Veille du mariage.

APPARTEMENT DE MARITZA CRUZ, 22h00

Cruz venait de prendre une douche. Elle se préparait pour la soirée d'enterrement de vie de jeune fille de Sacha.  
Elle se dirigea vers son miroir et avala ses cachets. Sa séance journalière fut interrompue par la sonnette. Elle alla dans la pièce d'à côté et ouvrit la porte.  
Surprise elle s'exclama :
« London ?? »
La jeune fille fit un immense sourire et brandit un sac vers le ciel en disant :
-Vous allez faire de l'ombre à la mariée avec une tenue pareille !
Cruz, amusée par l'attitude de sa partenaire la laissa entrer.  
Elisa pénétra dans le salon en jetant un rapide coup d'œil  à ce qui l'entourait.  
« C'est donc ça votre appartement ? » demanda-t-elle.  
Cruz ne répondit pas et retourna dans la salle de bain pour éteindre les lumières. A son retour, elle découvrit l'achat de London, qui venait juste d'être déposé sur le canapé. Elisa contemplait le regard indescriptible de son équipière vis-à-vis de sa nouvelle robe. Maritza s'avança vers la tenue et la prit par les bretelles. Il s'agissait d'une robe rouge avec quelques dentelles noires. Si la couleur était quelque peu provocante, la coupe restait tout à fait classe et soft. Gênée, Elisa lança :
« J'ai pensé qu'elle vous irait….à merveille. Elle vous ressemble un peu….. »
Cruz comme à son habitude, cachait l'émotion qu'elle ressentait. Elle rêvait pourtant de dire à Elisa à quel point elle était touchée par cette délicate attention mais au lieu de ça elle demanda :
-Comment tu savais que je n'avais pas encore acheté de robe ?  
Elisa baissa les yeux avant de les diriger timidement vers une boîte de cachés posée sur un meuble près du canapé. Doucement elle répondit :
-Je me suis dis que vous n'aviez pas que cela à faire.  
Cruz, d'autant plus touchée répondit un furtif :
-Merci.  
Il y eu quelques secondes de silence pendant lesquelles les deux jeunes femmes paraissaient un peu gênées. Elles venaient de tisser définitivement un autre lien. Un lien que Cruz ne connaissait pas vraiment, celui de l'amitié. Cet instant étrange fut une fois de plus brisé par l'enthousiasme soudain d'Elisa qui s'exclama avec un grand sourire :
-Allez l'essayer…..qu'attendez vous ?



Tandis que les femmes se préparaient pour une petite soirée, les hommes écumaient les bars.

Star Night, bar de strip tease .  
Ty, Brendan, Bosco, Sully, Carlos et Nick étaient assis à une table une bière à la main et regardaient les filles danser. Les six hommes paraissaient captivés par le spectacle mais gardaient cependant une certaines retenue. Cette attitude fit dire à Nieto :
« Je crois que je deviens homo ! »
A ces mots, Bosco, assit à côté de lui, fit une énorme grimace et se décala un peu.
-C'est une plaisanterie Bosco ! rassura Carlos. Je veux dire….vous ne trouvez pas qu'on s'est ramollis ? Des filles superbes et à moitié nues dansent devant nous…et nous…qu'est-ce qu'on fait ? On boit une bière et on ne tente rien !
-C'est le principe d'une boîte de strip Nieto ! lança Sully. Y a rien à tenter.  
Carlos bût une gorgée avant de dire l'air de rien :
-N'empêche que moi, il y a pas si longtemps, j'aurais tenté !
-Et tu te serais pris un énième râteau ! piqua Bosco.  
-Oh! excuse moi de pas avoir ta super technique Casanova ! se défendit-il. Mais dis moi, Casanova…tu ne serais pas un peu rouillé par hasard ? Ca fait des lustre que je ne vois plus une seule de tes conquêtes !  
-Au moins moi, je peux encore en parler au pluriel ! rétorqua Bosco.
-Ca veut dire quoi ça ? demanda Carlos.
-Ca veut dire que t'as des chaînes aux pied Nieto ! Et que c'est toi qui les a soudé à une seule femme !  
-Bosco ! Je te signale que l'un de nous se marrie demain ! fit remarquer Brendan. Tu ne pourrais pas être un peu plus optimiste ?  
Bosco regarda le futur marier et sourit avant de boire une gorgé de sa bière.
La raison pour laquelle le sergent riait, c'était parce que Ty était encore soul au bout de deux mélanges. Il était pratiquement allongé sur la banquette et fixait une danseuse comme si il fixait le vide.  
-Davis ! lança-t-il. T'es mort ?!  
Ty répondit par un bruitage qui ne ressemblait en rien à un langage et tenta de se relever un peu.  
Sully s'avança un p et prit quelque cacahuetes. Avec un sourire plein de malice, il demanda :
« Bosco….Nieto n'a pas tort ! Est-ce que le dragueur que tu es aurait perdu les bases ? »
-Tu rêves l'Ancien ! rétorqua le sergent.  
-Je ne t'ai jamais vu draguer ! remarqua Nick.  
-Tu voudrais pas nous faire une petite démo Bosco ? défia Sully.  
-T'attaques pas à plus fort que toi Sullyvan ! prévint le jeune sergent avant de reprendre une gorgée.  
-Prouves ce que tu avances et arrêtes de blablater Boscorelli ! lança Nieto.  
Bosco sourit, finit sa bière, posa la bouteille sur la table et fixa l'assemblée en demandant :
-Combien ?    
-Comment ça « combien » demanda Carlos.
-Combien de filles en combien de temps ! répondit le sergent avec un sourire.  
-C'est à ce point là ? demanda Nick qui ne connaissait pas vraiment la réputation de son coéquipier.
-Commences par nous ramener une seule fille en cinq minutes Don juan ! se moqua Sully.  
  -Cinq minutes ? répéta le jeune homme.  
-Il y a un problème monsieur « combien de filles en combien de temps » ? se moqua à son tour Nieto.  
Bosco se leva, fixa Carlos et répondit un simple :
-Aucun !  
Le sergent se tourna et regarda les alentours. Il n'avait pas prit conscience qu'il fallait qu'il trouve une fille « qui ne travaillait pas » dans une boîte de strip tease. Entre les dents serrées il dit :
« Et m***** »
Il souffla comme pour s'échauffer et fit le tour de quelques podiums. De derrière l'un d'eux, il repéra sa cible. Une femme était assise au bar et paraissait s'ennuyer.
Le sergent fit un sourire satisfait et se dirigea vers elle.  
Arrivé suffisamment proche, il s'assit à un tabouret et commanda une tequila. Lorsque le barman lui apporta, Bosco fit mine de regarder le verre de la jeune femme. Celle-ci le remarqua et lui demanda :
« Il y a un problème avec mon verre ? »
-C'est la même chose qu moi ? demanda Bosco.
-Oui…répondit la jeune femme. Une tequila. Et alors ?
-Et alors je suis flic et il est évident que vous êtes mineure !
-Moi mineure ? Vous ne devez pas en être à votre première tequila parce que votre petit coup dans le nez vous empêche apparemment de voir mes rides !
Bosco lui sourit et ajouta :
-J'aimerais cependant…voir votre carte d'identité si ça ne vous dérange pas…
-Et comment je sais moi si vous êtes vraiment flic ?
-J'ai pas l'air d'un flic ? demanda Bosco.
-Vous êtes en tous les cas aussi chiant qu'un flic !
-Vous avez votre réponse. en conclut le sergent.        
Elle lui fit un sourire et lui tendit ses papiers. Le jeune homme lui sourit également et en les lui rendant il dit document :
« Vous semblez vous ennuyer ici toute seule….Lisa Conrad. »
Lorsque le sergent revint près de ses amis au bout d deux minutes trente d'absence, Nick dit à Carlos :
-Je crois que Macaroni a  deux ou trois trucs à m'apprendre !  
Nieto, qui reconnu la prouesse de son collègue leva discrètement son verre vers lui, tandis que Sully hocha de la tête visiblement désespéré à l'idée que Bosco n'avait toujours pas changé et qu'il agissait toujours comme le jeune dragueur arrogant qu'il avait connu à ses début à Camelot.

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Surprise!

London état assise sur le canapé et attendait que Cruz ait fini de se préparer pour la soirée entre fille. Elisa parcourait la pièce du regard et tomba sur la photo d'une jeune fille qui ressemblait étrangement à sa coéquipière. Lorsque Maritza sortit de la salle de bain, elle vit sa partenaire, debout, le cadre dans les mains.  
« C'est quelqu'un de votre famille ? » demanda-t-elle.
-Ma sœur. Répondit Maritza, en mettant ses chaussures.
-Elle est très jolie. Constata London. Elle vit à New York ?
-Elle…vivait. Rectifia Cruz en prenant ses clefs.  
-Vous voulez dire que….je suis désolée. Bégaya London en reposant timidement le cadre.
-Tu ne pouvais pas savoir. Rassura Maritza en baissant les yeux.  
Elisa, consciente de la peine qui se lisait sur le visage de sa partenaire habituellement froide, décida de faire comme si ne rien était et dit un peu plus gaiement :
-Sacha nous attend certainement.  
Cruz sourit légèrement et ouvrit la porte. Elle était vêtue d'un pantalon et d'un haut noir. Le haut laissait découvrir ses épaules mais était à manches longue.  Elle avait des fines créoles en or, et un maquillage assez léger. London, qui avait pour habitude de voir son équipière en uniforme s'exclama en passant devant elle pour sortir :
« Même si je suis persuadé qu'une robe vous irait à merveille, j'avoue que cette tenue va certainement faire des ravages ! Vous savez que nous ne sommes pas censé rentrer chez nous avec les gogos danseurs ! »
-Des gogos danseurs ? répéta Cruz, à la fois surprise et septique.



Star Night, bar de strip tease.
« Donc vous….vous êtes tous flics ? » demanda Lisa  
-Non ! répondit subitement Carlos. On ne se connaît pas assez pour que vous m'insultiez !  
Lisa sourit tandis que les policiers assis à la table lançaient un regard glacial à Nieto.
-Je suis secouriste. Précisa-t-il.
-Pas médecin hein ! rajouta Bosco. Juste secouriste.  
-Essaye toi d'être « juste secouriste » ! provoqua Carlos.  
Bosco bût une gorgée de sa bière et dit sèchement mais avec un léger sourire en coin :
-Non, moi je suis déjà « sergent ».  
-Frimeur ! accusa le secouriste.  
-Vous êtes sergent ? demanda Lisa.  
-Oui ! Sergent Boscorelli pour vous servir…..précisa-t-il en la fixa droit dans les yeux.  
-Intéressant….dit-elle, visiblement séduite. Et…vous êtes là pour quoi ce soir…sergent ?
-L'enterrement ‘une vie de garçon. Répondit-il toujours aussi concentré sur sa « technique de drague ».  
-Le votre ?demanda-t-elle doucement comme s'ils étaient seuls.  
-Non ! s'exclama Sully. Avant que ce gars se marrie, les poules auront des dents ! C'est SON mariage ! affirma le lieutenant en regardant Davis.  
-J'adore les mariages ! dit Lisa en regardant Sully.
Elle tourna ensuite ses yeux vers Bosco et précisa doucement :
-….Tant que ce n'est pas le mien !  
Il lui fit un sourire et ce moment d'intimité fut interrompu par une initiative quelque peu surprenante de la part d'un secouriste qui criait intérieurement vengeance.  
« Pourquoi tu ne l'inviterais pas au mariage Bosco ? ! »
Le visage du sergent changea de couleur et il fusilla Carlos du regard.  
-Je…je ne crois pas que…que Davis soit d'accord ! tenta-t-il.
-Ca c'est moins certain ! rassura Sully en se tournant vers son ami.  
« Hey Davis ! »
Ty regarda le lieutenant comme s'il contemplait le vide et fit un bruit étrangement étouffé.
-Est que Bosco peut venir accompagné à ton mariage ?
Le future époux répondit encore avec un bruitage et Sullyvan regarda Bosco en disant l'air amusé :
-Il a l'air d'accord !  
-On n'a pas demandé à Lisa…rectifia Bosco, conscient qu'il jouait sa dernière carte.  
Tous les regards se posèrent sur elle. Elle bût une gorgé de sa tequila et s'exclama :
-Soyons fou ! je vais au mariage d'un mec que je ne connais pas avec un mec que je connais à peine !  
Tous sourirent, sauf l‘intéressé qui se sentait piégé par une sensation qu'il n'aimait guère : « l'engagement ».  

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Monroe avait donné rendez-vous à ses collègues dans une boîte de nuit du centre ville. Pour l'occasion, les cousines de cette dernière avaient réservé la salle…..et les danseurs avec.  
Lorsque Cruz pénétra dans les lieux et qu'on lui prit sa veste, elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir mal à l'aise. London le remarqua et lança :
-Détendez vous ! On ne fait rien d'illégale !  
-J'en suis pas si certaine ! avoua-t-elle. C'est glauque ici !
-C'est un boîte !
-Ok ! Alors c'est une boîte glauque !
Monroe accueilli ses collègues avec un grand sourire et prit Elisa par la main en disant :
-La fête a commencé sans vous et Louise m'a volé mes danseurs !
-Qui est Louise ? demanda London.
-Une amie ! Tu t'entendras très bien avec elle !
-Pas si elle s'amuse à voler les danseurs ! assura London, faussement indignée.    
Arrivé en fin de soirée, alors que toutes les jeunes femmes présentes avaient un peu abusées de l'alcool, elles étaient affalée sur leur siège et polémiquaient sur des sujets qu'elles n'auraient jamais osé aborder en état de sobriété.  
« Sacha ! dt London en agitant ses mains. Qu'est-ce qui te plait le plus chez ton future……. »
-Mari ! aida Cruz en levant les yeux au ciel.
-Chez ton future mari ! rectifia London.
Monroe soupira et répondit :
-Il est…il est gentil, et prévoyant, et doux, et….canon ! il faut le dire : Ty est super sexy ! Passé sa vie à côté d'un homme sexy….c'est……
-Surréaliste ! coupa Cruz. Il finira bien par devenir vieux et fripé !
Monroe s'avança sur son siège et assura :
-Alors dans ce cas, ce sera mon vieux fripé le plus sexy de tous les vieux fripé !
-Amen ! acquiesça Elisa .  
-Quand est-ce que tu comprendras que t'es pas croyante pu.tain London ?!
Elisa, le regard un peu perdu, fixa sa partenaire et dit en agitant ses mains :
-Cruz ! Je viens d'avaler cinq cocktails, deux verres de ponche, deux tequilas et vous noterez malgré tout le fait que je ne sois toujours pas tombé dans le coma.  Ainsi, il se peut que j'ai quelques défaillances et je m'en excuse….mais il se peut aussi que ce soir….rien que ce soir….je sois la croyante la plus croyante de toute la ville !
-T'es bourrée London ! rit Cruz.
  -Vous êtes….d'une perspicacité à toute épreuve Cruz ! dit la jeune fille en s'allongeant sur son siège.  
Il y eu un petit silence jusqu'à ce que London demande doucement au quatre femmes qui restaient de cette soirée :
« Action ou vérité ? »
-C'est un jeu débile ! dit Maritza après avoir fini son verre.
-Je suis bourrée alors j'ai le droit de lancer des jeux débile ! se défendit Elisa.
-Très bien ! fit la future mariée. « Vérité » !
-Voyons…..réfléchit London. Si tu devais élire l'homme le plus sexy de la 55ème à par Ty tu dirais…..
Après quelques secondes de réflexion, Monroe dit en souriant :
-Bosco ! J'ai fais équipe avec lui et ça ne veut pas dire que j'étais attiré par lui mais il a quelque chose……
-Je suis d'accord ! dit London. Le sergent a un truc !
Les deux regards, ainsi que celui de la cousine se tournèrent vers Cruz qui s'exclama :
- C'est un crétin !
-On ne vous parle pas de ça Cruz ! dit London.
-C'est VRAIMENT un crétin.
-Vous ne démentez pas le fait qu'il soit sexy alors !
Cruz détourna son regard et Monroe fit tout à coup :
-Il y a aussi ce nouveau…
- Nick Carter ! précisa Elisa en souriant.
-C'est ça ! Il est très canon !  
-Je crois qu'il drague Cruz ! dit London.
-Vraiment ? demanda Monroe.
-NON. Se défendit l'intéressée.
-Il est invité au mariage. Précisa Sacha.  
-C'est l'occasion ou  jamais Cruz ! dit Elisa.
-Quelle occasion ? demanda-t-elle.
-Action ou vérité ? demanda Elisa en s'avançant sur son siège et en étant persuadé que Cruz répondrait « action ».  
-Action.
-Vous danserez avec Nick demain !
-Bien joué Elisa ! affirma Sacha en riant.
-Quoi ? s'indigna Cruz.
-C'est le jeu ! Il faut respecter les règles !
-Très bien fit cette dernière. A ton tour ! Action ou vérité ?
-Action ! répondit London.
-Tu devras….. tu devras inviter le premier mec que tu trouve sur le chemin de l'église au mariage.
-C'est une blague ? demanda Sacha.
-London sait que je ne plaisante pas. Assura Maritza.
-Vous danserez avec Nick. assura Elisa
-Tu inviteras un inconnu au mariage. fit Cruz
-Quel est le prix de la gagnante ?  
-La perdante s'occupera de la paperasse pendant un moi ! répondit Cruz.
Elles se regardèrent et Elisa répondit tout à coup :
-D'accord !
Un léger sourire apparût sur le visage de Maritza tandis que Monroe et sa cousine étaient resté bouche bée à ce défit qui ne paraissait freiner personne.

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Chapelle St Sebastian. 11 h00
Le lendemain matin, un taxi s'arrêta devant l'église. Cruz et London en descendirent. La première avait un long manteau noir et les cheveux relevés en arrière tandis que la seconde était vêtue d'une veste blanche et coiffée d'un chignon. Dès qu'elle mit les pieds sur le trottoir, Maritza regarda son équipière en lui faisant un large sourire. Elle venait de s'apercevoir que « l'homme » qui arrivait vers elle était un adolescent.  
« On a dit « homme » Cruz ! » protesta Elisa.
-C'est toi qui vois ! se moqua Maritza.
London fit une petite grimace avant qu'un énorme sourire ne vienne éclairer son visage.  
-Pourquoi tu ris ? demanda Cruz.
-Retournez vous et vous verrez mon cavalier.  
La jeune femme se retourna et vit un grand homme aux yeux verts et aux cheveux châtains.
-C'est pas dit qu'il veuille venir ! prévint Maritza.
London souffla un bon coup comme pour se donne du courage et s'avança vers le jeune homme.  
Cruz, les bras croisés observait la scène de loin et fut surprise de voir London, tout sourire s'avancer vers l'entré avec le bel inconnu.  
-Elle a réussi ! murmura Maritza. J'hallucine !  
Elle sourit un peu et pénétra dans l'église.  
La cérémonie venait à peine de débuter et lorsque Cruz rentra, et que la porte résonna, tous les spectateurs se tournèrent vers elle. Un peu gênée, elle avança et s'assit sur la première place de libre. London et son « ami » étaient installés de l'autre côté de l'allée mais sur la même rangée, ce qui permit à Maritza de faire un sourire furtif à sa partenaire qui avait l'air d'apprécier la situation. Cruz observa la cérémonie avec une grande attention. Elle sourit lorsque Monroe ne parvint pas à mettre l'alliance au doigt de Davis et à sa grande surprise, s'attendrit lorsqu'ils s'embrassèrent pour unir définitivement leurs liens. A ce moment précis, une énième idée défaitiste traversa l'esprit de Cruz. Peut-être ne connaîtrait-t-elle jamais cet instant où elle s'unirait à l'homme de sa vie. A cette pensé, elle baissa furtivement la tête avant de se lever comme tout le monde pour applaudir les mariés.  


Quelques minutes plus tard, tous les invités étaient conviés à une petite fête. Alors que London était déjà présente, Cruz arriva en retard et s'avança vers sa table. Elle fut surprise de constater la présence du bel inconnu aux côtés de sa partenaire, et qui apparemment, n'était plus inconnu pour elle.  
« Cruz ! s'exclama Elisa en voyant son équipière s'avancer vers eux. Vous avez gardé votre manteau ? Votre robe est pourtant splendide ! »  
Maritza fit une grimace.  
-Ecoute London ! On va faire comme si…..
Elisa se leva d'un bon et demanda d'un ton faussement provocateur :
-Est-ce que vous abandonnez ?….
-C'est que….
Elisa s'approcha très près de coéquipière et ajouta :
-Est-ce que vous avez la trouille ?
-Ne me provoque pas London !
-Prouvez moi que je ne dois pas vous provoquer et allez voir Nick Carter !
-On était soul ! Ce jeu ne valait rien ! protesta Maritza.
-J'ai pourtant rempli ma part du contrat ! fit remarquer London. Alors allez voir Nick et proposez lui de danser !
London la regarda de bas en haut et ajouta d'un air amusé :
-Maritza Cruz serait-elle un peu trouillarde ? Vous n'avez pas confiance en vos atouts ?
A ces mots provocateurs, Maritza défit rapidement les boutons de son manteau et laissa découvrir cette robe moulante rouge et noir qui commençait déjà à attirer les regards des hommes de l'assemblée. Cruz qui ne détachait ses yeux de sa partenaire demanda sèchement :
-Où est-il ?!
London sourit et répondit :
-Table 11 derrière vous. Il est assit à côté du « crétin sexy ».
Cruz se retourna, prit une profonde inspiration et avança d'un pas décidé vers sa cible.    
Bosco ne cessait d'exprimer sa gêne envers Lisa qui lui touchait sans arrêt les mains et le visage tandis que Nick les regardait, amusé.  
« Vous faites un joli couple ! » murmura Carter.
-La ferme JR ! Tu vas finir par t'en prendre….
Bosco s'interrompu lorsqu'il vit Maritza s'avancer vers eux. Il gardait la bouche ouverte comme s'il avait oublié de la fermer et regarda lentement la jeune femme de bas en haut….puis de haut en bas. Carter, qui avait remarqué l'air plus que distrait de son équipier dirigea son regard vers l'objet de son émerveillement. Il fronça lui aussi les sourcils et et contempla Cruz.  
Maritza, à la fois satisfaite et gênée de l'attention qu'on lui portait regarda furtivement sur le côté sans pour autant cesser de marcher. Lorsqu'elle arriva face à sa cible et à son supérieur, elle regarda Bosco,avant de fixer Nick et de demander :
« Nick Carter ? »
-euh….oui…balbuti-t-il.
-Maritza Cruz.
-Je sais, répondit-il toujours aussi déconcerté.  
-Vous dansez ? demanda-t-elle avec un sourire en coin.
-euh…oui…
Elle lui tendit alors la main à laquelle il joignit la sienne.  
Bosco les regarda s'éloigner vers la piste tout en finissant rapidement son verre de champagne.  
« Tu veux danser ? » lui proposa Lisa.
-Non. Répondit sèchement Bosco sans cesser de fusiller Carter du regard.  
Les deux jeunes gens dansaient silencieusement sur Will Keep Us Alive des  Eagles jusqu'à ce que Nick ne chuchote à l'oreille de Maritza :
« Je crois que Macaroni va m'étriper. »  
Cruz se retourna discrètement vers le sergent et le trouva particulièrement nerveux. Elle posa ensuite ses yeux sur la jeune femme assise à côté de lui et dit en souriant :
-Ne vous en faites pas pour lui ! Barbie s'en charge.      
-Elle s'appelle Lisa…il l'a rencontré hier soir. Vous dansez très bien ! ajouta-t-il avant de la faire tourner.  
-C'est tout Bosco ça ! dit-elle en les scrutant.  
-Quoi donc ?  
-Les filles d'un soir.
-Ouais mais enfin là  c'est pas de sa faute ! défendit  Nick. C'est à cause d'un pari débile ! La fille ne le sait pas et je trouve ça pas très cool pour elle !  
A ces mots, Cruz cessa de danser, sourit d'un air gêné et s'excusa timidement :
-J'crois qu'on va s'arrêter là !  
-Pourquoi ? je danse comme un pied ?demanda-t-il.  
-Non ! assura Maritza. C'est juste que…je ne me sen pas bien.  
-D'accord. Dit-il visiblement déçu. En tout cas, encore une fois vous dansez très bien !
Elle lui sourit en guise de remerciement et se dirigea rapidement vers les toilettes.  
Lorsqu'elle poussa la porte, elle mit ses main sur le lavabo et souffla un bon coup en songent qu'elle ne se laisserait plus jamais entraîner par les jeux de son équipière. A cette pensée, elle ne pu s'empêcher de sourire.  
Cruz s'apprêtait à lever les yeux vers le miroir lorsqu'elle sentit une main posée sur la sienne. Elle la regarda et sentit en même temps une autre main, qui était posée sur sa hanche et qui la retourna.  
« Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle. T'as toujours pas pigé le système des dessins ? C'est pourtant pas compli…. »
Bosco lui coupa la parole en posant ses lèvres sur les siennes. Elle fit semblant de lutter un peu mais ne résista pas longtemps. Elle se laissa alors aller à cette étreinte et posa sa main sur la nuque du jeune homme.  Bosco recula ensuite d'un pas et plongea son regard dans celui de Cruz. Elle le fixait, d'un air plus que déconcerté. Elle attendait certainement des réponses mais jugeant qu'il n'y en avait aucune, Bosco retira ses mains des hanches de la jeune femme et sortit des toilettes. Cruz se retourna vers le miroir et les sourcils fronçés, se remémora cette scène surréaliste pour être certaine qu'elle avait vraiment eu lieu.

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Après quelques minutes passées devant ce miroir, Maritza sortie des toilettes, toute déboussolée. D'ès qu'elle eu passé la porte London vint à sa rencontre, un large sourire aux lèvre.  
« Alors! N'était-il pas merveilleux ? »
Cruz leva subitement les yeux vers elle et demanda :
-Qui ?!
-Comment ça « qui » ? C'est bien avec Nick que vous avez dansé ?! Ca n'a pas l'air d'avoir été une danse inoubliable en tout cas ! en déduit Elisa.
Elle fixa sa partenaire et s'exclama :
-Cruz vous êtes bien pâle !  
-Ca va. assura-t-elle.
-Vous en êtes sûre ? demanda Elisa
-Certaine. Mais je pense que je vais rentrer.  
-Déjà ? s'étonna London. La fête ne fait que commencer !  
-Il vaut mieux que je rentre. Insista Cruz.  
-Comme vous voulez….
Maritza passa devant son équipière et retourna dans la salle. Elle alla vers Sacha et Davis qui étai assis à une table, les remercia et leur souhaita maladroitement tous ses vœux de bonheur.  
Elle croisa ensuite le regard de Bosco qui ne cessait de la fixer. La jeune femme se retourna rapidement, prit son manteau et sortit de la salle.  
La neige qui tombait et le froid qui paraissait lui transpercer le corps obligèrent Cruz à  enfiler rapidement son blouson et à souffler dans ses mains pour se réchauffer. Elle se mit au bord du trottoir, appela un taxi et monta aussitôt dans le véhicule.  

Camelot, 15h10
Le lendemain, la jeune femme poussa la porte du commissariat et se devinant en  retard, se précipita vers les vestiaires. London était assise sur un banc et lassait ses chaussures. Lorsqu'elle vit sa partenaire se diriger rapidement vers son casier elle s'exclama :
« Vous êtes très en retard ! »
-Je sais !
-J'en connais un qui ne va pas être très content !
Cruz ne répondit pas tandis que London sortit des vestiaires pour se rendre dans la salle de Briefing.  
5 minutes plus tard, Maritza pénétra dans la pièce. Tous les regards se tournèrent sur elle, y compris celui du sergent, qui cessa de parler.
« Je suis en retard…désolé. » di-elle l'air de rien en s'asseyant.  
-Bon…euh….,repris le jeune homme. On cherche un Cupidon blanc d'1 mètre 80  qui court à moitié à poil dans les rues de la ville pour voler les portes feuille ! C'est votre fêlé du jour ! Bonne chasse !
-Toujours autant de classe Bosco ! remarqua Sully, suffisamment fort pour que l'assemblé entende et se mette à rire.  
-Bonne patrouille ! suggéra le sergent d'un ton provoquant.
-C'est mieux ! constata Sully.  
Alors que tout le monde s'apprêtait à partir, London, encore assise demanda :
-Il est nu ?
Bosco se retourna, fronça les sourcils et rectifia :
-A moitié ! Pourquoi ?
-Pour rien….répondit timidement la jeune femme. C'est juste un peu gênant.  
-Ouais, fit Cruz en se levant et en souriant. Bin penses à tous les gosses qu'il effraye en se baladant comme ça !
London se leva, et, convaincue par sa partenaire, se dirigea tel un petit soldat vers la porte de sortie.
Cruz la suivit du regard en souriant jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle était seule dans la pièce avec Bosco. Elle prit rapidement sa veste et s'apprêtait à sortir lorsqu'elle entendit derrière elle :
« Ferme la porte. Il faut qu'on parle ! »
Elle leva les yeux au ciel et exécuta « les ordres » de son supérieur. Elle baissa ensuite la tête et se retourna vers lui. Bosco, comme à son habitude, était assit sur son bureau. Il observait l'officier, les bras croisés comme s'il attendait quelque chose. Lorsqu'il comprit que Cruz ne dirait rien, il commença :
« Pourquoi t'es parti hier? »
-Je me sentais pas très bien.
-Je sais. London me l'a dit. Mais la c'est moi qui te le demande: Pourquoi t'es partis ?        
Cruz sourit et affirma :
-Je viens de te le dire ! Il y a un truc qui tourne pas rond chez to….
-C'est à cause de ce qui s'est passé ? coupa-t-il.
-Non. Assura-t-elle sèchement.  
-Parce que si c'est à cause de ça….  
-C'est pas la première fois que ça nous arrive relax ! Ca m'a pas traumatisé !
Bosco, qui ne paraissait pas comprendre l'attitude indifférente de Maritza ajouta :
-C'était pas le but !  
-Tant mieux ! dit-elle en le regardant froidement. Parce que ce serait co.n qu'on remette ce truc.
-Quel truc ?! demanda-t-il, à la foi offensé et amusé.  
-Tu le sais très bien…
-Nous ? demanda-t-il.
-T'es de plus en plus perspicace ! se moqua Cruz. Toi et moi on sait très bien que t'es…
-Que je suis ? demanda-t-il en posant ses mains sur le bureau.  
-Que t'es facile ! Une robe un peu moulante, un peu de maquillage et le petit Boscorelli n'en peut plus !  
- Le petit Boscorelli ? répéta le sergent qui se moquait visiblement des statistiques de sa collègue.  
-Ouais ! assura-t-elle malgré tout. Tu passes de Barbie en Barbie ! Un Barbie t'attend à table et toi tu….
-Fais gaffes ! prévint-il. T'es entrain de te traiter de Barbie !    
Cruz le pointa maladroitement du doigt et s'exclama :
-Arrêtes ! Tu m'embrouilles !
Il sourit et descendit de la table. Alors qu'il s'avançait vers elle, elle recula d'un pas. Bosco s'arrêta net et dit :
« Donc, hier….il s'est passé ce « truc » parce que t'étais en robe »
-Tu comprends vite !  
-Pourtant, j'ai encore envi que ça se passe mais t'es en uniforme…
-Ta poupée ne serait pas contente. Fit Maritza en croisant les bras et en tentant de résister.  
-Ma…..oh ! Lisa ! C'est terminé….
-J'allais oublier ! Puisque ça a commencé avant-hier, ça s'est automatiquement terminé hier ! dit-elle d'un ton provocateur.
-Je sais pas trop comment je dois le prendre ! dit le sergent, d'un air faussement indigné.  
-Comme la vérité !  
Il s'approcha d'elle en disant lentement :
-C'est vrais que toi tu dis toujours la vérité ! Alors dis moi que tu n'as pas aimé…..
Elle s'approcha à quelques centimètres de lui et assura en le regardant droit dans l s yeux :
-Ca ne m'a ni chaud ni froid !  
Bosco sourit et dit :
-Ca c'est impossible !
-Petit prétentieux ! dit-elle.  
-Non ! Pas prétentieux! Juste réaliste !
A ces mots, Cruz approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa furtivement. Elle fit ensuite un pas en arrière, laissant le jeune homme un peu surprit et dit d'un ton étonnement calme :
-Tu vois ? J'ai rien ressentis…et toi non plus. Ajouta-t-elle comme si c'était un ordre
-Euh…moi ? répéta-t-il. C'est clair ! Rien du tout !
-Bon ! Alors c'est réglé !  
Elle le fixa quelques secondes, oubliant ce qu'elle devait faire et se souvint d'un coup de l'affaire de Cupidon.  
-Il faut que j'y aille ! dit-elle en prenant son blouson.  
-Ouais….à plus tard !  
Elle s'apprêtait à sortir de la pièce lorsqu'elle entendit :
-Cruz….
Elle tourna un peu la tête pour lui montrer qu'elle l'écoutait et il dit :
- Evites de sortir avec Carter…..
Elle sourit et ferma la porte.

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55 Dany.
« Comment fait-il ? » demanda London.
-Qui ? Quoi ? se moqua Cruz  
-Le Cupidon ! Il se balade nu depuis le début de la journée et personne ne l'a encore attrapé !  
-C'est un expert ! fit Maritza.
-Vous savez qui sait ? demanda Elisa.
-Sûrement Correy ! répondit-elle.  Expert et dingue !
-L'homme qui se déguise à chaque fête ! se souvint Elisa.  
-Ouais. Je l'ai toujours pas vu en lutin vert pour la st patrick, j'me demande ce que ça aurait donné !  
-Sans doute une image inoubliable ! fit London. En out cas, je ne penserais plus jamais à la St Valentin de la même façon, pas vous ?
-J'y pensais déjà pas alors tu vois, pour moi, ça fera pas une grande différence !


Camelot, 18h32
London poussa la porte du commissariat pour laisser entrer sa partenaire qui tenait Cupidon par les menottes.  
« Cruzie ! Toi et moi on finira tôt ou tard par s'adorer ! Tu ne crois pas ?....Allez répond moi !» s'exclama Correy.
-Quand t'auras des fringues sur toi je m'attarderais peut-être à te répondre !
-Toujours autant de mordant !  
Il leva les yeux au ciel et le poussa en avant pour l'emmener en salle de détention.  
-Doucement ! dit-il. C'est la semaine de l'amour et de la paix !  
Elle le retourna et le colla contre le mur devant tout le monde. En le pointant du doigt elle s'exclama :
« Ok le taré maintenant tu vas m'écouter…. »
-Mais….commença-t-il.
-Et tu la fermes ! cria-t-elle. Primo : tu t'es trompé de semaine ce qui est complètement con quand on y pense parce que j'était carrément certaine que t'avais avalé un pu.tain de calendrier pour te souvenir de tous les jours où tu devais me faire chie.r ! Secundo : Je suis pas un de ces flics à qui on donne un petit nom pour se donner l'illusion qu'on est pote avec ! Terzio : T'as intérêt de faire gaffe et de pas me chauffer parce qu'en un coup de fil, j'appel l'hôpital des dingues le plus proche pour te faire interner à vie !
-Ah ouais ? demanda-t-il, visiblement calmé. Et ce sera quoi votre mobile pour m'envoyer là bas ?
Elle fronça les sourcils se recula d'un pas, et fit mine de regarder le malfaiteur de haut en bas en disant :
-Mec t'es à moitié à poil avec des ailes dans le dos et tu me demande à moi si j'ai des mobiles pour te faire interner ?  
Correy se tût tandis que tous les regards étaient tournés vers eux. London, visiblement amusée, suivit sa partenaire tandis que Bosco attrapa le bras de Cruz et demanda doucement :
« Ca te dérange si je te pique deux ou trois répliques ? »  
Elle sourit et continua son chemin jusqu'en salle de détention.  
  Lorsque Cruz sortit de la pièce, elle vit sa partenaire dans tous ses états. Une agitation sans borne venait apparemment de gagner le bâtiment.
« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle en fixant sa partenaire.  
-Il semblerait qu'il y ait eu un problème avec le lieutenant.  
Maritza se précipita vers les escaliers et observa la scène que ses collègues observaient depuis déjà cinq minutes.  
Un homme grand, en costar noir tenait Sullyvan par les menottes. Cruz connaissait cet homme. C'était Jack Dorian, celui qui l'avait engagé dans cette affaire. C'était avec lui qu'un soir, dans un bar, elle avait apprit que Sully baignait dans des affaires louches.  
Cruz regarda Bosco, debout, de l'autre côté de la passerelle. Il scrutait la scène le regard à la fois surprit et inquiet pour ce collègue et ami qu'il espérait innocent.      
Cruz se précipita, descendit des escaliers et plongea son regard sévère dans celui de Sully.  
Jack Dorian la remarqua et s'avança vers elle devant tout le monde en disant doucement :
-Merci de votre coopération…  
Il lui tendit une plaque couleur or et ajouta :
-Sergent Cruz…  
Sully se retourna subitement vers elle, London recula d'un pas en fronçant les sourcils et Bosco baissa la tête avant de rentrer dans son bureau.  
  Maritza, sans aucune émotion apparente et à la grande surprise de ceux qui croyaient encore en elle, prit la plaque dans ses mains et répondit d'un ton amère :
-De rien.