- Episode 18 -
"The beginning of a new life"

 

Une semaine après, Manny Santiago avait rejoint une unité de Boston. Et alors que tout le monde pensait que le lieutenant Barner quitterait elle aussi New York pour rendre sa place à Sully, le Capitaine en décida autrement. Barner et Sullyvan collaboreraient ensemble pendant quelques temps, du moins jusqu'à ce que l'homme retrouve ses marques à la centrale ainsi que la confiance de son équipe.  

Salle de Briefing.
Voilà une image quelque peu déconcertante pour les officiers présents dans la salle. Deux lieutenants entourés de deux sergents fixaient leurs faits et gestes et leurs dictaient à tour de rôle le déroulement des opérations.  
« Cette adolescente de treize ans est accusée d'avoir kidnappé un bébé âgé de deux jours. » commença Barner en distribuant la photographie de la jeune fille.  
-Elle n'a apparemment pas d'arme mais soyez quand même sur vos gardes. Poursuivit Sully. Une infirmière l'a vu emporter cet enfant mais elle pensait que c'était son petit frère.  
-Comment est le bébé ? demanda Nick.
-En bonne santé et de sexe masculin. répondit Angela.  Il s'appelle Nathan Lawrence mais il se peut que la ravisseuse lui ait donné un autre prénom.          
-Et comment s'appelle-t-elle ? demanda Monroe.  
-Carrie Sherman. Répondit Sully.  
Carter leva encore la main et dit d'un air gêné :
-Quand je disais « comment est le bébé ?» je voulais savoir comment on pourrait le reconnaître.  
-Il a peut-être une carte de visite dans la poche de son jean ! se moqua Bosco.  
Tous sourirent à la plaisanterie mais Nick persévéra :
-Il n'a pas…un signe distinctif ?
-Tu veux un portrait robot du môme J.R ? demanda sèchement le sergent en se levant de la table.  
-Juste un truc qui m'assurerais que je ne me trompe pas d'enfants. Un truc qui nous aiderait un peu et qui nous permettrait de le trouver plus facilement !
Bosco fronça les sourcils et se tourna vers Sully.  
Les deux lieutenants se regardèrent et dire presque en cœur :
-On a que ça !    
-Ah….fit carter. On va se débrouiller alors….

55 Dany.
« Nous faisons enfin équipe ensemble Cruz ! » dit Elisa d'un ton enjoué.
-Ca fait une semaine que tu répète ça ! fit remarquer Maritza.  
-C'est que je suis tellement contente ! assura London en souriant.  
-C'est que tu l'es tellement tout le temps ! lança Cruz d'un ton monotone.  
Il y eu un instant de silence avant que le jeune officier ne reprenne la parole :  
-Qu'est-ce qui a bien pu pousser une jeune fille à kidnapper un bébé ?  
-La folie ! rétorqua Maritza.  
-Non…dit Elisa d'un air songeur. C'est sans doute plus profond que ça !

55 David.
-Cette fille est cinglée ! lâcha Bosco en croquant dans un gâteau. Il n'y a pas d'autre solution ! New York est…une sorte d'asile psychiatrique géant et nous, on est tous des toubibs assez dérangés pour y vivre tout en étant chargés de séquestrer le moindre malade qui passe à l'acte !  -T'as vraiment le sens de la métaphore toi ! remarqua ironiquement Nick en tournant le volant.
-Tu vas pas me dire que tu penses pas la même chose que moi ?! demanda le sergent.  
-C'est difficile de savoir exactement ce que tu pense Bosco…et c'est suicidaire de se mettre à penser comme toi. Cette fille a peut-être des antécédents…
-Psychiatrique ! coupa Bosco.
-Pas forcement ! peut-être qu'elle est juste perdu !  
-Tu t'es trompé de métier J.R ! On est pas là pour se la jouer assistante sociale !
-On est pas non plus là pour se la jouer Batman !
-J'aime pas trop ce mec ! Je préfère Flash Gordon ! avoua Bosco.  
-Sans blague ! dit Carter, d'un ton ironique.  

55 Charlie.
« Quand j'aurai des enfants… » commença Ty.
-T'es sérieux ? coupa Finney.
-J'ai encore rien dit ! protesta Davis.
-Le début de ta phrase me suffit ! assura Brendan.  
-Non mais sérieux ! Quand j'aurai des gosses, je resterai jour et nuit avec eux !
-« Ty Davis ! Le papa qui étouffe ses enfants ! » Je vois ça d'ici !    
-Je les étoufferai pas !  
-C'est tout comme ! assura Brendan. Moi…SI un jour j'ai des gosses, je les laisserai vivre leur vie ! Dès qu'ils naîtront, ils n'auront besoin que d'un guide…et pas d'une sorte de chaperon permanent !  
-Tu vas te prendre pour maître Yoda ! se moqua Davis.
-En tout cas, c'est pas moi qui me la jouerai Mary Poppins ! se défendit Finney.

**************************************************************************

Bosco et Carter sortaient de leur troisième foyer d'accueil pour adolescentes célibataires avec un enfant à charge et ils n'avaient toujours aucune piste pour retrouver cette Carie Sherman.  
« C'est assez triste de voir ça ! » dit Nick en fermant la porte d'entré du bâtiment.  
-Ouais…répondit Bosco. Moi la question que je me pose c'est : où est le père ?! Ces petits boutonneux qui se la jouent caïds et qui sont tellement presser de bais.er à l'arrière de leur caisse qu'ils en oublient la capote et tout le reste !
-T'as vraiment un avis sur tout Bosco ! fit remarquer Carter.  
-Les vies de toutes ces filles sont bousillées ! lança le sergent en haussant le ton de sa voix.  
-Elles y sont un peu pour quelque chose tu crois pas ?  
-Il y en a qui ont à peine quatorze ans J.R ! s'emporta Bosco. C'est au mec de faire gaffe ! De se protéger ! Et si il est pas assez grand pour que ça lui arrive au cerveau alors il est pas assez grand pour coucher avec sa nana !  
Là, Nick se mit à sourire et rentra dans la voiture. Bosco le suivit et le regarda en demandant sèchement :
-Qu'est-ce qui te fait marrer ?!  
-Je croyais qu'on se la jouait pas assistante sociale!
-Et alors ?
-Et alors tu viens de me faire un portrait psychologique du père ! Il est loin….très loin d'être objectif mais c'est déjà un début !  
-Démarre la caisse et fermes là ! Ca parle vraiment trop un texan !

55 Dany
« Toutes ces filles… » dit London d'un air songeur.  
Cruz ne parlait pas car elle pensait à sa sœur. Peut-être avait-elle fréquenté ce genre d'endroit. Peut-être y était-elle resté longtemps…
« Cruz ?! intervint London. Est-ce que tout va bien ? »
-Ouais…répondit la jeune femme en se passant nerveusement la main dans les cheveux.  J'espère juste qu'on va la trouver ! Cette histoire commence sérieusement à me gonfler !  
-Moi aussi ! C'est vraiment triste pour toutes ces filles ! Et cette gamine qui kidnappe un enfant…
-Tu trouve que c‘est triste pour elle ? demanda Cruz.  
-C'est….c'est étrange. J'ai de la compassion pour elle. Elle n'a que treize ans. Carrie doit avoir un problème….
-Ca c'est clair ! assura Maritza.  
-Je ne parlais pas de ce genre de problème Cruz. Pourquoi faut-il toujours que vous…que vous voyez le mal partout ?!
Maritza profita d'un feu rouge, se tourna vers sa partenaire et lui dit sèchement :
-London ! Oublies l'âge de la gamine ! Dis toi que c'est une femme qui a kidnappé un bébé de deux jours dans un hôpital ! Ce bébé est déjà peut-être en danger alors qu'il vient à peine de naître ! Pour une fois arrêtes de dire que c'est moi qui voit le mal partout alors que c'est peut-être toi qui voit le bien même chez les plus dingues !  
Elisa resta sans voix tandis que Cruz tourna le volant.  

Centre d'accueil Hope.
« Vous avez donc….vu cette jeune fille ? » demanda Davis à une mère qui tenait son enfant dans le grand salon.
-On partageait carrément la même chambre !  
-Elle avait donc….
-Un enfant ? devina la mère.  
-Oui…c'est ça…. Dit Ty.  
-Quel est votre nom mademoiselle ? demanda Brendan en prenant son petit carnet.  
-Elena. Elena Scott.  
-Votre….âge. demanda-t-il d'un air gêné sans pouvoir lever les yeux de l'enfant.  
-J'ai quinze ans.  
-Elle avait un bébé ? demanda Davis.
-Oui. Répondit la jeune fille en souriant. Le petit Dan. Une véritable tragédie. Ajouta-t-elle d'un air plus sombre.  
-Il est…commença Brendan.  
-Oui. Il était très malade. Une malformation du foie je crois….
-Elle est partit depuis quand ? demanda Ty après avoir regardé son équipier comme s'il venait de tout comprendre.  
-Un mois. Répondit Elena.
-Merci. Ce sera tout. Dit Ty .

Ils sortirent et Davis regarda son équipier avant de lui dire d'un ton grave :
« On a un sérieux problème. Il ne reste plus qu'à espérer qu'elle s'en ai pas prit à l'enfant. »    
« 55 Charlie à centrale. On sort tout juste du centre d'accueil Hope où la ravisseuse a séjourné pendant quelques temps avec son fils. Elle est parti d'ici il y a un moi environ et il se peut que l'enfant kidnappé porte désormais le prénom de Dan. »

**************************************************************************

55 David.

« Et ça nous avance à quoi de chercher un Dan plutôt qu'un Nathan ? » demanda Nick après avoir entendu les information retransmises par la centrale.  
-J'en sais rien ! dit Bosco.  
-C'est quoi encore ton problème ?! demanda Carter qui avait remarqué la mauvaise humeur de son équipier.  
-Y a plutôt intérêt à ce qu'on trouve cette gamine ! J'veux pas y passer la journée !  
-T'as un truc de prévu ? demanda Carter en faisant un petit sourire. Une Lisa ?  
-Une Lisa ? s'étonna le sergent en faisant une grimace.  
-Ou une Mindy, une Pamela, une Pauline…
-Elle était bien cette Pauline ! Une jolie petite française ! coupa Bosco.
-Ca fait deux jours ! Il faut t'en remettre ! se moqua Nick
-Hey ! Je suis remis ! protesta le jeune homme. Ca n'a duré qu'une soirée!  
-Une soirée TOUTE ENTIERE ? se moqua Carter.    
-La ferme ! lança le sergent.  
« 55 Dany à 55 David vous êtes là ?! »
Bosco leva les yeux au ciel et prit la radio.
« London, des nouvelles infos ? »  
«  Non sergent. Et vous ? »
« Toujours rien ! répondit le jeune homme d'un ton amère »
« Une question : ça nous avance à quoi de chercher un Dan plutôt qu'un Nathan ? »
Bosco sourit et se tourna vers Carter avant de répondre :
« C'est censé être une piste London alors fais comme si ! »
Là, il lâcha le bouton et fixa Nick.  
-Quoi ? Qu'est-ce que tu veux encore ?! se plaignit Carter.
-Boucle d'or hein ! dit-il en faisant un immense sourire.
-London ? s'étonna Nick.  
-Ah ! Tu sais de qui je parle ! remarqua Bosco.
-C'est pas difficile ! C'est son surnom !  
-Ouais mais tu l'as dis tellement vite !
-Où tu veux en venir Barilla ? demanda Nick, impatient.  
-Elle est gentille ! dit le sergent en faisant visiblement un sous entendu.  
-Ouais mais ça s'arrête là ! C'est pas mon genre !  
-Elle est plutôt canon !  
-T'as qu'à te la faire ! se moqua Carter.  
-Nan ! J'évite les filles du boulot….. maintenant…… mais je pensais que toi….
  -Beh tu t'es planté ! En plus je les préfère plus joyeuse !
-Okay et bin au cas où t'aurais pas remarqué, London c'est trente pilules d'extasies à elle toute seule !  
-C‘est une image ! Elle est triste et ça se voit ! «Il est des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du coeur ».
Le sergent fit une grimace et lança :
-Te la joue pas Psy Sue Hellen ! Tu vas te bousiller le cerveau !
-Ouais…mais je les aime bien quand elle ne sont pas compliquées ! J'aime pas trop devoir constamment essayer de les comprendre parce qu'elle sont trop tourmentées.  
Bosco se mit à rire.  
-Quoi ? s'étonna Nick.
-Et t'avais flashé sur Cruz ?!  
Carter leva les yeux au ciel et poursuivit :
-En plus….elle est trop…trop jeune. On dirait une petite fille !  
Le sergent fronça les sourcils et fixa son partenaire.
-Quoi ? Qu'est ce que j'ai dis encore ? demanda Carter.  
-Il faudrait que tu me donne ta définition de « petite fille » parce qu'on doit pas avoir la même !  
« Centrale à toutes les voitures de patrouilles ! Un coup de feu a été signalé dans un supermarché sur la 108ème. Le braqueur est une jeune fille blanche armée d'un fusil. Il se pourrait qu'il s'agisse de Carrie  Sherman. 55 Charlie est déjà sur les lieux»
A cette nouvelle, le sergent fronça les sourcils et ordonna à son équipier.
« Appuie sur l'accélérateur J.R ! »

***************************************************************************

Lorsque 55 David arriva sur les lieux, 55 Charlie et 55 Dany étaient devant le magasin, les portières ouvertes. Paniqués pour ses collègues, Bosco sortit et regarda autour de lui. Des policiers avait déjà isolés le secteur et établit un périmètre de sécurité. Et alors que le sergent se demandait où pouvait bien être l'autre sergent, il entendit une voix derrière lui.
« Boscorelli ! »
Il se retourna et vit Cruz, entrain de se préparer pour entrer à l'intérieur.  
Il courut vers ses collègues et demanda :
-Tu rentres ?  
-A ton avis ? dit la jeune femme en installant un micro sur son gilet.  
-Les équipes sont prêtes ?
-On va pas envoyer un régiment Bosco ! Seulement deux équipes viennent avec moi !  
-Avec nous tu veux dire ! rectifia le jeune homme.  
-Non. Démentit Cruz. Il vaut mieux que tu supervises les opérations de l'extérieur.  
-Tu plaisantes ?! s'indigna-t-il. J'ai quand même le droit de décider si je veux aller me faire sauter la cervelle ou si je veux me faire chi.er…
-Superviser ! rectifia Cruz.
-C'est pareil pour moi ! assura Bosco.  
-Tu veux pas rester ici ?! s'énerva Maritza tandis que London et les autres s'éloignaient de la tempête pour se préparer.  
-Nan ! affirma le jeune homme en prenant le micro qu'elle avait dans les main pour le fixer sur son propre gilet.
Cruz leva les yeux au ciel et se dirigea vers l'équipe.
Elle prit ensuite un haut-parleur et cria :
« Carrie Sherman ? Est-ce que c'est bien vous ? Ecoutez….je suis le sergent Maritza Cruz et ce que vous faites est une grosse erreur. Vous êtes entrain de mettre la vie de dizaine de personne en danger. Si vous sortez maintenant, cela sera prit en compte pendant le procès. »
Là, Bosco s'approcha de Maritza et lui dit d'un ton qui sonnait comme un ordre :
« Ne lui parles pas de procès ! Ca va résonnez comme un « Vas y butte tout le monde de toute façon t'iras en tôle » dans son esprit de malade. »
Cruz leva encore les yeux au ciel et lança à son collègue :
-Honnêtement entre elle et toi j'aurais du mal à distinguer le plus malade des deux ! Alors à ta place, j'arrêterais de me prendre pour un psy !
  A ce moment précis, des coups de feu retentirent et tous les policiers, persuader qu'ils visaient l'extérieurs se mirent tous à couvert derrière les voitures de patrouille. Bosco et Cruz arrêtèrent momentanément leur dispute et se baissèrent derrière 55 David.  
  « C'était pas vers nous ! » remarqua le jeune homme en se tournant vers sa collègue.  
-Elle a tirée à l'intérieur ! renchérie Cruz à la fois énervée et horrifiée.  
-Qu'est-ce qu'on fait ?! demanda Bosco.  
-Il faut rentrer ! assura Maritza.  
-Par derrière ?  
Cruz se leva et affirma d'un ton extrêmement nerveux :
-Par la porte de derrière, par les fenêtres, par les égouts, ou par ces put.ain de bouche d'aération Boscorelli ! On va rentrer dans ce supermarché !  
Là, Bosco la suivit vers leurs collègues qui se levèrent de leur planque.  
« London ! cria Cruz. Je rentre par la porte de derrière…. »
-Cruz ! coupa Elisa. Le gérant du magasin est là bas. Dit-elle en le pointant du doigt. Il peut peut-être nous indiquer les entrées !  
Maritza se tourna et courut vers le vieil homme.  
-C'est vous le…
-Oui coupa le vieillard.  
-On a besoin de votre collaboration ! Combien il y a d'entré ?
-Trois ! répondit-il  
-Trois ?! s'étonna Cruz.
-Oui. Une pour les ordures, unes pour les camions d'approvisionnement et une autre mais celle là….elle est….difficile…
-Dites toujours ! ordonna Maritza qui venait tout juste d'être rejoint par Bosco.  
-L'escalier de secours mènent au toit. Là, vous pouvez prendre l'escalier qui vous mènent à l'intérieur.  Il y a des appartements au dessus du magasin.  
-Et en quoi c'est plus dangereux ? demanda la jeune femme en fronçant les sourcils.  
-Ca….ça mène juste derrière la caisse ! Et c'est là qu'il y a cette gamine complètement cinglé.  
-Vous êtes sortit par là. En conclut Bosco.
L'homme soupira et acquiesça d'un signe de tête en ajoutant :
-Dès le premier coup de feu.    
Maritza le regarda d'un air un peu sévère et tourna les talons. Lorsque Bosco s'aperçu quelle n'était plus là, il courut rejoindre l'équipe où la jeune femme était déjà entrain de donner des instructions.  
-Hors de question ! dit-il en arrivant et sans avoir entendu ce qu'elle prévoyait.  
-Quoi encore ?! s'exaspéra Maritza en se tournant vers lui.  
-Carter et moi on passe par en haut ! dit-il.  
-JE passe par l'escalier Bosco !  
-J'ai dis non ! assura-t-il.  
-Et tu comptes m'en empêcher comment ?! demanda-t-elle.  
-En y allant le premier ! Carter en route ! Davis et Finney vous prenez l'entré des camions  ordonna-t-il en se dirigeant déjà vers l'escalier de secours.  
-Bosco ! Je……commença-t-elle d'une voix crispée.  
Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'ils étaient déjà entrain de monter.  
  Résignée mais définitivement sur les nerfs, elle regarda le reste de l'équipe et dit à toute vitesse:
-Nous on passe par derrière ! Aucune bavure c'est clair ? On tire pas dans le tas ! Enfin…..on évite….rectifia-t-elle.  
Ty et Brendan acquiescèrent d'un signe de tête et tous les quatre allèrent à leur poste.

**************************************************************************

Davis et Finney pénétrèrent les premiers dans le magasin, leur opération étant la moins risquée. Il arrivèrent au rayon des produits laitiers et regardèrent la scène, cachés derrière une affiche promotionnelle pour le coca cola. Environs quinze personnes, tout aussi  paniquées les unes que les autres, pleuraient la tête contre le carrelage blanc en évitant de lever les yeux vers la criminelle. Carrie, elle, ne semblait pas comprendre ce qui était entrain de se passer. Une arme à la main et un bébé qui n'était pas le sien au bras, elle mettait en joue des gens qu'elle ne connaissait pas, pour une brique de lait qui n'avait plus beaucoup d'importance. La seconde équipe à pénétrer dans les lieux fut celle de London et Cruz qui arriva à l'autre bout du magasin. Elles étaient d'ailleurs si loin de la scène qu'elles durent s'en rapprocher pour pouvoir apercevoir la criminelle.      
« Cruz ! C'est Bosco ! Est-ce qu'on peut ouvrir la porte ? »
Maritza regarda la porte et se rendit compte que, comme le vieillard l'avait dit, qu'elle se situait juste derrière Carrie.  
« Non. Chuchota-t-elle. C'est trop risqué ! »
« On fait quoi alors ?! » demanda le jeune homme qui n'avait aucune idée ni de la position des victimes, ni de celle de la criminelle.  
« Il faut que je tente une négociation ! » répondit Maritza.  
« Cruz ! Cette fille est cinglée ! » protesta le jeune homme.  
« Elle a un bébé dans les bras Bosco ! On ne peut pas la menacer d'un coup ! Elle pourrait lui faire du mal ! »
« Tu prend ton arme hein ? demanda le sergent. Cruz. Ton arme tu la prend ?!»
Le sergent Cruz n'écouta pas son collègue et se tourna vers Elisa en chuchotant :
« T'as compris ? »  
la jeune fille acquiesça d'un air inquiet tandis que Maritza lui donnait son arme.  
-Je vous couvre ! dit-elle.  
-Trouve d'abord Finney et Davis ! Vous me couvrirez tous les trois pour qu'on puisse mieux la maîtriser !
Là, Cruz souffla un bon coup et avança lentement vers la scène.  
« Carrie Sherman ? » dit-elle en se positionnant doucement devant elle.    
La jeune fille, paniquée, pointa brusquement son arme vers le sergent qui leva instinctivement les mains en l'air en disant le plus calmement possible :
« Je suis le sergent Maritza Cruz. Tu te souviens ? »  
-Qu'est-ce que vous faites là ?!  demanda Carrie, les déjà yeux humides.  
-Je….je suis là pour t'aider. Et pour aider…
Là, Cruz marqua un temps et se souvint du transfert que la criminel avait apparemment fait sur le petit. Ainsi, au lieu de l'appeler Nathan, elle dit :
-….Pour aider Danny.  
La jeune fille regarda l'enfant qu'elle croyait être son fils et dit nerveusement :
-Il va bien Danny ! Je …je lui achetait juste du lait !
-Tu....tuas une arme à la main. Fit remarquer Maritza.  
Carrie regarda alors son arme et se justifia :
-Je…je n'avais pas d'argent !
-Et….et tu t'es retrouvée piégé…en déduit Cruz.  
-Je ne pouvais pas la lâcher ! C'est juste une histoire d'argent.
-Okay Carie….alors ça peut peut-être rester une histoire d'argent.  
Là, Maritza s'avança lentement vers la criminel lorsque celle-ci recula subitement d'un pas en disant, la voix étouffée par les larmes :
-C'est plus une histoire d'argent !  
Elle se décala alors vers la droite et Cruz vit un home inconscient, qui gisait sur le sol et qui baignait dans son propre sang.  
-Il est mort ? demanda sombrement le sergent sans détacher ses yeux de la victime.  
-Je….je crois. Répondit la jeune fille.  
-Donnes moi cette arme Carie. Demanda Cruz, en tendant sa main.  
-Non. Répondit l'adolescente, en la pointant une foi de plus sur le sergent.
-Tout peut s'arranger…commença Cruz.  
-NON ! hurla la criminel. Personne ne me prendra mon fils !
-On ne va pas te le prendre…
-VOUS MENTEZ ! hurla-t-elle.
Ce cri strident fit sursauter le sergent ainsi que les victimes qui ne cessaient de pleurer. Malgré l'arme pointée sur elle, le sergent Cruz fit encore un pas. Le pas de trop…..
Carie appuya sur la détente mais London, qui s'était rendu compte a temps des intentions de la jeune fille se jeta sur son équipière pour la protééger et la précipita à terre. Le coup de feu obligea le sergent Boscorelli à défoncer la porte. Davis, Finney, Bosco et Carter tenaient maintenant en joue la criminel tandis que Maritza se regarda sa main qui était pleine de sang. Prise de panique, elle se retourna et regarda sa partenaire qui était encore sur elle.  
« London ! London est-ce que ça va ? »
Elisa fronça els sourcils et dit :
-C'est pas mon sang Cruz….
London se leva d'un coup et Cruz s'assit en poussant un gémissement. Elle était touchée au bras droit. Elisa l'aida à se lever tandis que Carie se mit à sourire  en assurant à tous les policiers présents :
-Vous ne m'aurez pas !
-Carie ne faites pas de bêtise ! Posez cette arme ! dit Davis en la regardant droit dans les yeux.  
-Vous ne m'aurez pas ! Répéta-t-elle en souriant toujours.
Là, elle pointa l'arme sur l'enfant et ajouta :
-Et vous ne l'aurez pas non plus !  
  Sans que personne ne s'y attende et avec une rapidité impressionnante, un coup de feu retentit. L'enfant, cependant, était toujours en vie. La criminelle se toucha le ventre et regarda cette tache rouge qui ne faisait que grossir sur son pull over bleu.   Lentement, elle utilisa le peu de force qui lui restait pour se tourner vers la personne qui venait de tirer. Elle plongea alors son regard dans celui d'Elisa London, encore sous le choc de l'acte qu'elle venait de commettre. Tous, la fixaient, d'ailleurs, sauf Bosco qui attendait le moment où la criminelle lâcherait l'arme pour prendre l'enfant. Lorsque le pistolet glissa des mains frêles de Carrie Sherman, le sergent Boscorelli prit le bébé dans ses bras de peur qu'elle ne le fasse tomber lui aussi. Quant à la jeune meurtrière elle tomba à genoux sans lâcher London des yeux. Toutes deux à ce moment précis avaient l'impression d'être seules dans la pièce, et sans qu'Elisa s'en aperçoive, Cruz prit l'arme des mains tremblantes de son équipière. Là, la tête de Carie frappa le sol et son regard…son dernier regard se porta vers cet enfant qu'elle croyait être son fils et pour qui elle avait commit ce massacre.    

Les policiers se regardèrent ensuite, et les victimes se levaient toute une par une sans cesser de pleurer. Cruz posa sa main sur son bras qui la faisait souffrir. Elle regarda ensuite sa partenaire et vit une larme couler sur sa joue.  
« London… » commença-t-elle.  
Elisa leva les yeux au ciel, et sans rien dire, sortit du bâtiment.    
Dès qu'elle fut dehors, des équipes et des secouristes rentrèrent dans le supermarché pour soigner les blessés. Là, Nieto prit le petit Nathan dans ses bras et Holly alla voir Cruz qui regardait encore la porte par laquelle sa partenaire était sorti.  
« Il faut vous amener à l'hôpital ! » dit-elle après avoir regardé le bras du sergent.  
-Ca va cicatriser ! assura Maritza  
    Bosco s'avança vers elle.
-Ca va ? demanda-t-il .
-Ouais ! Levine ! Je ne veux pas aller à l'hôpital !  
-Juste un petit pansement Cruz. Pas de piqûre c'est promis ! dit la secouriste comme si elle parlait à un enfant.  
-Je suis pas une débile je ne veux pas perdre mon temps ! Mets une de tes lotions magiques sur mon bras et ça ira ! La balle m'a juste effleuré !
-Justement ! Ils vous feront un simple bandage ! Ca prendra à peine vingt minutes !  
-Tu vas pas rester avec ton bras à moitié déchiqueté ! protesta Bosco.  
-Qu'est-ce que ça peut te foutre à toi ?! s'emporta Maritza. Et si j'avais envi de rester comme ça ?!
-Tu serais complètement cinglé ! répondit le jeune homme. Mais ça c'est pas nouveau !
Là, il tourna les talons et alla rejoindre les officiers.  
« Vous allez l'écouter ? » demanda Holly.
Maritza leva les yeux au ciel et dit :
-Je crois que j'ai pas trop le choix.  
-Qui a tiré sur la criminelle ? demanda Holly  
-Mon équipière. Répondit le sergent en baissant les yeux.  
-London ? Elle va bien ? Il faut que je l'examine ?  
-Non…elle ne va pas bien. Répondit Cruz. Mais je pense pas que tu puisse y faire quelque chose.

**************************************************************************

Camelot, 23h05  
Vestiaire.
London enlevait son gilet et s'assit sur le banc. Là, elle fixa le sol et n'entendit même pas sa partenaire qui s'assit à côté d'elle.  
« Comment ça va? » demanda Cruz.
-J'ai tué quelqu'un. Répondit-elle. Et vous ? Comment allez-vous ?  
-Un bon flic a risqué sa vie pour sauver la mienne aujourd'hui!
Elisa fit un léger sourire et lui demanda sans la regarder :
-Comment va votre bras ?
-Bien….on m'a juste mit cette saleté de bandage ! se plaignit-elle.  
-Ca aurait pu être pire….
-Ouais. Mais j'évite de penser au pire. Merci quand même.  
-De rien. C'est normal. Vous êtes…ma partenaire. Dit London en la regardant.  
Il y eu un court instant de silence et Cruz reprit doucement :
-Ca m'est déjà arrivé.  
-Quoi donc ? demanda Elisa en fronçant les sourcils.  
-De tuer un gosse…avoua-t-elle en baissant les yeux.  
-Et…qu'avez-vous ressentit ?  
Cruz sourit amèrement et répondit :
-De la colère, de la …honte. Toute sorte de truc !  
-Et aujourd'hui ?  
-De la colère….de la honte…..avoua Maritza. Mais pas envers moi. Plus envers moi.
-Envers qui ? demanda Elisa.
-Envers le système ! répondit le sergent. Je sais que c'est une réponse un peu facile pour un flic mais je crois que c'est la bonne réponse. Ca devrait pas exister ! Des mômes qui menace de tuer…peut importe qui ils veulent tuer….ça devrait pas exister ! Et c'est pas de notre faute si c'est le cas ! C'est pas à cause de nous s'ils ont un flingue dans les mains ! Nous on est là pour empêcher qu'ils appuient sur la détente ! Et c'est ce que t'as fais London ! Une famille a pu retrouver son bébé de deux jour parce que t'as fais ton job et que tu l'as bien fais !  
-Elle avait treize ans Cruz….dit la jeune femme, la voix étouffée par les larmes.  
-London l'expérience que t'as faite aujourd'hui des milliers de flics …à NY et sûrement aussi dans le monde l'on faite aussi! C'est triste mais on y peut rien!  
-C'est dur….dit-elle en mettant son visage dans ses mains.
-Je sais que je ne devrais pas te dire ça….mais si ça peut t'aider, elle serait sans doute morte de toute façon. Dit la jeune femme.
-Pourquoi ? demanda Elisa en levant les yeux vers sa partenaire.  
Cruz la regarda et répondit simplement :
-Parce que t'as juste été plus rapide que moi.  


Bureau de Maritza Cruz : 0h02
Cruz était penché au dessus d'un dossier lorsque quelqu'un frappa à la porte.  
« Entrez ! » dit-elle.  
Bosco ouvrit la porte et la regarda, les sourcils froncés avant de lui demander :
-Tu fais des heures sup' ?  
Elle sourit, le regarda de bas en haut et répéta :
-Tu fais des heures sup' ?!
  Il sourit à son tour et rentra dans la pièce.
-Je suis sur un dossier qui me prend pas mal de temps…
-Qui t'obsède Bosco ! On dit « un dossier qui m'obsède » ! révéla le jeune femme  
-Ouais. Avoua-t-il.  Apparemment, ça t'arrive souvent à toi aussi !
-Tout le temps ! acquiesça Cruz.  
-Comment va ton bras ? demanda-t-il.
Maritza ne lâcha pas le jeune homme des yeux et répondit :
-J'ai connu pire !  
Il baissa la tête d'un air gêné et dit :
-Ouais…c'est sûr. Et London ?  
-Je pense qu'elle va mieux. Je lui ai un peu parlé !  
Sans demander la permission, il s'assit en face de Maritza et s'adossa au siège en demandant :
-T'as pas été trop direct au moins ?!
-Je peux être très….
-diplomate ? suggéra le jeune homme. Ca m'étonnerait ! ajouta-t-il en riant.  
Cruz sourit et reprit d'un air plus sérieux :
-Je lui ai dit toutes les choses que j'aurais bien voulu que quelqu'un me dise à son âge.  
-Ouais…je connais ça ! T'as envi qu'on te dise que c'est triste mais que c'est normal dans le monde où on vit de buter une gosse de treize ans parce qu'elle est sur le point de buter un autre gosse de deux jour !
Cruz le regarda en fronçant les sourcils et lui dit :
-Heureusement que c'est moi qui m'en suis chargé et pas toi !
-Pourquoi ? s'étonna Bosco. J'aurai pu…
-La faire pleurer ? La faire changer de métier ? suggéra Maritza en souriant toujours.  
-Très drôle ! lança le jeune homme. Moi j'ai jamais prétendu que j'étais diplomate !
-Il manquerai plus que ça ! dit-elle, sarcastique.  
-Bref ! Tu lui as dis quoi exactement ?  
-Pourquoi ça t'intéresse ?! s'étonna la jeune femme.  
-J'en sais rien ! avoua le sergent en regardant autour de lui. Je crois que j'ai juste pas envi de retourner sur l'affaire du gang Klarson !  
-Pourquoi tu vas pas boire un café ?! demanda Maritza.  
-Tu veux que je m'en aille ? demanda-t-il en souriant et en se levant.  
- Non ! assura Cruz, d'un ton si enthousiaste que le sourire de Bosco s'agrandit.  
-Ok ! Alors je reste ! dit-il.  
Là, il s'assit, croisa les bras et fixa Maritza.  
Cruz lâcha son stylo, le regarda droit dans les yeux et demanda clairement :
-Qu'est-ce que tu veux Boscorelli ?
-Comment ça va ? demanda-t-il.  
Cruz fronça les sourcils et dit en souriant :
-Bosco ! Il faut que tu saches que quand t'arrête un gang, la poudre blanche qu'ils ont dans les poches c'est pas pour toi ! Dis moi combien t'en a prit !  
-Je suis sérieux. Dit-il. T'es plus malade ?  
Maritza marqua un temps et son sourire s'estompa. Doucement elle répondit :
-Ca va beaucoup mieux. J'ai moins de médicament si tu veux tout savoir.  
-C'est bien.  
-C'est tout ? demanda la jeune femme.  
Il la fixa droit dans les yeux et répondit :
-Non….mais…on va dire que oui.  
-Je suis sérieuse t'en as prit combien ? insista le sergent devant l'attitude étrange de son collègue.  
A ce moment précis, quelqu'un frappa à la porte.  
« Maritza ! dit l'homme en entrant. On l'a retrouvé. »
Cruz se leva d'un bon et demanda :
  -Où elle est ?
-Dans le hall.  
Bosco se leva à son tour et devant le visage paralysé de sa collègue il demanda, inquiet :
-Qui ? qui il a retrouvé lui ? Et puis c'est qui lui d'abord ?!  
Maritza ne répondit pas et l'homme du se présenter lui-même.
« Je m'appelle Chad. » dit-il en serrant la main à Bosco.  
-Il a retrouvé qui ? demanda le jeune sergent à sa collègue.  
Cruz regarda Bosco et répondit d'une voix tremblante :
-Nina.  
  Maritza passa devant les deux jeunes hommes qui la suivirent jusqu'en haut des escaliers. Ils cherchèrent du regard une petite fille et lorsque les yeux de Cruz se posèrent sur un petit être assit dans l'entré qui suçait son pouce, une larme coula le long de sa joue :
-Elle lui ressemble tellement…dit-elle à mi-voix.  
Chad, qui comprit que cette situation le dépassait et qu'elle ne le regardait plus donna les dernières informations avant de descendre.  L'indic chargé de retrouver la petite fille dit à Maritza que l'enfant s'appelait en fait Melina mais qu'on la surnommait Nina et qu'elle avait presque quatre ans. Il ajouta aussi que ses parents adoptifs l'avaient abandonné et que ça faisait plus d‘un mois, qu'elle vivait seule dans les rues, nourrit par des amis sans abris qui l'avaient pris sous son aile. Cruz demanda si elle avait parlé, si elle avait demandé où on l'emmenait et surtout comment Chad  l'avait retrouvé. L'indic lui répondit que la petite fille n'avait pas dit un mot et qu'il l'avait retrouvé grâce à des relations qui connaissaient bien les parents adoptifs de l'enfant. Il baissa ensuite la tête et ajouta que légalement, Nina était toujours la fille de Lettie  et qu'ainsi, Cruz aurait moins de mal à obtenir la garde. Maritza le remercia sans lâcher l'enfant des yeux et Chad se contenta de répondre qu'il ne l'avait pas fait pour elle mais pour sa soeur qu'il appréciait beaucoup. Il descendit ensuite les escalier, passa devant l'enfant à qui il fit un petit sourire en guise d'au revoir et sortit du commissariat.  
Bosco regarda Cruz qui paraissait pétrifiée et lui demanda doucement :
-Est-ce que ça va ?  
Maritza tourna son regard vers lui et la voix étouffée par l'émotion elle répondit :
-J'en sais rien….  
Elle reposa ensuite ses yeux sur Melina et descendit lentement des escaliers tandis que Bosco décida de rester en haut. Le temps sembla s'arrêter pendant qu'elle marchait vers sa nièce qui ne l'avait pas encore remarqué. Les jambes tremblantes, elle s'assit  auprès d'elle et ne pu détourner son regard du joli petit minois un peu sale et triste cependant.  
« Bonsoir. » dit doucement le sergent.  
L'enfant ne répondit pas mais plongea quand même son regard dans celui de sa tante.  
« Je m'appelle Marizta….et toi ? »  
-Melina. Répondit-elle timidement.  
-Tu....tu sais pourquoi tu es là Melina ?
La petite fille hocha la tête.  
Cruz, gênée, regarda Bosco et dit à Nina :
-Tu veux bien attendre un moment ?
L'enfant acquiesça et Maritza monta les escaliers.  
« Il faut que je contacte les services sociaux ! » dit-elle.  
-Maintenant ?! s'étonna le jeune homme.
-Ca fait un mois qu'elle est toute seule Bosco ! cria la jeune femme.  
-Tu crois qu'ils vont te filer la garde ce soir ?!  
-Je suis de la famille. Ca doit être moins compliqué !
-Ok !  Mais ça va pas se faire en une soirée Cruz ! assura le jeune homme.  
  -Mais où tu veux qu'elle passe la nuit ?! demanda Maritza.  
Bosco réfléchit un moment et répondit :
-C'est juste pour ça que tu devrais contacter les services sociaux, et pas pour la garde. Pas dès ce soir !  
-Ils vont la mettre dans un centre. Dit Cruz en regardant l'enfant.  
-Je sais. Mais c'est toujours mieux que la rue. Et puis si tu fais les choses dans les règles pour une fois…….. le centre sera provisoire.  
  Maritza leva les yeux au ciel car elle savait que Bosco avait raison et qu'il fallait contacter les services sociaux non pas pour commencer la procédure dans la soirée mais pour qu'ils mettent Nina dans un endroit où elle pourrait passer la nuit. Cruz passa devant son collègue pour aller dans son bureau afin de passer un coup de fil tandis que Bosco gardait un œil sur l'enfant, qui commençait à s'endormir sur le fauteuil.

 

 


<<< Chapitre 17 --- Chapitre 19 >>>

RETOUR