- Episode 13 -
"The investigation"

 

Deux jours étaient passés depuis le soir du nouvel an et New York commençait à retrouver un rythme  légèrement plus calme.
Brendan Finney conduisait 55 Charlie en direction d'une vieille usine désaffecté où   on leur avait demandé de se rendre pour virer des squatteurs. Ty regardait son partenaire comme si il voulait lui dire quelque chose et Finney lança un énorme :
« Quoi ?! »
  -J'ai fais ma demande.  
Brendan donna un énorme coup de frein et redit cette fois de façon plus insistante :
-QUOI ?
-Hier soir. Précisa Ty.
-Et ? demanda Brendan en souriant un peu.
-Elle a dit oui.  

Camelot, 16h00
Vestiaire.
« C'est Fabuleux Sacha ! » s'exclama London en se levant du banc pour la rejoindre.  
-Oui….répondit timidement Monroe en refermant son casier. Fabuleux.  
  -Vous…vous n'avez pas l'air convaincu ! dit-elle.
-Si ! Assura aussitôt l'officier. C'est juste que…je n'arrive pas encore à y croire.  
A ce moment précis, Cruz et Rachel pénétrèrent dans la salle.  
« Cruz ! lança Elisa. Vous ne devinerez jamais ! »
London se tourna précipitamment vers Monroe et dit d'un ton presque désolé :
-C'est peut-être un secret !
Sacha sourit et hocha la tête.  
-Bien ! s'exclama Elisa tout sourire. Cruz s'avança vers elle et s'assit aux côtés de son ancienne équipière tandis que Rachel se dirigeait vers son casier.    
-Pourquoi tu fais encore cette tête bizarre London ? demanda Maritza en faisant une grimace.  
-Que voulez-vous dire ? demanda la bleue.  
-Tu fais cette tête à chaque fois que tu es surexcité ! répondit Cruz.
Elisa baissa les yeux mais se souvint aussitôt de l'importance crucial de la nouvelle en s'exclamant :
«Sacha et Davis vont se marier !!!»
Maritza fixa brusquement Monroe sans trop savoir quoi dire.  
-Félicitation ! suggéra Elisa, amusée par la réaction de son ancienne partenaire.  
-Oui ! Félicitation. Reprit Cruz avec un léger sourire gêné.  
-Merci, répondit timidement Sacha.  
Le silence s'installa jusqu'à ce que des mots ne viennent encore brûler les lèvres de la bleue.
-Tu verras Sacha ! C'est formidable d'être mariée !
-Tu parles comme si tu l'avais déjà été London ! Dit Maritza en se levant l'air de rien.  
-Oui. Acquiesça Elisa. A Las Vegas, de nos jours on peut vraiment faire n'importe quoi !  
Cruz et Monroe se retournèrent lentement et fixèrent London, abasourdis.  
-Oui.….avoua-t-elle. C'était il y a quelques années….
-Tu as 21 ans Elisa ! fit remarquer Sacha en souriant.
-Et j'en avais 16. ajouta-t-elle en baissant les yeux.
-London. Dit sèchement Cruz. Tu veux me faire croire que tu t'es marié alors que tu avais à peine le droit de conduire ?
-Vous comptez m'arrêter Cruz ? demanda-t-elle d'un ton amusé.
-Ne me tentes pas ! répondit Maritza sur le même ton qu'Elisa.  
-Nous avions trop bu ! se justifia London.
Tandis que Monroe ne pouvait plus s'empêcher de rire, Cruz prit un carnet et un stylo et se positionna devant la bleue en parlant et en écrivant en même temps :
-Alors : 1-mariage lors de la minorité.  
              2-bois alors qu'elle n'a pas 21 ans.
T'en as encore d'autres comme ça ?
-Et bien…avoua la jeune femme. J'avais pris la carte de crédit de mon oncle pour payer l'hôtel….
Maritza sourit en murmurant : « vol de carte de crédit »tandis que Sacha s'exclama :
-Je ne te connaissais pas aussi délurée London !
-Elle est californienne Monroe ! Elles cachent bien leurs jeux !
-Cruz vous m'aviez promis de ne plus critiquer la Californie ! s'indigna la bleue en mettant les mains sur ses hanches.  Et autant vous dire tout de suite que je suis tombé sur quelques fraternités new yorkaise et qu'elle ne sont guères plus sainte que les notre.  
A ce moment précis, Bosco entra dans la salle et eu l'impression étrange d'être un véritable intrus.  
« Monroe et London aujourd'hui, vous ferez équipes ensemble » dit-il.
Les quatre jeunes femmes présentes dans la pièce se tournèrent vers lui tandis que Sacha demanda en fermant son casier :
-Tu ne vas pas sur le terrain ?
-Non ! répondit-il d'un ton dégoûté et déçu. Trop de paperasse à mettre en ordre!
-Ca y est ? demanda Cruz d'un ton moqueur. Tu ne peux plus entrer dans ton bureau ?
-C'est vrai que c'est un peu le bordel….commença-t-il.
-C'est vrai que c'est un euphémisme ! coupa-t-elle.
Il lui sourit d'un air mesquin et dit plus calmement :
-Tas deux minutes ? Il faut que je te parle !
Elle referma son casier et sortie des vestiaires.  
Bosco referma la porte et demanda :
-T'es toujours si sûre de toi concernant le changement d'équipière ?
-Boscorelli ! dit-elle sèchement. Tu comptes m'en parler tous les jours ?
-T'es à deux doigts de te battre avec elle à chaque fois que vous vous retrouvez ensemble dans une pièce ! C'est pas ma définition d'une équipe !
-C'est peut-être la mienne. Dit-elle en touchant la poignée pour rentrer à nouveau dans les vestiaires.  
Il posa la main sur son bras et dit sèchement :
-Je sais que ne supportes pas faire équipe avec quelqu'un que tu peux pas te blairer !
-J'ai fais équipe avec toi je te rappel ! provoqua-t-elle ne souriant.
-Je ne plaisante pas. Assura le sergent d'un ton grave.  
-Qui a dit que je plaisantais ? demanda l'officier.  
-Pourquoi tu t'obstines ?  
-A te provoquer ?  
-A faire équipe avec Mac ! insista-t-il.  
Cruz le regarda plus sérieusement et demanda froidement cette fois :
-J'ai le droit de faire équipe avec qui je veux pas vrai ?
-La question n'est pas là ! Une bonne coopération entre une seule équipe est nécessaire pour toute la 55ème.  
-C'est quoi une bonne coopération pour toi ?!
-Une bonne entente, de la confiance…..tu serais capable de faire quoi pour elle ? non plutôt tu serais capable de faire quoi contre elle ?  
Cruz réfléchit un moment et dit d'un ton étrangement franc :

-Si ça peut te rassurer, je ne compte pas la tuer.  
Bosco fit une grimace.
-C'est censé me rassurer ? demanda-t-il.
-J'ai pas trouvé mieux. Répondit-elle en souriant.

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55 Dany  
  Un peu plus tard dans la soirée, 55 Dany revenait de patrouille. Cruz qui était au volant, mourrait d'envi de poser quelques questions à son équipière au sujet de son enquête. Sèchement elle demanda :
« Alors ? T'arrives à trouver des preuves contres les flics de la 55ème ? »
Rachel sourit d'un air mesquin et tourna ses yeux verts en direction de sa partenaire en répondant doucement :
  -J'y travaille….
-Tu sais que t'es censé me tenir au courant de tout ?! demanda Cruz. C'est pour ça que j'ai accepté le deal !
-Tu veux tout savoir.
-Tout.  
-Même si ça peut….te choquer ? s'informa l'officier avec un sourire en coin.  
-Je pense qu'il faut plus que des mots pour arriver à me choquer Mac ! rétorqua sèchement la jeune femme..  
-Bien…alors ouvres grand tes oreilles….  
Cruz regardait la route d'un air détaché et à peine perturbé par ce qu'était entrain de lui révéler sa partenaire.  


Camelot, Bureau du Sergent Boscorelli 20h00
Bosco était assis à son bureau et adossé à son siège. Les yeux fixés sur le plafond, il ne remarqua pas la présence de l'inspecteur Yokas qui l'observait les bras croisé et un sourire aux lèvres.  
« Tu crois que c'est comme ça que tu arrivera à ranger ce bazar ? » demanda-t-elle.
Il ne bougea pas et répondit d'un ton sérieux :
-J'y travaille ! Peut-être qu'avec un peu d'entraînement…
-Psychique ? proposa la jeune femme.
-J'ai vu ça quelque part ! affirma-t-il en agitant son  index. Une femme faisait voler les feuilles et elles allaient direct dans les placards et les dossiers !
-Ce que tu as vu Bosco c'était Mary Poppins et il s'agissait de jouets pas de rapports !
Il souffla et se leva de son fauteuil.
-Tiens ! dit-t-il en lui tendant un papier qui était négligemment posé sur une pile. Ca par exemple…
-C'est le dossier de Scott Black ?! Il est mort il y a deux mois Bosco ! renseigna l'inspecteur.
-Je le sais ! s'exclama le jeune sergent. C'est justement ça le problème ! Pourquoi je dois m'emm.erder à ranger des dossiers de criminels morts ! Je me fais déjà assez chi.er avec ceux qui sont encore en vie !  
  Faith pouffa de rire avant de retendre la feuille à son collègue et de dire plus sérieusement :
-Il faut que tu gardes ce genre de dossier Bosco !
-Je sais qui faut que je le garde ! répondit le sergent d'un air déçu et un peu enfantin. Mais je ne sais pas POURQUOI il faut que je le garde!
Yokas parut réfléchir un court instant et répondit enfin :
-Parce que un jour il te resservira peut-être !
-Il est mort Faith ! répliqua Bosco. Ca devrait être un soulagement pour mes tiroirs !  
-Il est mort comment ? s'informa l'inspecteur.
-Deux balles dans le dos ! dit-il en lisant son dossier. Oh le co.n ! Dans le dos !  
-Et bien en voilà une bonne raison de garder ces dossiers ! s'exclama Yokas.  
Bosco fronça les sourcils et ne parut pas comprendre.
-Tu bosses à la criminel Bosco !
-Ouais…et alors ?
Elle le fixa quelques seconde, surprise par la lenteur de sa réaction mais comprit très vite qu'il ne trouverait pas tout seul la réponse à cette « devinette ». Boscorelli n'arriverait jamais de lui-même à la conclusion de devoir trouver l'assassin d'un assassin.  
-Il faudrait peut-être arrêter celui qui lui a fait ça …suggéra Faith l'air de rien.
Bosco fit une grimace mais savait que même si il aurait bien jeté ce dossier à la poubelle, il était de son devoir de le conserver. Il leva donc les yeux au ciel et reposa la feuille sur le bureau.  
-C'est pas…exactement à ça que je pensais quand je t'ai suggéré de le « conserver ». remarqua Yokas.
-Je le rangerais plus tard ! répliqua le jeune homme.  

21h00, Camelot.
Cruz marchait rapidement dans un couloir lorsqu'elle s'arrêta net et marcha lentement en arrière pour arriver devant le bureau de Bosco et constater les dégâts.  
«Wahoo!L'Ouragan Katrina est passé par là ? » demanda-t-elle.
Bosco se retourna et leva les yeux au ciel.  
-Pourquoi tous le monde m'emm.erde ? C'est que des feuilles ! s'exclama-t-il.
-Pauvre petit ! Tout le monde est méchant avec toi !
-La ferme ! dit-il l'air de rien.
-Tu n'as qu'à fermer la porte suggéra la jeune femme. Personne ne verrait à quel point c'est le bordel et tu garderais un minimum de crédibilité en tant que chef de la stratégie et de l'organisation.  
-Elle ne se ferme plus. Répondit le jeune sergent en lisant une feuille.  
Cruz essaya et constata par elle-même que Bosco disait vrai. Elle fit un léger sourire et leva les yeux vers lui en disant d'un ton gentiment provoquant :  
-Si je te disais que mon bureau à moi était propre ça t'énerverait ?
Bosco retira subitement son nez de son dossier et répliqua en la fixa droit dans les yeux et sur le même ton qu'elle :
-Et si je te disais que ton bureau, maintenant c'est le mien ça t'énerverait ?
Elle ne pu s'empêcher de sourire et commença à sortir de la pièce mais son supérieur l'interpella.
-J'ai besoin d'un conseil !
Elle se retourna brusquement.
-J'ai bien entendu ?demanda-t-elle.  
-Ca va, n'en sois pas si fière ! Tu faisais quoi avec les dossiers des morts ?
Cruz fronça les sourcils.  
  -Qu'est-ce que tu voulais que je foute avec les dossiers des morts ?
-Je suis sérieux ! assura-t-il en lançant une feuille sur une pile. Je sais pas où les mettre !
-Déjà  il y a des archives au sous-sol ! se moqua Cruz.
-Il y a quoi au sous-sol ?! s'énerva-t-il en se sentant un peu idiot.  
-Des archives ! Tu croyais que je gardais les dossiers chez moi ?!  
Cruz le fixa un instant tandis qu'il mettait son visage dans ses mains pour se sentir un peu moins gêné. Elle sourit et sortit du bureau.  

Maritza savait exactement ce qu'elle devait faire pendant cette pause. Rachel n'était pas là, et le bureau de Sullyvan était éclairé. Elle se dirigea vers la porte et tapa trois fois.
Elle attendit une seconde et entendit un bref :
« Entrez ! »  

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Cruz pénétra assez timidement dans le bureau de son supérieur. Elle referma lentement la porte et Sully la regardait d'un air un peu inquiet. Cruz était peut-être là pour lui parler de sa maladie. En tout cas, son visage et son regard extrêmement sérieux laissait présager un sujet grave. Elle prit place en face de lui et lança doucement, comme si il n'y avait plus aucune barrière hiérarchique :
« Salut Sully »
-Un problème ? demanda-t-il en posant son stylo.  
-Ouais, dit-elle en souriant d'un air un peu gêné. On peu dire ça comme ça.  
-C'est…à quel sujet ? s'informa le lieutenant.  
-A quel sujet ? répéta la jeune femme en levant les yeux vers lui.
Elle mit la main dans sa poche et ouvrit un papier qu'elle avait récemment plié. Cruz posa ensuite les yeux dessus et se mit à lire à haute voix :
-C'est….au sujet de Marc Spencer, de Louisa Campbell, de Jerry Macqueen, de Samuel Pierce, et de Luigi Finduci.  
Lorsqu'elle leva les yeux, avec quelques réticences cependant, elle croisa le regard de son supérieure, plus sombre et menaçant que jamais.  
  « A quoi tu joues ? » lui demanda-t-il d'un ton crispé.  
Cruz sourit d'un air mesquin et répondit :
-C'est plutôt à toi que je devrais poser cette question Sullyvan.  
-Ca ne te regarde pas. Répliqua-t-il aussitôt en se levant et en allant vers la porte.  
-Il vaut mieux que ça me regarde plutôt que les affaires internes viennent s'en mêler ! assura l'officier.
-Ils ne s'en mêleront pas ! Et il n'y a d'ailleurs aucune raison pour que…
-Ne joues pas à ça Sully !  
Maritza venait de se lever elle aussi et le lieutenant se retourna vers elle.  
- Pas avec moi !  
-Comment tu as fais pour avoir ces noms ? demanda-t-il avec une voix pleine de colère.  
-C'est mon problème !
-Non justement, c'est pas le tien c'est le mien !
-T'étais censé être un flic cline !
Sully s'approcha extrêmement près de l'officier et en la fusillant de son regard le plus sombre il dit doucement :
-Toi mieux que quiconque, tu devrais savoir que personne ici n'est totalement cline !  
-Je viens encore d'en avoir la preuve !
-Pourquoi t'es venu ? demanda-t-il toujours aussi méchamment.    
-Pour te dire d'arrêter tout de suite tes co.nneries !
-Tu ne sais rien. Assura le lieutenant. Et tu n'es qu'un officier ! Tu ne peux rien contre moi !
Cruz sourit car elle ne pouvait pas croire ce qu'elle venait d'entendre. Elle fixa durement son supérieure et elle lança sans hésiter :
-Qu'est-ce qui te fait dire que j'ai de mauvaises intentions ?
-Parce que ce serait nouveau que Maritza Cruz en ait de bonnes !
-Arrêtes tout de suite tes co.nneries Sully ! insista la jeune femme en faisant abstraction de la remarque blessante d son supérieur.  
-Tu vois, Cruz, c'est la preuve que tu ne sais rien !  
-Je ne veux pas savoir !
-Alors qu'est-ce que tu fais là ?
-Des…des choses se passent derrière ton dos ! hésita-t-elle
-C'est-à-dire ? demanda-t-il d'un air un peu inquiet.  
-Devines par toi-même !
Sullyvan fronça les sourcils avant de réaliser. Doucement il dit :
-Les affaires internes….
-Comment tu peux te lancer dans des magouilles quelques mois seulement après l'affaire Finney ? Toute les 55ème est surveillé Sully ! reprocha l'officier.
-Depuis combien de temps es-tu au courant ? s'informa le lieutenant en s'asseyant sur son bureau.  
-Est-ce c'est vraiment important ? s'étonna l'officier.  
-Je voudrais savoir depuis combien de temps ils me surveillent.
Cruz le regarda froidement et lança doucement :
-Assez longtemps pour connaître des noms.  
Sully acquiesça machinalement d'un signe de tête comme s'il réfléchissait et dit soudainement :
-Comment tu l'as su ?
Cruz passa nerveusement sa main dans les cheveux et lança d'un ton incertain :
-Je crois qu'il faut que je garde certaines choses pour moi. Je t'ai dis l'essentiel !
Sully se leva brusquement et rétorqua sèchement :  
-J'aurais dû m'en douter ! Tu veux me faire plonger….
-Détrompes toi Sullyvan ! démentit la jeune femme. Il faut que je garde ma couverture, ça s'arrête là !  
A ce moment précis, il regarda Cruz très sérieusement et demanda :
-Est-ce que quelqu'un est infiltré ici ?  
Elle baissa la tête.
-Cruz ! insista-t-il. Est-ce qu'il y a une taupe dans mon équipe ?!
La jeune femme leva les yeux vers lui. Son regard sombre, presque désolé valait plus que des mots. Ainsi Sullyvan comprit qu'il était surveillé par l'un de ses propres agents. Il se retourna et dit d'un ton plus triste :
-Lieutenant Sullyvan ! Qui a bien pu m'appeler de cette façon juste après m'avoir suivit ou après avoir fouillé dans mes affaires ?!
Il se retourna brusquement vers Maritza et demanda :
-Qui est l'hypocrite Cruz ?!
-Je ne te le dirais pas. Répondit-elle aussitôt.  
-Pourquoi ?
-Je te l'ai dis. Si je te révèle son identité, tu la feras tomber, et tu ne pourras jamais prouver ton innocence !
Sully sourit en disant :
-La.  
-Quoi ?
-Tu as dis « la ». Je crois savoir de qui il s'agit. Assura-t-il. Et contrairement à ce que tu peux penser, je ne lui donnerais pas le plaisir de me coffret !  
Il y eu un petit moment de silence lorsque Sully lança subitement :
-Alors tu crois que je suis innocent ?
-J'en sais rien et je m'en fou ! assura Maritza. Tu es flic, et je ne balance pas les flics !
-La règle d'or ! dit-il l'air un peu pensif.  
-Ouais….répondit-elle en mettant les mains dans ses poches. Je vais partir maintenant.  
-Ta couverture…
-Ma couverture. Acquiesça-t-elle.  
Elle se retourna et sortit du bureau de Sully, le laissant un peu déboussolé par cette révélation.

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Cruz descendit les escaliers et croisa Bosco avec un carton vide.  
« T'as trouvé les archives ? » demanda-t-elle  
-Ouais ! répondit le jeune sergent. C'est dingue le nombre de co.nneries qui a là bas !  
-Le nombre de dossiers tu veux dire !
-Si tu veux. N'empêche que je pigerais jamais pourquoi on garde tout ça !  
-Au cas où…
-Au cas où quoi ?demanda Bosco en fronçant les sourcils.  
-Au cas où….il y aurait une bavure…on peut revenir dessus et rouvrir l'enquête.  
-Mais il ne devrait pas y avoir de bavure ! fit remarquer le jeune homme.  
Cruz sourit car elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver son supérieur un peu trop idéaliste et se contenta de répondre :
-Non…il ne devrait pas y en avoir…  
Leur conversation fut brutalement interrompue par Macallister qui se positionna au côté de sa partenaire en demandant :  
« Le Lieutenant est-il occupé ? »
Cruz la fusilla du regard et répondit d'un air sournois :  
-Comment tu veux que je le sache?! Tapes à la porte et si tu entends « entrez » ça te donnera un indice !  
Tandis que Bosco souriait, Rachel fit un petit rictus en lançant sèchement :
-C'est-à-dire que je t'ai vu sortir de son bureau alors….
-C'est à dire qu'il est peut-être partit depuis alors….coupa Maritza d'un air un peu mesquin.  
-Sans doute….dit Mac en la fixa intensément.
Cruz savait où sa partenaire voulait en venir mais elle ne pouvait pas le faire à cause de la présence du sergent. Elle voulait savoir ce que Maritza avait dit à Sully et si elle lui avait tout révélé. Pour tenter de la « rassurer » elle sous entendit tel un code que Bosco ne comprit pas :
- Sullyvan n'a pas demandé à te voir pour l'affaire de cet après midi….
-Parfais. Répondit Rachel en souriant de soulagement.
-Quel affaire ? demanda Bosco.
Les deux jeunes femmes se regardèrent et Cruz répondit la première mais à contre cœur :
-Rien d'important…  
-Enfin, Cruz ! s'exclama Mac. C'est au sergent que tu parles !
Maritza la fusilla du regard.  
-Vous savez… nous avons eu à faire à un gang et…
-Quel gang ?! coupa Bosco en regardant Cruz.  
Maritza hocha la tête et s'apprêtait à répondre mais Rachel la prit de court et dit en agitant ses mains :
-Des Toxicomanes…  
Le sergent sourit et fit remarquer :
-Ouais comme d'habitude mais ça ne me dit pas quel gang !  
-Des hommes armées de…
Bosco leva es yeux au ciel et en s'adressant directement à Cruz il reposa sa question :
-Quel Gang ?!
-Si je te le dis, tu vas encore gu.euler !
Le sergent passa nerveusement la main dans ses cheveux tandis que Mac dit doucement à son équipière :
-Je crois que si tu ne lui dis pas il geu.lera quand même !
Maritza leva les yeux au ciel et lança finalement en le regardant durement :
-67ème !
-67ème ?! s'énerva le jeune homme.
-Cruz a pris le risque d'aller leur parler ! avoua Rachel.
-La ferme ! rétorqua Maritza. Ecoutes Bosco, la 67ème…. Je les connais depuis….
-Quand t'étais sergent ?!
-Oui.
-Tu l'es plus ! Les gangs maintenant c'est moi !  
-Ils harcelaient une gamine !
-Sous tes yeux ?! demanda Bosco en haussant le ton.  
-Elle est venue me dire…
-Oh je vois ! Une ado est venue te voir et du coup tu cours régler les comptes d'une dizaine de molosses sans aucun renfort !  
-Tu aurais fait exactement la même chose ! se défendit l'officier.  
-La question n'est pas là ! bégaya le jeune homme.  Depuis Malone, ce gang est l'un des plus puissant de NY ! Si j'arrivais à ranger mes put..ain de dossier, le leur serait en haut de la pile !  
-Alors j'aurais dû faire quoi ?! demanda Cruz en s'approchant de lui.
Il la regarda droit dans les yeux et sortit d'un ton crispé :
-La question ne se pose même plus ! Tu l'as fais ! Point barre !  
-Ouais…dit Maritza en lui faisant un sourire étonnement provocant. Et tu sais quoi ? Si c'était à refaire….je le referais !  
-Je sais…se contenta de répondre le sergent. Mais quand tout le monde nous regarde comme ça…fais au moins semblant de respecter les ordres.  
Cruz jeta un rapide coup d'œil et constata qu'en effet, tout le monde les regardait. London était en bas des escaliers et fusillait Rachel du regard, étant persuadé que la « bleue » était à l'origine de cette dispute. Monroe et Davis étaient à ses côtés et Sully venait de sortir de son bureau.  
« Ca faisait longtemps ! » murmura-t-il.  
Cruz, qui ne pouvait plus supporter d'être dévisagée par tout le commissariat fusilla Bosco de son regard lui plus sombre, comme elle ne l'avait plus fait depuis quelques temps maintenant et se retourna vers Rachel. Elle lui sourit comme pour sous entendre un amer « Bien jouer » et commença à descendre des escaliers.  
« Je te demande juste de ne plus prendre de risques inutiles ! T'es officier, tu n'y es plus obligé. »  
C'était Bosco qui semblait tenter une ultime approche, de façon plus calme cette fois.  
Cruz ne se retourna pas vers lui et dit sèchement sans cesser de marcher :
-L'uniforme ne t'as jamais empêché d'en prendre.  


Maritza sortit de l'établissement et leva la main pour appeler un taxi. London poussa la porte de sortit quelques secondes après elle et accouru vers son ancienne partenaire.  
« C'est cette Rachel n'est-ce pas ? C'est une véritable…un véritable cafard ! »
Maritza ne répondit pas. Elle ne regarda même pas Elisa qui accusait à juste titre Macallister de manipulation.  
« Elle mijote quelque chose Cruz ! J'en suis persuadée ! Cruz !  Répondez ! »
Un taxi s'arrêta devant l'officier et elle pénétra à l'intérieur. La voiture partit et Monroe rejoignit Elisa qui regardait le taxi s'éloigner.  
« Est-ce que c'est arrivé souvent ? » demanda tristement London.
-Quoi ? s'informa Sacha  
-Le fait que tout le monde la scrute comme si elle était mauvaise…
-Oui. Répondit Monroe en baissant la tête.  
-Ils ne cherchent même plus à savoir si elle a raison ou tort lorsqu'elle se dispute n'est-ce pas ?  
Sacha ne répondit pas et mit doucement les mains dans ses poches. Elle se sentait honteuse car London venait de souligner un point important. Monroe n'avait assisté qu'à la moitié de l'altercation entre Maritza et son supérieur mais pour elle, dès la première seconde, l'officier avait obligatoirement été la fautive….

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Le lendemain après midi, juste avant son service, Cruz fut appelé au bureau du sergent.
Elle tapa à la porte et entra aussitôt.  
La pièce était un peu plus propre et Bosco rangeait toujours ses dossiers.  
« tu m'as appelé ? » demanda-t-elle.
Il leva les yeux vers elle.  
-Ouais, répondit-il. C'est au sujet de ton équipière. Tu retournes avec London.  
-Avec qui Mac fera équipe ?!  
-Avec Monroe…. Répondit le jeune homme.  
-Bosco…
-Non ! Ne commence pas. Je t'ai donné une autre équipière alors tu as une autre équipière.  
-Je peux aller voir Sully… avertit-elle d'une voix menaçante.  
Bosco s'avança vers elle et ouvrit la porte.
-Tu veux aller voir mon supérieur ? demanda-t-il d'un ton provocant. Je ne te retiens pas.
Cruz ne le regarda pas et sortit de la pièce. Dans le couloir, elle croisa Rachel qui lui fit un immense sourire. Maritza se retourna et regarda sa désormais ancienne équipière rentrer dans le bureau du sergent. Elle se dit qu'à présent elle ne pouvait presque plus rien contre cette enquête qui ne se déroulerait plus sous ses yeux.  L'officier n'eu pas vraiment le temps de réfléchir d'avantage que London l'interpella d'en bas des escaliers.
« N'est-ce pas une nouvelle formidable ?! » demanda-t-elle tout sourire.
Maritza lui rendit un peu son sourire et la rejoignit dans le hall.  
« Allons y. » dit-elle.  


55 Charlie.
Brendan mangeait un sandwich dans la voiture tandis que Ty le regardait d'un air un peu agacé.  
« J‘ai pas le droit de me nourrir ? » s'informa Finney d'un ton exaspéré  
-Pas tant que t'en mettra partout sur les siège ! répondit Davis.  
-Tu commences à te faire vieux et grincheux Davis !
« 55 Charlie vous êtes là ?! »
Brendan enfonça le bouton de sa radio et dit la bouche pleine.  
« 55 Charlie, on vous écoute »  
-On a un cambriolage au 6D de l'immeuble Jackson près de Cliffside Park !
Finney ouvrit la vitre et visa une poubelle ou il jeta son sandwich en disant :
-Je ne me souviens plus comment apprécier une simple tranche de jambon !  
-Et après on dira que c'est moi le vieux ! fit remarquer Ty d'un ton amusé  

55 Dany .
« Je suis tellement contente que nous refassions équipe ensemble Cruz ! » s'exclama London en regardant la conductrice.  
  -J'avis cru le comprendre. Répondit la jeune femme.
-Ce n'est pas que la compagnie du sergent n'est pas agréable…
-Ne me mens pas London ! avertit gentiment Maritza.  
-Bon…très bien, il est…comment dire….
-Chi.ant ?  
-Nerveux. Reprit Elisa. Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, il a plaqué un indic contre le capot de 55 David !
-Je l'ai souvent fait moi ! assura Cruz.  
-Oh ! Mais ce n'est pas le problème !  
-C'est quoi le problème alors?
-Sans doute le fait que l'on ait du emmené 55 David au garage parce que le capot s'était un peu enfoncé !  
Cruz hocha la tête d'un air désespéré car cette histoire la surprenait à peine.
- Et puis, il est aussi très connu en ville ! Tout le monde l'appel Bosco et ils savent qu'il ne faut pas le titiller !  
-Et pourtant, ils le titillent ! fit remarquer Cruz.  
-Tant pis pour eux parce qu'ils finiront toujours contre le capot de 55 David ! assura Elisa. Celui que je plein maintenant, c'est son nouvel équipier !  
-Son nouvel équipier ? demanda Maritza.
-Nick Carter.
-Il est sergent ?
-Officier mais il paraît qu'il sera bientôt sergent.  



55 David
« T'as fais l'académie de police de NYC ? » demanda Bosco.
-Non. Répondit Carter. Dallas.  
-Oh ! Un texan !  
-Ouais ! répondit Nick. On finira pas botter le cu.l aux Giants !  
-Prends pas tes rêve pour une réalité J.R !

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18h00
Bosc o et Nick étaient à une pizzeria en centre ville avec Davis et Finney.  
« Un père noël ?! » s'exclama le nouveau en posant sa pizza.  
-Exactement ! Il nous a échappé….mais les poprio l'ont vu ! dit Brendan.
-J'ai à peu près eu la même réaction que toi ! assura Ty en regardant Carter.  
-Il foutait quoi….commença Nick
-Il y a un truc que t'a pas pigé dans «  Un père noël a cambriolé un appart » ?! coupa Bosco.  
-Pourquoi tu l'as pigé toi ?! On parle d'un père noël là ! assura Nick.
-Au risque de briser tes rêves de gosse J.R, le mec qui descend dans ta cheminer pour t'apporter des petites voitures n'existent pas ! Tout ça c'est des cracks et tes parents sont des mytho !  
-Je ne m'appelle pas J.R !! rétorqua sèchement Carter.
Bosco regarda Ty et Brendan avec un léger sourire en disant :
-Tu préfères Sue Ellen?  
-T'as quoi contre les texans ?!  
-C'est Bosco ! répondit Ty en posant sa serviette. Il n'a rien contre personne….mais il a toujours quelque chose à dire ! A croire que c'est vital pour lui !
-La ferme Davis ! grogna le sergent.  
-Tu veux continuer à m'appeler J.R ? demanda Nick.
Bosco sourit et dit :
-Tu crois que j'ai besoin de ton autorisation ?
-Alors moi aussi je vais te donner un surnom ! averti Carter.
-C'est une blague ?
-C'est « J.R » qui est une blague ! fit remarquer le nouveau.
-Ok ! dit le sergent. Tu veux me donner un surnom ?! Pour te faciliter la tache, le «petit neveux » c'est déjà prit par la moitié des quartiers chauds de la ville !
-Non non ! s'exclama Nick. Je veux te donner un surnom sur tes origines moi aussi!
-Macaroni ! suggéra Ty.
-T'es hilarant Davis ! T'as pas moins original ? ironisa le sergent.  
-Je trouverais ! prévint Nick.
-Al Capone? Continua Ty.  
-J'en ai vraiment mare de te dire continuellement de la fermer ! révéla Bosco.  
-Ok! fit Davis. Alors arrêtes tout simplement de parler ça nous fera des vacances !  

Le sergent s'apprêtait à répondre lorsque on entendit un énorme « Cruz ! » venant de l'extérieur.  
Les quatre hommes bondirent de leur siège et se dirigèrent vers la sortie.  

18h00
Cruz et London marchaient en centre ville et venait de s'acheter deux sandwiches à l'avocat et au tofu.  
« Je vous assure Cruz ! dit Elisa en faisant de grands gestes. C'est délicieux ! Le tofu, c'est bien meilleurs que de la viande !»  
-On dirait que tu me fais une vieille pub promotionnelle pour une barquette de tofu !remarqua Maritza en regardant d'un air dégoûté la substance blanchâtre qui débordait de son panino.  
-Goûtez au moins ! pria London.  
Cruz leva les yeux au ciel et les ferma pour croquer dans son sandwiche.  
Elle mâcha la tranche de tofu en faisant une grimace.  
-Qu'en pensez-vous ? s'impatienta Elisa. N'est-ce pas succulent ?
-C'est…c'est censé avoir un goût ?! se moqua sa partenaire.  
-Cruz ! Vous n'êtes pas drôle ! Si tout le monde mangeait du tofu, il n'y aurait plus aucun animal mort dans le monde !
-Il y aurait toujours un co.n qui tuerait une vache pour le plaisir ! assura Maritza en avalant le plus vite possible son morceau de pain.  
-Et bien…ce serait punit par la loi ! ajouta Elisa.
-Comme si ça changerait quelque chose London ! T'es flic tu devrais au moins savoir ça !  
« Ca c'est bien vrai ! »
Les deux jeunes femmes s'arrêtèrent net de marcher et se retournèrent vers celui qui venait de leur adresser la parole. Il s'agissait d'un père noël qui agitait une clochette d'une main et qui tenait un petit seau de l'autre. Sur le seau, il avait soigneusement écrit : « Pour les enfants sans logements ! Il suffit d'un geste…il suffi d'un cents…. »  
Cruz le fixa de la tête aux pieds en faisant une grimace.  
« Vous faites cela pour les enfants ? demanda London, ravie. C'est formidable de voir…des gens volontaire ! » ajouta-elle en agitant ses bras.  
Cruz s'avança vers lui et le regarda d'un air soupçonneux. Lentement, elle demanda :
-Quelle assoc ' ?
-« Les enfants du bonheurs ! » répondit le père noël en faisant un immense sourire.  
-Je connais pas ! assura Maritza sur un ton un peu plus méfiant.  
-C'est-à-dire…qu'il y en a énormément à NYC ! se défendit l'homme en rouge.  
-T'as une autorisation ? demanda-t-elle.  
-Non…il faut aller à l'assoc' pour cela ! C'est eux qu'ils l'ont…répondit-il.
-Combien il y a là dedans ?  demanda Maritza en pointant le seau du doigt.
-A peu près 300 $. Répondit l'homme. Mais, c'est pour les enfants.  
Cruz le fixa en fronça les sourcils et dit entre ses dents serrées :
-Ben voyons !
London attira Maritza vers elle et lui demanda doucement :
« Qu'est-ce qui vous fait douter de lui ?! C'est noble ce qu'il fait ! »
-Tu veux savoir ce qui me fait douter d'un gars qui se déguise en père noël pour récolter des fonds alors que c'est même plus noël ? Tu te fous de moi ?!
-C'est…c'est tout ? C'est ça qui pose problème ?  
-J'ai aussi l'impression de le connaître !assura Maritza.
-Dans ce cas, il n'y a qu'une façon d'en être certaine! dit Elisa.  
Cruz se retourna vers lui et s'avança. Brusquement, elle tira sur la barbe du père noël.  
La fausse barbe laissa apparaître un visage de jeune homme  mal rasé. A cette découverte, Cruz fit un léger sourire en coin et dit doucement :
-Tu connais la procédure Correy !  
Le garçon, paniqué, se mit à courir le plus vite possible. Le sourire de Maritza s'agrandit, et  tandis qu'elle se mit à le suivre, London, son sandwiche à la main, et quelque peu désorientée cria :
« CRUZ !! »    
Les quatre agents sortirent en trombe de la pizzeria et se dirigèrent vers Elisa.  
-Qu'est-ce qui se passe ?! demanda le sergent.  
-Le père noël ! Cruz court après le père noël !
-Comment il était ? demanda Davis, qui fit très vite le rapprochement avec le cambrioleur de la matinée.  
Tous se retournèrent lentement vers leur collègue en faisant une grimace un peu moqueuse.
-Tu veux qu'on te décrive le père noël Davis ?! demanda bosco en enfonçant le bouton de sa radio.  
« Cruz ! Tu l'as eu ?! »

18h15
La jeune femme se mit à courir en évitant les passants. Correy l'embarqua dans une station de métro d'où ils sortirent assez vite.  
« Cruz ! Tu l'as eu ?! »
Elle appuya sur le bouton de sa radio et répondit :
« -On est sur la 64ème ! il se dirige vers la 65ème ! »
« Ok ! On arrive »

18h18
Bosco et Carter montèrent dans 55 David, tandis que 55 Charlie était déjà en route suivit de 55 Dany.  

18h20
Correy se retournait de temps en temps pour voir s'il était toujours poursuivi, mais à son grand désespoir, l'officier ne paraissait pas épuisé.  
Il courait et courait tandis que Cruz ne cessait de donner des indications aux voitures de patrouilles.  
Il y eu un moment, où malheureusement pour le malfaiteur, il se dirigea vers un cul de sac. Cruz s'avança d'un pas énervé vers lui et cria :
« TU CONNAIS LA PROCEDURE ! »
  Les voitures de patrouilles se garèrent  près d'eux et les agents descendirent pour observer la scène.  
« Tu la connais pas ?! » demanda Maritza en sortant une paire de menotte.  
« Et bien je vais te la réapprendre ! Contre le mur et les mains derrière la tête ! »
-Ah ! Cruz ! Vous et moi c'est une belle histoire hein ?!provoqua le jeune homme essoufflé en exécutant cependant les ordre.  
-Ca c'est clair pauvre abruti ! rétorqua l'officier. T'arrêtes pas de me faire le coup ! Tous les ans tu choisis une fête pour voler les gens !
-Le masque de vampire était pas mal l'année dernière non ?!
-T'es vraiment trop c.on ! Changes au moins de méthode et surtout de secteur !
-Vous m'apprenez mon métier Cruz ?
Elle le tira un peu par la capuche du père noël et dit fermement :
-T'es même assez co.n pour considérer ce que tu fais comme un métier !

Elle se retourna ensuite vers ses collègues et en tenant le prisonnier de la main droite elle s'exclama un peu essoufflée :
« Trois voitures de patrouilles et vous êtes même pas fichu de l'arrêter ?! »
-Elle est très en colère ! remarqua Correy.  
-La ferme ! dit-elle brusquement.  
-C'était assez….surprenant ! se défendit Elisa. J'ai pas tout compris tout de suite….Le père noël est un escroc ! Il m'a fallut du temps pour réaliser.    
-Heureusement qu'il n'avait pas de flingues ! fit remarquer Maritza.  
-J'en ai un ! coupa Correy. Mais je l'ai oublié chez moi!
-T'es un vrai caïd ! se moqua Bosco, les bras croisé et adossé à 55 David.  
-Il est sans doute plus caïd que toi ! Tu foutais quoi ?! demanda Cruz
-Merci. Fit Correy qui venait de prendre la remarque de l'officier pour un compliment.  
-Je conduisais le plus vite possible ! répondit sèchement Bosco. A par ça…je vois pas très ben ce que je pouvais faire.  
-Courir ? suggéra Cruz. Tu cours sans doute plus vite que tu ne conduis ! Attends ! Un handicapé courrait plus vite que tu ne conduis !  
Bosco ne répondit pas et se contenta de lui sourire.  
-Pourquoi tu ris ?! s'étonna l'officier.  
-Pour rien. Répondit le sergent.  
-Si ! Pourquoi tu ris ?! redemanda Cruz en s'avançant.  

« Ca peut durer longtemps comme ça ! » fit remarquer Brendan à Ty.  
-Tu crois que c'est notre homme ?
-Peut-être bien !répondit Davis. Il faut aller fouiller son appart pour voir si on ne trouve pas les objets volés !
London s'avança vers eux en soufflant.  
« Combien de temps ils vont s'engueuler ?! » demanda-t-elle en s'adossant à 55 Charlie.  
-Le tableau est plutôt comique ! remarqua Ty. Bosco est…calme ! Cruz est…sur les nerfs et elle tient un prisonnier qui se sent légèrement de trop.  
Nick ferma la portière de 55 David, et fixa Maritza tout en se dirigeant vers 55 Charlie.
« C'est qui ? » demanda-t-il à Ty.
-Maritza Cruz ! répondit-il.  
-Elle est…canon ! Nerveuse, mais canon ! remarqua le nouvel officier.
-Je pensais pourtant qu'elle s'était mise au Yoga ! fit Ty.  
-Oublies là vite ! Tu vas te brûler les ailes ! prévint Finney qui voyait le regard intéressé de Carter posé sur Cruz.  
-Hey ! s'exclama London. Je vous signale que je ne n'aime pas entendre des méchancetés sur ma coéquipière !
Nick se tourna vers Elisa et lui tendit la main en faisant un immense sourire :
-Nick Carter. Enchanté.
-Elisa…Elisa London. Bégaya la jeune femme en lui serrant la main.  


« Pourquoi tu ris Boscorelli ?!! »
-Je crois qu'il le fait parce que ça vous énerve….suggéra Correy en fronçant les sourcils.  
-Est-ce que le cinglé aux bonnet rouge à raison ? demanda-t-elle.  
Bosco ne répondit pas, se contenta de faire le tour de 55 David et d'ouvrir la portière du côté conducteur. Il pénétra ensuite à l'intérieur et mit le contact. Cruz se retourna brusquement vers ses collègues en lançant :
« Ce mec est devenu malade ! London ! En route !»
Cruz passa devant Nick qui lui lança :
« Nick Carter enchanté »
-Salut ! lui répondit-elle sans s'arrêter.  
Elle mit assez brutalement le prisonnier à l'arrière de 55 Dany et s'assit du côté conducteur.
Bosco, lui, ouvrit la portière et lança :
« J.R tu comptes camper là ?! »  
Nick leva les yeux au ciel et accourut vers 55 David.  
Ty regarda son équipier et lança :
« T'as vu comment l'autre a dragué Elisa ?  Or de question que je lui présente Sacha ! »
-Même si il s'égratigne le genou….Grace  restera loin de lui ! assura Brendan.

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55 Dany.

« Allez Cruz ! Laissez moi partir ! Je sais que c'est dur mais on se reverra l'année prochaine de toute façon ! »
-La ferme Correy ! rétorqua la conductrice en jetant un coup d'œil furtif dans le rétroviseur.  
London sourit et se retourna vers le « père noël » qui remarqua l'amusement du jeune officier.  
-Elle est mignonne votre équipière ! dit-il.  
Elisa se retourna tandis que Cruz lança :
-T'es pas censé draguer les officiers de police Père Noël !
-Je vous ai souvent dragué ! fit remarquer le jeune homme.  
-Ca veut pas dire que t'es en droit de le faire ! dit sèchement Maritza.


55 David.
Bosco conduisait mais remarquait l'attitude absente et silencieuse de son équipier :
« J.R t'es mort ?! » demanda-t-il en souriant d'un air moqueur.  
-Non ! répondit Nick. Je réfléchis.
-A mon surnom ?! demanda le sergent.  
-Non pas à ça….quoi que j'avais pensé à Scorsese mais c'est trop valorisant comparer à J.R !
Bosco leva les yeux au ciel et demanda :
-Tu réfléchis à quoi alors ?!    
-A la fille de toute à l'heure !
Bosco se mit à sourire.
-Si tu veux un conseil, ne pense pas aux femmes en plein service ! Ca te perdra !
-J'écoute un spécialiste ? s'informa le nouveau.
-Non, moi…..j'ai toujours été plutôt sage. Chaque chose en son temps !
-C'était pas toi l'histoire de la fille du capitaine sur le parking?
Bosco se tourna brusquement vers son partenaire et demanda :
-Qui t'a parlé de ça ?  
-Alors c'était bien toi ! en conclut Nick d'un air amusé.  
-Est-ce que tout le Texas est au courant de cette histoire ?! s'étonna le sergent qui ne voyait pas comment un nouvel arrivant à NYC pouvait connaître une erreur vielle de plusieurs années.
-Relax ! C'est un mec de la 55ème qui me l'a dit !  
-Son nom et son adresse ! ordonna Bosco.
-Trop tard ! On est arrivé !
Bosco gara 55 David à l'angle d'une rue. Les deux agents descendirent de la voiture et allèrent près d'un immeuble où toute une équipe de policier et de spécialistes était déjà présente. Le sergent s'avança vers les inspecteurs et Faith l'entraîna vers un corps écrasé à terre. Bosco leva les yeux et remarqua une terrasse. Il regarda ensuite Yokas et demanda en faisant une légère grimace :
« Je suppose que si tu m'as appelé c'est parce qu'il ne s'agit pas d'un suicide ! »

Camelot.
Cruz s'avança vers l'accueil en tenant fermement Correy.  
« Je l'emmène dans la salle de détention ! »
-Vous n'êtes pas obligé ! fit remarquer le prisonnier. Mon avocat me fera sortir de toute façon.
En ouvrant la grille, Cruz dit d'un ton un peu sec :
-Il doit en avoir mare ton avocat de venir tout le temps ici !
-Vous avez raison, pour son bien il faudrait peut-être que je change de secteur ! Mais dans ce cas, je n'aurais plus la chance de vous revoir !  
-Tu me brises le coeur ! répondit Maritza d'un air sarcastique.  
Elle sortit de la salle et London vint à a rencontre.  
« Je veux tout savoir ! » dit-elle d'un air enjoué.  
-Sur quoi ?! s'étonna sa partenaire.  
-Votre parfum est-il au gingembre ? Avez-vous mangé des huîtres ? Est-ce grâce à un filtre ?
-Serais-tu devenue cinglée ? demanda Cruz sur le même ton.  
-D'abord ce nouveau, ensuite le sergent et même le prisonnier ! Cruz vous avez beaucoup d'attraction aujourd'hui !
-Ok ! fit la jeune femme en descendant les escaliers. Premièrement, il n'y a pas de nouveau.  
-Il vous a dit bonjours et vous a sourit de ses plus belle dents ! fit- remarquer Elisa,  étonnée que Maritza ne s'en souvienne pas.  
-Pour ce qui est de Bosco et du prisonnier, ils sont tous les deux bons pour l'asile !assura Cruz. Ce serait suicidaire de tenter de comprendre ce qu'ils disent ou ce qu'ils font !
-Vous mettez le sergent et Correy dans la même catégorie ? N'est-ce pas un peu extrême ?!  
Cruz fronça les sourcils en faisant mine de réfléchir et répondit l'air de rien :
-Non.  
-Et le nouveau ? s'informa Elisa.
-London ! s'exclama Maritza. Est-ce que t'as l'intention de me marier ?!
-Non…pourquoi cette question ?
- T'es entrain de louer les qualités d'un mec que je n'ai jamais vu, d'un fêlé qui passe son temps à se déguiser pour jouer au voleur et celle d'un autre…..que j'étranglerais à chaque foi qu'on s'adresse la parole !  
-Vous ne vous souvenez vraiment pas du nouveau ?! Le blond ! Des faux airs de Brad Pitt, de Jude Law et de….
-Ouais…il est blond quoi !  
-Il est grand !
-Il est grand et blond ! dit Cruz en poussant la porte des vestiaires. Si c'est tes critères de sélection London, t'as qu'à te le faire !  
-J'avais oublié à quel point vous pouviez être vulgaire quelques fois !! se plaignit Elisa.  
Elle s'assit sur le banc en faisant la moue et dit d'un air un peu déçu :
-De toute façon, ce n'est pas moi qui l'intéresse.  
Maritza se retourna et demanda en fronçant les sourcils :
-Qui l'intéresse ?
London leva les yeux vers elle et lança étonnée :
-Vous le faites exprès ?

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Camelot, Vestiaires

« Nick Carter ! » insista London.
-Oui ! Le grand blond ! se moqua Cruz.  
-Exactement ! Le mannequin !  
« On a un mannequin ? » demanda Monroe qui venait de rentrer dans les vestiaires.  
-Nick Carter. Répondit Rachel en ouvrant son casier.
-Vous l'avez vu vous ? demanda Elisa.  
-Qui ne l'a pas vu ! répondit Mac.
-Cruz ! dénonça  London en montrant sa partenaire du doigt.  
-Vraiment ? demanda Rachel en s'approchant de Maritza et en lui lançant un regard provoquant.  
…..détend toi Cruz !  On est dans les vestiaires ! T'es plus en service !  
Cruz fusilla la jeune femme du regard et répondit :
-J'ai aucune envi de me détendre !  
-Bien entendu ! dit Mac en souriant et en retournant vers son casier.  
-Ca ne vous ferez pourtant pas de mal ! approuva Elisa d'un air inquiet.  
-Il faut que j'y aille ! dit Maritza en prenant son sac.  
Elle sortit des vestiaires et London la suivit.
« Cruz ! » dit-elle.
Maritza se retourna vers sa coéquipière.
-…Pourquoi vous énervez-vous ? C'était une simple discussion entre fille !
-Je déteste ça ! rétorqua-t-elle.  
-Pour ma part, je trouve ça très amusant.
-Et bien t'as qu'à y retourner !  
  Cruz se retourna et se dirigea vers la sortit laissant Elisa toute seule. La jeune fille la regarda s'éloigner en disant doucement :
« Quel caractère de chien ! »  



Bosco était penché au-dessus du sans corps d'un vieillard, tandis que Faith lui faisait un topo sur la situation :
« Aucune trace de lutte et la porte fenêtre était ouverte. »  
Le sergent se leva et regarda autour de lui en demandant :
-Aucun témoin ?
-Des centaines ! répondit l'inspecteur.
Bosco se tourna vers elle :
-Qu'est-ce q'ils ont vu ?
-Il aurait attendu plusieurs minutes sur la rambarde avant de…..sauter.
-De sauter ? s'étonna Bosco en faisant une grimace. Tu m'a appelé pour me raconter l'histoire d'un vieux qui s'est jeté de la terrasse de son appart' ?!
-Ce n'est pas un suicide ! rectifia Faith.
-Attends ! dit le sergent qui ne paraissait pas comprendre. Donne moi ta définition du mot « suicide » pour que je sois certain d'avoir la même !
-Il s'agit de Kratchev ! se contenta de répondre Yokas.  
-Vladimir Kratchev ? répéta Bosco en montrant le corps du doigt. LE Vladimir ?  
-Le même qui a bossé pour le KGB ! Le même qui bossait en même temps pour la CIA ! Le même qui a orchestré des assassinas en Russie !
-Si tu m'avais dis mafieux, on serait allé plus vite !
-Le FBI est sur l'affaire !  
-Alors dis moi ce qu'on fou là ? demanda le sergent.  
-Ils veulent coopérer !  
-Ok ! dit Bosco. Mais…dis moi ce qui vous rend tous certain que ce soit pas un suicide ! Il est sortit de taule il y deux semaines après 30 longues années entre 10 m2 de béton !  
-Tu viens de répondre toi-même à ta question Bosco ! fit Yokas. L'unique raison pour laquelle il n'a pas été enfermé à perpétuité, c'est parce qu'il a livré l'identité de beaucoup…beaucoup de criminels !  Des centaines de gens voulaient sa peau !  
-C'est…c'est un bon argument ! en conclut Bosco en fronçant les sourcils.  
-Le FBI veut tout le monde sur le coup !
-Pour qui ils se prennent ? s'indigna Bosco.
-Ecoutes ! Depuis Malone, personne n'a peur d'emm.erder la police ! C'est une sorte de rébellion ! Ce mec tenait la ville dans sa poche et maintenant qu'il est en taule…il n'y a plus aucune limite !  
-Tu vas pas me faire croire qu'il avait un pouvoir sur la mafia ?! Sur les gangsters….je veux bien…..mais là Faith ! On parle de Mafieux Russes !
-Les Mafieux ont les bras longs Bosco ! assura Yokas. Ils ont très bien pu orchestrer cet homicide par l'intermédiaire de gangs pour pas se faire pincer !
-Donc nous…
-On est chargé de s'occuper des gangs ! On laisse la Mafia pour le moment !
Elle lui tendit un dossier.
-C'est quoi ? demanda le sergent en ouvrant la chemise en carton.  
-La liste de tous les gangs susceptibles d'aider une grosse organisation.    
Bosco se mit à parcourir et leva la tête en disant d'un air étonné :  
-Les Sharks ?! Tu te fous de moi ?! Rien qu'à leur nom, on pige tout de suite qu'on à affaire à des loosers !  
-Il paraît qu'il se sont agrandit depuis ! On cherche tous les groupes qui se jugent suffisamment étendus pour pouvoir prendre des risques ! Cette enquête, c'est du solide ! Toi et ton équipier, vous êtes chargé de cuisiner le plus de monde possible !
-Tout ça pour….un ancien taulard ? s'exclama Bosco.
-Tout ça pour tous les prochains meurtres ! Si on ne fait que le strict minimum pour celui-ci sous prétexte qu'il sort de taule, dans un mois, New York ressemblera à une boucherie ! Personne ne se gênera plus pour faire respecter l'ordre à sa manière !
Bosco acquiesça d'un signe de tête en guise de résignation avant de demander :
-Tu fais équipe avec qui toi ?
-Les inspecteurs et le lieutenant Miller. Répondit Faith.
-Fais attention à toi. Dit-il d'un ton sincère. Ca n'a plus rien à voir avec des courses poursuites ou des PV ! Tu t'attaques à gros !
Yokas, visiblement touchée, baissa son regard en disant doucement :
-Je suppose que même si je te dis de faire aussi attention à toi, tu prendras quand même des risques….
Bosco sourit et lui dit :
-Essayes toujours !
-Fais attention à toi Sergent Boscorelli.
D'un ton amusé et tout à coup moins sérieux il répondit :
-On verra !  


55 David

A un feu rouge, Bosco expliqua la situation à son partenaire.  
« Ca bouge à NYC ! » en conclut Nick.
-C'est certain qu'ici, on a autre chose que des voleurs de cheval !
-Mais Pu.tain ! se plaignit Carter. C'est quoi ces stéréotypes à la co.n que t'as sur le Texas ?!
-Ouah ! deux gros mots dans la même phrase ! Tu te dévergondes J.R !
-Ouais ! C'est certainement de ta faute !
-Hey ! Moi j'y suis pour rien ! se défendit le sergent. Et puis t'as qu'à t'embrouiller avec  la Fox pour qu'elle arrête de faire des séries et des films ou on voit un cinglé faire un sport débile comme le rodéo en gue.ulant comme un c.on « Vive le texas ! » Si tu fais ça, ton Etat gagnera un minimum de crédibilité !  
Nick fixa son équipier, bouche bais, ce qui incita Bosco à demander en faisant une grimace :
-Qu'est-ce qu'y a ?!
-Quel genre de truc tu regards à la télé toi ?! dit-il sur un ton faussement inquiet.  
Bosco ne répondit pas car son regard se porta sur une femme grande et blonde qui traversait la rue. Il se mit à sourire avant d'entendre son équipier dire en souriant lui aussi :
« Ah ! Nicole ! »
Bosco se retourna brusquement et demanda :
-Qu'est-ce que t'as dis ?!
-J'ai dis….ah ! Nicole !
-Tu l'as connais?  
Nick se mit à rire.
-C'est le moins qu'on puisse dire ! répondit-il. Apparemment, toi et moi, on la connaît de la même façon !  
  Bosco leva les yeux au ciel et dit doucement :
-Il y a pas mal d'autres flics qui la connaissent comme toi et moi ! Et aux dernières nouvelles, il doit y avoir aussi pas mal de pompier !  
-C'était quand pour toi ?
-Il y a quelques années….. et toi ?
-Il y a quelques semaines ! répondit Carter. Mais on est pas vraiment sortit ensemble ! Je venais d'arriver, on s'est rencontré dans un café…
-Tu lui as dis que tu étais flic….continua Bosco sur le même ton que Carter. Du Nicole tout craché !Une vrai gar.ce ! ajouta-t-il sur un ton presuqe nostalgique.  
-C'est un euphémisme ! renchérie Nick.
-Mais Magnifique ! rectifia Bosco.
-Ca aussi c'est un euphémisme  
-Bref ! dit le sergent en la regardant tourner la rue. Il faut que t'évites de penser à elle ! Penses au boulot !  
-Pourquoi tu me dis ça ? demanda Nick, surprit.  
-T'as été dans la lune toute l'après midi, et t'as dis que c'était à cause d'une femme !
-Et t'as cru que je parlais de Nicole ?!  
-j'en sais rien ! dit le sergent en tournant le volant pour prendre un virage. C'est pas elle ?!
-Non ! répondit Nick.. Mais je ne sais pas si je peux te le dire !  
-Pourquoi ? s'étonna Bosco.  
-Parce qu'elle…..parce qu'elle est à la 55ème !
Bosco se mit à sourire.
-Je crois savoir de qui tu parles ! C'est vrai qu'elle est mignonne !  
-Tu trouves toi aussi ? Je crois qu'elle ne m'a pas vu, mais ça ne va pas durer ! Une femme ne me résiste pas très longtemps !
-T'as raison J.R ! Fonces et prouves moi qu'un texan est moins coincé qu'il en à l'air !  
-Le seul problème…c'est qu'elle a l'air….un peu…caractériel ! Mais t'en as fais les frais c'est pas moi qui vais te l'apprendre !
Bosco venait tout juste de se garer sur le parking de la centrale. Tandis que Nick descendait déjà de la voiture, le sergent était resté bouche baie. Après quelques secondes de réflexion, il sortit brusquement et nerveusement avant de demander :
« Hey ! On parle de qui là ?! »

**************************************************************************

Le lendemain matin, Maritza arriva en avance dans les vestiaires. Elle ouvrit son casier et mit son uniforme. En sortant, elle croisa Sully qui lui fit un signe de tête. Elle le lui rendit. Tout était étonnement calme jusqu'à ce que la voix du sergent Boscorelli ne résonne dans le Hall tout entier.
Bosco poussa la porte d'entrer en criant dans son téléphone portable :
« Je te préviens que si c'est un de tes coup Manos, je te défonce toi et ta bande à coup de  matraque ! »
«  Comment ça j'oserais pas ?!.....QUOI ? J'ai pas le droit ?! Parce que je suis flic ? »
Il sourit nerveusement.
« Au contraire ! affirma-t-il. Tu devrais te méfier ! »  
Il raccrocha en faisant une sorte de grognement et tomba nez à nez avec Cruz qui le regardait d'un air curieux.  
« Je connais ce gang ? » demanda-t-elle.
Le sergent leva les yeux au ciel et lui passa devant en répondant :
-Si seulement ça pouvait être un gang ! Je pourrais les  coffrer comme ça ! »  
Elle le suivit dans les escaliers.
-C'est qui  alors?! Insista-t-elle.  
Il se retourna.
-Pourquoi ça t'intéresse ?
-Je m'ennuis….répondit-elle l'air de rien.
-Pourquoi t'es venu si tôt ?!
-C'est moi qui t'ai posais une question Boscorelli !
Il sourit et répondit tout à coup plus énervé :
-Je suis venu en Taxi aujourd'hui !
Lorsque il se rendit compte que la jeune femme ne comprenait pas où il voulait en venir, il ajouta :
-J'ai une voiture !
-Elle est où ?
-Je l'ai amené au garage pour qu'ils lui refassent une beauté et….
-A ta voiture ? coupa Maritza d'un ton un peu moqueur.
-Ouais…pourquoi ?
-Pour rien ! Tu fais ce que tu veux.
Il fronça les sourcils et reprit :
-Bref, hier, je suis passé la voir….
-Pour t'assurer qu'elle n'était pas trop triste de ton absence ? se moqua Cruz.
-Pour m'assurer qu'ils s'en occupaient bien !  
-C'est évident ! Et donc ?
-Et donc je l'ai vu et la carrosserie était toute rayée ! J'ai piqué une crise !
-Etonnant ! dit la jeune femme d'un ton ironique.
-Tu peux pas comprendre !
Faith arriva à ce moment là et demanda :
-Qu'est-ce que t'as ?
-On a rayé ma tire ! répondit-il.  
  Yokas fronça les sourcils et parût désolée. D'une voix inquiète et amusée elle demanda :
-Est-ce que tu as déjà tué celui qui a fait ça ou tu comptes le faire aujourd'hui ?  
-Ce n'est qu'une voiture ! dit Cruz en levant les yeux au ciel.
Bosco se retourna brusquement et affirma d'un ton plus que jamais sincère :
-Ce n'est pas qu'UNE voiture ! C'est MA Mustang !  
-Ca change tout ! dit-elle d'un air provoquant.  
A ce moment précis, Carter rejoignit son équipier dans les escaliers.  
« Salut Panetonne ! »
-La ferme ! ordonna Bosco.  
-Salut Faith…
-Carter…répondit-elle en guise de salut avant de partir dans son bureau.  
-Salut Cruz….lança-t-il doucement en la regardant de bas en haut.
-Salut…. Répondit Maritza, gênée de se sentir dévisagée.  
Bosco remarqua l'attitude de son partenaire et d'un ton énervé il dit :
-On a beaucoup de boulot aujourd'hui ! On va y aller.
-C'est pas l'heure. Fit remarquer Nick en continuant d'observer Cruz.  
  Le sergent lui lança un regard noir et lança :
-Je te dis q'on y va !  
-Vous faites équipe avec lui ? demanda Cruz à Nick.
-Ouais….répondit-il, content qu'elle lui ait enfin adressé la parole.  
-Bonne chance ! assura-t-elle en se tournant et en commençant à descendre les escaliers. Elle croisa le regard du sergent et lui fit un sourire pour lui montrer à quel point elle était satisfaite de la « vanne » qu'elle venait de lancer.
Carter descendit deux marches et demanda à son équiper sans cesser de regarder la jeune femme qui se dirigeait à présent vers le hall.  
« C'est toujours comme ça entre vous ? »
-Ouais….répondit le sergent en la regardant également.
-C'est pas chian.t à force ?
Il sourit et répondit simplement :
-Non.

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Lorsque Cruz descendit des escaliers, elle croisa Monroe et lui fit un légers sourire avant de lancer son regard le plus sombre à sa coéquipière. Mac lui répondit en la scrutant de bas en haut. Monroe, qui sentit la tension monter entre ces deux caractères imprévisibles, lança d'une voix un peu tremblante :
« On a du travail Mac ! Il faut y aller. »
Rachel, sans détourner son regard de Maritza répondit d'un ton extrêmement provoquant :
-On ne peut pas s'amuser quelques secondes ?
Alors que Cruz commençait à s'approcher dangereusement d'elle pour lui répondre, elle reprit subitement son calme et recula d'un pas. Elle pensa alors que ça ne  la dérangerait pas de donner une bonne leçon à la taupe mais que ça risquerait vite de se retourner contre elle. Cruz savait aussi que c'était exactement ce que cherchait Mac. Cette histoire d'infiltration avait dépassé les limites fixées au départ. C'était devenu une affaire personnelle entre les deux jeunes femmes, et mieux encore, il s'agissait d'une sorte de combat permanent. Rachel était très forte dans cette course au défit et ça avait le don d'énervé Cruz, qui avait jusqu'à présent toujours été la meilleur.  Elle tourna les talons et alla rejoindre London qui venait de sortir du bâtiment. Monroe regarda Mac et fut surprise du fait qu'ele fixait toujours sa rivale.  
« Elle est partie. » fit-elle remarquer.
-Je sais….dit Rachel d'un air pensif. Etonnant non ? Elle a acquit du self contrôle.  
Monroe fronça les sourcils et dit doucement :
-Je peux vous donner un conseil ?
-Dites toujours….répondit Rachel en se tournant vers elle.  
-Vous vous attaquez à gros. Maritza Cruz ne se laisse jamais faire.  
-Vous venez pourtant d'en avoir la preuve….fit remarquer Rachel, d'un sourire moqueur.
-Ca fait quelques temps que je suis ici maintenant….et je l'ai toujours vu se battre.  
-C'est quoi votre conseil ? demanda Mac, d'un ton un peu exaspéré.  
-Méfiez vous de l'eau qui dort.  
Monroe croisa les bras, et sur ces derniers mots, elle tourna les talons en laissant sa coéquipière bouche bée et le regard un peu moins confiant.  


55 Dany
« N'est-ce as formidable Cruz ? » demanda London à la conductrice.  
- Vu que pour toi tout est formidable, tu ne voudrais pas être plus clair ?  
-Le mariage ! Ne me dites pas que vous avez oublié ?
-Tu vas te marier ? T'es majeure cette fois ? demanda Cruz d'un ton moqueur.  
-Vraiment très drôle ! Je vous parlais du mariage de Davis et Sacha. C'est déjà la semaine prochaine ! J'ai acheté une très jolie robe !  
-Contente pour toi. Dit Maritza d'un ton pas du tout enjoué.  
-Elle est bleue !
-Super.
London fixa sa partenaire et ajouté :
-Avec des franges et la tête de JFK cousue dessus !  
-Elle doit être jolie….
-Cruz ! Vous ne m'écoutez pas ! s'indigna Elisa.  
-Si je t écoute !
-Je viens de vous dire que ma robe aurait des franges qui soit dit en passant n'est plus du tout un style à la mode depuis les années 90 et qu'il y aurait en prime la tête de JFK cousue dessus et vous vous m'avez dit « elle doit être jolie ! »
-J'ai autre chose en tête ! se justifia Maritza.
-Quoi donc ? demanda Elisa.
Cruz la regarda et London dit en acquiesçant d'un signe de tête :
-Pardon ! C'est vrai que vous gardez tout pour vous ! A par ça…vous avez trouvé une robe ?
Cruz se mit à sourire sans répondre. London ajouta d'un air à la foi surprit et désolé :
-On ne vous a pas encore donné d'invitation ?...vous savez….je ne l'ai eu qu'il y a deux jours !  
-Ca ne fait rien….je ne suis pas…
-Vous n'êtes pas très fêtes…finit Elisa.
-Exact…
-N'empêche qu'e tout le monde sera là ! Même le lieutenant ! Il paraît qu'il est très ami avec Davis.
-C'est le cas de le dire ! affirma Maritza. On dirait un père et son gosse.  
-C'est vrai. acquiesça London.  
Après quelque seconde de silence, Elisa ajouta :
-Si vous n'y allez pas…je n'y vais pas.  
-Dis pas de co.nnerie London ! fit Cruz.  
-Je suis très sérieuse. Vous êtes ma coéquipière et c'est je dois vous soutenir.
Maritza leva les yeux mais ne pu s'empêcher de sourire à l'idée que quelqu'un la soutienne dans une épreuve de si mince difficulté alors une personne n'avait jamais été là pour les instant réellement difficiles où elle avait frôlé la mort de nombreuses fois.  




Le soir venu, Sacha donna à Cruz une petite enveloppe en lui avouant qu'elle ne serait pas vexée si elle décidait de ne pas venir. Cruz lui répondit qu'elle y réfléchirait sérieusement mais qu'elle la remerciait de toute façon. Bosco et Carter travaillaient dans le bureau du sergent, au dessus d'une pile de dossier. Le lieutenant, lui, rentra assez tôt chez lui et lorsqu'il sortit, il leva les yeux au ciel pour mieux contempler les flocons qui venaient se poser sur un  sol encore sec. Il  remonta la fermeture éclair de son blouson et appela un taxi.  
Très tard dans la soirée, Rachel Mac Allister ouvrit subtilement une pièce grâce aux clefs qu'elle avait substitué à l'accueil, s'assit au bureau de Sullyvan et ouvrit un tiroir. Au fur et à mesure qu'elle lisait le dossier qu'elle avait dans les mains, un sourire presque machiavélique éclairait son visage plain de malice.


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