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- Episode 1 - |
New York cuisait sous un soleil plombant tandis que la voiture de Maritza Cruz s'arrêtait devant un vieux hangar. Elle se tourna vers son passager. « C'est ici ! »Lui dit-elle -On aurait du venir avec des renforts !lui répondit-il -Non ! C'est mon affaire ! rétorqua le sergent ! -Tu ne changeras jamais ! Ils doivent être combien là dedans…. 2 ou peut-être 10 ! On ne peut pas y aller seuls ! C'est de la folie ! -Tu ne viens pas…. -Quoi ? coupa-t-il. -J'y vais toute seule ! continua-t-elle -Pourquoi tu m'as emmené alors ? demanda le passager, désorienté. -Pour que tu appels la centrale…enfin d'autres unité si jamais il y a un truc qui foire ! -Comment je saurais que quelque chose ne va pas ? demanda-t-il -Tu le sauras ! Tes la seule personne qui puisse le savoir ! C'est pour ça que tes ici! Le sergent déposa son arme près du levier de vitesse avant de regarder Bosco qui l'interrogeait du regard. « Je n'en aurais pas besoin » se sentit-elle obligé de dire… -Tu te fou de ma gueullle là ? Non parce que si c'est le cas tu le fais très bien ! Tu comptes t'incruster dans la planque d'un gang sans ton flingue ? Il te manque vraiment une case… -Ecoute Bosco… -Non c'est toi qui vas m'écouter ! coupa le jeune homme, je suis pas là pour te chaperonner mais si tu comptais te faire buter il fallait y aller seule ! -Très bien ! J'y vais seule ! dit Cruz, exasperé…. Lorsqu'elle s'apprêta à sortir de la voiture Bosco la retint par le bras et lui dit énervé : -N'y vas pas ! Attendons des renforts. Je peux les appeler maintenant et… Il n'eu pas le temps de finir sa phrase car la jeune femme se pencha vers lui et déposa un baiiser sur ses lèvres. « Tu les appelleras une fois que je serais à l'intérieur ! » Maritza Cuz sortit de la voiture et s'avança vers un homme corpulent qui commença à la fouiller. Elle garda les mains dans les poches….il ne fallait pas qu'il les sente. Il fallait qu'elle garde ses deux mains dessus. Elle croisa le regard de l'homme, surpris de constater qu'un flic se pointait sans arme ! Il la laissa finalement passer et elle pénétra seule, dans l'antre de Marcel Hollis et de ses hommes. Dès qu'elle fût à l'intérieur, un jeune dealer qu'elle connaissait vaguement la pria de le suivre. Elle traversa des pièces toutes plus insalubres les unes que les autres. Mais les lieux poussiéreux et sombres n'effrayaient pas plus Maritza Cruz que les deux grenades qu'elle tenait fermement dans ses poches. Le hangar était suffisamment grand pour permettre à la jeune femme de penser à sa vie pendant qu'elle le traversait. Elle revécu une seconde fois tous ses souvenirs pénible pour se donner le courage d'accomplir ce dernier acte. Ainsi, elle vit sa sœur sombrer jusqu'à la mort, son viol, le 11 septembre où personne ne s'était soucié de savoir si elle était encore en vie…. Elle revécût la moindre parcelle de malheur. La moindre douleur encore attachée à ses blessures…. La vue de Marcel Hollis la retira violement à son passé et la fit revenir sur terre. « Bonjour Marcel. » - Cruz ! Je suis content de te voir ! Je suis désolé de la gêne occasionnée… -Il faut qu'on parle toi et moi ! dit-elle -Tu appelé tes amis pour qu'ils se joignent à nous ? demanda-t-il - Tu vois pas que je suis seule ? -Encore et toujours ! Pas vrai Cruz ? - Concernant NY, tu compte y foutttre la merrde encore longtemps ? A ce moment précis deux coups de feu se firent entendre à l'extérieur du bâtiment. Ils résonnèrent dans tout le hangar. Hollis se leva d'un bon et pointa son arme sur Cruz. -Tu es sûr que tu es venu seule ? Les policiers était peut-être arrivés….il ne fallait pas les mettre en danger. Cruz réfléchissait à une solution quand un homme de taille moyenne entra dans le bureau de Hollis, effrayé. « Les fics vont arriver ! Johnny vient de se faire arrêter par un mec qui était avec elle ! Qu'est-ce qu'on fait patron ?! » -Bien jouer Cruz ! Lança Hollis. Il tira dans le ventre de la jeune femme qui s'écroula aussi tôt. ************************************************************************ Bosco attendit qu'elle soit rentrée pour appeler des renforts. Une fois les unités prévenues, il décida de rejoindre Cruz dans le hangar. Il sortit du véhicule et dégaina son arme, qu'il pointa sur le molosse de l'entrer: « Tu compte faire quoi avec ce flingue petit ? » lui demanda l'homme -Tu vas vite le savoir si tu ne me laisses pas rejoindre ton boss ! » répondit Bosco -Tes un poulet de la 55 c'est ça ? dit-il en ricanant. On a fais un joli boulot pas vrai ? Bosco tenta de garder son calme. -Tes fidèle à ton patron jusqu'a quel point? Non je te pose cette question parce que d'ici 10min tu entendras les « poulets » qui se feront un plaisir de te faire bouffer les cendres de la centrale ! Tas encore le temps de te barrer ! A cette menace, l'homme dégaina son arme à son tour mais Bosco, ayant anticipé sa réaction, lui tira deux balles dans l'épaule. Le criminel tomba subitement à genoux et lâcha son pistolet. L'officier se mit en face de lui et le regarda de haut. « Attends bien gentiment mes amis du 55….petit ! » Il s'apprêtait à entrer lentement et prudemment dans le local jusqu'à ce qu'il y est un coup de feu et qu'il ne décide finalement d'accélérer le pas. Bosco fut surpris de constater que les criminels le laissaient passer jusqu'au bureau de Hollis. Il pénétra lentement dans le bureau et s'assit en face de Marcel. « Officier….Boscorelli, n'est-ce pas ? » -On t'a parlé de moi ? demanda Bosco étrangement calme -J'ai pour habitude de tout savoir à propos de mon adversaire. -De ton adversaire ? Tu te crois dans un jeu connarrd ?demanda l'officier sarcastique, -Oui ! répondit Marcel, enfaîte on est dans le jeu de la vie et il se passe à New York ! -C'est vrai que tes grave ! « le jeu de la vie ! » Tu sais ce que je fais aux malades de ton genre ? -J'ai aussi entendu parler de ça….de vos méthodes… -Mes méthodes elles t'emmerdennt ! Où est Cruz ?demanda-t-il sans lâcher Hollis du regard. -Cruz ? Marcel Hollis appela un de ses hommes d'un geste de main. L'homme arriva près de lui et fixa Bosco tout en donnant deux objets à son patron. « Cruz est une garce ! »dit l'homme ! -Tas fait une découverte abrutie ? Lui demanda l'officier en souriant Hollis ne fit pas attention aux remarques que s'échangeaient Bosco et le dealer et déposa lentement les grenades sur la table, face au policier. A la vue de ces objets Bosco ne put s'empêcher de sourire. « Qu'est-ce que qu'il y a ? Tu sais plus comment ça marche ? » -Cruz le sait apparemment. Elle les avait dans ses poches ! Marcel Hollis observait minutieusement le visage de Boscorelli. Celui-ci ne paraissait pas être au courant des intentions de son sergent. Bosco était perdu, en effet. Il se demandait ce que Maritza Cruz voulait faire avec deux grenades. Après quelques secondes de réflexion, il arriva à une conclusion qui l'effraya. « Où est-elle ? » demanda-t-il d'une voix crispé. Au moment où Hollis allait lui répondre, un autre criminel entra dans son bureau : « Patron ! On est encerclé par les flics ! » Hollis regarda à nouveau Bosco : « Laisse nous partir et on te la rend ta « garce » » Marcel fit un geste de main et un de ses hommes se pointa en traînant le sergent par le bras, inconsciente. A la vue de Cruz dans cet état Bosco dégaina son arme d'une rapidité si surprenante que personne n'eu le temps de réagir. Il la pointa sur Hollis. « Là tu rêves ! Tu ten sortiras pas ! » Bosco regardait autour de lui. « Tu vas attendre ! Ils vont très bientôt arriver. »lui dit-il. Pour la première fois, Hollis paraissait désorienté. Des coups de feu se firent entendre dans le local. Les policiers venaient certainement d'y pénétrer… ************************************************************************ Arrivé près du hangar Swersky soupira et regarda le bâtiment pendant que les unités se mettaient en place. « Ils ne m'écouteront donc jamais ! » dit-il doucement. « Patron ! cria Finney. Il faut que l'on rentre ! » Swersky reprit ses esprits et se tourna vers son équipe. -Oui vous allez y aller ! Toi et Davis vous entrez en premier, suivit de Monroe et du reste de l'équipe. Défonce la porte Finney. Les policiers ne mirent pas longtemps à maîtriser la situation et à pénétrer dans le bureau de Hollis. Bosco prit Cruz dans ses bras et partit dans le couloir qui menait vers la sortie. Il expliquait la situation à Swersky pendant que l'officier Jonson s'occupait de menotter Marcel. « Une grenade ? demanda le chef » -Non deux patron. Répondit l'officier A ses mots, Bosco posa son regard sur Cruz, inerte. -Il n'y en avait qu'une seule sur la table Boscorelli ! remarqua le patron Bosco se retourna précipitamment vers la porte du bureau où il croisa le visage de Marcel, qui souriait… Une explosion énorme expulsa les membres de l'équipe qui étaient encore présent. ************************************************************************* Bosco se jeta à terre et protégea Cruz des débris. Lorsque il se réveilla, il était dans l'ambulance. Carlos s'agitait au dessus de lui. Quand Nieto vit l'officier ouvrir les yeux, il lui demanda comment il se sentait. Bosco ne pu répondre. Il était beaucoup trop angoissé pour le reste de l'équipe. Comment allait Davis, Finney Monroe et …Cruz ? Les forces l'abandonnèrent il ne put réfléchir d'avantage. Il perdit connaissance. Lorsque Carlos constata que Bosco n'avait plus de force il décida de prendre la radio. « Ici 55 Adam nous nous dirigeons vers l'hôpital de la Pitié avec un blessé léger. » 5 ambulances arrivèrent à peu près au même moment à l'hôpital. Les blessés furent pris en charge, et à La Pitié résonnait une agitation étourdissante pour Faith, qui venait d'être prévenue de l'explosion du Hangar. Elle était assise, et quand elle aperçu le corps de Bosco, inerte…encore une fois, elle s'effondra en larme. Carlos s'approcha d'elle pour la rassurer. Il mit ses deux mains sur ses bras, et la fixa droit dans les yeux : « Il est juste endormit ! Il n'a presque rien ! Tout va bien se passer…. » Faith s'assit pleurant toujours, mais quelque peu rassuré. Elle regardait les corps de ses collègues passés un à un. Il y avait celui de Swersky et celui de Davis, à peine blessé eux aussi. Ensuite il y avait le corps de Brendan Finney. Son cas semblait un peu plus grave. Il avait de multiples brûlures sur le visage et sur le torse. Faith se sentit désolé, lorsqu'elle vit Grace suivre en larme le brancard de son petit en ami. Yokas pris la decision de se rassoir calmement quand tout à coup une autre vague d'agitation se fit entendre à l'entré des urgences. Le brancard de Maritza Cruz était poussé par 2 pompiers et suscitait l'attention de 3 medecin. A la vue du corps du sergent, Yokas se sentit étrangement triste. Le sang qui s'écoulait de l'endroit où s'était logé la balle contrastait étonnement avec le blanc cadavérique du reste de son être. Cruz était comme morte. Monroe se plaça à côté de Yokas et dit : « Elle aurait pu être dans un plus piteux état si Bosco ne l'avait pas protégé de l'explosion ! C'est grâce à lui qu'elle est encore en vie…. » Faith ne répondit pas, subjugué par la tournure dramatique que prenaient les événements. La première explosion, sa fille qui avait faillit mourir, et maintenant son équipe et son meilleur ami qui avait risqué leur vie pour sauver cette femme, qui était quand même entrain de la perdre….. *************************************************************************** Une heure plus tard, les choses semblaient s'être calmé. Tandis que Monroe était partit voir l'état de Davis, Faith attendait que le médecin lui donne le feu vert pour voir Bosco. Après quelques minutes, le docteur Jullian s'avança près d'elle. « Bonjour inspecteur. L'état de votre ami est stable et les blessures sont superficielles… » -Je peux le voir ? Coupa-t-elle -Oui, lui répondit-il en souriant. Elle traversa l'hôpital le plus vite possible, mais une fois arrivée devant la porte, elle ne put s'empêcher de marquer un temps, et de réfléchir. Elle se souvenait de cette sensation. C'était la même boule dans l'estomac, la même migraine…le même battement de cœur que lorsque son meilleur ami fut grièvement blessé il y avait quelque mois de cela. Elle mit la main sur la poigné et respira un bon coup pour évacuer la peur qu'elle ressentait de voir encore Bosco défiguré et sur un lit d'hôpital. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle fut soulagée de constater que l'état de son ami n'était pas grave car il était assis sur son lit. Elle s'approcha de lui tandis qu'il gardait les yeux perdu dans le vide. « Bosco ? Comment te sens-tu ? » Il leva la tête et la regarda avant de répondre. -Bien. Comment vont les autres ? Risqua-t-il de demander, la peur au ventre. Faith s'assit près de lui. -Et bien Swersky s'engueule avec les infirmières, ce qui veut dire qu'il va bien, Davis et Monroe sont ensembles ils n'ont rien, et Finney est toujours en soin intensif mais il va s'en sortir. Bosco ne lâcha pas Faith du regard. Elle compris où son ami voulait en venir et elle poursuivit avec quelques réticences. -Cruz…est toujours en salle d'opération…. Bosco se leva . -Que disent les medecins? -Et bien, elle se leva. Que c'est grâce à toi qu'elle est en vie ! -Je te parle de son état….insista-t-il -La balle se serait logée dans l'estomac. Ils ont eu du mal à la retirer. Elle a perdu beaucoup de sang. Bosco se rassit tandis que Faith reprit la parole. -Il parait qu'elle aurait tenté de se suicider ? -Il parait…répondit-il la voix crispée. -Elle…aurait pu te mettre en danger avec ses connne… -Elle…ne m'a pas mis en danger. Je devais rester dans la voiture. -Mais tu n'es pas resté. N'est-ce pas Bosco ? -Non. Je l'ai suivis. Je savais que quelque chose n'allait pas. Faith ressentait une profonde amitié pour Bosco. Il était comme un frère pour elle et lorsqu'il pensait à quelque chose, elle, le devinait. Là il songeait à Cruz. Faith la détestait mais ne pouvais s'empêcher de la respecter et elle savait que c'était réciproque. Cette femme était ce qu'on pouvait qualifier selon Faith de « garce qui a des principes ». Il ne fallait pas toucher à NY, il ne fallait pas toucher au crime sinon Cruz devenait impitoyable. On pouvait donc la haïr en tant qu'être humain mais on se devait de la respecter en tant que flic. Faith mit sa main sur l'épaule de Bosco. « Au cas où tu te le demanderais, les pompiers ont retrouvé le cadavre d'Hollis il y a une heure. » Bosco se leva et sortit en disant doucement : -Je ne me le demandais pas. *************************************************************************** Après avoir fait le tour de l'hôpital pour voir ses coéquipiers, Bosco décida de s'asseoir dans la salle d'attente. Il ne voulait pas partir sans connaître l'état de Cruz. Il prit un magasine et commença à le parcourir quand Santiago s'assit en face de lui et s'en procura un aussi. « Tu lis des magasines féminins Santiago ? » demanda Bosco avec un léger sourire. -Heu non…il le reposa. -Tes là pour Cruz? Demanda l'officier -Ca semble évident, répondit-il. Vous étiez avec elle n'est-ce pas ? -Ouai répondit-il machinalement sans lâcher le journal des yeux. -Alors c'est vrai qu'elle… -Oui, coupa Bosco toujours sans regarder Santiago. Manny respira un bon coup et dit à l'officier : « Vous savez que Swerrsky n'a rien ? » -Ouai je suis au courant. Et alors ? Tu sais quand il sort ? -Ce soir. Répondit Manny Bosco souri. -Ils expédient tout le monde chez eux! Ils ont vraiment besoin de place dans cet hôpital. Santiago laissa s'échapper un petit rire nerveux qui retira Bosco de sa lecture. -Pourquoi tes si stressé ? T'étais même pas là. S'étonna-il -Hé beh enfaîte, il parait qu'on va avoir un nouveau local et que le patron va…comme qui dirait « redistribuer » les rôles. Bosco, intéressé par les propos de Manny, se pencha sur sa chaise et posa le magasine. -Qu'est-ce que tu entend par là ? demanda-t-il -Moi par exemple je suis à deux doigts de me faire muter à Philadelphie parce qu'on a trop de flic pour nos nouveaux moyens. Sullyvan devrait avoir une augmentation alors qu'il n'était même pas présent lors de l'explosion. Sinon je n'en sais pas plus. Bosco se laissa retomber sur le dossier de sa chaise et dit : -C'est carrément le bordeel ! Manny se laissa retomber à son tour. -Vous l'avez dit ! A ce moment là, une jeune infirmière s'avança vers eux : « Vous êtes ici pour Maritza Cruz ? » Les deux jeunes hommes se levèrent en même temp. « Manuella ! »s'exclama Bosco. -Monsieur Boscorelli ! dit-elle cela faisait longtemps ! Votre blessure à l'air d'aller beaucoup mieux ! -Oui répondit-il…. Comment va-t-elle ? On peu la voir ? »dit-il en reprenant son sérieux. -Juste l'un de vous. Elle est endormie et les visites ne sont pas autorisées normalement. -Pourquoi les autorisez-vous dans ce cas ? -La ferme Santiago … Elle va changer d'avis. Dit Bosco en souriant. L'infirmière lui rendit son sourire et demanda : -Alors ? Lequel d'entre vous veut y aller ? Manny regarda Bosco : -Tu l'as sauvé. Je crois que tu devrais…. -Ok ! Merci. Le jeune homme fit un signe de tête pour lui dire au revoir et suivit l'infirmière jusqu'à la chambre 610. Il entra et remercie Manuella. Il s'approcha du corps endormi et malgrès le visage livide et les yeux cernés, il fut soulagé de constater que les blessures au visage restaient superficielles. Il pris une chaise et s'assit un petit moment à côté de Cruz. « Pourquoi t'as fais ça ! murmura –t-il. » Il respira un bon coup et se leva. De la poche intérieure de sa veste il sortit une rose rouge qu'il déposa sur la table de chevet avant de sortir de la chambre. ************************************************************************** La nuit était tombée lorsque Bosco rentra chez lui. Il pris une douche rapide et s'assit sur le canapé. Il zappait les chaînes de la télé avant de s'arrêter sur une émission animalière. Il la regardait sans vraiment y faire attention car il songeait à cette journée étrange. Il pensait aussi aux intentions de Swersky. Que voulait-il vraiment « changer » ? A ce moment précis, son téléphone sonna. C'était le lieutenant. « Boscorelli ? » -Patron vous êtes déjà rentré de l'hôpital ? -Oui écoutes...j'ai besoin de te parler d'un truc important là. Tu veux bien me rejoindre « Chez Joe » ? « Chez Joe » était un bar et Bosco ne se sentait pas vraiment d'humeur à y allé ce soir. -C'est Vraiment important ? demanda-t-il -Ecoute Boscorelli je sais qu'à l'extérieur de la centrale je suis plus ton supérieur mais c'est pas parce qu'il n'y a plus de meubles que tu dois contourner mes ordres. Bosco sourit car il avait besoin d'entendre ce genre de vocabulaire bien policier pour retrouver une certaine énergie. -Ok PATRON ! J'arrive dans un quart d'heure. Le bar était bondé Bosco eu du mal à retrouver le lieutenant parmi ce monde. Il était assit au bar…seul. Le jeune homme s'avança vers lui et lui serra la main. « Dur journée hein…dit Swersky. » L'officier ne répondit pas et fit un signe à la serveuse. « Une bière s'il vous plait. » La jeune femme lui fit un signe de tête tandis que Bosco se retournait vers le lieutenant. « Alors ? Qu'est-ce qu'y se passe ? Ca avait l'air important. » Swersky but une gorgé de son whisky avant de répondre. -Santiago m'a dit qu'il t'avait un peu prévenu de la nouveauté. -Ouai…un peu…. Répondit Bosco. -Tu veux pas en savoir plus ? demanda Swersky qui trouvait la réponse de son officier peu optimiste. -Oui. Rétorqua Bosco un peu plus enthousiaste. -Et bien voilà, je vais partir. -Vous allez nous quitter ? S'étonna l'officier. -Exactement. Tu sais aujourd'hui j'ai faillis mourir deux fois. Et pendant ces deux fois j'ai pensé à ma famille. Tu sais…je suis grand-père. -J'y suis pour rien…répondit Bosco en souriant. Swersky se contenta de sourire à son tour. -…Bref, je suis grand-père et mes petits enfants m'ont presque perdu aujourd'hui. En plus je n'ai plus Camelot… -Vous l'avez dit vous-même patron. Ce sont des meubles…. - Mon heure a sonné, coupa le lieutenant. Il est temps que je laisse un jeune prendre ma place… -Vous pensez à qui ? -Comme lieutenant ? Sullyvan…il est le seul à être au courant. -Il m'avait semblé vous avoir entendu dire le mot « jeune » patron…dit Bosco en riant. Et Manny ? Il s'en va ? -Il a reçu un appel d'une des unités de Philadelphie. Ils l'ont accepté. Il part dans la semaine mais juste pour quelque temps….Tu veux pas savoir ce que tu deviens Boscorelli ? -Moi ? Moi patron je reste à NY ! dit-il sur la défensive. Swersky ricana. - Je ne t'enlèverais jamais à TA ville Bosco ! Je tiens à ma vie ! -Vous pensez à quoi alors ? demanda le jeune homme un peu inquiet tandis que la serveuse lui donnait sa bière. -A la place de Sergent. Bosco prit son verre et but une énorme gorgé avant de répondre. - La crime ? Ca c'est le boulot de… -Cruz est rétrogradée. Elle a mit en danger tout Camelot avec ses connneries. Un vrai sergent aurait obéit aux ordres ! Je lui avais dit de ne pas y aller. D'ailleurs, tu devrais t'estimer heureux d'être gradé ! Toi aussi tu as désobéi. Bosco respira profondément. « Tout ça va tellement…vite ! » -J'en suis conscient. Mais on va au rythme de New York. Les criminels ne vont pas attendre que la centrale soit reconstruite pour fouutre le bordeel dans la ville. Tu comprends ? -On commencerait quand ?demanda Bosco quelque peu déboussolé. -Mes supérieurs sont au courant et sont parfaitement d'accord. Le nouveau Camelot se situera près de l'ancien. De l'autre côté de la caserne. Vous commenceriez dans trois jours. Cruz sort dans une semaine. Dit Swersky -Qui va la mettre au courant ? demanda Bosco -Moi, répondit le lieutenant. Le jeune homme se mit à sourire tandis qu'il payait les deux aditions. -Quoi ? demanda Swersky -Plus d'uniforme…. -non, répondit-il -Donc plus d'action ! -Ca c'est à toi de voir ! Je ne me permettrais pas de t'empêcher de courir…. -Je suis sous les ordres de Sullyvan l'ancien ! -Ca par contre je n'y peu rien. Il faut que tu essayes de faire avec. -Et…j'ai l'officier Maritza Cruz sous mes ordres….dit-il en mettant son manteau. -Et alors ? demanda le lieutenant. -Ca risque d'être intéressant, répondit-il en souriant. Bosco serra la main à son désormais « ancien » supérieur et sortit du bar. |
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--- Chapitre 2 --- |
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