CHAPITRE 8
*** Quartier du Whilshire Memorial ***
Les pompiers arrivèrent, sirènes hurlantes. Ty et Sully étaient déjà sur les lieux.
Lou : Qu'est-ce qui se passe ici ?
Ty : L'immeuble a pris feu, apparemment seul !
Jimmy : Les immeubles ne s'embrasent pas tout seuls !
Sully : Qu'est-ce que tu veux que l'on te dise, il est désaffecté, peut-être que des gamins se sont amusés avec des allumettes.
Jimmy : Qui peut laisser ses gamins traîner dans un quartier comme ça…
Sully : Des irresponsables, comme partout
Jimmy : je préfère savoir Joey à l'école. Jo, DK, on prend une lance de 8.
Lou : Aller les gars, éteignez moi ça vite fait !
Ty : C'est dingue.
Ce dernier tourna la tête et vit une ombre.
Ty : Hé ! Toi ! Viens par là !
Stark : Oh ! M'sieur l'agent soyez cool
Sully : C'est pas vrai, ils t'ont relâché ?
Stark : ça m'en a tout l'air, Officier Sullivan.
Ty : Ta's vu ce qui s'est passé ?
Stark : Vous avez combien ?
Sully explosa, prit le jeune par le col et le plaqua contre le mur
Ty : vas y mollo Sully.
Sully: Tu commences à m'énerver toi, t'as déjà de la chance qu'on ne te rembarque pas, alors pousses pas le bouchon.
Stark : Faut pas le prendre comme ça, Sullivan, j'ai rien fais moi
Sully : On vient de t'arrêter pour trois incendies…
Stark : Hé ! J'étais peut-être là mais j'ai rien fais
Sully : Et pour la came, t'as rien fais non plus
Ty : Calme toi
Sully se recula du jeune puis inspira un grand coup. Ty prit la relève
Ty : Ecoute, on te reproche rien, mais si tu as vu qui a fait ça
Stark : Ca me rapporte quoi, à moi
Ty : la liberté
Stark : Oui pour me faire descendre après ! Non merci. Bon c'est pas que je m'emmerde mais je dois y aller. A plus les mecs ! Et officier Sullivan ?
Sully se retourna.
Stark : Ménagez vous, vous allez finir par exploser
Sully devint rouge et commença à vouloir poursuivre le jeune, mais Ty le retint.
Ty : il est déjà loin, il ne cherche qu'à te provoquer, ne rentre pas dans son jeu.
Sully : Je te jure, je vais le boucler, un jour je l'aurai ce morveux.
*** 55 David ***
Bosco était assis sur le siège passager, Faith accroupit devant lui. Il se tenait le côté
Faith : Tu es sûr ?
Bosco : J'ai pas besoin d'une ambulance Faith ; ça va bien mieux.
Faith : ouais, et y'a deux minutes tu étais avachis par terre entrain de gueuler !
Bosco : C'est passé je te dis
Faith roula de gros yeux. Bosco la regarda
Bosco : C'est bon, je t'assure
Faith : Dis moi au moins ce qu'il s'est passé
Bosco : … J'ai eu mal ?
Faith : merci j'avais remarqué, j'ai surtout eu une sacrée frousse, encore ! Je ne sais pas ce qu'il t'arrive en ce moment, mais va voir un exorciste, tu dois avoir la guigne. Et ne me refais pas ça ! Je te ramène chez toi
Bosco : Pitié non !
Faith : Tu t'écroules par terre, en hurlant, tu suffoques, tu refuses l'ambulance… Alors soit tu retournes chez toi te reposer, soit je t'emmène à l'hosto et j'en parle au Lieu.
Bosco la regarda noir.
Faith : Je ne céderai pas
Bosco : Très bien.
Faith eut un petit sourire, puis se mit en route.
Bosco : faut emmener le demeurer au poste.
Poivrot : Quoi, c'est moi que tu traites de demeurer ?
Bosco : de qui d'autre veux-tu que je parle.
Poivrot : C'est de l'abus d'autorité, de la diffamation.
Faith pila sur le bas côté, ouvrit la porte, défit les menottes du type, le jeta par terre, remonta en voiture puis repartit, sous les yeux médusé de son partenaire.
Bosco : tu m'expliques
Faith : On ne va pas arrêter tous les poivrots que l'on voit, et de plus tu ne veux pas que Swersky soit au courant de ce qu'il t'est arrivé, n'est-ce pas ?
Bosco s'appuya contre son siège et ferma les yeux.
Bosco : personne ne l'aurait cru de toute manière
Faith : T'es pas dans ton assiette depuis cette histoire
Bosco : Ca veut dire quoi
Faith : T'es pensif, rêveur… et t'as une salle tête.
Bosco : Ca va, ça va, continue de rouler
Faith : je…
Bosco : Sans un mot Faith ; par pitié tais-toi.
*** Quartier du Whilshire Memorial ***
Jimmy : Sully, Ty, venez voir
Ty : Quoi ?
DK : On dirait que Bosco a un fan bien particulier !
Les policiers s'avancèrent, pour apercevoir, entre les décombres brûlés de l'immeuble, des photos de leur collègue. Ils se regardèrent.
Sully : 55 Charlie à Central, il nous faudrait des inspecteurs sur les lieux rapidement.
Central : Bien reçu 55 Charlie
Walsh : C'est quoi cette blague ?
Ty : C'est pas une blague, malheureusement
*** Appartement de Bosco ***
Faith venait de le ramener, elle avait insisté pour rester mais il avait réussi à la convaincre du contraire.
Son portable se mit à vibrer.
Bosco : Allô ?
Hélène : C'est Hélène.
Bosco : Hélène ?
Hélène : La femme à qui vous avez donné votre numéro lorsque vous étiez entrain de dîner avec votre… partenaire je crois.
Bosco se souvint subitement
Bosco : Ah… Hélène, comment allez vous ?
Il avait quitté cette fille sans lui demander son nom
Hélène : Je voulais simplement m'assurer que ça tenait toujours pour le verre ce soir
Bosco eut une soudaine envie de se frapper. Il avait promis le dîner à Brenda.
Bosco : Je…
Hélène : Je vois vous avez autre chose de prévu… ?
Bosco : Bien c'est-à-dire que…
Hélène : Je comprends, un homme tel que vous doit être très occupé
Bosco : je suis sincèrement désolé, Hélène
Hélène : Demain soir alors ?
Bosco : Ca serait parfait
Hélène : Bien. Bonne soirée alors
Elle raccrocha. Bosco ferma les yeux. Toutes ces femmes le rendaient dingue.
*** Dans New York ***
Voix : Il se fiche de moi, comment peut-il me faire ça, à MOI !
Devant l'ombre se trouvait une télé allumée, montrant des images de Faith et Bosco.
*** Commissariat ***
Sully et Ty entrèrent dans le bureau de Swersky puis lui déposèrent un sachet plastique sur le bureau.
Sully : Regardez ce qu'on a trouvé patron !
*** New York ***
Voix : Il ne fallait pas qu'il fasse ça, non, pas à moi, pas comme ça, il n'avait pas le droit, non….
Elle prit la poupée, la passa au dessus d'une bougie en prononçant une incantation, puis déposa une photo de Faith.
Voix (en montrant la photo de Faith du doigt) : Toi, ma belle, tu vas souffrir !
CHAPITRE 9
*** Commissariat ***
Swersky balança les photos à moitié brûlées sur la table se trouvant devant Audrey, de nouveau dans la salle d'interrogatoire.
Audrey : Ouh ! Le grand patron se déplace, je commence à avoir peur
Sully explosa et saisit Audrey par le col.
Sully : je te jure que si tu ne réponds pas c'est à moi que tu auras à faire et là, tu auras des raisons d'avoir peur
Ty : Sully, ça va lâche là
Ty éloigna son collègue.
Swersky : Alors c'est quoi ça ?
Audrey : Des photos de mon Officier préféré je présume !
Swersky : Vous n'avez rien à dire ?
Audrey : Sur quoi ?
Quelques minutes plus tard, les trois policiers sortirent.
Swersky : soit elle est bête soit elle le fait exprès.
Ty : Elle est exaspérante, oui !
Swersky : Quoiqu'il en soit on a rien contre elle
Sully : Quoi vous voulez dire qu'on va relâcher cette malade ?
Swersky : Elle était en cellule lorsque le feu a pris
Sully : Ecoutez patron avec tout le respect que je vous dois, c'est la vie d'un flic qui est en jeu là ! Elle n'était peut-être pas sur les lieux de l'incendie mais ces photos…
Swersky : Sully, JE connais et TU connais aussi bien que moi la loi.
Sully leva les yeux au ciel.
Swersky : Ne t'inquiète pas, j'ai pris quelques dispositions.
Ty et Sully virent entrer trois hommes.
Ty : C'est qui, ça ?
Swersky : Des spécialistes
Sully : Hein ?
Swersky : Les maladies mentales quoi !
*** New York ***
L'ombre prit des photos au hasard dans sa « collection », puis les disposa sur une table. Toi, toi, toi… Elle s'énerva puis balança un verre contre le mur.
Voix : Tous, vous êtes tous des obstacles à notre amour, il ne sera rien qu'à moi, et plus personne ne s'interposera entre LUI et MOI ! Vous comprendrez, mais c'est pour son bien.
Elle saisit une photo de Bosco puis la dessina délicatement du doigt.
Voix : Nous allons être heureux tous les deux mon amour, je te le promet. Mais il faut qu'ils apprennent, et que tu comprennes. Et je dois leur donner une leçon, à toi aussi d'ailleurs. Ce n'est que pour notre bien. Tu verras, tu m'aimes j'en suis sûre. Tu ne le sais pas encore, c'est tout. Je sais que tu me pardonneras.
*** Domicile de Brenda Fischer ***
Bosco était à table, Brenda était vraiment une excellente cuisinière. Et Mély… Mély était un ange, même si Bosco se sentait gêné, elle avait, du haut de ses 8 ans, réussi à le mettre à l'aise.
Mély : Tu en veux encore ?
Bosco : merci, non, je suis calé.
Mély rapporta le plat à la cuisine tandis que Brenda en sortit.
Brenda : Elle vous aime beaucoup
Bosco : Elle est gentille
Brenda : L'absence d'un père lui fait défaut, elle s'attache trop peu ou très vite
Bosco : Je connais ça.
Brenda : J'ai fréquenté beaucoup d'hommes, malheureusement elle ne s'est jamais entendue avec aucuns d'entre eux.
Bosco : Elle est petite, c'est normal.
Brenda : ce qu'il lui faudrait c'est quelqu'un de stable, qui l'aime, et qui me respecte.
Brenda fixait Bosco droit dans les yeux. Ce dernier se sentit mal à l'aise.
Bosco : Hum… C'est sûr… Ce… C'était vraiment délicieux.
Brenda : c'est la moindre des choses. Je reviens.
Mély retourna au salon.
Mély : Alors ma maman te plait ?
Bosco : Pardon ?
Mély : Elle est belle, hein ?
Bosco : C'est une très belle femme, oui. Elle mérite un homme bien
Mély : Mais tu es un homme bien !
Bosco faillit s'étouffer à cette remarque.
Mély : Ca va ?
Bosco : Très bien oui…
Mély : Tu n'aimes pas ma maman ?
Bosco : C'est compliqué ces choses là, Mély !
Mély : T'es comme tous les autres finalement, tu vas profiter d'elle et la laisser tomber.
Bosco : Jamais, non…
Bosco fut soudain prit de sueurs froides, puis sa vision se mit à se troubler, et une violente douleur se fit ressentir à l'intérieur de ses poumons.
Mély : Bosco ?
Mais ce dernier ne pouvait plus parler, il s'écroula au sol.
Mély : MAMAN !
Brenda se précipita ayant entendu un bruit sourd, puis le cri de sa fille. Elle arriva dans le salon et courut auprès de Bosco.
Brenda : Bosco, qu'est-ce qui se passe
Bosco : Brenda, aidez-moi
Brenda : c'est pas vrai !
Des tâches apparaissaient sur le front du policier.
Brenda : Ca va aller !
Mais Bosco sombra dans l'inconscience. Brenda se jeta sur le téléphone.
*** New York ***
L'ombre pointa une photo du doigt.
Voix : Toi !
Puis elle se tourna vers la photo de Bosco.
Voix : Tu comprends que je ne peux pas les laisser te soigner mon amour, mais ça passera. L'amour est une chose très douloureuse.
*** 55 Adam ***
Carlos : Ils abusent, Doc, ça va faire trois fois cette semaine
Doc : Pense à la paye
Carlos : C'est pas normal que ça tombe toujours sur nous ! 16 heures, Doc, 16 heures d'affilées !
Doc : Carlos.
Carlos : Quoi ?
Doc : C'est bien toi qui as choisi ce métier, non ?
Carlos : Oui, et ?
Doc : On ne t'a pas non plus mis un couteau sous la gorge quand tu as signé ton contrat.
Carlos : Non mais…
Doc : Alors la FERME !
*** New York ***
L'ombre apposa son doigt sur une seconde photo.
Voix : Toi !
*** Baker et la 8eme ***
Les pompiers étaient entrain d'éteindre un feu, Jimmy, DK et Walsh étaient entrés à l'intérieur de l'immeuble afin de vérifier si personne ne s'y trouvait encore.
Lou : Ca va là haut ?
Jimmy : Ouais, y'a personne, on sort
Ils commencèrent à descendre lorsque Jimmy sentit sa gorge se nouer, il tomba à genoux, il ne pouvait plus respirer.
DK : Jimmy !?!
Jimmy enleva son masque
Walsh : Jimmy, qu'est-ce que tu as ? Remets ton masque, remets le
Jimmy : … Respirer…
Il s'effondra en suffoquant. Ses deux amis se dirigèrent vers lui mais à ce moment là, une poutre céda.
*** 55 Adam ***
La radio crépita
Central : 55 Adam, détresse respiratoire au 1237 14ème rue.
Doc : Bien reçu.
Il mit les sirènes puis accéléra.
Carlos : C'est toujours la même chose !
Doc : Carlos arrête de te plain…
C'est alors que Doc fût pris d'une bouffée de chaleur, puis un voile blanc s'installa devant ses yeux et l'ambulance commença à zigzaguer.
Carlos : Doc, qu'est-ce que tu fais, attention, DOC !
L'ambulance percuta un lampadaire avant d'être relancée contre un mur, puis se retourna et finit sa course sur le capot, dans un parking en contre bas.
*** Appartement de Faith ***
Celle-ci tournait dans tous les sens, elle ne pouvait pas ne pas penser à Bosco. Elle ne savait pas si elle devait l'appeler où non. Elle regardait fixement la flamme de la bougie vaciller. Elle alluma la télé, Mailly Brekston était comme depuis 4 jours maintenant continuellement sur toutes les chaînes.
C'est alors que Faith entraperçut une image, une femme noire d'une trentaine d'année. Elle se figea. Etait-ce dans sa tête où à la télé ? C'est alors que la journaliste à l'écran se mit à tournoyer en même temps que l'image, Faith se tenait les tempes, un bruit aigu se mit à résonner dans sa tête. Elle retira sa main et vit du sang sortir de son oreille, puis une douleur percutante au niveau de son nez. Elle hurla, tomba au sol, emmenant avec elle la bougie.
Du sang sortait de la bouche de faith, inconsciente, tandis que la bougie commençait à brûler les rideaux.
Carlos et Doc étaient tous les deux inanimés, l'essence s'échappant de l'ambulance se dirigeant vers un feu allumé par des S.D.F.
Dans l'immeuble en feu, les pompiers n'étaient plus visibles. Lou avait beau tenté de les joindre, le brasier s'enflammait, dévorant tout sur son passage.
Quant à Brenda, elle caressait doucement les cheveux de Bosco, dont la peau devenait pâle et les lèvres bleues.
CHAPITRE 10
*** Hôpital de la pitié ***
Dr Thomas : Exam 3
Le troisième brancard passa devant lui, tous pompiers ou policiers. Que des gens qu'il connaissait
Ty, Sully et Swersky arrivèrent à l'hôpital quelques minutes plus tard, pour voir Lou et certains pompiers attendant dans la salle d'attente.
Sully : Des nouvelles ?
Lou : Rien pour le moment.
Swersky : mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Lou : On était entrain d'éteindre un feu lorsque Jimmy a commencé à suffoquer, Walsh et DK étaient avec lui, ils ont réussi à sortir avant que tout ne s'écroule, quant à Doc et Carlos, leur ambulance a fait plusieurs embardées mais sans plus d'explications.
Ty : Comment vont-ils ?
Kim : L'ambulance a explosé juste après qu'ont ne les aient sorti, Doc a une commotion, Carlos un bras cassé et quelques côtes fêlées, c'est tout ce dont j'ai pu me rendre compte.
Lou : Walsh et DK ont juste des brûlures superficielles, mais Jimmy c'est autre chose
Mani (un pompier) : Mais qu'est-ce qui se passe à la fin ?
Emily arriva alors dans la salle d'attente
Ty : Em'
Sully : Ca va toi ?
Emily : C'est pour maman que je m'inquiète
Swersky : Tu peux me dire ce qu'il lui est arrivé ?
Emily : J'en sais rien, je suis rentrée et j'ai vu de loin de la fumée, j'ai juste eu le temps d'appeler les pompiers.
Lou : on l'a découverte inconsciente
Alex : Et les médecins qui traînent !
C'est alors que Mailly Brekston arriva.
Mailly : Excusez moi…
Sully : Vous, dehors !
Mailly : je voulais juste prendre des nouvelles de l'officier Yokas
Swersky serra les mâchoires. Il la prit par le bras
Swersky : Ecoutez ma petite dame y'a un temps pour chaque chose…
C'est alors qu'une femme blanche entra, paniquée.
Brenda : S'il vous plaît, aidez moi
Ty : Je la connais, elle est venue voir Bosco …
Mary Proctor, des infirmiers, ainsi que Sully et Ty se précipitèrent vers elle.
Mary : Qu'est-ce qui se passe
Brenda : J'ai un home inconscient dans ma voiture, l'ambulance que j'ai appelée n'est jamais venue.
Mary : Allez chercher un brancard, vite.
Ty se figea.
Sully: Quoi ?
Ty : Bosco, Bosco devait être avec elle ce soir
La frayeur se lut dans son regard, et l'appréhension dans celui de Sully, jusqu'au moment où le brancard revint avec un Bosco pâle allongé dessus. Mailly et Swersky virent l'Officier inconscient être dirigé en salle d'examen sans rien comprendre. Les pompiers les rejoignirent.
Lou : c'est quoi ce bordel !?!
Emily : une attaque commune contre le personnel de la ville de New York peut-être ?
Tout le monde regarda Emily. Ty se dirigea vers Brenda, scotchée à la vitre, voyant Bosco se faire examiner.
Ty : Excusez moi
Brenda : il, je ne sais pas ce qu'il s'est produit. Il s'est effondré comme ça, je n'ai rien pu faire.
Elle se retint de pleurer mais sa voix trahissait les sanglots. Emily arriva, tenant une petite fille par la main.
Emily : Madame, je crois que…
Brenda : Oh Mély excuse moi, excuse moi
Elle se mit à pleurer en prenant sa fille
Mély : Ca va Maman, c'est pas grave.
Elle regarda dans la salle et vit les médecins utiliser pleins d'outils différent sur Bosco.
Mély : Il va pas mourir, hein ?
Swersky ne comprenait rien, pas plus que les pompiers. Walsh et DK arrivèrent vers leurs collègues.
Alex : Ca va ?
Walsh : Juste des ecchymoses, quelques brûlures. Rien qu'une bonne pommade ne puisse arranger.
DK : Des nouvelles de Jimmy, Doc et Carlos
Kim : Pas encore non.
Kim était plus que morte de peur, elle ne voulait rien laisser paraître, mais lorsqu'il s'agissait de Jimmy, ses sentiments la trahissaient.
Walsh : Qu'est-ce que vous faites là ?
Sully : Faith et Bosco sont là aussi
DK regarda son chef, mais Lou secoua la tête.
Lou : J'en sais rien
La porte de la salle s'ouvrit, Le médecin hurlait des ordres incompréhensibles, puis le brancard transportant Bosco disparu.
Le Docteur Thomas et le Dr Fields s'approchèrent du groupe.
Swersky/Lou : Alors ?
Dr Thomas : Quelqu'un peu me dire pourquoi en une soirée, deux secouristes, trois pompiers et deux policiers arrivent ici ?
Tout le monde haussa les épaules.
Dr Fields : D'accord. Les poumons de Doherty en ont pris un sacré coup, il n'est pas encore conscient mais ça devrait aller, en revanche interdiction qu'il reprenne avant un bon mois, le temps qu'il retrouve une respiration normale. Doc a un traumatisme crânien peu important mais le scan' a montré un filet blanc dans le lobe temporal. Lorsqu'il s'est réveillé…
Alex : il va bien ?
Dr Fields : Lorsqu'il s'est réveillé, il m'a dit que sa vision s'était brouillée. Je ne sais pas encore à quoi correspond son scan, mais je compte bien trouver. Nieto a deux côtes fêlées, une cassée qui a failli perforer son poumon, un bras cassé et une luxation de la hanche, et compte tenu de leur accident ils ont vraiment beaucoup de chance.
Dr Thomas : En revanche l'officier Yokas semble avoir eu un désordre nerveux, des vaisseaux mésentériques ont gonflé dans son cerveau, lui provoquant un saignement interne.
Emily : Mais elle va s'en sortir ?
Dr Thomas : Je pense, oui, ses tympans ont eux aussi subi un gonflement, presque rétabli, mais il va falloir quelques jours à madame Yokas pour retrouver tout l'usage de ses oreilles. Elle a aussi des brûlures au premier degré sur le bras droit, dû à l'incendie.
Emily : Elle va rester ici combien de temps ?
Dr Thomas : Trois jours tout au plus !
Ty : pour Boz ?
Dr Fields : L'officier Boscorelli a un poumon de compressé.
Sully : C'est-à-dire ?
Kim : C'est pas possible, à moins qu'une poutre lui soit tombée dessus
Dr Thomas : Madame…
Brenda : Oui ?
Dr Fields : Avez-vous remarqué des tâches sur son front ?
Brenda : Certaines sont apparues, en effet
Dr Fields : Ce cas là, je ne me l'explique pas. Nous avons dû opérer une incision afin de faire passer de l'air, il se réveillera d'ici 6 ou 7 heures, je l'espère.
Sully : Et c'est tout ?
Dr Thomas : Pardon ?
Kim : Qu'est-ce qui a provoqué tout ça ? Pour Faith et Bosco ?
Dr Fields : On en sait rien encore !
Dr Thomas : Pour pourrez aller voir chacun d'entre eux d'ici quelques minutes.
Les médecins s'éloignèrent.
Sully : Tu sais où aller ?
Emily : Chez grand-mère
Ty : C'est dingue
Mély : Il est gentil
Ty : Bosco ?
Mély acquiesça. Ty sourit.
Swersky : 8 Personnes en un soir
Alex : Ca fait beaucoup là
Lou : Jimmy est très prudent, jamais il ne s'est fait piéger pour un petit feu de ce genre. Je suis dépassé
*** New York ***
Voix : J'avais tout prévu, mais ils ont tout gâché, pourquoi, mon amour te refuses-tu à moi ? Je vais venir te voir, je vais le faire, MOI ! Et tu ne regrettas pas !
*** Pitié ***
Devant les portes, Mailly Brekston présentait la situation, tandis que Swersky s'énervait. Une jeune femme arriva.
Hélène : Maurice Boscorelli ?
Mary : Vous êtes
Swersky : Vous le connaissez ?
Hélène : Plus où moins, oui !
Swersky : Je vais devoir vous poser des questions mademoiselle, suivez moi
Hélène : Qu'est-ce que j'ai fais ?
Kim était au chevet de Jimmy, plus où moins conscient.
Kim : Jimmy ?
Jimmy : Hum…
Kim : C'est pas grave ; l'essentiel est que tu ailles bien !
Lou : Je repasserais te voir. Reposes toi.
Doc et Carlos avaient été placés dans la même chambre.
Carlos : J'en ai marre
Doc : Faites moi sortir pitié
Alex : C'est toi qui as insisté pour patrouiller avec Doc
Elle éclata de rire avec Walsh.
Quant à Emily elle regardait par la fenêtre lorsqu'elle entendit sa mère murmurer.
Faith : Bosco !
Emily : Maman
Faith ouvrit doucement les yeux.
Faith : Em'
Emily : ça va maman ?
Faith : cette femme… Bosco
Emily : Il est à côté
Faith : Emily ?
Cette dernière se rappela de ce que le médecin avait annoncé et des troubles auditifs de sa mère. Elle éleva la voix
Emily : CA VA !
Faith n'eût pas l'air plus rassuré pour autant.
Faith : Va chercher Swersky, vite
Emily : maman pourquoi ?
Faith : Emily Yokas pour une fois fais ce que je te dis.
Elle sentait ce malaise s'insinuer en elle, elle ne savait pas ce qu'elle faisait allongée dans un lit d'hôpital, mais cette figure la hantait. Elle ferma les yeux, sa vision était encore trouble, mais les rouvrit en croyant voir quelque chose. Elle secoua la tête, son imagination, lorsqu'il s'agissait de son ami, était débordante. Elle pouvait sentir que quelque chose lui était arrivé, il fallait qu'elle en soit sûre. Et pour cause, pendant que Swersky, Sully et Ty se dirigeaient vers elle, une ombre rentra dans la chambre de Bosco.
Un objet brillant se refléta dans le miroir.
Voix : Nous voilà enfin réuni mon chéri !
Bosco ouvrit les yeux et essaya de crier en voyant le poignard au-dessus de lui…
CHAPITRE 11
Voix : je ne vais pas te faire de mal. Nous allons être unis par les liens du sang.
Bosco : Non…
Mais son cri était bien faible, seul un murmure sortit de ses lèvres.
L'ombre entendit les voix des infirmiers dans le couloir
Voix : pas moyen d'être tranquille ici
Bosco : Qui êtes vous ?
La respiration de Bosco se voulait lancinante et très faible. Il ne distinguait rien.
Voix : Ne t'en fait pas.
L'ombre se dirigea vers Bosco, toujours le poignard tendu. Le cœur de Bosco s'accéléra
Voix : Il ne faut plus avoir peur, je suis là désormais.
Faith vit entrer Ty, Sully et Swersky dans sa chambre. Elle avait toujours un bruit aigu dans les oreilles, mais il semblait se dissiper.
Swersky : ça va ?
Faith acquiesça.
Sully : Tu t'en es bien sortit
Faith : Bosco !
Ty : Comment sais-tu que Boz est là ?
Faith sentit une bouffée de chaleur lui parcourir le corps
Swersky : Quoi ?
Faith : Qu'est-ce qu'il a ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Sully : Calme toi, il va bien, il a juste fait un malaise
Mais en regardant Sully dans les yeux ; Faith vit qu'il ne lui disait pas la vérité.
Faith : patron, y'a cette femme noire… Je ne pourrais pas vous expliquer, mais je suis sûr que c'est elle
Swersky : Quoi ?
Faith : Une nana lui en veut, me demandez pas comment je le sais, mais j'en suis sûr, il faut l'aider
Swersky : faith…
Le Dr Fields arriva.
Dr Fields : Lieutenant ?
Swersky : Oui ?
Dr Fields : Je peux vous voir une minute ?
Swersky sortit en s'excusant.
Swersky : Quoi ?
Dr Fields : On a retrouvé ça dans les affaires de l'officier Boscorelli, c'était dans la poche de son blouson
Il lui tendit un papier, Swersky le lit puis fronça les sourcils.
Swersky : merde !
Dr Fields : Je crois qu'il a un sérieux problème
Swersky relit une fois de plus le message que Bosco avait reçu quelques jours auparavant.
Dr Fields : Y'a une folle dehors qui est amoureuse on dirait
Swersky : Amoureuse ? Elle est dingue oui
Il rentra dans la chambre.
Swersky fit lire le mot à Faith et aux autres.
Swersky : Tu étais au courant ?
Faith : Non, il ne m'en a pas parlé… C'est peut-être pour ça qu'il avait cette attitude étrange l'autre jour.
Swersky : Ty, Sully ; aller vérifier s'il va bien, et ne le lâchez pas !
Sully : Compris
Swersky : Et gardez un œil sur Hélène ! On ne sait jamais.
Ils sortirent.
Ty : Tu crois que son malaise a un rapport à voir avec ça ?
Sully : J'en sais rien, mais ce que je sais c'est qu'on ne s'en prend pas un flic comme ça.
Ty : tu m'étonnes qu'il agissait bizarrement. Mais pourquoi il n'est pas venu nous voir ?
Sully : C'est Bosco, il veut toujours régler tout tout seul ! Il faudrait qu'il laisse sa fierté de côté et se faire aider de temps en temps.
Le Dr Thomas entra dans la chambre de Doc et Carlos.
Dr Thomas : Doc j'ai ton nouveau scanner.
Doc : Et ?
Dr Thomas : Plus rien, tout est normal, je ne comprends pas !
Mailly Brekston arriva en courant aux admissions, un paquet à la main.
Mary : Vous êtes toujours là ?
Mailly : Le Lieutenant de l'Officier Boscorelli, vous savez où il se trouve ?
Mary : Je peux vous l'appeler.
Mailly : Ca serait une excellente idée, mais c'est urgent, alors grouillez !
*** Chambre de Doc et Carlos ***
Doc : Je n'y voyais plus rien, c'est pour ça que j'ai perdu le contrôle
Carlos : Un peu plus on y passait
Lou : Carlos ! … Tu te sens bien Doc ?
Doc : Ca va, oui, mais je ne sais pas, sur le moment, je n'arrivais plus à respirer, et cette douleur à la tête…
Carlos : Quelqu'un pourrait aussi penser à moi, j'ai été blessé je vous signale.
Doc : Carlos ?
Carlos : Oui ?
Lou/Doc: LA FERME
Swersky arriva à l'accueil, il avait une boule à l'estomac. Une fille complètement folle attachée à un de ses officiers… Etait-ce cette même fille qui avait assommé Bosco dans les vestiaires ? Tout se bousculait dans sa tête. Une chose était sûr il devait retrouver cette aliénée. Et vite, avant qu'elle ne lui fasse à nouveau du mal
Swersky : Encore vous ?
Mailly : C'est urgent, on peut aller dans un endroit un peu plus discret ?
Swersky s'énervait, mais que faire, il hocha simplement la tête.
*** Dans la salle d'attente ***
Swersky : Alors
Mailly défit le paquet qu'elle tenait depuis le début pour en sortir du matériel vaudou, ainsi que des photos et un mot
Swersky regarda, atterré, les objets, les photos de tout le 55ème , puis lit le mot.
« Je n'en ai plus besoin, désormais. Il est à moi, tout le monde le sait maintenant. Merci pour vos reportages. Vous êtes bénites. Plus personne ne s'approchera de lui, nous sommes unis, par le sang, par la vie. Et la délivrance viendra »
Mailly : Rob vient de me l'apporter, il a été déposé à la chaîne, à mon nom.
Swersky se sentit mal.
Swersky : Elle est folle
Mailly : Je respecte énormément l'officier Boscorelli, c'est par ma faute q'il en est là, laissez moi vous aider.
Swersky : Mais ça voudrait dire que les accidents de ce soir, c'est elle…
Mailly : J'en ai bien peur, il y'a 8 poupées en tout, les photos qui vont avec.
Swersky se redressa !
Swersky : Oh mon Dieu !
Il se précipita hors de la salle d'attente.
Ty et Sully arrivaient juste à la chambre de Bosco, ils avaient été obligé de prendre les escaliers car l'ascenseur était bloqué par un brancard.
Ty : on ne le lâche pas d'une semelle.
Ils ouvrirent la porte et s'arrêtèrent net en voyant le spectacle devant eux. Swersky les rattrapa en courant.
Swersky : Bosco ?
Ty : il…
Mais il ne trouvait pas les mots, devant eux se trouvait un lit vide, où tous les fils s'entremêlaient, et du sang couvrait une petite partie du drap. Les trois flics regardèrent autour d'eux, mais personne. Juste un mot écrit à la va-vite
« MERCI »
Mais Bosco n'était plus là, pas plus que ses affaires, il avait disparu.
CHAPITRE 12
Sully, Ty et Swersky étaient rentrés au commissariat, laissant les pompiers à l'hôpital. Ils étaient avec les inspecteurs, Hélène, Mailly Brekston, Brenda et sa fille. Ils n'avaient rien osé dire à Faith, de peur d'aggraver son état.
Swersky : Hélène si vous savez quelque chose…
Hélène : je veux bien admettre que j'admire l'officier Boscorelli et que c'est un bel homme, que j'aimerai faire quelque chose avec lui, mais de là à l'enlever et à s'en prendre à lui et ses collègues, jamais de la vie.
Swersky regarda dubitativement la jeune femme.
Mély : maman, j'ai soif.
Ty : Si tu venais avec moi, hein ?
Il prit la petite fille par la main puis sortirent du bureau. L'inspecteur O'Malley prit la parole.
O'Malley : Et personne ne sait qui pourrait en vouloir à Bosco ?!?
Mailly : Vous savez les femmes sont compliquées
Hélène : je dirais plutôt qu'elle est amoureuse.
O'Malley : Si toutes les femmes réagissent comme ça lorsqu'elles sont amoureuses, je préfère rester célibataire
Swersky lui adressa un regard noir.
Swersky : Y'a un de mes officiers dans la nature avec une cinglée, 4 personnes à l'hôpital, et deux qui ont échappé de justesse à ce foutoir, tout ça à cause de cette nymphomane… Je veux retrouver Bosco, et vite.
O'Malley : on n'a pas grand-chose à vrai dire
Swersky : merci de cette remarque
Sully : Une petite idée ? Hélène… Mailly ?
Elles secouèrent la tête
Swersky : Brenda, lorsque vous étiez avec Bosco, quelque chose de spécial s'est-il produit ?
Brenda : Mis à part qu'il s'effondre en plein milieu du repas et qu'avant il allait bien ? Non, aucune
Swersky poussa un soupire d'exaspération.
Mailly : je suis vraiment désolée, tout ça c'est à cause de moi si je n'avais pas fait autant de publicité autour de son acte…
Sully : Les regrets ça ne sert pas à grand-chose…. Stark !
Swersky : Quoi Stark !
Sully : Le jour où Bosco a été assommé, il était ici patron, on l'a laissé dans la salle d'interrogatoire, elle se trouve en face des vestiaires. Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt. Si la folle est entrée, il a dû la voir ! Bon sang.
Swersky : ramène le moi, vite !
Sully sortit en courant du bureau puis hurla le nom de Ty.
Ty : Quoi ?
Sully lui exposa la situation, mais Ty le retint dans son élan.
Sully : Quoi ?
Ty : Il est ici, une patrouille l'a ramassé lorsqu'on était à l'hôpital, il était entrain de dealer.
Mély regardait la scène avec de grands yeux. Ty s'accroupit près d'elle.
Ty : Ecoute ma chérie, je vais te raccompagner auprès de ta maman, et on va retrouver Bosco
Mély : D'accord !
Ils s'exécutèrent puis arrivèrent devant les cellules.
Sully : Fais le moi sortir celui-là
Plancton : Si tu veux
Stark : Officier Sullivan, officier Davis, je savais que vous ne pouviez pas vous passer de moi, ah l'amour ! C'est vraiment une obsession !
Sully : ferme la
Stark : pas besoin d'être aussi agressif mon pote…
Sully, ne se contenant plus, prit Stark par le col puis le plaqua au mur.
Sully : de une je suis pas ton pote, de deux j'ai un collègue qui a besoin de ton aide, de trois si tu refuses je te ferais passer l'envie de jouer avec mes nerfs.
Stark regardait Sully avec frayeur, puis tourna sa tête vers Ty qui laissait faire.
Ty : A toi de voir, « mon pote »
*** Hôpital ***
Le Dr Fields entra dans la chambre de faith.
Dr Fields : Vous avez bipé ?
Faith : Où est Bosco, je veux le voir. Et Ty et Sully ? Ils sont partis où ?
Le Dr Fields baissa la tête.
Faith : Quoi ?
*** Commissariat ***
Stark : Qu'est-ce que ça va me rapporter ?
Sully : Tu l'as vu oui ou non ?
Stark s'accouda à la table devant lui
Ty : On te laisse sortir !
Sully se retourna et Stark releva la tête
Sully : t'es pas un peu malade ?
Stark : ça, ça m'intéresse
Ty : Sully, Dieu sait ce qu'elle va faire à Bosco, on n'a pas de temps à perdre
Sully se retourna, contrarié, devant un Stark souriant.
Stark : la balle est dans votre camp officier Sullivan
Sully grogna.
Sully : C'est bon t'as gagné
Stark : Cool !
Ty : alors ?
Stark : Il est où le mec qui fait les portrait, j'ai envie de me casser au plus vite !
Ty ouvrit la porte et fit entrer le portraitiste.
Ty : Ne me le fait pas regretter, surtout
Stark : Je n'ai qu'une parole, officier Davis !
*** Hôpital ***
Kim, Alex et Lou se dirigeaient vers la salle d'attente lorsqu'ils virent Faith se diriger vers la sortie.
Kim : Faith qu'est-ce que tu fais ?
Faith : Bosco il a été enlevé par une folle, c'est elle qui s'en est prit à Jimmy et aux autres, je vais au commissariat, les aider je ne peux pas rester là, Emily vient de partir chez sa grand-mère.
Alex/Kim/Lou : Quoi ?
Personne n'avait rien compris, mais Faith était déjà partie. En voyant le Dr Fields, ils se dirigèrent vers lui pour lui demander des explications.
*** New York ***
Bosco était allongé sur une table en bois, au milieu d'une vaste pièce éclairée par des bougies. Il avait essayé de se défendre mais était trop faible, et elle l'avait blessé au ventre avec le couteau, puis l'avait emmené de force. Il ne savait pas où il était, il n'avait aucuns repères. Les sangles qui le retenaient commencer à lui trancher la chère. IL regardait les murs, tous étaient tapissés par diverses photos de lui. Il secoua la tête
Bosco : je suis mal barré !
*** Commissariat ***
Swersky : Vraiment aucune idée ?
Brenda : non.
Mély regarda sa mère, puis le Lieutenant, avant de revenir à sa mère.
Mély : maman ?
Brenda : oui ma chérie
Mély : Tata !
Swersky : Quoi ?
Brenda : Ne raconte pas de bêtises
Mély : je l'ai eu l'autre jour au téléphone, elle m'a dit qu'elle était amoureuse et qu'elle ferait tout pour que sa dur, et elle et ses trucs vaudou…
Swersky : Tu es sérieuse
Brenda : Oh mon dieu ! Elle est complètement folle, elle a déjà fait trois séjours dans des centres spécialisés, Mély je t'avais dit de ne pas la contacter…
Elle regarda Swersky
Swersky : Vous avez une photo ?
Brenda : Elle s'appelle…
Sully et Ty entrèrent avec le portrait à ce moment là…
Sully : Katia Fischer
Ty : Elle a essayé de contacter Bosco on a fait des recherches elle l'a appelé.
Sully : Voilà à quoi elle ressemble
Swersky : Vous êtes en retard, j'ai une photo
Des regards d'incompréhension s'échangèrent.
Swersky : mais elle est noire ?
Brenda : C'est ma demi-sœur. Son père était africain.
Ty : Quoi c'est votre sœur ?
Sully : C'est quoi ce bordel.
Faith : Vous avez trouvé quelque chose ?
Tout le monde la regarda, surprit
Swersky : Yokas ?
Sully : Faith ?
Ty : Tu ne devrais pas être à l'hosto ?
Faith : pourquoi vous ne m'avez rien dit !
Swersky secoua la tête, son partenariat avec Bosco la rendait aussi têtu que lui.
Ty: Vous savez où elle aurait pu l'emmener ?
Brenda : Près du Whilshire elle a…
Sully : Non, ça a brûlé…
Ty : Elle l'a brûlé oui !
Mély : Elle a une maison au nord de New York.
Brenda : Mély !
Mély : Quoi elle m'y avait emmené une fois
Swersky : Tu te rappelles où elle se trouve ?
Mély : oui
Mély griffonna l'adresse sur un bout de papier, puis Swersky appela à un rassemblement général à l'adresse indiquée. Faith monta dans 55 Charlie, elle ne pouvait pas se concentrer, elle voulait retrouver Bosco, et vite. Mais surtout vivant.
*** New York ***
Pour la première fois, bien que la vision de Bosco ait du mal à s'accommoder, il vit la tête de la femme qui l'avait enlevé.
Karine : Bonjour mon amour !
Bosco : Qui… qui êtes vous ?
Karine : Tu ne te souviens pas de moi ? Attends
Elle prit un magnétophone puis le mis en route
« Bosco : Allô ?
Voix : Officier Boscorelli ?
Bosco : Oui
Voix : Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Karine Fischer, j'ai vu ce que vous aviez fait, je voulais vous dire que c'était vraiment très courageux de votre part et si l'on pouvait se rencontrer…
Bosco : Oh! Oh! Oh! Stop! On se calme, je suis très flatté de l'intérêt que vous me portez mais je suis déjà pris. Au revoir »
Bosco : Vous êtes cinglée
Il se souvenait sommairement de cette conversation.
Karine : ce n'est pas très gentil de m'avoir repoussé ainsi, mais nous sommes tous les deux maintenant, et ça va changer.
Elle s'avança mais Bosco lui cracha à la figure.
Karine : Très bien puisque tu le prends comme ça.
Elle appuya sur la blessure de Bosco, qui cria puis ferma les yeux.
Karine : J'adore le vaudou, mais le naturel est bien mieux, qu'en penses-tu ?
Elle se mit à caresser le torse de Bosco, dégoûté.
Bosco : Faites vous soigner !
Karine afficha une mine boudeuse puis se ravisa et afficha un grand sourire.
Karine : J'ai tout prévu ne t'inquiète pas
Bosco : Si justement
Elle ouvrit la seule malle de la pièce, les yeux de Bosco s'écarquillèrent.
Karine : je sais qu'ils viendront. Je ne peux pas les laisser
Bosco : C'est une…
Karine :… Bombe ? Si tu veux
Bosco : Non tu ne peux pas faire ça, tu m'as, que veux tu de plus
Karine : Que l'on soit tous les deux.
Bosco : On y est, là
Karine : pour l'éternité ! 10 minutes devraient suffirent.
Sur ce, elle amorça la bombe puis sortit un couteau.
Bosco savait qu'il n'avait aucune chance.
Bosco : Karine, c'est ça ?
Karine acquiesça.
Bosco : on pourrait vivre tout les deux tranquillement comme un couple normal, non ?
Karine : Nous ne sommes pas normaux, nous sommes extraordinaires
Bosco (pour lui-même) : Ok !
Sa blessure le faisait souffrir, mais il ne pouvait en tenir compte. Il voulait ressortir d'ici vivant et revoir Faith. C'set alors qu'il réalisa
Bosco : Fischer ? Karine Fischer ?
Karine : Oui
Bosco: Brenda...
Karine: Ma demi-soeur, une vraie peste
Bosco : je suis perdu là
Karine : Mon père était noir, le sien blanc. Et alors ? Et elle se croit tout permis, elle a voulu te voler, à MOI ! Comment a-t-elle osé ?
Bosco : Karine, calmez vous, écoutez moi
Karine : Non, j'ai passé des années et des années à écouter. J'en peux plus
Elle s'approcha dangereusement de Bosco.
Bosco : regardez moi, je ne pourrais pas vous mentir
Karine fit la moue
Bosco : Ecoutez, vous êtes la seule, d'accord, il n'y a personne d'autre
Karine : je m'en suis assurée
Bosco : Quoi ?
Karine : Votre amie n'est plus
Bosco : Faith… Qu'est-ce que vous lui avez fait
Karine : Elle me gênait
Bosco ne pouvait plus se contenir, si elle avait fait du mal à faith ; il la tuerait. Mais il fallait qu'il se sorte de là, il reprit ses esprits.
Bosco : D'accord, comme ça plus personne n'est entre nous !
Karine : C'est tout ce que ça te fait
Bosco : je te l'ai dis, il n'y a que toi
Karine : Tu me tutoies ?
Bosco : Désolé
Karine : J'aime
Bosco : Viens là
Elle s'approcha de lui, puis Bosco porta avec dégoût ses lèvres sur les siennes. Elle se retira, surprise.
Karine : Oh mon amour je le savais
Bosco reposa sa tête, le souffle ne suivait pas et la douleur à son côté était de pire en pire, il voyait du sang s'écouler jusque par terre.
Bosco : Laisse moi te prouver que je t'aime !
Karine le regarda.
Bosco : Libères moi une main, juste une !
Karine : Je ne suis pas idiote
Bosco : Comment pourrais-je te prouver mon amour alors ?
Karine réfléchit, il était enfin là, rien que pour elle, personne dans les environs, elle s'avança puis lui coupa un lien.
Bosco souffla intérieurement, il fallait qu'il fasse vite, il n'avait plus que quelques minutes avant que tout ne saute. Avant qu'elle ne puisse réagir, il attrapa le couteau et lui planta dans le ventre. Karine le regarda.
Karine : Pourquoi… t'as fais…ça … tu m'as dit que… que…
Bosco : Fallait pas me croire
Elle s'effondra au sol, Bosco tentait maintenant de se libérer, mais sa blessure le rappela à l'ordre.
*** New York ***
Toutes les patrouilleuses arrivèrent, suivies des pompiers et ambulanciers.
Faith : Bosco, s'il te plaît tient bon on arrive.
*** A l'intérieur ***
Bosco était entrain de se défaire de son dernier lien, il se laissa tomber par terre avec difficultés.
25 secondes, il ne pourrait jamais sortir. Il rampa jusqu'à la porte, fermée.
Bosco : C'est pas vrai.
15 secondes
Bosco : faith, je suis désolé, désolé
Il vit les meilleurs moments passés avec sa meilleure amie, il ne pourrait pas tenir sa promesse, il la laissait, il ne le voulait pas. Il tourna la tête une dernière fois.
A l'extérieur, tous les effectifs s'arrêtèrent mais avant que quelqu'un ait pu descendre, la maison explosa dans un éclat rougeâtre. Tout le monde regarda avec fascination les débris retomber, puis Faith sortit précipitamment en hurlant le nom de son partenaire.
Faith : BOSCO ! BOSCO où es-tu ? Bosco !
Mais les larmes l'emportèrent et elle se laissa tomber au sol. Ty et Sully arrivèrent derrière elle, et ne purent retenir la rage et la peine qu'ils avaient, tandis que les pompiers s'acharnaient à atteindre le feu
Faith : Je l'ai trahi, j'ai pas réussi, il n'a pas pu compter sur moi, je ne l'ai pas protégé… Je ne l'ai pas protégé.
Sully : Faith ! C'est pas ta faute
Faith : Je suis arrivée trop tard, mon Dieu Sully !
Il la prit dans ses bras, tandis que Ty regardait Lou et ses hommes. Trente minutes après, l'incendie avait été éteint.
Swersky : Alors ?
Lou : Rien ! Désolé
Swersky baissa la tête et une larme lui échappa. Comment avait-il pu échoué si près du but. Laisser un de ses hommes mourir.
**********
Mailly : C'est une tragédie qui s'est produite la nuit dernière….
Tout le monde était consterné par ce qui s'était produit, les pompiers s'étaient rassemblés à l'hôpital pour être avec Jimmy, Doc et Carlos, personne ne comprenait. Quant aux officiers, le drapeau était baissé et ils faisaient le salut.
Mailly : Aucun corps n'a été retrouvé pour le moment, les détectives recherchent toujours…
*****
« Faith, si tu lis ça c'est que je n'aurai pas survécu à cette maniaque. Je sais que je ne t'ai encore rien dit mais une femme me menace, je ne sais pas exactement ce qu'elle veut, mais je sais une chose, c'est que je veux rester vivant, auprès de toi, faire nos patrouilles. Cette affaire me mine, je ne t'en ai pas parlé pour ne pas t'inquiéter, mais j'ai peur, j'ai vraiment peur Faith. Peur d'elle, peur de ne plus te revoir, peur de te laisser, peur de ne pas pouvoir échapper à sa folie. Peur aussi de trahir ma promesse. Je veux que tu te rappelles d'une chose, je serais toujours là, je veillerais toujours sur toi d'une manière où d'une autre, quoiqu'il en soit tu ne seras jamais seule. Je t'aime tellement, n'oublie jamais ça.
A toi pour toujours
Bosco »
Faith referma le papier, puis regarda autour d'elle, l'appartement de Bosco était remplit de photos d'elle et lui, surtout en uniforme. Elle prit une photo, sécha les larmes, puis traça de son doigt le contour du visage de son meilleur ami.
Faith : Je ne te dirais pas adieu Bosco, seulement que… Je t'aime !
FINI
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