'admire pour ça !
Santiago : Tu admires ce type ?
Cruz : (Voyant que le ton monte entre Bosco et Santiago) C'est bon ! Tu sais autre chose ?
Bosco : (Devient plus sérieux et inquiet aussi) Il sait qu'il y a une taupe chez lui, et il commence à être nerveux !
Cruz : C'est bon, on le choppe pour blanchiment d'argent et tu arrêtes !
Bosco : On a aucune preuve.
Cruz : Ca devient beaucoup trop dangereux !
Bosco : Il a confiance en moi, il m'a même chargé de trouver la taupe, alors y a pas de problème. (Voyant que Cruz n'est pas convaincu) Ecoute Maritza, tu sais mieux que personne tous ce que j'ai sacrifié pour cette enquête, on va pas tout arrête maintenant t'as pas le droit de me faire ça !
Cruz : Ok, mais alors on rapproche les rendez vous, au moins un contact par jour pour être sûr que tu vas bien.
Bosco : Un contact par jour ! C'est un peu beaucoup !
Santiago : (Légèrement jaloux) Je suis d'accord avec lui.
Cruz : C'est ça ou rien ! Faith prendra contact avec toi, tous les soirs à 22h, Ok ?
Bosco : Si c'est le seul moyen pour continuer !
Santiago regarde Cruz, content que ce ne soit pas elle qui est rendez vous avec Bosco, Bosco et Faith sont entrain de se mettre d'accord sur un lieu de rendez vous quand le portable de Bosco sonne. Il regarde le nom sur le téléphone et après quelques secondes d'hésitation répond.
Bosco : Oui……..Vraiment ! Ok, j'arrive.
Cruz, Faith et Santiago le regardent, Bosco reste sous le choc de ce qu'il vient d'entendre et commence à partir sans rien dire mais Cruz le rattrape par le bras.
Cruz : Bosco, attend. C'était qui ?
Bosco : (Se retourne vers Cruz, pale) Soldini, il est sûr que la taupe c'est Lucas et il veut que je m'en occupe, faut que j'y aille.
Cruz : Tu vas faire quoi ?
Bosco : Je sais pas, j'aviserais sur place, embrasse Tina pour moi.
Bosco va à sa voiture, Cruz sert instinctivement la peluche dans ses bras pour chercher un peu de réconfort, Santiago rejoint Cruz et la prend d'en ses bras.
Santiago : Tu t'inquiètes ?
Cruz : De plus en plus, s'il lui arrive quelque chose …….
Santiago : (Lui coupe la parole) Il lui arrivera rien, il sait ce qu'il fait. On rentre au poste ?
Cruz : Ouais
MAISON DE SOLDINI
Bosco arrive dans la maison de Soldini, il entre et croise un gardien qui lui dit que Soldini l'attend dans la cave, Bosco hésite un instant et descend. La cave est à peine éclairée, Bosco voit le jeune Lucas assis sur une chaise, les mains attachées dans le dos, le visage en sang ce qu'il laisse supposé qu'il a été passé à tabac. Lorsque Soldini voit Bosco, il se dirige vers lui avec un grand sourire, il passe un bras autour des épaules de Bosco et l'emmène jusqu'au milieu de la cave en face de Lucas.
Soldini : Je t'avais dit que c'était lui le traître !
Lucas : Je suis pas flics, je vous jure Monsieur Soldini, par pitié
Soldini : Alors, Boscorelli, tu vas me régler le problème ?
Bosco regarde Soldini, ce dernier lui tend une arme et se décale un peu.
Soldini : Ici, les traître n'ont pas le droit à la vie, Boscorelli ?
Bosco : Vous êtes vraiment sûr que c'est lui.
Soldini : (Se rapprochant de Bosco) Ecoute ou c'est lui, ou c'est toi ?
Bosco : Moi ?
Soldini : Je sais pas, t'as pas l'air très chaud pour le descendre donc je me dit que peut être….
Bosco : (Lui coupe la parole) Non, c'est bon, je voulais juste être sûr que ce n'est pas un innocent.
Un homme de Soldini attrape Lucas et le fait se mettre à genoux devant Bosco.
Lucas : (En pleur, suppliant) Je vous en pries, je suis pas flics, s'il vous plait me tué pas…..
Bosco se tient debout devant Lucas, son arme pointée sur la tête de ce dernier se demandant comment échapper à cette situation.
Lucas : S'il vous plait, non, je vous en pris, j'ai un petit garçon de deux mois, s'il vous plait, je suis pas flics, je vous jure monsieur Soldini, je vous en pris, je vous en supplies…..
Lucas continu de supplier, de clamer qu'il n'est pas flic , de demander qu'on l'épargne, mais un coup de feu retenti et il s'écroule à terre, du sang s'échappe de son crâne et se repend sur le sol, Bosco tombe à genoux.
POSTE 55 – QUELQUES HEURES PLUS TARD
Santiago arrive en courant dans le bureau de la crime où se trouve Cruz et Faith. Lorsqu'elles le voient rentrer, elles l'observent, il se dirige directement vers Cruz et reste debout devant le bureau de cette dernière.
Cruz : (Surprise du comportement de Santiago) Qu'est ce qui se passe ?
Santiago : C'est officiel, Boscorelli vient de passer numéro deux chez Soldini !
Cruz : C'est super ! ….. (Voyant la tête de Santiago) Quoi Manny, c'est bien ce qu'on voulait, non ?
Santiago : Je crois qu'il y a un truc que t'as pas compris, ……Tu sais ce qu'il faut pour passer numéro deux dans ce genre d'organisation ?
Cruz : (Ayant compris où il voulait en venir) __________
Santiago : Ca veut dire qu'il a tué quelqu'un, Maritza !
Cruz : C'est pas possible, pas Bosco, c'est pas un assassin !
Faith ; J'ai rendez vous avec lui toute à l'heure, on verra ce qu'il va me dire !
Santiago : S'il vient !
Cruz : Pourquoi tu lui fais pas confiance ?
Santiago : Il a tué quelqu'un et tu veux que je lui fasse confiance ?
Cruz : On en est pas sûr ! Et puis j'en ais marre de devoir toujours me justifier devant toi, je te dit que Bosco n'est pas comme ça, c'est le père de ma fille, je pense mieux le connaître que toi !
Santiago : Peut être le Bosco d'avant, mais deux ans d'infiltration, ça change les gens Maritza.
Cruz regarde Santiago et repense à la phrase de Bosco à l'hôpital, « j'ai l'impression d'avoir passer deux ans à marcher à côté de ma vie ». Et si c'était ça que Bosco avait voulu lui faire comprendre, qu'il n'était plus vraiment lui-même.
Cruz : Attendons que Faith le voit et nous remmène la version de Bosco, en attendant on a promis à Tina d'aller voir son spectacle à l'école.
Santiago : (S'approche de Cruz) Ecoute, je sais que c'est compliqué pour toi……
Cruz : (Lui coupe la parole et le prend dans ses bras) J'ai vraiment pas envi d'en parler maintenant, on avisera quand on en sera plus.
Ils sortent du bureau et se dirigent vers l'école de Tina, mais Cruz reste très inquiète pour Bosco.
Chapitre 7
Faith arrive dans un hôtel miteux, elle s'approche de l'accueil où se trouve un homme qui la regarde des pieds à la tête.
Faith : La chambre de Mr Boscorelli s'il vous plait ?
L'homme : Chambre 317, bonne nuit !
Faith le regarde et lui fait un petit sourire, elle monte les escaliers et cherche la chambre, lorsqu'elle arrive devant la porte, elle frappe et entre sans attendre la réponse de Bosco. Bosco est assis sur le lit, face à la fenêtre, torse nu, en sueur, une arme à la main. Faith s'approche hésitante, d'un pas très prudent.
Faith : Bosco,……….Bosco, c'est Faith, ca va ?
Bosco lève la tête vers Faith, il la regarde des pieds à la tête.
Bosco : Qu'est ce que tu fais habillée comme ça ?
Faith : C'est une idée de Cruz, elle s'est dit qu'en me fessant passer pour une prostitué, on éveillerais moins les soupçons.
Bosco : Elle n'a pas tord !
Faith : (Vient s'asseoir à cote de Bosco, regardant l'arme qu'il a dans les main) Qu'est ce que tu fais avec ça ?
Bosco : (Pose l'arme sur une commode) Rien
Faith : On a appris qu'un des hommes de Soldini est mort……
Bosco : (Se lève et lui coupe la parole) Je veux pas en parler !
Faith : (Gêné) D'après les rumeurs dans la rue, tu es passé numéro deux, alors on voulez savoir si…..enfin…….si tu………
Bosco (Face à la fenêtre) Si j'avais tué cet homme, c'est bien ça ?
Faith : (Se lève et s'approche de lui) Oui.
Bosco : Maritza me croit capable de ça ?
Faith : Pas vraiment, mais tu avais peut être pas le choix, alors ?
Bosco : En quelque sorte, oui !
Faith : Comment ça ?
Bosco : (Se retourne face à Faith et lui lance un regard noir) Je veux pas en parler, c'est clair !
Faith : (Le retenant par le bras) Bosco !
Bosco se retourne vers elle, la plaque contre le mur et l'embrasse, Faith reste pétrifiée par les gestes brusques de Bosco, mais le laisse continuer guider par ses envies, Bosco la fait s'étendre sur le lit et lui fait l'amour, sans passion, sans amour, juste guidé par l'envie. Faith ressent tous ça mais le laisse faire, elle aussi avait envie de lui.
MAISON DE SOLDINI
Soldini est à son bureau quand un de ces hommes entre et s'assoit en face de lui.
Soldini : Tu t'es occupé du corps du gamin ?
Homme : Oui
Soldini : Bien, fait moi penser à envoyer un peu d'argent à sa veuve et à son fils.
Homme : Comme vous voulez patron.
L'homme se lève et commence à s'éloigner du bureau, puis fait demi-tour et se remet face à Soldini.
Soldini : T'as un problème !?!
Homme : Oui, enfin non, je voudrais savoir pourquoi vous avez tué le gamin à la place de Boscorelli ?
Soldini : Parce qu'il n'avait pas le cran de le faire.
Homme : Ca prouve bien que c'est lui le flic , alors pourquoi ne pas l'avoir tué aussi ?
Soldini : Je lui fessais confiance et il m'a trahi, je veux qu'il soufre avant de mourir. Maintenant, il se sent responsable de la mort d'un homme et ça le bouffe.
Homme : Et ça vous suffit de le voir souffrir ?
Soldini : Non, ça c'est un peu de souffrance morale, avant de m'attaquer à la souffrance physique pour qu'on en arrive à ce qu'il me supplie de l'achever ! J'aime pas qu'on me trahisse !
L'homme approuve de la tête alors que Soldini souri, puis il sort du bureau et laisse Soldini seul.
CHAMBRE D'HOTEL – QUELQUES HEURES PLUS TARD
Faith est allongée sur le lit, elle ose à peine bouger, Bosco se redresse, ramasse ses affaires et commence à se rhabiller sans un regard pour Faith. Cette dernière se rhabille à son tour, Bosco se lève attrape de l'argent dans sa poche et le jette sur le lit, Faith regarde l'argent sur le lit puis adresse un regard noir à Bosco.
Faith : C'est quoi ça ?
Bosco : Ta couverture s'est bien prostitué non, alors je paye !
Faith : (Ramasse ses affaires et commence à sortir) T'es qu'un salaud !
Bosco : (Après le départ de Faith) Je sais !
APPARTEMENT DE CRUZ – CINQ HEURE DU MATIN
Cruz est dans les bras de Santiago, il la regarde un moment et l'embrasse sur le front, Cruz se redresse et commence à sortir du lit mais Santiago la retient par le bras.
Santiago : Où tu vas, Ritza ?
Cruz : Prendre une douche, je suis en nage !
Santiago : Je plaide coupable mais on est deux dans ce cas !
Cruz : (Avec un petit sourire) Vient prendre une douche avec moi !
Santiago commence à se lever pour rejoindre Cruz, mais le portable de cette dernière se met à sonner. Cruz regarde Santiago, surprise que son portable sonne à cette heure si, puis décroche.
Cruz : Cruz……….Oui, donne moi le temps de trouver quelqu'un pour garder ma fille et j'arrive.
Santiago : C'est qui ?
Cruz : Mitchell, elle veut me parler.
Cruz commence à composer un numéro sur son téléphone mais Santiago lui prend des mains.
Santiago : T'appelle qui ?
Cruz : Rend le moi, faut que j'appelle la mamie de Tina, je vais la déposer chez elle, elle l'emmènera à l'école.
Santiago : Je peux m'en occuper moi, si tu veux.
Cruz : (Lui reprend le téléphone des main) Je veux pas te déranger.
Santiago : (Se met face à Cruz) Tu me dérange pas puisque je te le propose.
Cruz : (Jette son portable sur le lit) Ok, je te laisse Tina ! Je risque de ne pas être rentrée quand elle se réveillera, elle va sûrement s'inquiéter.
Santiago : T'inquiète je lui expliquerais que tu travaille.
Cruz : (Tout en attrapant des affaires pour s'habiller) Il faut qu'elle soit à l'école à huit heure alors faut la réveiller vers sept heure. Elle sait faire son petit déjeuner et se préparer toute seule.
Santiago : Arrête ! Y aura pas de problème, fait moi confiance.
Cruz : D'accord.
Elle embrasse rapidement Santiago et va dans la salle de bain pour prendre une douche et se changer. Elle en ressort un quart d'heure plus tard, s'assoit à côtés de Santiago qui est retourné au lit et attrape le portable.
Cruz : Bon, je vais y aller, si t'as le moindre problème j'ai le portable.
Santiago : Tout ira bien, tu me tiens au courant ?
Cruz : (Embrasse Santiago) Ouais, à toute à l'heure.
Cruz sort de la chambre et va voir Tina dans sa chambre, elle remonte les couvertures sur sa fille, l'embrasse et ressort de la chambre. Elle prend une veste, sort de l'appartement et appelle Faith pour fixer le lieu d'un rendez vous.
Santiago s'est recouché mais il est soudain surpris par quelqu'un qui frappe à la porte, pensant qu'il s'agit de Cruz qui a oublié quelque chose, il se lève et sort de la chambre pour allez ouvrir, en passant devant la chambre de Tina, il jette un œil et voit qu'elle dort toujours. Il se dirige alors vers l'entrée et ouvre la porte.
Santiago : Qu'est ce que t'as oublié, Maritza ?
Santiago dévisage la personne qui se trouve devant lui, surpris de la trouver là.
Chapitre 8
Cruz arrive devant l'immeuble de Faith, elle sonne à l'interphone et monte après que Faith lui ait ouvert. Faith l'attend à la porte et la fait entrer.
Faith : Je vous sert quelque chose, sergent ?
Cruz : Laisse tomber le sergent, on est pas en service ! Tu voulais me parler de quoi ?
Fiath : (Lui indiquant le canapé) Asseyez vous.
Cruz : (Enlève sa veste et s'assoit, voyant le silence de Faith) Alors, je t'écoute.
Faith : (Evitant le regard de Cruz) Je voudrais ne plus assurer les rencontres avec Boscorelli.
Cruz : Pourquoi ?
Faith : (Cherchant une excuse) Je me sent pas à la hauteur.
Cruz : Je connais ton dossier, je sais que tu es capable d'assurer ce rôle, alors donne moi la vrai raison !
Faith : Je …….
Cruz : (Après un moment de silence) Il s'est passé quelque chose avec Bosco ? Il t'a parlé de la mort du gars de Soldini ?
Faith : Il a refusé d'en parler.
Cruz : Il t'a parlé de quoi alors ?
Faith : Rien
Cruz : Vous avez fait quoi, si tu es resté avec lui deux minutes, c'est pas crédible pour ta couverture donc pour la sienne également.
Faith : Je suis pas resté deux minutes et vous s'inquiétez pas pour ma couverture.
Cruz : Qu'est ce que ça veut dire ?
Faith : (Détournant son regard de Cruz) _____________
Cruz : (Dévisage Faith) Oh ! Vous avez couché ensemble !
Faith : Je suis ……
Cruz : (Lui coupe la parole) Y a pas de problème, mais je comprend pas pourquoi tu ne peux pas assurer les rencontres.
APPARTEMENT DE CRUZ
Santiago dévisage la personne qui se trouve devant lui, surpris de la trouver là.
Santiago : Qu'est ce que tu veux ?
Bosco : Maritza est là ?
Santiago : (Un peu sèchement) Non ! Mais pourquoi t'es là ?
Bosco : Je veux voir ma fille.
Santiago : Je crois pas que ce soit une bonne idée
Bosco : Je me fous de ce que tu crois, laisse moi voir ma fille
Santiago : ________
Bosco : (Voyant le malaise de Santiago, d'un ton suppliant) S'il te plait.
Santiago s'écarte de la porte et laisse entrer Bosco, Bosco fait quelques pas dans le salon et reste figé quelques minutes en voyant les jouets de Tina sur le sol. Il tourne en rond dans le couloir, hésitant, Santiago l'observe puis se décide à lui parler.
Santiago : T'as bu combien de verre avant de venir ?
Bosco : (Face à Santiago) Pas assez pour oublier mais suffisamment pour avoir assez de courage pour venir ici !
Santiago : Oublier quoi !?!
Bosco : Laisse tomber !
Santiago : Tu devrais allez prendre une douche, tu verra Tina quand elle se réveillera !
Bosco : D'en combien de temps ?
Santiago : Quoi ?
Bosco : Tina se réveille dans combien de temps !?!
Santiago : Je dois la réveiller dans une heure pour aller à l'école.
Bosco : (En partant vers la salle de bain) Le parfait père de famille !
Santiago préfère ne pas relever la dernière remarque de Bosco et regarde ce dernier se diriger vers la salle de bain.
APPARTEMENT DE FAITH
Faith a tout raconté à Cruz, surtout le comportement de Bosco qui a voulu lui donner de l'argent.
Cruz : (Mal à l'aise) Tu sais c'est pas évident pour lui, la couverture, faire toujours semblant d'être quelqu'un d'autre.
Faith : Je sais que vous avez été ensemble mais lui cherchez pas des excuses.
Cruz : Comme tu veux ! Mais faut que tu sois professionnelle alors tu continu les rencontres avec lui et tu tache d'en savoir plus sur la mort de ce gars.
Faith : Comme vous voudrez !
Cruz : Bon, on a qu'à venir prendre le petit déj' chez moi avant d'aller au poste, je pourrais voir ma fille avant qu'elle aille à l'école.
Faith : Je veux pas vous déranger, je peux vous rejoindre au poste.
Cruz : Tu viens et tu ne discutes pas !
Faith : Donnez moi le temps de me changer.
Faith se lève et va vers sa chambre laissant Cruz seule dans le salon, Cruz repense au comportement de Bosco et se dit qu'il a bien changé.
APPARTEMENT DE CRUZ
Bosco est dans la salle de bain, il se regarde dans le miroir et ne supportant l'image que lui renvoi la glace, il sort. Il fait quelques pas dans le couloir, regarde sa montre, puis entre doucement dans la chambre de Tina. Il s'approche doucement du lit et se met à genoux à côtés, il regarde un petit moment sa fille dormit puis l'embrasse sur le front et lui caresse les cheveux, malgré lui des larmes se forment aux coins de ses yeux. Tina bouge légèrement, elle ouvre les yeux et un sourire se dessine immédiatement sur son visage quand elle voit son père, elle attrape Bosco par le coup et le sert très fort. Santiago qui a entendu Bosco sortir de la salle de bain, arrive à l'encadrement de la porte et observe la scène.
Tina : Papa, tu es là !
Bosco : Tu me manquais trop !
Tina : Je peux rester avec toi, aujourd'hui ?
Bosco : Je crois pas que ta mère soit d'accord que je te fasse rater l'école !
Tina : (Avec un petit sourire) Tant pis, j'aurais essayé !
Bosco : (Chatouille sa fille) Espèce de petite canaille !……Aller, faut que tu ailles déjeuner et te préparer.
Tina : Tu m'emmènes à l'école ?
Bosco : Ok
Tina saute hors de son lit et quand elle passe à côtés de Santiago, elle lui tend les bras pour qu'il se baisse et qu'elle l'embrasse.
Tina : (Fait un bisous sur la joue de Santiago) Bonjour, Manny
Santiago : (Serre Tina dans ses bras) Bonjours ma puce.
Tina : Où est maman ?
Santiago : Elle travaille mais elle t'embrasse.
Tina sort de la chambre, Bosco est resté immobile près du lit à regarder Santiago et Tina.
Bosco : (Après le départ de Tina) Déjà les petits rituels du matin !?!
Santiago : (Gêné) J'ai fait du café, si t'en veux……Je suis pas sur que Maritza soit d'accord que tu l'emmène.
Bosco : Elle est pas là, et c'est moi son père !
Santiago se dirige vers la cuisine laissant Bosco seul dans la chambre. Il fait le tour de la pièce, observe les jouets, caresse les peluches posées sur la commode, lorsqu'il tombe sur une photo de Tina, Maritza et lui, à l'époque où ils vivaient ensemble, Tina devait avoir deux ans. Bosco reste un moment à regarder la photo avec nostalgie. Il finit par rejoindre Santiago et Tina dans la cuisine.
Une fois que Tina est prête Bosco part pour l'emmener à l'école. Santiago est entrain de débarrasser la table du petit déjeuner quand il entend des clés dans la serrure, son cœur s'accélère en pensant qu'il s'agit de Cruz et qu'il va falloir qu'il lui explique pourquoi c'est pas lui qui a emmener Tina à l'école.
Cruz entre dans la cuisine, s'approche de Santiago et l'embrasse, Faith reste un peu en retrait, mal à l'aise d'être là.
Cruz : Salut, où est Tina, elle finit de se préparer ?
Santiago : (Ne sachant plus où se mettre) En fait, elle est déjà partie pour l'école.
Cruz : (D'un ton sec, regardant Santiago droit dans les yeux) Comment ça déjà parti ?
Santiago : Bosco est passé et c'est lui qui l'a emmenée.
Cruz : (Enervée) Tu l'as laissé faire ?
Santiago : (Haussant le ton à son tour) Depuis qu'on est ensemble tu me répète que Bosco est un très bon père, alors vient pas me faire des reproche maintenant !
Cruz : (S'approche de Santiago et le prend dans ses bras) T'as raison, je suis désolée, mais Bosco aurais pu me prévenir au moins.
Santiago : Si tu as des reproches à lui faire, t'as qu'à l'appeler !
Cruz : Ah ! ça j'en ais, (Se retourne vers Faith) et je suis pas la seule !
Santiago : Quoi ?
Cruz : Je t'expliquerais, il reste du café ?
Santiago : Ouais, je vous en sert un ?
Cruz : Moi, je veux bien, Faith ?
Faith : (Entre enfin dans la cuisine) Oui, moi aussi, merci.
Ils commencent à prendre leur café, Cruz regarde sa montre et attrape son téléphone.
Santiago : T'appelle qui ?
Cruz : Bosco, Tina doit pas encore être rentrée, je voudrais lui dire bonjour.
Cruz compose le numéro de Bosco, ce dernier est devant la grille de l'école, il tient Tina par la main. Quand il entend son téléphone, il regarde le nom qui s'affiche et décroche.
Bosco : Salut
Cruz : (Froidement) Salut, passe moi Tina !
Bosco (Se penche vers sa fille et lui tend le téléphone) C'est Maman.
Tina : Maman.
Cruz : Salut ma puce, comment tu va, où tu es là ?
Tina : Ca va, papa m'a fait la surprise de venir ce matin, il m'a emmenée à l'école mais comme il n'a pas l'habitude, on est en avance.
Cruz : C'est pas grave, passe une bonne journée et on se voit ce soir.
Bosco regarde sa fille mais d'un coup il sent quelque chose dans son dos, quand il se retourne, il tombe nez à nez avec un des hommes de Soldini, qui le menace d'une arme.
Homme : Alors, tu croyais pouvoir bluffer le patron !
Bosco se place devant Tina, quand cette dernière lui tend le téléphone, Bosco l'attrape et répond.
Cruz : Bon, je veux te voir, dès que Tina est rentrée.
Bosco : Je crois que ça va être possible !
Cruz : Quoi ?
Bosco : Ecoute, j'ai pas le temps, je suis désolé pour tout
Cruz : (Surprise par les paroles de Bosco) __________
Bosco : Passe le bonjour à Swersky pour moi.
Bosco raccroche voyant l'impatience se dessiner sur le visage de l'homme, Bosco tient Tina derrière son dos, il regarde un long moment l'homme puis décide de parler.
Bosco : Ecoute, Soldini me veux moi, n'est ce pas ?
Homme : Il veut le sale flic qui s'est infiltré chez lui, oui !
Bosco : Laisse moi faire rentrer ma fille dans son école et après je te suis, d'accord ?
Homme : Ok, mais fait vite, Mr Soldini n'aime pas attendre.
Bosco se penche vers Tina, au moment ou les portes de l'école s'ouvre, il lui caresse les cheveux, lui sourit puis l'embrasse sur le front.
Bosco : Ma puce faut aller à l'école
Tina : (N'ayant rien remarqué de la situation) Je te vois bientôt ?
Bosco : Oui, t'inquiète pas et bonne journée.
Tina embrasse Bosco et entre dans l'école, Bosco se relève et l'homme le regarde fessant un signe négatif de la tête.
Bosco : Quoi ?
Homme : Tu te rends compte que la dernière chose que tu auras dite à ta fille, c'est un mensonge !
L'homme n'en dit pas plus, Bosco jette un dernier regard à Tina qui entre maintenant dans le bâtiment, puis l'homme de Soldini attrape le portable de Bosco, le jette parterre et oblige ce dernier à le suivre jusqu'à sa voiture.
APPARTEMENT DE CRUZ
Cruz reste un moment avec le téléphone a la main, a le regarder, Santiago et Faith la regardent ne comprenant pas.
Santiago : (Pose une main sur celle de Cruz) Ritza, ça va pas ?
Cruz : Je sais pas, Bosco m'a dit un truc bizarre !
Faith : (Un peu inquiète) Quoi ?
Cruz : Il s'est excusé….
Santiago : (Lui coupe la parole) C'est sur que c'est bizarre de sa part !
Cruz : Non, c'est pas ça qui est bizarre, c'est qu'il m'a dit aussi de passer le bonjour à Swersky !
Faith : (De plus en plus inquiète) C'est clair que c'est pas normal !
Santiago : Rappelle le, tu verras bien.
Cruz rappelle Bosco, le téléphone de Bosco est au milieu du trottoir et sonne dans le vide.
Chapitre 9
Cruz rappelle Bosco, le téléphone de Bosco est au milieu du trottoir et sonne dans le vide.
APPARTEMENT DE CRUZ
Cruz : (Après un moment) Il répond pas ! Il a dû se passer quelques choses !
Santiago : Il a peut être pas envie de te parler !
Cruz ; Non, c'est pas normal !
Santiago : Il a peut être rendez vous avec Soldini et c'est pour ça qu'il ne te répond pas.
Faith : Vous croyez qu'il lui est arrivé quelque chose ?
Cruz : Je sais pas, mais le fait qu'il m'ait parlé de Swersky m'inquiète.
Santiago : (Voyant l'inquiétude de Cruz) On a qu'à allez devant l'école, y aura peut être quelqu'un qui l'aura vue.
Cruz : Ouais t'as raison.
MAISON DE SOLDINI
La voiture arrive devant la maison, l'homme fait descendre Bosco de la voiture et le conduit dans la cave de la maison, il jette Bosco au sol et referme la porte. Bosco se retrouve dans le noir, le cave est toute petite sans aucune fenêtre, Bosco reste un moment pétrifier avant de se reprendre et d'essayer de trouver une solution. Bosco fouille ses poches et trouve un briquet, il parcourt la pièce avec, il aperçoit quelque chose recouvert par une couverture, il s'approche et soulève la couverture. En voyant le corps qu'il y a dessous, il a un mouvement de recul puis s'agenouille à côte. Il approche le briquet du visage et reconnaît le corps de Lucas, il passe une main sur le visage du jeune homme pour lui fermer les yeux.
Bosco : Je suis désolé, si tu savais comme je m'en veux.
Bosco regarde le jeune homme, et à ce moment là il entend des bruits dans l'escalier, puis la porte s'ouvrir et deux hommes l'attrapent.
DEVANT L'ECOLE DE TINA
Cruz, Faith et Manny arrivent devant l'école, Cruz et Faith sortent de la voiture en courant, regardant tout au tour d'elles en cherchent le moindre indice. Santiago reste à côtés de la voiture et regarde les autres voitures stationnées au alentour. Quand il aperçoit la voiture de Bosco, il se dirige vers Cruz.
Santiago : (Glisse sa main dan scelle de Cruz) Maritza.
Cruz : Ouais !
Santiago : La voiture de Bosco est là ?
Faith : (Qui arrive vers eux en courant, les larmes aux yeux) J'ai trouvé son portable parterre un peu plus loin !
Cruz : Tina !?!
Santiago : (Qui commence à s'inquiété aussi) Quoi ?
Cruz : Tina, Tina était avec Bosco !
Santiago : (Attrape Cruz dans ses bras pour la calmer) Bosco laisserait personne faire du mal à Tina.
Cruz : Faut que je sache comment va Tina
Santiago : On a qu'à aller à l'école, on sera si elle y ait.
Faith : Je vais appeler le poste.
Cruz et Santiago se dirigent vers l'école, Cruz va directement vers le bureau du directeur, Santiago la suit, Cruz frappe et entre après que le directeur lui est dit d'entrer.
Directeur : Que puis je pour vous ? Madame ?
Cruz : Madame Cruz, je voudrais savoir si ma fille, Tina, est bien en classe aujourd'hui.
Directeur : Je regarde sur l'ordinateur….. (Cherche le nom dans la liste) Je suis désolé mais je ne trouve pas votre fille dans ma liste.
Cruz : (Ressort du bureau et rejoint Santiago dans le couloir) Elle est pas là, Manny, elle est pas là !
Santiago : (S'approche de Cruz et lui prend la main) Calme toi
Cruz s'écarte de Santiago et fait les cent pas dans le couloir, elle est de plus en plus inquiète, Santiago la regarde puis entre à son tour dans le bureau du directeur.
Santiago : Vous avez cherché quel nom ?
Directeur : Eh, Ben ! Cruz !
Santiago : (Se tournant vers Cruz) Ritza, Tina porte quel nom ?
Cruz : (Totalement perdue) Quoi ?
Santiago : Tina, elle porte ton nom ou celui de Bosco.
Cruz : Le nom de son père, pourquoi ?
Santiago : (Entre de nouveau dans le bureau du directeur) Cherchez Tina Boscorelli.
Directeur : (Apres quelques secondes derrière son ordinateur) Elle est bien pressente aujourd'hui.
Santiago : (Ressort du bureau et rejoint Cruz) Elle est là, en classe et en sécurité.
Cruz : T'es sur ? Il a dit…
Directeur : J'avais cherché à votre nom, vous voulez que j'aille vous la chercher ?
Cruz : Non, je veux pas l'inquiéter !
Santiago : Elle a peut être vue quelque chose
Cruz : Je sais mais qu'est ce que je vais lui dire ?
Faith les rejoint en courant, Cruz et Santiago la regardent surpris.
Faith : J'ai un témoin !
Cruz : Quoi ?
Faith : Le gardien a vue Bosco monter dans un van noir, on a même le numéro de plaque !
Santiago : C'est vrai
Cruz : Ce gars a noté la plaque ? Ca arrive jamais en principe !
Faith : La voiture était garée sur le passage piéton alors le gardien de l'école a noté la plaque.
Cruz : Bien, allons au poste pour vérifier cette plaque.
MAISON DE SOLDINI
Les deux hommes emmènent Bosco dans le bureau de Soldini, ils le font s'agenouiller en lui donnant un coup dans les genoux. Soldini regarde Bosco un instant en silence, puis s'approche de lui et s'accroupi en face de lui pour être à son hauteur.
Soldini : T'as signé ton arrêt de mort en me trahissant !
Bosco : Je sais pas de quoi vous parlez !
Soldini : Peut être du fait que tu es flic et que tu as trahi la confiance que j'avais en toi !
Bosco : En quelle langue va falloir que je vous dise que je ne suis pas flic ?
Soldini se relève, regarde un instant Bosco et lui envoi une gifle du revers de la main.
Soldini : Arrête de me mentir où je te jure que tu va vraiment souffrir. (Jettent un dossier à travers le visage de Bosco) Tu sais ce que c'est ça ?
Bosco : (Frotte sa lèvre en sang contre son épaule) Non, je vous ais dit que je ne sait pas de quoi vous parlais.
Soldini attrape Bosco par les cheveux de la nuque et le force à regarder un papier qu'il a ramasser juste avant.
Soldini : Tu sais lire, c'est ton dossier de flic , tu veux que je te donne ton matricule et tes notes de l'académie peut être !
Bosco : Je sais pas qui vous a donné ce dossier mais c'est un faut.
Soldini donne un violent coup de poing dans le ventre de Bosco, qui oblige ce dernier à se plier en deux à causse de la douleur. Il l'attrape ensuite de nouveau par les cheveux et l'oblige à le regarder.
Soldini : Je vais te laisser un peu avec mes gars et après je te jure que tu n'auras plus envi de me mentir.
Les hommes de Soldini qui était resté dans la pièce sans rien dire et sans rien faire, attrape Bosco et le conduisent dans une autre pièce.
POSTE 55
Faith est montée directement dans le bureau de la crime pour vérifier la plaque d'immatriculation, Cruz s'est dirigée vers les vestiaires pour se passer un coup d'eau, Santiago hésite un moment puis rejoint Cruz. Il entre dans les vestiaires et trouve Cruz devant les lavabos, il se met derrière elle et regarde son reflet dans le miroir.
Santiago : Maritza ? Ça va ?
Cruz : Ouais, laisse moi deux minutes, j'arrive !
Santiago : (S'approche d'elle et la fait se retourner) Mais tu pleures ?
Cruz : Non, c'est rien.
Santiago : Ne me la fait pas, dit moi ce qu'il y a ?
Cruz : _____________
Santiago : Tu t'inquiètes pour Bosco ?
Cruz : Où il peut bien être ?
Santiago : (La prend dans ses bras) Je te promet qu'on va le retrouver.
Cruz : Et s'il lui est arrivé quelque chose
Santiago serre Cruz un peu plus dans ses bras, il allait ajouter quelque chose mais la porte des vestiaires s'ouvre et Faith entre le visage inondé de larme.
Faith : (Sans faire attention à l'état de Cruz) La voiture qui a pris Bosco appartient à un des hommes de Soldini.
Santiago : T'es sur ?
Faith : Ouais.
Cruz : C'est pas vrai !
MAISON DE SOLDINI
Deux hommes portent Bosco et le jettent sur le sol de la cave, il a ses côtes et son visage qui lui font mal, il saigne du nez et à du mal à respirer. Il rampe jusqu'aux corps de Lucas et s'installe à côte. Malgré lui, ses yeux se ferme et il perd peu à peu connaissance.