Chapitre 10
POSTE 55
Cruz sort des vestiaires, Santiago la retient par le bras juste avant qu'elle ne franchisse la porte et l'oblige à se retourner vers lui.
Santiago : Où tu vas ?
Cruz : Voir Swersky et obtenir un manda pour fouiller la maison de Soldni.
Santiago : On est même pas sûr qu'il soit là bas……
Cruz : (Lui coupe la parole et l'oblige a la lâcher) Alors quoi, tu veux que je reste là sans rien faire !
Santiago : C'est pas ce que je dit, mais s'il n'est pas là-bas et qu'il ne lui est rien arrivé on fait foirer tout son infiltration.
Cruz : Il lui est arrivé quelque chose, je le sens !
Cruz sort sans en dire plus et va dans le bureau de Swersky pour obtenir un manda et des hommes en renfort.
MAISON DE SOLDINI
Bosco est toujours assis à côtés du corps de Lucas, la tête en arrière et les yeux fermés. Il a toujours autant du mal à respirer. Il entend des bruits de plus en plus près, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur les deux hommes qui l'ont posés quelques heures plus tôt. l'attrapent et le ramènent dans le bureau de Soldini, ce dernier l'attend assis à son bureau.
Soldini : Alors, Boscorelli ! Décidé à me dire la vérité maintenant, à moins que tu sois plutôt près à mourir !
Bosco : J'ai rien à vous dire.
Soldini : Tu veux vraiment jouer les malins avec moi ! Tu sais pas de quoi je suis capable !
Bosco : Je crois que j'en ais eut un aperçu.
Soldini : Ah ! Tu veux parler de Lucas, je suppose ? (S'approche de Bosco) Il n'est pas de bonne compagnie ? (Après que Bosco est baissée la tête) Ne t'inquiète pas, tu vas bientôt le rejoindre, enfin je veux dire que tu vas bientôt mourir ! Pour l'instant dit moi, ce que tu as dit à tes collègues à propos de mes affaires ?
Bosco : Je vous dirais rien.
Soldini : (Commence à s'énerver) Oh si tu vas parler !
Bosco : ______________
Soldini : Ou tu parles, ou je te jure que tu vas souffrir avant de mourir !
Bosco : A part leur avoir dit que vous êtes un vrai pourri, j'ai rien dit !
Le comportement de Bosco énervé Soldini, ce dernier ne se contrôle pas et envoi un coup de pied dans la mâchoire de Bosco. Il s'écroule parterre, la bouche en sang, Soldini regarde Bosco puis se retourne vers ses hommes.
Soldini : Faite ce que vous voulez de lui, essayais de le faire parler mais ne le tuais pas tout de suite, laissez le agoniser dans la cave avec son ami.
Les hommes attrapent Bosco et le traîne jusqu'à une autre pièce, après l'avoir de nouveau battu sans que Bosco n'est dit un mot, ils le redescendent à la cave, il essaye de ramper jusqu'au corps de Lucas pour se remettre à la place qu'il occupait il y a quelques heures, mais il n'y arrive pas et reste finalement près de la porte.
POSTE 55
Swersky entre dans le bureau de la crime, plongé dans un silence lourd, chacun est assis à son bureau. Swersky arrive vers Cruz et avec un petit sourire lui tend un papier.
Swersky : Tient, voilà ton manda, des hommes t'attend en salle de briefing pour la descente.
Cruz : (Se lève d'un bon) Merci, patron.
Swersky : (Avant que Cruz passe la porte du bureau) Eh, tu dois me remmener le chauffeur de la voiture.
Cruz va dans la salle de briefing suivie de Santiago et de Faith, elle fait un bref résumé aux officiers, puis ils se dirigent tous vers leurs voitures. Faith est monté avec un officier dans une patrouilleuse alors que Cruz et Santiago ont pris la voiture de la crime.
Santiago : (Jette un coup d'œil à Cruz qui est au volant) Ca va allez ?
Cruz : Quand on aura retrouvé Bosco, ça ira !
Santiago : Je sais !
Cruz : (Après un moment de silence) Je suis désolé Manny
Santiago : (Surpris) De quoi ?
Cruz : C'est dernier temps, je te parle que de Bosco….
Santiago : (Lui coupe la parole) Eh, je comprend !
Cruz : (En arrivant) Merci.
MAISON DE SOLDINI
Cruz donne les instructions aux gars, puis frappe à la porte et entre dans la maison de Soldini, les hommes se disperse et commence à fouiller la maison, alors que Cruz, Faith et Santiago interroge les gars pour identifier le chauffeur.
Bosco entend les crépitements d'une radio, au début il croit que la douleur le fait halluciner, mais les bruits deviennent de plus en plus forts. Il ouvre les yeux et essaie de se redresser mais la douleur l'en empêche. Il voit des ombres sous la porte, il veut parler mais le coup de pieds de Soldini a dû lui déboîter la mâchoire, il crache du sang et se sent faible. Il espère que c'est bien des policiers et que la porte s'ouvre pour le libère mais il les entend parler et comprend que son espoir est vain.
Jeune officier : (Montrant la porte de la cave) On regarde pas derrière cette porte ?
Officier : Elle est fermée et j'ai pas envi de me faire suer à l'ouvrir. De toute façon, il est sûrement pas ici !
Jeune officier : Vous voulez pas qu'on regarde quand même au cas où ?
Officier : Non, …..
Cruz : (Qui vient de les rejoindre) Vous avez fait toutes les pièces ?
Officier : Oui sergent, il n'y a rien.
Jeune officier : On …..
Officier : (Jette un regard noir au jeune) On est désolé !
Cruz : On rentre !
Officier : (Après le départ de Cruz) Ne refait plus jamais ça !
Jeune officier : Je suis désolé.
Bosco les entend s'éloigner de la porte et comprend que personne n'ouvrira cette porte pour l'aider, il rampe jusqu'à Lucas et commence à lui parler.
Bosco : Voilà, on est plus que tous les deux…………..Et moi, je commence à être totalement barge, je parle avec un mort !
Cruz a rejoint Santiago dans la voiture, cette fois c'est lui qui a pris le volant, elle est trop inquiète pour pouvoir conduire.
Cruz : (Se met à crier et à taper le tableau de bord) Eh, merde, merde et merde !!!!!!!
Santiago : (Se gare sur le bas côtés et la prend dans ses bras) Calme toi, Ritza, calme toi !
Cruz : J'étais sûr qu'il serait là-bas !
Santiago : On va le retrouver, on a arrêté le chauffeur. On peut que le retrouver maintenant.
Cruz : Je te jure que l'autre bâtard va nous dire où est Bosco, même si je toi lui faire bouffer mon flingues pour savoir !
Cruz : (Regarde Santiago qui lui sourit) Quoi ?
Santiago : Rien, je te retrouve, toi et ton tempérament ! Ca fait plaisir !
Cruz : Merci d'être là et si compréhensif, Manny.
Santiago : Je t'aime, c'est tout !
Cruz : Moi aussi Manny, même si je te le montre pas beaucoup pour l'instant.
Santiago : Oubli ça pour l'instant………..On va interroger l'autre, (Avec un petit sourire) En évitant de lui faire bouffer ton flingue, si c'est possible !
Cruz : Je te promets rien !
Cruz se penche et embrasse Santiago avant que celui-ci ne redémarre et se dirige vers le poste.
Chapitre 11
DEUX JOURS PLUS TARD
POSTE 55
Cruz entre dans le bureau de la crime, seul Faith est assise à son bureau devant un dossier, elles ont toutes les deux les traits tirés.
Cruz : (S'installe à son bureau) Où est Manny ?
Faith : Swersky l'a appelé, Elles sont bien parties ?
Cruz : Oui, Tina était toute contente de partir quelques jours avec son amie et ça me soulage qu'elle ne soit pas là pour l'instant, tu sais au cas où ……
Faith : La mère de Bosco est au courant ?
Cruz : Non, j'ai préféré rien lui dire, elle pense toujours qu'il bosse.
Santiago entre dans le bureau, il regarde Faith puis Cruz, il s'assoit à son bureau prend sa tête dans ses mains ; Il relève enfin la tête, fixe Cruz et fini par parler.
Santiago : Ritza
Cruz : Ouais, (Voyant la tête de Santiago) Qu'est ce que t'as ?
Santiago : J'ai une mauvaise nouvelle….
Cruz : (Inquiète) Bosco ?
Santiago : Non, c'est le conducteur de la voiture de Soldini
Cruz : (Se lève et avance vers le bureau de Santiago) Eh, ben quoi ? Parle !
Santiago : Il s'est fait tuer cette nuit dans sa cellule
Cruz : (Se met à crier) Eh, merde ! C'est pas vrai ! Comment on va faire pour retrouver Bosco maintenant !?!
MAISON DE SOLDINI
Les agents du FBI, Gatica et Donovan, donnent leurs dernières instructions avant d'entrer dans la maison de Soldini.
Donovan : Tout le monde sait qu'on a arrêté Soldini ce matin donc je veux qu'on fouille les moindres recoins de cette maison et qu'on ramasse même le plus petits indices qui pourra le faire plonger pour longtemps.
Gatica : Allez les gars, on y va !
Ils entrent dans la maison et se dispersent, ils fouillent toutes les pièces et ramassent la moindre chose qu'ils pourront les faire avancer.
Donovan : (A Gatica) On se fait quoi, la cave ou le grenier ?
Gatica : Moi, je préférerais rester là et laisser les gars faire le sale boulot !
Donovan : Ok, on fait la cave alors !
Ils attrapent des lampes torches et descendent vers la cave, accompagnés de deux autres gars, quand ils arrivent devant la porte de la cave, un odeur leur monte au nez. Un des gars fait un écart et vomi tellement l'odeur est insupportable.
Donovan : Mais qu'est ce qu'il a mit dans sa cave !?!
Gatica : A l'odeur, je dirai que c'est quelque chose qui est là depuis un moment !
Donovan : C'est malin ça ! ….. (En direction des deux autres gars) Ouvrez moi cette porte !
Après quelques minutes, ils ouvrent la porte et pénètrent tous les quatre dans la cave, ils balayent la pièce avec leurs lampes, l'odeur devient de plus en plus forte et de plus en plus insoutenable. Donovan avance et fini par apercevoir une masse plus sombre dans le fond de la cave.
Donovan : Je crois que j'ai trouvé l'origine de l'odeur.
Donovan s'accroupi vers la masse sombre, soulève la couverture et découvre deux cops, il prend le pouls d'un corps puis de l'autre.
Gatica : (Qui vient d'arriver à côtés de Donovan) Alors ?.........Avoir celui là (Montrant un des corps) Je peux te dire qu'il est mort au moins depuis deux jours, voir plus !
Donovan : Je crois malheureusement que les deux sont mort………Appelez une ambulance !
Gatica : Pourquoi une ambulance puisque tu viens de dire qu'ils sont mort. ?
Donovan : Parce qu'une ambulance mettra moins de temps à arriver que les hommes de corners.
Donovan détaille les corps devant lui, l'un d'eux tient une photo dans la main, il essai de la prendre mais la main la retient fortement après quelque seconde, il arrive à l'arracher. Il la regarde et la met dans sa poche
Donovan : (A Gatica) Regarde s'ils ont des papiers sur eux pour les identifier.
Gatica : Pourquoi moi ?
Donovan : Fait le !
Gatica : (Après quelques minutes) J'ai les identités de tes morts !
Donovan : Alors ?
Gatica : (Lit les papiers) Lucas Venureso et Maurice Boscorelli, que des italiens !
Donovan : En même temps, on est chez Soldini…..Comment t'as dit pour le dernier ?
Gatica : Boscorelli, tu connais ?
Donovan : Eh, merde ! C'est le gars que j'ai fait infiltrer il y a deux ans.
Gatica : Un agent du FBI ?
Donovan : Non, un flic du 55
Gatica : C'est moche ! Tu sais qui prévenir ?
Donovan : Oui, le sergent Cruz de la crime du 55
Gatica : (Commence à sortir de la cave) Je vais envoyer des gars là-bas.
Donovan : (Le retient par le bras) Laisse, je m'en occupe !
Gatica : Je t'accompagne.
Ils sortent de la cave, remontent dans l'entrée et commencent à sortir quand l'ambulance arrive. Donovan regarde les ambulanciers entrer dans la maison, il montent dans la voiture et se dirige vers le poste 55.
POSTE 55 – ¼ D'HEURE PLUS TARD
Donovan entre dans le poste et se dirige à l'accueil où se tient Swersky, il le regarde un instant, puis regarde autour de lui pour essayer d'apercevoir Cruz.
Donovan : Lieutenant Swersky !
Swersky : Oui, que puis je pour vous ?
Donovan : Agent Donovan et Gatica du FBI, nous voudrions voir le sergent Cruz.
Swersky : Le FBI ? Que lui voulez vous ?
Donovan : C'est au sujet de l'officier Boscorelli
Swersky : Bosco ? Vous l'avez retrouvé !
Gatica : Oui, en quelque sorte !
Donovan : (Jette un regard noir à Gatica) Je suis désolé, mais ………
Swersky : Cruz est dans son bureau, je vous accompagne, vous nous donnerez tous les détails là-haut !
Swersky entre dans le bureau, sans frapper, suivi de Gatica et Donovan, il regarde Faith, Santiago et Cruz l'un après l'autre. Ses yeux ballai le bureau de Cruz et s'arrête sur la photo de Tina. Il inspire un bon coup avant de prendre la parole alors que tous le regardent, se demandant ce qui lui arrive. Cruz lève la tête, elle regarde d'abord Swersky puis les deux hommes qui le suivent, quand son regard se pose sur Donovan, son visage change d'un coup, elle le reconnaît.
Swersky : Cruz, ces agents du FBI veulent te parler.
Cruz : (Se lève et se dirige vers Donovan et Gatica) Agents Donovan, c'est bien ça ?
Donovan : C'est ça, sergent.
Cruz : Vous avez besoin d'infiltrer un autre agent, autrement vous ne vous serrez jamais déplacé !
Donovan : (Mal à l'aise) Je…….en fait……….Assaillez vous.
Cruz : (Elle sent son cœur s'emballer et l'angoisse monter en elle) Non, parler, je vous écoute !
Donovan : Hier, nous avons arrêté Soldini
Santiago : (Qui est venu se mettre derrière Cruz) Je croyais que Soldini était notre affaire !?!
Gatica : On avait préparé une opération pour arrêter Valensky, et quand on a vu que Soldini était son acheteur, on a fait une pierre deux coup !
Cruz : (Ignorant Gatica) Continuer !
Donovan : Nous avons fouillé sa maison ce matin
Faith : (Qui s'est lève à son tour et les a rejoint) On l'a fouillée y a deux jours !
Gatica : On a eut plus de chance que vous, ou moins !
Donovan : (En direction de Gatica) Arrête ! (Regarde de nouveau Cruz) Quand nous sommes arrivé à la cave, nous…..
Cruz : Vous quoi ?
Donovan : Nous avons trouvé deux corps, (Evitant le regard de Cruz) Dont celui de Boscorelli, je suis sincèrement désolé.
Cruz reste figée sur place, Faith sort du bureau et se dirige vers les vestiaires. Santiago pose une main sur l'épaule de Cruz ne sachant quoi faire d'autre. Donovan regarde Cruz un moment puis lui tend quelque chose.
Donovan : Il tenait ça !
Cruz : (Après avoir regardé ce que lui tends Donovan) C'est une photo de Tina.
Gatica : Je suis désolé, mais faudrait que vous nous accompagniez à l'hôpital de la pitié pour l'identifier formellement.
Cruz se retourne et tombe dans les bras de Santiago, elle est incapable de pleurer tellement sa douleur est grande, elle sert la photo de Tina et Santiago ressert son étreinte.
Swersky : (Qui se place entre Cruz et les agents) Laissez nous quelques minutes, on vous rejoint à la pitié.
Donovan : (Sort derrière Gatica) Je suis vraiment désolé……On vous attend à l'hôpital, prenez votre temps.
Ils sortent du bureau, Swersky regarde un instant Cruz qui est toujours dans les bras de Manny et pose une nouvelle fois son regard sur la photo de Tina, puis il sort du bureau.
Swersky : (Avant de sortir en direction de Santiago) Dite moi quand vous partez, je vous accompagnerez !
Santiago : (A Swersky) D'accord…. (Apres le départ de Swersky) Je suis désolé ma puce, (Sentant que Cruz commence à pleurer) Chut, je suis là, je suis là, ça va allez ! Ça va allez !
Chapitre 12
Cruz reste un moment dans les bras de Manny, puis s'écarte et attrape ses affaires, elle commence à sortir du bureau et Santiago la retient.
Santiago : Maritza, t'es sur que tu veux y allez, je peux y allé avec Swersky ?
Cruz : Non, je veux le voir !
Santiago : Laisse moi, le temps d'allez chercher mes affaires dans les vestiaires et je te rejoint.
Cruz : Bien, je t'attends dehors, j'ai besoin de prendre l'air.
Santiago : (Caresse le visage de Cruz) Je suis vraiment désolé.
Cruz : (En sortant les larmes aux yeux) Moi, aussi.
Santiago sort du bureau et va dans les vestiaires, il avance jusqu'aux lavabo, se passe un coup d'eau sur le visage, au bout de quelques secondes il entend des léger bruit. Il se retourne et voit Faith assise sur un banc, entretint de pleurer, il ne s'était pas aperçu qu'elle était là en entrant. Il s'approche d'elle et s'agenouille en face.
Santiago : Eh, ça va ?
Faith : (Relève la tête) Ouais, comment va Cruz ?
Santiago : Comme toi ! On va à l'hôpital, tu viens avec nous ?
Faith : Je crois pas que ce soit ma place
Santiago : Je crois que c'est la place de personne d'être obliger d'aller l'identifier !
Faith : C'est pas ce que je veux dire
Santiago : J'ai très bien compris ce que tu veux dire, et je crois que Maritza ne t'en voudra pas de venir avec nous, au contraire ! Je pense qu'on a besoin, plus que jamais d'être tous ensemble, (Se lève et pose une main sur l'épaule de Faith) aller vient !
Faith se lève et ils vont tous les deux rejoindre Cruz pour aller à l'hôpital, au passage ils appelle Swersky. Ils montent tous dans une voiture de la crime, Santiago prend le volant et ils se dirigent vers la pitié.
HOPITAL DE LA PITIE – 15 MINUTES PLUS TARD
Ils entrent tous les quatre dans l'hôpital et se dirigent vers l'accueil où se trouve l'agent Donovan et l'agent Gatica. Cruz s'avance vers eux avec Santiago qui lui tient la main, Swersky et Faith sont juste derrière.
Cruz : Je peux le voir ?
Donovan : Sergent Cruz, le docteur voudrait vous voir avant
Cruz : Pourquoi ?
Gatica : Attendez le dans la salle d'attente, il ne devrait pas tarder.
Cruz : (Hausse légèrement le ton) Vous allez me dire ce qui se passe, à la fin ?
Donovan : (Prend Cruz à l'écart) Assaillez vous, ……..Ecoutez il semblerait que nous nous soyons tromper
C ruz : (Lui coupe la parole) Quoi ? C'est pas le corps de Bosco ?
Donovan : Si mais en fait, il n'était pas mort quand nous l'avons trouvé.
Faith : (Qui c'est approchée) Comment ça pas mort ! Vous avez dit
Donovan : Je sais ! Quand j'ai pris son pouls, il n'y avait rien mais les ambulanciers qui sont venu après notre départ ont constatés qu'il était encore vivant et l'on emmener ici.
Cruz : (Sous le choc) Et maintenant comment va-t-il ?
Gatica : Nous attendons le docteur, mais…..
Donovan : (Coupe la parole à Gatica en lui lançant un regard noir) Il faut attendre et espérer !
Ca fait au moins deux heures qu'ils sont en salle d'attente, quand le docteur arrive enfin. Cruz se lève d'un bon en le voyant entrer, elle essai d'analyser le moindre signe que le docteur pourrais lui donner mais il ne laisse rien paraître, il se dirige vers Donovan.
Docteur : Agent Donovan ?
Donovan : Oui
Cruz : (Qui s'est mis à côtés d'eux) Comment va-t-il ?
Donovan : Elle fait parti de la famille de l'officier Boscorelli
Docteur : Bien….. (Cherche ces mots) L'officier Boscorelli est arrivé ici avec un pouls extrêmement faible
Gatica : (A voix basse) Si faible qu'on l'a cru mort !
Docteur : Il avait de nombreuses blessures internes et externes
Cruz : (N'y tenant plus) Dite moi, comment il va !
Docteur : Pour l'instant, nous l'avons stabilisé.
Faith : (S'approche doucement) Il va s'en sortir ?
Docteur : Ecoutez, pour être honnête ! Physiquement, il a de grandes chances, mais mentalement, nous avons été obligé de le mettre sous très forte dosse de calmant. (D'un air très grave) Je sais pas ce qu'il a subi, mais je suis pas sur qu'il s'en sorte sans séquelles.
Cruz : Bien sûr que si, vous le connaissez pas !
Docteur : J'espère, sincèrement me tromper, mais pour l'instant je le laisse sous calmants.
Cruz : Je peux le voir ?
Docteur : (Après quelques minutes d'hésitation) D'accord, ……….une infirmière va vous conduire.
Cruz : (Qui commence à sortir) Merci
Docteur : Attendez ! Faut que vous sachiez qu'il est en très mauvais état, il a plusieurs contusions au visage, il est amaigris et très pale, pour être plus clair il ressemble à un mourant.
Cruz ne répond pas, Manny vient la rejoindre et lui prend la main pour l'accompagner, il ne lui dit pas un mot sachant que ce n'est pas de ça qu'elle a besoin pour l'instant. Une infirmière les conduit devant la chambre où est installé Bosco, Cruz le regarde un instant à travers la vitre, comme lui a dit le docteur, Bosco ressemble à un cadavre. Cruz détourne le regard et croisse celui de Santiago, qui la prend un peu plus dans ses bras.
Santiago : T'es pas obliger d'y aller tout de suite
Cruz : Si, je le lui doit !
Cruz s'écarte de Santiago et entre dans la chambre, elle fait quelques pas mais reste à l'écart de Bosco n'osant s'approche, Santiago regarde la scène.
Cruz : Je suis désolé, Bosco, je devrais être à ta place. Si seulement tu ne m'avais pas remplacé pour cette infiltration !
___________ : C'est justement ce qu'il ne voulait pas !
Cruz : (Surprise) Agent Donovan !
Donovan : Il voulez pas que vous risquiez votre vie, Le jours où il s'est proposer, je lui est demandé pourquoi il fessait ça………Il m'a répondu de vous regarder, alors je me suis retourné et je vous ais vue avec votre fille entrain de rire et j'ai compris. Il a ajouté que c'était son rôle de protéger sa famille.
Cruz : Et lui, qui l'a protégé ?
Donovan : ______________ (Après un moment de silence) Je repasserais demain.
Cruz fini par s'avancer vers Bosco, elle s'installe sur un fauteuil près de lui et lui attrape la main. Elle reste un long moment à l'observer, il avait le visage gonflé par les contusions. De temps en temps, il s'agitait, se mettait à gémir, à bouger puis se calmer, il devait certainement revivre certains moments.
Cruz : Au mon dieu, Bosco, qu'est ce qu'il t'ont fait ?
Santiago : (Qui venait d'entrer) Ritza, ça va ?
Cruz : Ouais, où sont Swersky et Faith ?
Santiago : (S'approche d'elle et pose ses mains sur ses épaule) Ils sont rentré, il repasserons demain………..On devrait rentrer nous aussi, il dort pour l'instant.
Cruz : (Sans même le regarder) Non, je reste, je peux pas le laisser. Mais rentre toi, si tu veux !
Santiago : Je vais rester avec toi.
Cruz : Ecoute Manny, j'ai envi de rester seule avec lui, alors rentre.
Santiago : Comme tu veux !
Santiago sort de la chambre, Cruz n'a pas détourné son regard de Bosco. Santiago l'observe un instant à travers la vitre puis décide de partir. Il se sent mal et à l'impression que Bosco sera toujours entre lui et Maritza.
Chapitre 13
Les jours et les nuits se sont succédés sans changement, Bosco ne sait pas réveiller, assommé par les calmants, Cruz ne l'a pas quitté depuis trois jours. Santiago arrive à l'hôpital vers 9h du matin, il se dirige vers la chambre de Bosco où se trouve Cruz, il pousse doucement la porte et rejoint Cruz à côtés du lit. Il pose ses mains sur ses épaules et l'embrasse dans le cou, Cruz lève la tête et le regarde.
Cruz : Salut, t'es là depuis longtemps ?
Santiago : Non, je viens d'arriver, comment va-t-il ?
Cruz : Aucun changement, ils le bourrent de calmant mais ça l'empêche pas de faire des cauchemars !
Santiago : Il s'est réveillé ?
Cruz : Il a ouvert les yeux plusieurs fois mais s'est rendormi quasiment aussi sec.
Santiago : Vient, on va prendre un café.
Cruz : Non, je veux pas le laisser
Santiago : (Un peu froid) C'est pas en te rendant malade que tu va l'aider ! Ca fait trop jours que t'as pratiquement pas manger et que tu ne l'as pas quitté !
Cruz : (Qui se lève et s'écarte de Santiago) C'est pas le bon moment pour me faire une crise de jalousie.
Santiago : Jaloux ! Moi ! Pour ça faudrait déjà que j'aie l'impression qu'on est encore ensemble !
Cruz : Qu'est ce que ça veut dire ?
Santiago : Ca veux dire que j'en ai marre que Bosco soit toujours entre nous !
Cruz : (Montre Bosco) Mais t'as vu d'en quel état il est !
Santiago : Avant ça, il était déjà entre nous, depuis le début je sais qu'il est entre nous mais je pensais pas qu'il prendrait autant de place.
Cruz : Où tu veux en venir ?
Santiago : Je suis fatigué de me battre contre lui.
Cruz : Alors quoi ? C'est fini ?
Santiago : Non, enfin je sais pas…..Choisit entre lui et moi, comme ça se sera clair.
Cruz : Tu peux pas me demander de le faire sortir de ma vie !
Santiago : Ce que je te demande c'est de vraiment réfléchir à qui tu aimes.
Cruz : Je……
Santiago : (Après quelques minutes de silences) J'espérais que tu me dise que c'est moi que tu aime mais apparemment t'en ais pas convaincu. (Se dirige vers la porte) Je te laisse le temps de réfléchir, je vais m'installer à l'hôtel quelques jours.
Cruz : (Au moment où Santiago sort) Manny attend !
Santiago : Non, Ritza, réfléchit et appelle moi quand t'aura pris ta décision !
Santiago sort de la chambre sans se retourner, Cruz l'observe passer devant la fenêtre et le voit se diriger vers la sorti. Elle sent des larmes couler le long de ses joues, puis elle va se rasseoir près du lit de Bosco et le regarde, comment choisir entre Bosco et Santiago.
LENDEMAIN MATIN – POSTE 55
Cruz arrive au poste, elle a encore passé la nuit au près de Bosco qui ne s'est pas réveillé, elle regarde autour d'elle mais ne voit pas Santiago. Elle va aux vestiaires, pose ses affaires puis monte pour faire le tour des bureaux mais toujours aucune trace de Santiago, elle fini par aller dans le bureau de Swersky, elle frappe et entre.
Cruz : Lieutenant
Swersky : Cruz, justement j'allais te faire appeler, L'agent Donovan veut te voir.
Cruz : Pourquoi ?
Swersky : Il a besoin du témoignage de Bosco pour faire condamné Soldini de meurtre et tentative de meurtre.
Cruz : Bosco n'est pas en état pour témoigner !
Swersky : Comment va-t-il ?
Cruz : Difficile à dire, il est toujours sous calmant et n'a pas encore dit un mot.
Swersky : Je passerais le voir ce soir, tu passeras au bureau de Donovan aujourd'hui avec tout le dossier que tu as sur Soldini.
Cruz : (Commence à sortir) Bien je vais préparer le dossier.
Swersky : (Alors que Cruz aller sortir) Au fait Cruz, tu es venu dans mon bureau pour quoi ?
Cruz : Ah, je voulais savoir si vous avez vue Santiago ?
Swersky : Il a pris deux jours de congé, il t'a pas prévenu ?
Cruz : Si bien sur, j'avais oublié !
Cruz reste un moment derrière la porte du bureau de Swersky, Manny voulait vraiment prendre des distances avec elle. Elle avait passé la nuit à réfléchir et était toujours arrivé à la même évidence, son histoire avec Bosco est bel et bien finie et elle veut vraiment construire quelque chose avec Santiago ; Mais comment le dire à ce dernier s'il garde ses distances. Elle inspire un bon coup et rejoint les bureaux de la crime où se trouve Faith, elle entre et commence à rassembler les documents concernant le dossier de Soldini.
Faith : (S'approche du bureau de Cruz) C'est le dossier Soldini (Après un hochement de tête de Cruz) On en a enfin fini avec cette affaire !
Cruz : (D'un ton ferme et déterminé) Non !
Faith : Comment ça ?
Cruz : Il y a un salaud de balance qui a vendu Bosco à Soldini !
Faith : Vous pensez à un flic du poste ?
Cruz : C'est clair que cette balance travaille ici, et maintenant notre boulot est de l'identifier.
Faith : Et on fera quoi une fois qu'on l'aura trouvé ?
Cruz : Ca s'est pas ton problème, je m'en occuperai !
Faith dévisage Cruz, sentant bien que cette dernière est très sérieuse dans ses propos.
Cruz : (Ignorant le regard de Faith) Bon, je vais allez apporter ça à l'agent Donovan.
Faith : Si vous voulez, je peux y allez à votre place.
Cruz : Non, c'est bon, je m'en occupe.
Faith : Je disais ça parce que je sais que Tina rentre aujourd'hui.
Cruz : Tina ! Je l'avais presque oublié !
Faith : En parlant d'oublier… (Faith cherche sur son bureau, puis attrape un papier)……. Manny a laissé l'adresse de son hôtel et le numéro de sa chambre.
Cruz (Prend le papier et le pose sur son bureau sans le regarder) Bien !
Faith : (Retournant vers son bureau) S'il l'a laissé c'est pas pour rien.
Cruz : (Lui jette un regard noir) Occupe toi plutôt du dossier.
Faith : (S'approche du bureau de Cruz et attrape le dossier) Comme vous voulez, (En sortant avec le dossier) mais en tout cas il tient vraiment à vous !
Cruz s'assoit à son bureau, des souvenirs de Bosco puis de Manny l'envahissent. Elle pense au bon moment passé avec chacun d'eux, elle revoit aussi les moment de galère avec Bosco et s'aperçoit que Santiago n'a pas tout à fait tort et que Bosco prend un grande place, peut être même trop grande dans sa vie. Mais elle réalise aussi que depuis qu'elle est avec Manny, elle se sent plus équilibrée et mieux dans sa peau, sa relation avec lui et moins compliqué qu'avec Bosco. Elle attrape l'annuaire dans le tiroir de son bureau et cherche le numéro de téléphone de l'hôtel de Santiago, une fois qu'elle l'a trouvé, elle le compose et demande la chambre de Manny.
Cruz : Manny ?
Santiago : Maritza, ça va ?
Cruz : Ouais, j'aurais besoin de te parler, on peut se voir ?
Santiago : T'as réfléchit ?
Cruz : S'il te plait, je voudrais te parler.
Santiago : Je t'attends au bar de l'hôtel, c'est d'accord ?
Cruz : Ok, j'arrive.
Santiago : A tout de suite
Cruz attrape sa veste, elle allait sortir du bureau quand le téléphone se met à sonner. Elle le regarde un instant, hésite un instant se demandant si elle doit répondre ou pas, puis décroche.
Cruz : Sergent Cruz.
Voix au téléphone : Ici l'hôpital de la Pitié…
Cruz : (Sent l'inquiétude monté en elle) Il y a un problème avec l'officier Boscorelli ?
Voix : Non, rassurez vous, il vient de se réveiller et se serez bien que vous veniez.
Cruz : Très bien, j'arrive.
Cruz raccroche le téléphone et se laisse tomber sur son siége, une fois de plus elle doit choisir entre Bosco et Manny. Elle attrape le téléphone, commence à composer le numéro de l'hôtel et raccroche avant d'avoir fini. Si elle dit a Manny qu'elle ne peux pas le rejoindre à cause de Bosco, elle risque de le perdre mais d'un autre côtés, Bosco vient de se réveiller et s'est son devoir d'être au près de lui, surtout après tout ce qu'il vient de vivre. Cruz reste immobile sans savoir quoi faire, elle se retrouve une nouvelle fois devant ce choix impossible à faire pour elle, Bosco ou Manny, le père de sa fille avec qui elle a vécu énormément de chose ou l'homme qu'elle aime avec qui elle veut faire sa vie.
Chapitre 14
Cruz monte dans sa voiture et demare, elle fait quelques mètres en direction de l'hôpital pour rejoindre Bosco. Arrivée à un feu rouge, elle s'arrête et après quelques secondes de réflexions fait demi tour et va vers l'hôtel de Manny. Elle jette un coup d'œil au bar de l'hôtel mais ne voit pas Santiago, alors elle s'arrête à l'accueil et demande le numéro de sa chambre. Une fois le renseignement obtenu, elle monte jusqu'à sa chambre et frappe, Santiago lui ouvre.
Santiago : (Surpris) Maritza ! J'allais justement descendre pour t'attendre au bar.
Cruz : Pas la peine, je suis là !
Santiago : Ouais, je vois ça, entre.
Cruz : (Sans bouger) Ecoute Manny, je peux pas rester !
Santiago : Quoi ? T'as un problème au boulot ?
Cruz : (Mal à l'aise) Non, c'est Bosco.
Santiago : (Commence à faire demi tour et entrer dans la chambre) Bosco !?! J'aurais dû m'en douter !!!
Cruz : (Retient Manny par la main) Attend, l'hôpital vient de m'appeler et il s'est réveillé……….
Santiago : (Lui coupe la parole et lâche sa main) Ben, vas y ! Qu'est ce que tu veux que je te dise !?!
Cruz : (Se met face à lui) Regarde moi, Manny ! Je veux que tu me dise que même si je vais le voir, nous deux on a encore une chance !
Santiago : (La regarde droit dans les yeux) Pourquoi ? Si je te dis de pas y aller, tu vas rester là, hein ?
Cruz : Je…… (Se détourne de lui et commence à partir) Eh, puis merde, tu peux pas me demander de choisir entre vous !
Santiago : (Court après Cruz et la retient) T'as raison, je suis désolé, j'ai aucun droit de te demander une chose pareil et puis tu es là (Santiago se penche vers Cruz et l'embrasse) Tu veux que je t'accompagne à l'hôpital ?
Cruz : Non, je préfère le voir seule mais si tu pouvais aller à l'appart, Tina rentre cet après midi.
Santiago : D'accord
Cruz : Je t'appellerais pour te dire si tu peux emmener Tina à l'hôpital.
HOPITAL DE LA PITIE
Bosco se redresse dans le lit, ça fait au moins cinq minutes maintenant que le docteur l'a laissé seul, il regarde tout autour de lui et trouve enfin ses affaires pliées sur une chaise. Il fait un grand effort et s'assoit sur le lit, il attrape les béquilles qui se trouvent à côtés du lit. Malgré la douleur, il fait quelques pas et attrape ses affaires pour aller s'habiller dans la salle de bain. Une fois prêt, bien que ses côtes lui fassent mal et qu'il est du mal à marcher, il sort de sa chambre et fait quelques pas dans le couloir, il regarde toutes les chambres devant les quelles il passe, jusqu'à ce qu'il se fasse interpeller par une infirmière.
Infirmière : Mr Boscorelli, qu'est ce que vous faites ?
Bosco : Je cherche Lucas
Infirmière : Qui ? Lucas comment ?
Agent Donovan : (Qui arrive derrière Bosco) Maurice !?!
Bosco : (Se retourne ayant reconnu la voix) Eddy ? Je veux voir Lucas, tu sais où il est ?
Agent Donovan : Mais Maurice, tu sais qu'il est mort !?!
Bosco : Je sais mais je veux le voir, Eddy ! S'il te plait !
Agent Donovan : (Voyant la détresse de Bosco) Ok, je t'y emmènerais, il a été enterrer il y a deux jours.
Bosco : Allons y maintenant !
Agent Donovan : (Regarde Bosco de la tête au pied) T'es sur que tu peux y aller.
Bosco : T'occupe pas de moi et emmène moi le voir. (Se tourne vers l'infirmière) Préparez mes papiers pour sortir (Se tourne de nouveau vers Donovan) Je signe leurs foutu papier et on y va !
Infirmière : Mr Boscorelli, vous n'êtes pas en état de sortir, le docteur veut vous garder quelques jours encore.
Bosco : L'opinion de votre docteur ne m'intéresse pas, je sort c'est tout !
Agent Donovan : T'es sûr ! Tu veux pas voir le docteur avant ?
Bosco : (Jette un regard noir à Donovan) _________________
Agent Donovan : Comme tu veux ! …. (Commence à avancer)…Aller vient !
Ils se dirigent tous deux vers l'accueil, accompagnés de l'infirmière qui une fois arrivée prépare les papiers pour laisser sortir Bosco. Une fois les papiers remplis et signés, Bosco part avec Donovan.
Cruz arrive à l'hôpital et se dirige vers la chambre de Bosco, nerveuse à l'idée de le voir réveillé et de devoir affronter la réalité de ce qu'il a vécu. Cruz pousse la porte de la chambre et entre, elle balaye la chambre du regard mais ne voit aucune trace de Bosco, elle va regarder ensuite dans la salle de bain mais toujours aucune trace de lui alors elle ressort de la chambre et se dirige vers l'accueil, sur son chemin, elle croise Faith.
Cruz : Mitchell ! Qu'est ce que tu fais là ?
Faith : Comme vous je suppose, je viens voir Bosco.
Cruz : Il n'est pas dans sa chambre, j'allais justement me renseigner à l'accueil pour savoir où il est, tu m'accompagne ?
Faith : Ok
Elles se dirigent toutes deux vers le comptoir de l'accueil où se trouve justement une infirmière entrain de discuter avec le docteur qui c'est occupé de Bosco.
Docteur : Vous l'avez laissé sortir ?
Infirmière : (Mal à laisse) Il ne m'a pas vraiment laissé le choix !
Docteur : (Enervé) Vous auriez dû me prévenir, c'est pas à vous de prendre ce genre de décision !
Cruz : (Qui vient d'arriver avec Faith) Excusez moi.
Docteur : (Gêné en voyant qu'il s'agit de Cruz) Melle Cruz !
Cruz : On m'a dit que l'officier Boscorelli s'est réveillé mais je ne le trouve pas dans sa chambre, où est il ?
Docteur : (Jette un regard noir à l'infirmière avant de répondre à Cruz) Justement, je viens d'apprendre qu'il est sorti contre avis médical.
Cruz : Sorti ! Comment ça, je croyais qu'il n'était pas en état de sortir !
Docteur : Je suis désolé, je n'étais pas là …..
Faith : (Lui coupe la parole avec une pointe d'inquiétude dans sa voix) Il est parti depuis longtemps ?
Docteur : (Voyant le silence de l'infirmière) Eh, ben ! Répondez !
Infirmière : (D'une voix fébrile) Il est parti avec un certain Eddy, il y a environ une demi-heure.
Cruz : Eddy ?
Faith : Vous connaissez un Eddy ?
Cruz : Ca me dit rien ! Non ! (Se tourne vers le docteur) Attendais, vous avez dit qu'il est sorti contre avis médical, ça veux dire que pour vous il n'était pas en état de sortir ?
Docteur : Comme je vous l'ais dit le jour de son arrivé, physiquement, il a juste besoin de repos et tous s'arrangera mais psychologiquement j'aurais préféré qu'il voit quelqu'un avant de sortir. Excusez moi, mais je dois y retourner. Quand vous le verrais dite lui de prendre un rendez vous avec le docteur Symb, c'est un très bon psychologue, spécialisé dans ce type de traumatisme.
Cruz : Très bien, merci.
Le docteur s'éloigne avec l'infirmière, en continuant d'engueuler cette dernière, Cruz reste un moment sans bouger cherchant qui pouvait être Eddy avec qui Bosco était parti, Faith la sort de ses pensées.
Faith : Il doit être rentré chez lui.
Cruz : Quoi ?
Faith : Bosco, il a dû rentrer chez lui.
Cruz : (Elle écoute à moitié Faith, elle fait défiler dans sa tête toute les personnes qu'elle et Bosco connaisse essayant de trouver un Eddy mais en vain) J'espère
Faith : Vous voulez pas essayer de l'appeler !
Cruz : (Sèchement) Tu te souviens pas qu'on a retrouvé son portable devant l'école de Tina ?
Faith : (Sèchement à son tour) Je parlais de l'appeler à son appartement !
Cruz : (Se radoucissant) Ouais, désolé….Bon, qu'est ce que t'as dit Donovan quand tu lui a apporté le dossier.
Faith : Rien de spéciale sauf qu'il compte vraiment sur le témoignage de Bosco pour faire tomber Soldini.
Cruz : On verra ça demain !
Faith : (Surprise) Vous allez rentrer chez vous ? Vous le cherchez pas ?
Cruz : S'il est parti tout seul, c'est qu'il a besoin d'être seul. Je le verrais plus tard et puis de toute façon j'ai ma fille qui m'attend !
Faith : Comme vous voudrez !
Cruz sort de l'hôpital, Faith la suit puis Cruz monte dans sa voiture et rentre chez elle, Faith reste sur le parking à regarder Cruz partir ne comprenant pas la réaction de cette dernière. Faith monte à son tour dans sa voiture et part en direction de son appartement.
Chapitre 15
Bosco suit Eddy jusqu'à la tombe de Lucas, pourquoi a-t-il besoin de venir ici, sans doute pour se prouver que tous ça est bien réel, que ce n'est pas un simple cauchemar. Il s'accroupi sur la tombe et reste sans bouger, Eddy l'observe, il cherche le moindre signe de la part de Bosco qui pourrait l'aider à en savoir plus. Après un moment, Eddy pose une main sur l'épaule de Bosco, ce dernier sursaute mais ne bouge pas.
Eddy : Maurice, ça va ?
Bosco : Ouais, tu vas pouvoir me remmener chez moi.
Eddy : Tu te souviens de quelque chose ?
Bosco : (Se relève) A propos de quoi ?
Eddy : La mort de Lucas et ce qui c'est passé après ?
Bosco : Non, rien ! La seule chose dont je sois sûr, c'est que j'ai un rapport avec sa mort.
Eddy : Comment ? Tu crois que c'est toi qui l'as tué ?
Bosco : Je sais pas si c'est moi qui tenais l'arme mais je sais que je suis responsable.
Eddy : Et pour ce qui c'est passé dans la cave, tu te rappelles de quoi ?
Bosco : (Après une minute d'absence) Rien, absolument rien !
Eddy : Ecoute, dès que tu te souviendras de quelque chose, quoi que ce soit, vient me voir, je t'aiderais !
Bosco : Merci, Eddy ! (Commence à partir) Tu peux me remmener chez moi, maintenant !
Eddy : Très bien, on y va.
APPARTEMENT DE CRUZ
Cruz entre dans l'appartement, Santiago est installé devant la télévision, quand il entend Cruz, il baisse le son et lui tend la main pour l'inviter à la rejoindre sur le canapé. Cruz avance doucement et se blottit dans les bras de Santiago.
Santiago : (Passe un bras autour d'elle) Il va bien ?
Cruz : Je sais pas, certainement ! Il est sorti de l'hôpital !
Santiago : Comment ça ?
Cruz : Laisse tomber, tu veux ! (Elle l'embrasse furtivement) Et Tina ?
Santiago : Elle a mangée et elle a été au lit (Il jette un coup d'œil à sa montre) Ca doit faire un quart d'heure. Elle t'attend pour que tu l'embrasses.
Cruz : Elle n'a rien demandé ?
Santiago : Non, je lui ais dit que tu travaillais, elle a compris.
Cruz : Bien, je vais aller l'embrasser alors !
Santiago : (La retient par la main quand elle se lève) T'es sûr que tu veux pas en parler ?
Cruz : Manny ! S'te plait, insiste pas !
Santiago : D'accord, comme tu veux mais si t'as envi d'en parler surtout te gène pas pour moi. Je sais que je t'es dit que Bosco……
Cruz : (Elle lui coupe la parole) C'est gentil, merci. (Elle se penche ensuite vers lui et l'embrasse)
Santiago : Va embrasser ta fille, je te prépare un truc à manger.
Cruz va dans la chambre de Tina qui est déjà à moitié endormie alors que Santiago va lui préparer quelque chose à manger.
APPARTEMENT DE BOSCO – 1 HEURE PLUS TARD
Ca fait 1h30 voir 2h00 qu'Eddy l'a déposé chez lui, depuis Bosco tourne en rond. Ses différentes blessures lui font mal et puis il y a ces images qui l'envahissent par vagues incontrôlables. Il part dans la salle de bain pour se passer un coup d'eau sur le visage et chasser ces visions d'horreur. Après quelques minutes, il entend quelqu'un frapper à la porte, malgré lui, l'angoisse le prend. Il va dans le salon, attrape une arme qu'il avait dans le placard de l'entrer et s'approche de la porte.
Bosco : Oui ?
Faith : C'est Faith
Bosco : (Hésite) _______________
Faith : (Surprise de la réaction de Bosco) Faith Mitchell, tu sais……………
Bosco : (La coupe en ouvrant la porte) Salut.
Faith : (Jette un œil à l'arme puis à Bosco) Je viens voir comment tu vas, qu'est ce que tu fais avec ça ?
Bosco : (Pose l'arme sur un meuble) Rien, entre
Faith : (Regarde l'appartement plongé dans le noir) Je te dérange peux être ! Tu voulais peut être dormir !
Bosco : Non, c'est bon. Tu veux un truc à boire ?
Faith : Non, merci. Je vais peut être pas te déranger !
Bosco : Ca me dérange pas du tout, au contraire, je suis content de ne pas être seul.
Faith est restée toute la nuit chez Bosco à discuter, ce dernier se sentait rassuré de la savoir là et de ne pas être seul après ce qu'il avait vécu ces derniers jours.
LENDEMAIN MATIN - POSTE 55
Faith arrive dans le poste et va directement dans les bureaux de la crime, Cruz s'y trouve déjà le nez dans un dossier. Faith s'avance vers Cruz qui ne l'a pas entendu arriver.
Faith : Vous bossez sur quoi sergent ?
Cruz : J'épluche les comptes des gars qui on fait la descente avec nous dans la maison de Soldini.
Faith : pourquoi ?
Cruz : Je veux savoir qui a balancer Bosco à Soldini !
Faith : Et Santiago, il est où ?
Cruz : Je sais pas, il m'a dit qu'il avait un truc à vérifier.
Faith : Ah !
Faith attrape une pile de compte et retourne à son bureau sans ajouter un mots, Cruz l'observe un moment, elle se demandant ce que voulais dire ce Ah. Cruz pense que ses soupçon vienne de son manque de sommeil, la fatigue doit la rendre parano, alors elle remet la tête sur ces comptes.
Faith s'installe à son bureau et la conversation qu'elle a eut ce matin avec Bosco lui revient en mémoire.
FLASH BACK
Faith : Tu crois vraiment que c'est lui qui t'a balancé ?
Bosco : C'est lui qui avait le plus accès à toutes les informations de l'affaires !
Faith : Non, j'y crois pas :
Bosco : Il couche avec Maritza et obtient tous les renseignements utiles pour Soldini !
Faith : Manny ! Non ! Franchement, j'y crois pas !
Bosco : Ecoute, moi je vais enquêté sur lui et je voudrais bien que tu le surveille au boulot.
Faith : C'est un collègue, Bosco !
Bosco : Et alors, si tu le crois vraiment innocent, y a aucun risque que tu trouves quelque chose.
Faith : Et Cruz, tu crois vraiment qu'elle se serait laissée embobiné comme ça ?
Bosco : Je sais pas, mais je ne l'ais jamais sentit ce Santiago !
Bosco attrape sa veste et sort de l'appartement, il va se renseigner sur Santiago, persuader que c'est lui le traître. Faith a les paroles de Bosco qui lui raisonne encore dans la tête et bien qu'elle ait du mal à penser ça de Santiago, Bosco a réussi à lui mettre le doute.
DANS UN IMMEUBLE DE NEW YORK
Santiago : Pour l'instant Boscorelli ne se rappelle de rien, ce qui est un bon point pour Soldini. Pas de témoignage de Bosco, pas d'inculpation pour Soldini.
Homme : Et pour ce qui est des renseignements donner à Soldini, Cruz a une piste ?
Santiago : Non, pour l'instant elle cherche dans les flics qui ont participés à la descente.
Homme : Bien, surtout tenait moi au courant du moindre changement, qu'on puisse aviser !
Santiago : Comme vous voudrez Monsieur !
Chapitre 16
POSTE 55
Faith est toujours à son bureau, les paroles de Bosco lui tournent et retournent dans la tête, elle ne sait plus quoi penser de cette histoire. Elle ne voit pas Santiago comme étant un traître mais elle a aussi confiance en Bosco et lui fait confiance, il a peut être raison, après tout on ne connaît jamais vraiment quelqu'un. Elle observe Cruz un instant, puis décide de se lancer, elle inspire un bon coup et se racle la gorge pour s'éclaircir la voix el prendre la parole.
Cruz : (Surprise par le raclement de gorge de Faith) T'as quelque chose ?
Faith : (Prend son courage pour parler à Cruz) Non, mais …….
Cruz : Quoi ?
Faith : Quand on a commencés à travailler avec vous, vous vous êtes renseignez sur nous ?
Cruz : Qu'est ce que tu veux savoir ?
Faith : Ben….
Cruz : Tu veux savoir si je me suis assurée que vous n'étiez pas des ripoux !?!
Faith : Ouais, c'est ça
Cruz : Bien sur que oui ! Je n'allais risquer la vie de Bosco !
Faith : (Qui s'avance vers le bureau de Cruz) Et alors, vous avez trouvé quelque chose ?
Cruz : Rien…. (Détaille Faith un moment) Pourquoi ? T'as quelque chose à cacher ?
Faith : Non !!!!!!!
Cruz : Je vois pas où tu veux en venir alors.
Faith : (Mal à laisse, voyant qu'elle a été trop loin) Nulle part ! Oubliez ça ! Je retourne à mes dossiers.
Cruz regarde Faith retourner à son bureau, elle ne comprend pas toutes ses questions. Puis la réaction qu'a eut Faith quelques heures plus tôt lui revient.
FLASH BACK
Faith : Et Santiago, il est où ?
Cruz : Je sais pas, il m'a dit qu'il avait un truc à vérifier.
Faith : Ah !
Cruz se lève, elle veut éclaircir toute ces insinuations sur Santiago mais au moment où elle arrive à la hauteur du bureau de Faith Santiago entre dans le bureau.
Cruz : (d'un ton sec) T'étais où ?
Santiago : (Surpris par le ton de Cruz) Je t'ais dit que j'avais un truc à faire.
Cruz : Quel truc ?
Santiago : (S'énerve légèrement) C'est quoi cet interrogatoire, Maritza !?!
Cruz : Rien, je veux juste savoir où tu étais ?
Santiago : (Se radoucis) Je vérifiais une piste, qui n'a rien donnée.
Cruz : Quelle piste, Manny ?
Santiago : (S'approche d'elle) Ecoute, si t'as pas confiance en moi, (Fait demi-tour et commence à sortir) fait venir un représentant syndical et interroge moi ! (Il claque la porte)
Cruz le regarde partir vers les vestiaires, puis elle jette un regard noir à Faith, c'est elle qui l'a fait douter de l'homme qu'elle aime, elle sort ensuite et rejoint Santiago dans les vestiaires.
DEVANT LE BUREAU DU F.B.I.
Bosco se trouve devant les bureaux, il fait les cent pas en attendant quelqu'un, l'agent Donovan fini par arriver.
Donovan : Maurice ? Tu aurais du monter ! Tu vas bien ? Tu te rappelles de quelque chose ?
Bosco : Non, rien………..Je voudrais que tu te renseignes sur quelqu'un pour moi, c'est possible ?
Donovan : Ouais, de qui il s'agit ?
Bosco : (Regarde Donovan droit dans les yeux) Manny Santiago !
Donovan : (Surpris) Santiago, (Après quelques seconde de réflexions) Celui qui vit avec le sergent Cruz, c'est bien ça ?
Bosco : Ouais, c'est ça ! Je lui fais pas confiance et je veux tout ce que tu trouveras sur lui !
Donovan : Tu cherches quoi au juste ?
Bosco : C'est relations avec Soldini.
Donovan : (Ayant compris où Bosco voulait en venir) D'après toi, c'est lui qui travaille pour Soldini ?
Bosco : Je vois pas qui ça pourrait être d'autre !
Donovan : C'est pas le seul à avoir travaillé sur l'affaire.
Bosco : Je sais, il y a Maritza, Faith, toi et ton gars et lui. C'est le seul à qui je fais pas confiance, il y a ton gars aussi mais je suppose que tu t'ais assuré de sa fiabilité.
Donovan : Bien sûr, mais Maritza a du faire pareil de son côté ?
Bosco : Elle s'est laissée embobiné par ce type. Bon, tu vas faire ces recherches ou pas ?
Donovan : Comme tu veux, mais j'espère que tu te plantes !
AU MEME MOMENT AU POSTE 55
Cruz se dirige vers les vestiaires pour s'excuser au près de Santiago, avec cette histoire, elle voyait des ripoux partout. Arrivée aux vestiaires, elle trouve Santiago à la porte entrain d'écouter l'intérieure des vestiaires.
Cruz : (Surprise de le trouver là) Qu'est ce que tu fait ?
Santiago : (L'attrape par la main pour la mettre à côté de la porte) Chut, écoute !
On entend distinctement deux voix dans les vestiaires, deux voix d'hommes entrain de s'engueuler.
Homme 1 : Je veux plus mentir, je vais trouver le sergent Cruz et tout lui avouer.
Homme 2 : Si tu fais ça, on plonge tous les deux, merde, j'ai pas 10 ans de maison pour me faire virer par la petite porte.
Cruz : (A voix basse) De quoi ils parlent ?
Santiago : Je sais pas mais ça doit avoir un rapport avec notre histoire !
Homme 1 : Et s'il reconnaît nos voix et qu'il parle avant nous, on va sortir par où d'après vous !
Homme 2 : Ne dit pas n'importe quoi ! T'as vue dans quel état ils l'ont sorti ! Avec tout ce qu'il a du subir, il y a vraiment peu de chance qu'il nous reconnaisse !
Homme 1 : (Se dirige vers la porte) Faites comme vous voulez mais moi je vais parler au sergent !
Homme 2 : (Lui barre la route) Attends, tu crois vraiment que je vais te laisser foutre ma vie en l'air sans rien faire ?
Santiago : Il va le massacrer !
Cruz : On y va !
Cruz et Santiago entre tous les deux dans les vestiaires, quand l'homme 2 les voit il lâche l'autre.
Cruz : Vous avez participez à la descende dans la maison de Soldini ?
Officier : Oui sergent, on y était.
Cruz : (S'approche du jeune officier) J'ai cru comprendre que tu avais des choses à me dire. (Jette un regard à l'autre, puis à Santiago) Manny emmène le dans la salle d'interrogatoire, j'arrive.
Santiago : Pas de problème. (Se tourne vers l'officier) Suit moi !
Chapitre 17
POSTE 55
Le jeune officier évite le regard de Cruz, il est très mal à l'aise, Cruz ferme la porte des vestiaires après le départ de Santiago et de l'autre officier. Elle observe le jeune un moment puis vient s'asseoir sur le banc à côtés de lui.
Cruz : Alors, tu voulais me parler ?
Jeune officier : (D'une voix tremblante) Je suis pas sur……
Cruz : Ecoute, si tu as un truc à me dire, dit le ! Autrement, je vais chercher moi-même et quand j'aurais trouvé, je m'occuperais personnellement de ton cas ! Alors ?
Jeune officier : (Toujours pas très rassuré) Nous….Pendant la descente chez Soldini, nous n'avons pas fouillés toutes les pièces
Cruz : Expliques toi !
Jeune Officier : Quand nous sommes arrivés à la cave, mon collègue m'a dit que ce n'était pas la peine de fouiller cette pièce, puis vous êtes arrivé…..Je voulais vous dire qu'on ne l'avait pas fouillé mais il m'en a empêché
Cruz : (Après quelques secondes de silence) Ca veut dire qu'on aurait pu trouver Bosco bien avant !
Jeune officier : (Les larmes aux yeux) Je suis vraiment désolé, je
Cruz : Ne dit plus rien, fais moi un rapport détaillé sur tout ça pour demain à la première heure, compris !?!
Jeune officier : Oui sergent
Cruz : Bien maintenant je vais interroger ton collègue.
SALLE D'INTEROGATOIRE
Santiago est assis en face de l'officier, il le regarde un instant puis reprend la parole.
Santiago : Donc, tu n'as pas voulu entrer dans la cave……Tu savais que l'officier Boscorelli étais là ou pas ?
Officier : Je…Je savais que c'était une possibilité.
Santiago : Une possibilité? Explique !
Officier : On m'avait dit qu'il était mort et que son corps serait enterré plus tard, mais je ne savais pas quand exactement.
Santiago : Qui t'as donné ces informations ?
Officier : Je peux pas vous le dire, ils vont me tuer !
Santiago : Ecoute moi bien, je vais te montrer une photo et tu vas me dire s'il s'agit de lui ou pas d'accord ?
Officier : Je risque ma vie si je vous parle !
Santiago : Mais si tu dis rien tu la risque aussi, (Sort une photo de sa poche) Alors, c'est lui ?
Officier : Oui, c'est lui qui m'a contacté.
Santiago : Bien, maintenant tu ne dis pas un mot au sergent Cruz, c'est clair ! Tout reste entre toi et moi ! Je me suis bien fait comprendre ?
Officier : Oui
Santiago : Bien.
Lorsque la porte s'ouvre Santiago se lève et vient rejoindre Cruz à la porte.
Santiago : (A voix basse) Alors, le jeune t'as dit quelque chose ?
Cruz : D'après lui, c'est celui-la qui l'a empêché de fouiller la cave. Il t'a dit quelque chose ?
Santiago : (Parle plus fort pour que l'officier l'entende) Il semble que cet officier soit surtout flémard, il n'avait pas envi de fouiller alors il n'as pas cherché à ouvrir la cave et quand il a appris qu'on avais retrouver Bosco dans la cave il s'est senti mal.
Cruz : (Doucement) D'après toi alors, il ne travaille pas pour Soldini ?
Santiago : Non, c'est juste un flic stupide.
Cruz : Bien, je vais quand même l'interroger un peu.
Santiago : Comme tu voudras, je reste avec toi.
Cruz : (S'approche de l'officier) Alors, répète moi ce que tu as dit à l'officier Santiago.
L'officier regarde Santiago cherchant à savoir se qu'il devait dire, Santiago lui jette un regard noir puis s'approche de lui.
Santiago : Eh, bien ! Répond au sergent ! Dit lui comme tu es un pauvre certain qui voulait juste rentrer chez lui le plus tôt possible.
Officier : Je suis désolé, je
Il est interrompu par la sonnerie du portable de Cruz, cette dernière regarde le numéro entrant et décroche rapidement.
Cruz : (Inquiète) Mme Stevens ! Il y a un problème avec Tina ?
Mme Stevens : Non, enfin…un homme nous a suivi depuis la sorti de l'école et il a ensuite frapper à ma porte
Cruz : De qui s'agit –il ?
Mme Stevens : En fait, il s'est présenter comme le père de Tina, il voulait la voir mais comme vous ne m'avez pas averti, je ne l'ais pas laissé entrer.
Cruz : Vous avez eut raison, il est toujours là ?
Mme Stevens : Il est devant l'immeuble, oui !
Cruz : Bien, j'arrive. Ne le laisser pas entrer, je m'en occupe.
Cruz raccroche le téléphone et commence à sortir de la salle d'interrogatoire, avant qu'elle ait passée la porte, Santiago la retient par le bras.
Santiago : Maritza, y a un problème ?
Cruz : Un gars bizarre devant notre immeuble, je vais voir et je reviens. Tu finis son interrogatoire ?
Santiago : Sans problème mais tu ne veux pas que je t'accompagne ?
Cruz : Non, ça va aller, je te tiens au courant.
Cruz sort et se dirige vers son bureau pour récupérer ses affaires, Santiago l'observe un instant puis se retourne vers l'officier.
Santiago : Bon, revenons à notre affaire. Tu me signes une jolie lettre de démissions et je t'évite de gros ennuis.
Officier : Et le sergent Cruz ?
Santiago : Je m'en occupe, signe moi juste cette lettre.
Santiago tend une feuille et un stylo à l'officier qui s'exécuter et écrit une lettre de démission.
DEVANT L'IMMEUBLE DE CRUZ
Cruz gare la voiture et observe toutes les personnes qui se trouvent au alentour, un clochard, une vielle dame et son chien, deux-trois gosses qui jouent devant l'immeuble, puis elle le voit. Elle savait que c'était lui, elle s'approche doucement se méfiant de sa réaction. Bosco est assis sur le capot de sa voiture, il tourne le dos à Cruz et ne la voit pas arriver. Des images de la cave lui reviennent en mémoire, il a des frissons, il sent tout d'un coup une main dans son dos et se retourne brusquement dans un sursaut.
Cruz : (Fait un pas en arrière après la réaction de Bosco) Eh ! Bosco, ça va ?
Bosco : (Alors que Cruz vient s'asseoir à côtés de lui) C'est l'autre qui t'a appelé ?
Cruz : Ouais, elle s'inquiétait, elle te connaît pas.
Bosco : Quoi ? J'ai la tête d'un tueur ?
Cruz : (Le détail un moment) T'as surtout la tête d'un gars qui ne dort pas beaucoup !.........Qu'est ce que tu voulais ?
Bosco : (D'un ton sec) Voir ma fille, c'est si dur à comprendre !
Cruz : (D'une voix faible) Non.
Bosco : Je suis son père, j'ai un droit de visite et je veux prendre ma fille quelques jours chez moi.
Cruz : (D'une voix peu assurée) Tina veut pas venir chez toi pour l'instant, elle ne te connaît pas, il faut que tu lui laisses du temps. (Cruz voit Bosco se décomposé au fur et à mesure de ses paroles) Toi, aussi t'as besoin de temps pour te reconstruire, avant de pouvoir reconstruire ta famille.
Bosco : Je vais très bien….T'as aucune idée de ce que j'ai vécu dans cette cave.
Cruz : Mais raconte moi, parle, c'est tout ce que je demande !
Bosco : (Dans un murmure) Je t'ais déjà assez parlé
Cruz : Quoi ? Explique !
Bosco : Au début dans cette cave, j'ai parlé avec Lucas. Enfin plutôt avec son cadavre. Puis c'est toi qui m'es apparu, plutôt ton visage et petit à petit je t'ai détesté.
Cruz : (Très attentive à Bosco) Pourquoi ?
Bosco : Je te rendais responsable du fait que je me retrouve dans cette galère. Et encore aujourd'hui, malgré moi, je peux m'empêcher d'avoir une certaine haine envers toi.
Cruz : On est deux dans ce cas. Moi, aussi je me déteste quand je vois la distance qui te sépare de ta fille. Quand je voit dans quel état, on t'a sorti et que j'imagine ce que tu as vécu. Moi aussi, je m'en veux que tu ais pris ma place dans cette mission d'infiltration. Je t'ais privé d'une partie de ta vie pour mieux vivre la mienne !
Bosco : (Attrape la main de Cruz et la regarde droit dans les yeux) Tu as jouer un meilleur rôle que j'aurais pu jouer au près de notre fille. Je ne regrette rien, je te déteste un peu mais moins que moi-même. Tout ce que je veux maintenant c'est reprendre une vie normale avec ma fille.
Cruz : Laisse vous du temps pour ça !
Bosco : D'accord, je veux bien essayer…. (D'un ton plus ferme) Mais éloigne Tina de Santiago !
Cruz : (Se lève de la voiture) Quoi ?
Bosco : (Se lève à son tour) Santiago est une pourriture de balance. (Voyant la tête de Cruz) Santiago est un ripou Maritza !
Cruz : (S'énerve) C'est pas possible Bosco, je crois surtout que tu es parano et que tu ferais bien de te faire soigner.
Bosco : Comme tu voudra mais ne dit pas je ne t'aurais pas prévenu !
Cruz : (Alors que Bosco monte dans sa voiture) Où tu va ?
Bosco : Je vais t'apporter la preuve de ce que j'avance.
Bosco demare rapidement et laisse Cruz au milieu de la rue, elle se rappelle quelques moments de la journée. Toute cette journée, où il y avait eut plein d'allusion sur le fait que Santiago pouvais être la balance, s'en été trop. Elle décide d'avoir une discussion avec Santiago dès ce soir, elle inspire un bon coup et monte jusqu'à chez Mme Stevens.
Chapitre 18
APPARTEMENT DE BOSCO
Bosco rentre dans l'appartement, énervé par sa dernière conversation avec Cruz mais aussi très inquiet que Santiago soit avec Tina. Il attrape son téléphone et compose un numéro, après plusieurs sonneries, l'interlocuteur répond.
Bosco : (Nerveux) Eddy, t'as les infos que je t'ai demandé ?
Donovan : J'ai un bon dossier, ouais ! On se voit demain matin, si ça te va ?
Bosco : Ok, demain, où et à quelle heure ?
Donovan : On a qu'à dire dix heures devant mon bureau.
Bosco : Ca marche.
Bosco raccroche le téléphone et va prendre une douche.
APPARTEMENT DE CRUZ
Cruz est assise sur le canapé, elle imagine comment parler avec Santiago, elle revoit Bosco l'accuser d'être un ripou. Lorsqu'elle entend les clefs dans la serrure de la porte d'entrer, elle sent son cœur s'accélérer, machinalement elle se met à jouer avec la chaîne qu'elle a autour du cou. Santiago pose sa veste et vient la rejoindre, il l'observe un moment et vient s'asseoir sur le canapé.
Santiago : (Regarde autour de lui) Où est Tina ?
Cruz : (Toujours aussi nerveuse) Chez Mme Stevens… (Après un moment d'hésitation) …..Faut qu'on parle.
Santiago : (Surprit) Tu as l'air bien sérieuse. … (Voit le visage crispé de Cruz)…..De quoi tu veux parler. ?
Cruz se lève et commence à faire les cent pas sans pouvoir affronter le regard de Santiago, ce dernier l'observe, inquiet lui aussi de la tournure que prend les événements.
Santiago : Vas y Maritza, je t'écoute.
Cruz : Bosco pense que tu es un ripou.
Cruz a dit ça sans s'arrêter, d'un trait, elle ne le regarde pas. Santiago quant à lui baisse la tête, inspire profondément puis se lève à son tour et vient rejoindre Cruz au milieu du salon. Il lui caresse le bras puis lui prend la main et la regarde droit dans les yeux.
Santiago : Maritza, tu te souviens au début de cette affaire, tu m'as demandé de te faire confiance. Une confiance aveugle, sans conditions, aujourd'hui, c'est à mon tour de te demander la même chose !
Cruz : (S'écarte de Santiago) Et je dois me contenter de ça comme réponse ?
Santiago : (La ramène vers lui) Oui, pour l'instant c'est la seule réponse que je peux te donner.
Cruz : (Le regarde intensément, droit dans les yeux) Jure moi, que tu ne fais rien d'illégal.
Santiago : (La regarde de la même façon) Je te jure que je t'aime et que je ne ferais jamais rien contre toi.
Cruz : (S'écarte de lui et va vers la cuisine) Fait attention à Bosco, lui, il ne te fait pas confiance et il cherche des preuves !
Santiago : Je sais mais il ne trouvera rien de ce qu'il croit.
Cruz : (Sort de la pièce) Si tu le dis !
Santiago : (Une fois seul) Merde
APPRTEMENT DE BOSCO
Faith entre dans l'appartement, avec les clefs que Bosco lui a donné le matin même. Une fois dans le salon, elle trouve Bosco assit sur le canapé, il fixe un point sur le mur. Faith l'observe un instant, ce n'est pas la première fois q'elle le retrouve dans cet état depuis les événements de la cave. Elle l'appelle plusieurs fois, Bosco ne répond pas, il fixe toujours ce point invisible, elle fini par s'approcher de lui et lui passe une main sur la nuque. Bosco sursaute et attrape violement le poignet de Faith.
Faith : (Surprise) Bosco, arrête qu'est ce qui te prend ?
Bosco regarde sa main sur le poignet de Faith et relâche son étreinte, après ses yeux croisent ceux de Faith et elle peut y lire la peur. Bosco passe une main sur son visage et attrape tendrement la main de Faith.
Bosco : Désolé !
Faith : (Vient s'asseoir à cotés de lui) C'est pas grave. Ca va toi ?
Bosco : Ouais, cette histoire sera bientôt finie.
Faith : T'as trouvé quelque chose sur Manny ?
Bosco : J'aurais les preuves nécessaires demain.
Faith : Tu as parlé avec Cruz ?
Bosco : J'ai essayé !
Faith : (Après un moment de silence) Et ?.........Elle a dit quoi ?
Bosco : Elle ne me croit pas… (Il se tourne vers Faith et lui lance un regard déterminé)…..Mais demain, elle verra bien que j'avais raison !
Chapitre 19
APPARTEMENT DE CRUZ
Santiago est réveillé depuis bien une heure maintenant, il se redresse dans le lit et regarde Cruz qui dort toujours, elle a l'air si calme, si détendue.
Santiago : Comment t'expliquer toute cette histoire sans que tu m'en veilles. Tout à commencer par un peu d'argent en échange d'infos sur les descentes, Soldini me donnait pas grand-chose, à peine de quoi boucler les fins de mois sans soucis. Je te jure Martiza que j'ais jamais mis la vie d'un collègue en danger. Je disais à Soldini qu'on prévoyait une descente et lui vidait les lieux mais j'ai jamais vendu un flic . J'espère que quand tu connaîtra toute l'histoire tu ne m'en voudra pas trop et que tu m'aimeras quand même.
Cruz se met à remuer légèrement puis elle ouvre les yeux et se retourne face à Santiago. Ce dernier passe sa main délicatement sur la joue de Cruz et la caresse avec tendresse et tristesse dans le regard.
Cruz : (Voyant le visage triste de Santiago) Ca va pas ? C'est cette histoire avec Bosco ?
Santiago : Non, je …Je…….Je vais préparer le petit déjeuner.
Cruz : (Alors que Santiago sort de la chambre) Tu viens avec moi, emmener Tina chez sa copine ?
Santiago : (Repasse la tête à la porte de la chambre) Avec plaisir.
DEVANT LE BUREAU DU F.B.I.
Bosco y a pensé toute la nuit, il va enfin avoir les preuves contre Santiago, avec ce dossier Cruz ne pourra plus douté de lui et de sont jugement. Ca fait déjà une demi-heure qu'il attend Donovan, ce dernier descend enfin du bureau et arrive vers Bosco.
Bosco : (Impatient) Alors, tu as le dossier ?
Donovan : Bonjours à toi aussi.
Bosco : Désolé ! Bonjours.
Donovan : J'ai tout ce qu'il te faut, on va voir ça devant un café ?
Bosco : Comme tu veux, tant que tu me donnes ces infos !
Donovan tend le dossier à Bosco puis ils se dirigent vers un café à côtés de l'immeuble. Ils s'installent à une table et commande, Bosco se plonge immédiatement dans le dossier. Il y voit des relevés bancaires prouvant la transaction d'argent entre Soldini et Santiago, il y a aussi des phots des deux hommes. Bosco est totalement dans le dossier quand l'image de la porte de la cave se refermant sur lui apparaît tout d'un coup, il sursaute et se passe la main sur le visage.
Donovan : (Surpris par Bosco) Et vieux, ça va ?
Bosco : Ouais, il y a tout ce dont j'avais besoin.
Donovan : Qu'est ce que tu veux qu'on face maintenant ?
Bosco : On va l'arrêter quelle question !
Donovan : Tout de suite ?
Bosco : Bien sur ! Pourquoi attendre, si je peux enfin me débarrasser de lui.
Bosco se lève et commence à se diriger vers la sorti du café quand la même image que toute à l'heure lui revient en mémoire, mais il en voit un peu plus et voit les pieds d'un homme. Donovan sort à son tour et rejoint Bosco à sa voiture.
Après quelques minutes, ils se retrouvent devant l'immeuble de Cruz, Donovan va pour sortir de la voiture mais Bosco le retient par le bras.
Donovan : (Surpris par Bosco) Qu'est ce qui te prend, je croyais que tu voulais l'arrêter au plus vite ?
Bosco : (Fixe l'entrée de l'immeuble de Cruz) On peut pas faire ça devant elles.
Donovan regarde à son tour l'entrée de l'immeuble et voit Cruz avec Tina et Santiago, ils marchent tous trois mains dans la main.
Bosco : T'as vue comme elles ont l'air bien avec lui, je peux pas faire ça devant ma fille ce serais trop dure pour elle.
Donovan : Quand alors ?
Bosco : On va faire ça autrement ! Je vais l'appeler et lui donner un rendez vous, j'aurais une petite discussion avec lui et après je te le laisserais pour que tu l'arrête.
POSTE 55 – QUELQUES HEURES PLUS TARD
Swersky : Cruz, il y a quelqu'un pour toi ?
Cruz : Qui ?
Homme : Agent Sandoval de ………..
Cruz : (Lui coupe la parole) La brigade des rats ! Je sais !
Sandoval : Je cherche un de mes hommes
Cruz : Qui ? Il y a personne de chez vous qui travaillez pour moi !
Sandoval : (Innorant toujours les remarques de Cruz) Je cherche l'officier Santiago.
Cruz : Manny ! Il est pas là !
Cruz sort du bureau et se dirige vers le vestiaire, elle attrape son portable et essai d'appeler Manny mais ce dernier ne répond pas, Cruz ressort des vestiaires et croisse Faith.
Cruz : Tu sais où est Manny ?
Faith : Non, je l'ai pas vue, (Observe Cruz un instant) Y a un problème ?
Cruz : Non, je cherche Santiago c'est tout ! (En partant) Et Bosco avait encore raison !
Faith regarde Cruz s'éloigner et repense à Bosco qui lui a dit que tout serait réglé aujourd'hui.
DEVANT UN ENTREPOT DESAFECTE
Santiago descend de sa voiture et observe autour de lui, il aperçoit d'abord Bosco puis l'agent Donovan. Il hésite un instant puis avance jusqu'à eux. Bosco le détail mais reste silencieux, Donovan lui reste en retrait et observe la scène.
Santiago : Tu voulais me voir ?
Bosco : Pas tout à fait je voudrais que tu m'expliques ça (Il lui tend un dossier) Avant que je te passe les pinces !
Santiago attrape le dossier et commence à regarder les documents à l'intérieur, photos, relève bancaire, transcriptions d'écoute téléphonique. Il relève la tête et observe Donovan au loin.
Santiago : Tu en déduis quoi ?
Bosco : Que j'avais raison, tu n'es qu'un ripou !
Santiago : Tu t'ais jamais dit qu'on pouvait t'avoir piégé et que tout ça est faux ?
Bosco : Arrête d'essayer de m'embrouiller, j'ai des preuves.
Santiago : Et tu contes faire quoi maintenant ?
Bosco : Simple ! Je t'arrête c'est tout !
Chapitre 20
DEVANT UN ENTREPOT DESAFECTE
Bosco est face a Santiago, il le regarde en détail se demandant comment Cruz a pu se laisser embobiner par ce type, comment a-t-elle pu être aussi aveugle .En même temps qu'il pense à ça, son regard ne quitte pas Santiago et quand ce dernier sort une arme Bosco en fait de même et voila que maintenant ils se tiennent en respect mutuellement.
Bosco : Fais pas le con Santiago, je suis là juste pour t'arrêter !
Santiago : (Regarde derrière Bosco) Dit d'abord à l'autre de lâcher son arme !
Bosco jette un coup d'œil rapide derrière lui avant de reposer son regard sur Santiago. Voyant Donovan avec son arme à la main, Bosco se demande comment tout a bien pu commencer, qui a sorti son arme en premier, Donovan ou Santiago, a vrai dire il n'en sait rien.
Donovan s'approche de Bosco et s'arrête juste à côtés de lui, il le regarde un moment et lui dit tout bas.
Donovan : (A voix basse) Si tu veux régler cette affaire tout seul….
Bosco : (Se retourne rapidement vers Donovan,) Quoi ? De quoi tu parles ?
Donovan : A près ce que tu as vécu si tu veux te venger avant de l'arrêter je suis d'accord pour te couvrir !
Bosco regarde de nouveau Donovan surpris de ses paroles, malgré lui des images de la cave l'envahissent, des odeurs, l'obscurité, les coups et cette phrase, cette phrase qu'un homme a dit en entrant dans la cave avec Soldini dans les derniers jours. « Il paiera pour les autres ». Bosco est soudain sorti de ces pensées.
Donovan : (Qui a continué à parler) ……il est qu'un ripou et nous en débarrasser ne peut être qu'un bien pour tout le monde. (Se tourne vers Bosco) Il paiera pour tout les autres qui ton fait subir tout ça !
Bosco dévisage Donovan et soudain la phrase de la cave et celle que vient de prononcer Donovan se superpose, soudain Bosco arrête de braquer Santiago et met enjoue Donovan.
Bosco : C'est toi, c'est toi qui étais avec Soldini. Tout est à cause de toi !
Donovan : De quoi tu parles….Je t'es apporter les preuves que le ripou ici c'est Santiago !
Bosco : (De plus en plus nerveux) Arrête ! Arrête ! Je te crois plus ! Je sais que c'est toi et tu vas payer mais avant tu vas me dire pourquoi ? Tu m'entends, pourquoi tu m'as fait infiltrer cette organisation si c'est pour me trahir après ?
Donovan : J'étais obliger par ma hiérarchie d'infiltrer quelqu'un et je pensais que toi tu serais parfais pour ça !
Bosco : Mais parfait pourquoi ? Pour me faire tabasser !?!
Donovan : Non ! Je croyais que tu marcherais avec nous, que toi aussi t'avais besoin d'argent.
Bosco : Tu voulais que je travaille pour Soldini ?
Donovan : Cruz venait de te l'arguer et t'avais une pension à lui payer, je croyais que t'avais besoin d'argent et que tu marcherais sans problème avec moi, mais quand tu m'as fais tes premiers rapport et que j'ai vue qu'avec Cruz vous étiez près coût que coût à faire tomber Soldini j'ai compris que tu serais jamais de notre côtés alors Soldini a agi.
Bosco : AGIT !!! Il a failli me tuer !!!
Donovan : Je sais et j'en suis désolé mais maintenant tout peut changer.
Bosco : Changer, comment ça changer ?
Donovan : Ecoute, Santiago peut faire un parfait coupable, on le fait tomber tous les deux et après on se partage l'argent
Bosco : Non ! Je veux pas de ton fric pourri, tu vas finir en taule.
Donovan : (Arrête de braquer Santiago et tourne son arme vers Bosco) Je peux pas finir en taule, c'est pas possible alors tu vas me laisser partir.
Bosco : plutôt grever, il faut que tu paye pour tous ce qui met arrivé !
Donovan : Si c'est vraiment ce que tu veux !
Donovan commence à mettre Bosco en joue et s'apprête à tirer quand Santiago se met entre eux et reçoit la balle, il s'écroule par terre. Donaovan reste quelques secondes sous le choc et Bosco se sert de cet instant pour le désarmer et lui passer les menottes. Quand il a fini, il se penche sur Santiago pour voir comment il va.
POSTE 55
Cruz est assise à son bureau perdu dans ses pensées, elle fait un bon quand son portable se met à sonner ; elle hésite un moment puis répond.
Cruz : Sergent Cruz !
Bosco : Maritza, c'est moi.
Cruz : C'est pas la peine, je sais que tu avais raison de te méfier de Santiago alors tes commentaires tu te les garde !
Bosco : Maritza arrête et écoute moi…
Cruz : (Inquiète) Quoi ?
Bosco : Santiago est blessé,
Cruz : (Lui coupe la parole) C'est grave ?
Bosco : une ambulance va l'emmener à la Pitié, tu nous rejoins là-bas ?
Cruz : (Inquiète) J'arrive.
Elle raccroche précipitement son portable et commence à sortir du bureau, elle croise Faith est lui explique la situation en quelques mots, cette dernière l'accompagne à l'hôpital.
HOPITAL DE LA PITIE
Cruz et Faith arrivent en courant à l'hôpital, elles se dirigent vers l'accueil pour voir où sont Santiago et Bosco. Au moment où Cruz s'apprête à demander à l'infirmière des ambulanciers entrent avec Santiago sur le brancard et Bosco derrière eux, Cruz se précipite vers eux. Faith la suit et reste en retrait avec Bosco, Cruz se penche vers Santiago qui ouvre les yeux à ce moment là.
Santiago : (Au infirmier) Laissez nous deux minutes s'il vous plait.
Infirmier : Juste le temps que je trouve un docteur et une salle.
Santiago : Merci. (Se tourne vers Cruz) Je crois que j'ai des explications à te donner.
Cruz : Ca s'est sûr mais pour l'instant fait toi soigner, après on parlera.
Santiago : (Alors que les infirmiers l'emmène) La chose la plus importante c'est que je t'aime, crois moi quand je te dit ça !
Cruz : On en reparle.
Les infirmiers l'installent dans une salle, Cruz rejoint Bosco et Faith, Bosco raconte toute l'histoire et parle de Donovan. Ils discutent un moment, jusqu'à ce qu'un docteur vient les voir.
Cruz : Comment va-t-il ?
Docteur : On peut dire qu'il a eut de la chance, il va très bien. Je pense qu'il pourra sortir dans deux jours, trois tout au plus.
Cruz : Je peux le voir ?
Docteur : Il sera dans une chambre dans dix minutes, une infirmière viendra vous chercher.
Cruz : (Se tourne vers Bosco) Tu peux aller parler à Tina et lui dire que je viendrais la chercher après manger.
Bosco : Bien sur, mais tu veux pas que je la prenne pour cette nuit ?
Cruz : Je préfère pas, elle n'est pas encore prête pour ça ; (Voyant la tête de Bosco) Laisse lui du temps, je te promet que ça va s'arranger.
Bosco : (En sortant) Ouais.
Faith : (Regarde Cruz gênée) Je m'occupe de lui, allez voir Manny.
Cruz : Merci.
Chapitre 21
HOPITAL DE LA PITIE – QUELQUES HEURES PLUS TARD
Cruz s'installe dans la salle d'attente, elle se demande comment va se passer sa discutions avec Santiago, elle se dit aussi que cette affaire et bientôt fini et espère que ça finira bien, l'infirmière entre dans la salle et conduit Cruz devant la chambre de Santiago, elle hésite un moment puis entre.
Cruz : (S'approche de Santiago) Heu ! Ca va ?
Santiago : Ouais, et toi ?
Cruz : Je crois que j'ai besoin d'explication !
Santiago : Je comprends, qu'est ce que tu veux savoir ?
Cruz : T'es relation avec Soldini !?!
Santiago : Je…..Enfin j'ai touché de l'argent de son organisation contre des petits renseignements,
Cruz : Comment t'as pu faire une chose pareille ?
Santiago : Je me suis laissé entraîner par mon ancien coéquipier. Il avait besoin d'argent et moi aussi…… (Voyant la tête de C ruz)…. Je te jure Martiza que j'ai jamais mis la vie d'un collègue en danger. Je disais à Soldini qu'on prévoyait une descente et lui vidait les lieux mais j'ai jamais vendu un flic .
Cruz : C'est pas une excuse !
Santiago : Je sais mais je te promets aussi que je ne travaillais plus pour lui quand j'ai commencé à bosser au 55 ème.
Cruz : Je sais tu travailles pour la brigade des rats, c'est bien ça ?
Santiago : C'est pas ce que tu crois !
Cruz : (D'un ton plus dur) T'as couché avec moi à cause d'eux ?
Santiago : Laisse moi t'expliquer !
Cruz : (Sèchement) Vas y je t'écoute !
Santiago : J'étais obliger de travailler pour eux, si non je perdais mon boulot et je risquais peut être même la taule.
Cruz : Comment ça ?
Santiago : Il y a un an mon coéquipier Gary est mort, un alcoolique qui lui a donné un coup de batte de basse ball dans la tête. Il est mort quelque minute après dans mes bras. Avec Gary, on a fait l'école de police ensemble et on ne sait jamais quitter, alors quand je me suis rendu compte qu'il venait de mourir dans mes bras, je suis devenu fou. J'ai chopper cet alcoolo et les tabassé à mort.
Cruz : Alors les autres t'ont proposé de te couvrir.
Santiago : Pour ça et pour mes anciennes relations avec Soldini.
Cruz : En échange ….
Santiago : D'un petit service, c'est comme ça qu'ils ont dit…… (Lui prend la main) …..Je savais pas, je savais pas que je tomberais amoureux de toi mais j'avais pas le choix. Donne moi une autres chance, s'il te plait !
Cruz : (Après un moment de silence) Je suis d'accord pour qu'on essai de continuer tout les deux mais je vais avoir énormément de mal à te refaire confiance.
Santiago : Je te comprends mais je serais digne de ta confiance.
Cruz : On va y allais doucement
Santiago : Tu veux que je déménage ?
Cruz : Non, il y a Tina, elle t'aime déjà beaucoup et elle ne mérite pas de souffrir à cause de ça. L'histoire de Soldini lui a déjà fait assez de mal.
DEUX MOIS PLUS TARD – APPARTEMENT DE CRUZ
Cruz est assise à la table de la cuisine devant elle une tasse à café et le journal à la main, Santiago entre dans la cuisine, il se dirige vers la cafetière et se sert un café à son tour. Il s'assoit en face de Cruz et commence à boire son café en silence, au bout de quelques minutes
Cruz pose son journal sur la table et montre un article à Santiago.
Cruz : T'as vue, Soldini a pris quinze ans pour le meurtre de Lucas et la tentative de meurtre sur Bosco.
Santiago : Tant mieux c'est tous ce qu'il mérite
Cruz : C'est surtout grasse au témoignage de Bosco.
Cruz lit un peu plus l'article et reste surprise par la dernière phrase qu'elle vient de lire, Santiago le regarde et l'interroge.
Santiago : Qu'est ce qui t'arrive ?
Cruz : Il y a un truc bizarre, ils ont trouvé que la moitié de l'argent que Donovan avait déclarer avoir sur lui.
Santiago : Ah ! Ouais ! Ils ont une piste.
Cruz : Rien et ils se demandent s'il a donné le bon montant dans sa déclaration.
Santiago boit son café d'un trait et se lève pour poser sa tasse dans l'évier, il évite le regard de Cruz, soudain un souvenir lui revient.
Flash back
Quelques jours après sa sorti d'hôpital, Santiago avait rendez vous avec Bosco, il tenait une enveloppe et la donna à Bosco.
Bosco : Personne n'a vu que tu l'avais ?
Santiago : Non personne, même pas Maritza, tu veux pas en garder un peu pour Tina ? Tu le mériterais.
Bosco : Certainement pas, cet argent est pourri, je n'en veux pas un centimes.
Santiago : Comme tu veux, je t'accompagne ?
Bosco : T'es assez mouiller dans toute cette histoire, je vais me débrouiller.
Santiago : Comme tu l'as dit je suis mouillé et puis on étais d'accord tous les deux pour le faire, on y va !
Ils montent tous les deux dans la voiture de Santiago et se dirige vers le centre, ils s'arrêtent devant un immeuble. Bosco descend de la voiture et glisse l'enveloppe dans une des boitte au lettre, il reste là quelques minutes puis remonte dans la voiture.
Santiago : (Regarde Bosco) Ca va ?
Bosco : Ca n'efface pas le fait que ce Lucas soit mort à causse de moi mais au moins sa femme et son gosse auront de quoi s'en sortir quelque temps.
Santiago n'a pas bougé de devant l'évier depuis un petit moment maintenant, Cruz vient également poser sa tasse et lui passe une main dans le dos.
Cruz : Quelque chose ne va pas ? A quoi tu penses ?
Santiago : Rien, ……..enfin si, l'avion de Bosco il est à quelle heure ?
Cruz : Dans deux heures mais il a dit qu'il ne voulait pas
Santiago : (Lui coupe la parole) Je sais mais Tina comme toi avaient besoin de lui dire au revoir, alors on y va !
Cruz : T'as raison, va dire à Tina de s'habiller.
Cruz prend le téléphone, Santiago allait sortir de la pièce mais il vient rejoindre Cruz quand celle-ci attrape le téléphone.
Santiago : T'appelle qui ?
Cruz : Yokas, elle aussi a besoin de lui dire au revoir !
AEROPORT DE NEW YORK
Bosco est assis son sac à côtés de lui, son avions va bientôt être appelé, il réfléchit à tout ce qui c'est passé ces dernière années, la prison, l'infiltration, la trahison de Donovan et surtout ses relations avec sa fille Tina. Il la revoit, son regard, son sourire, son rire, sa façon de dire papa, voilà qu'il l'entend presque. Il a l'impression d'entendre sa voix, il lève la tête et la voix devant lui, encore plus belle que dans ses pensées.
Tina : Papa !!!!!
Bosco : (Se met à genoux devant sa fille et la prend dans ses bras) Qu'est ce que tu fais là ma puce ?
Tina : Je voulais te faire un gros bisou et un gros câlin avant que tu partes.
Bosco relève la tête, il voit d'abord Cruz puis Santiago derrière elle et enfin Faith qui se tient à côté d'eux.
Bosco : (Se lève et leurs fait face) Qu'est ce que vous faite tous là, je vous avez dit de pas venir.
Cruz : On pouvait pas te laisser partir comme ça !
Bosco les dévisage un par un ne sachant pas comment réagir, s'il reste trop longtemps face à eux il a peur de ne pas pouvoir partir. Il sent la main de Tina se glisser dans la sienne, Santiago voyant le malaise de Bosco s'avance vers lui et lui tend la main.
Santiago : Je préférerais que tu restes mais bon j'te souhaite bonne chance et à bientôt j'espère.
Bosco : (Serre la main de Santiago) Merci, pour moi, ma famille et pour ce que tu sais.
Santiago : De rien et prend bien soin de toi.
Santiago se recule et laisse la place à Cruz, cette dernière avance vers Bosco, elle le regarde droit dans les yeux puis pose son regard sur Tina. Elle attrape la main libre de Tina et se penche vers elle.
Cruz : Tina dit au revoir à ton papa, il va falloir qu'il parte.
Tina : Mais moi je veux pas qu'il parte, (Adresse un regard suppliant à Bosco) Tu peux pas reste s'il te plait.
Bosco se penche à son tour vers Tina, Cruz elle, se relève et s'éloigne un peu laissant Bosco et Tina tout seul.
Bosco : J'ai besoin de partir un peu mais je te promets de t'écrire souvent d'accord ?
Tina : Tu reviendras, hein ?
Bosco : Oui et si t'as vraiment besoin de moi tu m'appelle et je reviens….. (Jette un regard à Cruz et Santiago) Mais de toute façon t'es pas toute seule. Si tu as un problème tu as maman et Manny.
Tina tombe dans les bras de Bosco, ce dernier la serre très fort vers lui et la soulève. Il la tient dans les bras et avance vers Santiago, il lui tend Tina qui passe des bras de Bosco à ceux de Santiago.
Bosco : (Regarde Santiago dans les yeux) Je te la confit, (Il se retourne vers Cruz puis de nouveau vers Santiago) Je te les confit, je sais qu'elles sont en sécurité avec toi.
Santiago approuve d'un signe de la tête et Bosco rejoint Cruz, il lui attrape les mains et la regarde.
Bosco : Voilà, on y est ! C'est toi qui a raison, j'ai besoin de me reconstruire avant de pouvoir le faire avec ma famille.
Cruz : Tu peux pas le faire en restant à New York ?
Bosco : Non, j'ai vraiment besoin de partir.
Cruz : Tu reviendras ?
Bosco : Je sais pas ! Peut être ! Tu comprends ?
Cruz : Bien sur et si t'as besoin de quoi que ce soit …
Bosco : Je sais, prend bien soins de Tina comme tu l'as toujours fait et tout ira bien.
Cruz : (Le sers dans ses bras) Y aura pas de problème et on sera là quand tu seras prêt à revenir.
Bosco : Merci
Cruz s'éloigne pour rejoindre Santiago, à ce moment là, l'avion de Bosco est appelé. Bosco croise le regard de Faith, il embrasse Tina et Cruz puis attrape la main de Faith et se dirige vers l'embarquement. Arrivé devant la porte, il y a déjà des personnes qui font la queue, il pose son sac et se met face à Faith.
Bosco : Ca va pas être facile !
Faith : Pour moi non plus !
Bosco : Ouais, écoute nous deux c'est comment dire, c'était de bons moments…
Faith : (Lui coupe la parole) C'était que des bons moments ?
Bosco : Bien sur que non ! Ce que je veux dire c'est que je peux pas te demander de m'attendre. Je n'en ais pas le droit et je sais même pas quand je reviendrais alors...
Faith : T'as rien à demander, je t'attendrais parce que je l'ais décidé et que nous deux c'est bien plus que des bon moments. Alors, prend tout le temps qu'il te faudra pour te retrouver, moi je t'attend là !
Le tour de Bosco pour l'enregistrement est arrivé, il temps son billet à l'hôtesse, se retourne une fois l'enregistrement fini et embrasse Faith. Il attrape son sac et fait un signe de la main à Santiago, Tina, Cruz et Faith et passe la porte qui le mène à l'avion.
FIN