La chaleur commençait à se faire ressentir à New York et les tenues printanières plus légère, recouvrait les mannequins des vitrines de mode. Alors que les new yorkais tentait de profiter de ces douces températures, 5 voitures de polices se livraient à une course poursuite en plein centre ville. Parmi elles, 55 Charlie.  
« 55 Charlie à Centrale ! Le conducteur de la Chevrolet vient de sortir une arme ! Il nous tire dessus ! On ne peut pas maîtriser le malfaiteur ! Je répète, on ne peut pas maîtriser le malfaiteur ! Demande de renfort ! » s'écria Finney.  
-On est déjà cinq Finney ! fit remarquer Davis en prenant brusquement un virage. Il est tout seul et on arrive même pas à l'avoir !  
-Faut dire qu'il conduit super bien ! dit Brendan en s'accrochant à son siège.  
-Il doit être pilote ! approuva Ty.  
La Chevrolet prit un autre virage jusqu'aux docks. Là, alors que toutes les voitures freinèrent, celle du malfaiteur s'envola pour plonger directement dans l'eau verdâtre. Les policiers accoururent vers la Chevrolet qui paraissait s'enfoncer.  
« 55 Dany à Centrale ! s'écria Monroe en se penchant au dessus du canal. La Chevrolet s'est projetée dans l'eau près des docks. Nous demandons une ambulance. »
-Qui va aller le chercher ? demanda London en rejoignant ses collègues.  
-Les secouristes ! répondit Monroe.  
-Mais…il est armé ! fit remarquer Elisa.  
Tous les policiers se regardèrent avec étonnement face à la remarque pertinente de leur collègue.  
-C'est à nous d'y aller ! en conclut Finney.  
-Qui s'y colle ? demanda Ty. J'y vais ?
Mais alors qu'il s'apprêtait à enlever ses chaussures, les 4 équipes présentes ainsi que Sacha remarquèrent que London était déjà entrain de plonger.  
Pendant qu'Elia était dans l'eau, 55 Adam arriva sur les lieux. Grace rejoint Finney et demanda en enlevant ses chaussures:
-La victime est là dedans ?  
-Ho ho ho ! s'exclama Brendan en empêchant sa petite amie de s'avancer vers le rebord. L'un d'entre nous est déjà entrain de le sauver !  
-C'est à nous de faire ça ! protesta Foster.  
-Il a une arme ! renseigna Finney.  
-Et alors ? demanda Grace. On aurait très bien pu….
-Nous faire buter ? suggéra Carlos d'un ton ironique en regardant la voiture.  
-Est-ce que quelqu'un pense à London ? demanda Monroe, inquiète.  
-Ca fait combien de temps qu'elle est sous l'eau ? s'informa Ty, inquiet lui aussi.
-Trop longtemps ! assura Sacha.
Tout à coup, Elisa bondit de l'eau, la respiration haletante. Elle nagea jusqu'au bord et grimpa sur le muret de pierre en disant essoufflée :
-Vous voulez savoir quelque chose de très amusant ?  
-Où est le conducteur ? demanda Finney.  
-C'est ça qui est amusant ! répondit London en regardant la voiture. Il n'y avait personne !


Camelot.  
Bureau de l'inspecteur Mitchell.
Faith rangeait des dossiers dans le placard lorsqu'on frappa à la porte.  
« Entrez ! » dit-elle.  
Bosco pénétra dans la pièce avec un sourire un peu timide.
-Ca va ? demanda-t-il.  
-Euh…oui. Répondit l'inspecteur en allant s'asseoir. Un problème ?  
-Non….une question…rectifia Bosco.  

Appartement de Maritza Cruz.
Maritza coiffait les cheveux de sa nièce pour l'emmener à l'école tout en essayant de ne pas se moquer d'elle-même.
« Pourquoi tu souris ? » demanda Melina en levant ses grands yeux noirs vers ceux de sa tante.
-Pour rien. Répondit Cruz. Je pense juste à un truc marrant.  
  Le « truc marrant » auquel elle faisait référence c'était tout simplement ce qu'elle était entrain de faire. Maritza Cruz préparait délicatement une petite fille pour l'amener à l'école.  
-Elle est comment cette école ? demanda Nina.  
-Euh….je ne sais pas trop. Répondit la jeune femme. C'est toi qui me le diras ce soir.  
-C'est loin ? demanda la petite.  
-Pas du tout ! répondit Cruz en lui faisant une tresse. On peut y aller en marchant ! De toute façon, je n'ai pas de voiture. Ajouta-elle d'un air amusé.  
-Bosco lui, il en a une ! fit remarquer Melina.  
Maritza attacha la tresse de Nina et demanda d'un ton surpris :
-Comment tu sais que Bosco a une voiture ?  
-Je l'ai vu sur le parking de la maison des policiers ! Elle est belle ! Je veux la même ! Il y a un dada dessiné dessus!  
Cruz se mit à sourire et rectifia :
-La maison des policiers c'est un commissariat !  
-Caoummissarat. Répéta Nina en tenant sa poupée.
-Commissariat ! rectifia Cruz en souriant de nouveau.  
  -Coammissirat. Essaya la petite en faisant une grimace.  
Cruz fronça les sourcils, recula d'un pas et dit d'un air amusé :
-Tu sais quoi ? Pour toi, ce sera « maison des policiers ! »  
-C'est plus joli ! approuva Melina en descendant de la chaise.  

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Camelot.  
Bureau de Faith Mitchell.
Bosco se passa les main dans les cheveux et dit d'un air fatigué :
« Alors c'était toi ! »
Faith baissa les yeux et répondit :
-Oui.  
-Comment ça se fait que j'étais pas au courant ? demanda le jeune homme en la regardant.  
Mitchell leva les yeux au ciel et répondit :
-Qu'est-ce que tu voulais que je te dise Bosco?  « Tu te rappel le salopard qui a voulu tous nous tuer ? Et bien je l'ai vidé de son sang… »
-Je me fiche…de la façon dont tu me l'aurai dis ! assura nerveusement le sergent. Tout ce que je voulais c'est connaître la vérité !  
-Ca fait plus d'un an Bosco ! Pourquoi tu veux la connaître maintenant ?! demanda l'inspecteur les larmes aux yeux.  
-Parce que pendant tout ce temps, j'ai essayé de me persuader que c'était Cruz qui l'avait tué ! Mais c'était bourré d'incohérence cette histoire ! Elle est sortie de tôle, c'est pas écrit sur son dossier…
-Tu as lu son dossier ? s'étonna Faith.
-J'étais son sergent ! J'avais accès à tout ce qui la concerné !  
-Alors tu as fouillé dans sa vie pour connaître la vérité….
Bosco se leva d'un bon et protesta :
-Tu vas pas me faire croire que tu la défend ?!  
-Encore une colère que tu éprouves contre la petite Maritza Cruz ! remarqua l'inspecteur en levant les yeux au ciel.  
-Et contre toi ! renchérie le jeune homme.  
Mitchell, bouleversée se leva elle aussi et se mit à crier :
-Ce que j'ai fais je l'ai fais pour toi ! Tu étais mourrant et l'enfoiré qui t'avait fais ça allait quitter la ville…
-Tu viens de me dire qu'il avait déjà les menottes quand tu es arrivé ! Il n'allait nulle part !  
-Est-ce que tu es entrain de me blâmer Bosco ?!demanda doucement la jeune femme en pleurant.  J'ai tué un homme pour toi parce que je tenais à toi ! Cet homme venait de te faire du mal ! Mais évidemment tu ne peux pas comprendre ce genre de réaction ! Quand Cruz m'a tiré dessus, tu ne l'as pas descendu elle !
-Arrêtes avec cette histoire Faith ! C'était très différent ! assura le jeune homme.  
-C'était la même chose ! protesta Mitchell.  
-Tu avais déjà descendu Cruz !  
L'inspecteur fit un petit sourire nerveux et lança la voix enrouée par les larmes :
-Et Cruz avait déjà maîtrisé Mann ! Et pourtant ça ne m'a pas empêché de tirer !
Bosco recula d'un pas, fronça les sourcils et assura :
-Tu ne sais plus ce que tu dis !  Selon toi, j'aurais du tirer sur Cruz parce que tu as tiré sur Mann ?
-Non Bosco. Selon moi tu ne peux simplement pas comprendre le fait que j'ai tiré sur Mann parce que toi, tu n'as pas tiré sur Cruz !  

Le jeune sergent fixa son amie quelques secondes avant de sortir de la pièce en claquant la porte. Bosco descendit les escaliers et entendit Sully crier à l'autre bout du commissariat :
« BOSCORELLI ! »  
Là, il leva les yeux au ciel en murmurant : « Q'est-ce que j'ai fais encore ?! »
Il remonta les escaliers et se dirigea vers la salle de briefing où tous els officiers, le lieutenant et le sergent Cruz état présent. Il pénétra dans la pièce, regarda furtivement Maritza qui baissa instantanément les yeux et lança à Sully:
  « Réunion familiale ? »
-Sois un peu sérieux et assieds toi. Ordonna le lieutenant.  
Sullyvan donna le portrait robot de « l'homme au dock » et donna les instructions aux officiers et aux sergents.  
« Carter et Monroe vous prenez 55 Dany, Cruz et Bosco vous faites équipes ensemble et vous superviserez les recherches !... »
-Et moi patron ? demanda London, en levant la main.  
-Tu patrouilleras à pieds !  
-Pardon ?! s'étonna la jeune fille.  
-Quelle est la partie de ma phrase que tu n'as pas comprise London ? demanda Sully.  
-C'est les californiennes Patron ! Elles sont un peu longue à la détente ! s'exclama gentiment Carter.    
Les officiers masculins se mirent à rire jusqu'à ce qu'Elisa ne réponde d'une voix maligne :  
-Les préjugés que tu as sur les californiennes Carter ne font que confirmer ceux que j'ai sur les texans !
Les policiers se mirent d'autant plus à rire et  Nick demanda :
-C'est-à-dire ? Tu parles de quels préjugés ?  
-Fais donc appel à ton imagination G.W. Bush !lança malicieusement la jeune femme.
Leur petite altercation fut interrompue par Sully qui reprit les commandes :
-Bon pour en revenir au sujet London tu feras donc équipe avec toi-même !
-Toute seule ? répéta Elisa.  
-C'est vrai qu'elles sont longue à la détente les californiennes ! approuva Bosco.  
-Non…se défendit Elisa. C'est juste que je n'aurai personne à qui parler !
-Je ne m'inquiète pas pour toi ! assura le lieutenant. Tu trouveras sans doute une petite vielle avec qui tu pourras entretenir une conversation…ou au pire tu trouveras un mur et tu lui raconteras ta vie ! ajouta-t-il gentiment.  
-Très marrant lieutenant ! dit ironiquement la jeune fille.  
-Bon ! Tout le monde à son poste et retrouvez moi ce fumier ! N'oubliez pas qu'il a tué trois gosses qui sortaient de l'école !  
  Tous, sortirent de la pièce et Bosco laissa passer Maritza à qui il n'avait toujours pas adressé la parole depuis la nuit précédente.  

55 dany.
Monroe, au volant, se mit à sourire et demanda à son partenaire :
« Pourquoi tu charries si souvent London ? Elle est plutôt gentille ! »
-Tu as ta réponse ! répondit le jeune officier en souriant. C'est parce qu'elle est gentille que je la charrie ! Et puis, elle a du répondant ce qui fait que c'est souvent marrant !
-Sadique ! dit Sacha d'un air amusé.

110ème avenue.
Elisa marchait toute seule en regardant son thé refroidir et en chantonant :
“I'm singin in the rain, juste singin in the rain,  
What a glorious feeling I'm happy again!
I'm laughing at clouds, so dark, up above,  
The sun's in my heart and I'm ready for love.  
Let the stormy clouds chase, everyone from the place.  
Come on with the rain, I've a smile on my face
I'll walk down the lane, with a happy refrain!
And singin, just singin in the rain! ”
Là, un homme qui venait juste de sortir de sa voiture l”interpella, amuse et lui dit:
« Hey Mademoiselle ! On est au printemps ! Cette chanson n'est plus appropriée ! »
Elisa le regarda et sourit en disant :
-Vous avez raison ! Mais je trouve qu'elle est joyeuse et elle sonne bien le « printemps ! »
Son sourire s'effaça lorsqu'elle remarqua que l'homme était garé sur un stationnement pour handicapé.  
-Vous ne pouvez pas rester là monsieur. Informa-t-elle en montrant le panneau.  
-Allez mademoiselle ! demanda l'homme. J'ai cherché une place partout et je n'en ai trouvé qu'une seule.
-Et bien pensez alors à la personne handicapée qui cherche un panneau qui lui ai réservé ! Vous, vous cherchez une place alors estimez vous heureux !
Le conducteur s'approcha dangereusement de l'officier et lança :
-Elle est moins gentille qu'elle en a l'air Boucle d'or ! Si elle me cherche elle va me trouver !
-Et si vous cherchez Boucle d'or, informa London, vous allez trouver son 9 millimètre.  
-Vous menacez de me buter ? demanda-t-il, surprit.  
-Non ! s'indigna Elisa ce n'est qu'une information préventive ! Circulez monsieur !
L‘homme souffla et se dirigea vers sa voiture.  

55 Crime.
Un silence de mort régnait dans la voiture et les deux sergents regardaient de leur côté de la vitre pour chercher le suspect.
« Je me suis renseigné ! » dit finalement Bosco.  
Cruz sourit nerveusement et lança :
-Je t'avais dis de rester en dehors de tout ça !
-Je sais tout !
-Et ça t'a apporté quoi ? demanda Maritza en le regardant.  
-Quoi de savoir que t'étais pas une meurtrière ? provoqua-t-il.
-Non. De savoir que c'était ton équipière qui l'avait buté…
-Je sais pas encore. Répondit-il. Je sais juste que cette histoire n'est pas terminée. Ajouta-t-il en pensant à Faith.  
-Ouais. Je confirme dit Cruz en pensant aux menaces.  
-Tu veux dire quoi par là ?  
-Rien. Répondit la jeune femme.  
Le silence refit surface et Maritza le brisa en disant d'un ton amusé :
-Nina aime ta voiture !
Bosco sourit  et approuva :
-Nina a du goût.  
-Tu te rend compte ? Elle t'a déjà remarqué et elle connaît ton nom !
-Je viens de te dire qu'elle avait du goût ! dit fièrement le sergent.  
Maritza sourit et informa :
  -Elle aime le logo avec le cheval !
-Est-ce que tu viens de dire « logo » ?! s'indigna Bosco.  
-J'ai dis un truc qui fallait pas ? demanda-t-elle, amusée.  
-On parle d'un super modèle ! informa le jeune homme. Et quand on parle de ce genre de caisse on ne dit pas « logo » mais blason !
-Okay ! se résigna Cruz. Elle aime le blason !  
Bosco acquiesça d'un signe de tête et avertie:
-Fais gaffe ! Elle va te demander un poney !
Cruz sourit et lança :
-Tant qu'elle me demande pas de lui payer une mustang !

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Les rayons du soleil se reflétaient sur le pare-brise de 55 Crime.  
« Ca fait combien de temps qu'on tourne en rond ?! » s'impatienta Bosco.  
-Très longtemps ! assura Cruz après avoir donné des renseignements au central.      
-J'en ai marre ! Si je trouve ce fumier je lui fais bouffer sa caisse !  
-Pour avoir renversé des enfants ou pour t'avoir obliger à faire 15 fois le tour de la ville ? demanda Maritza.  
-Un peu des deux. Avoua le jeune homme.  
Après quelques secondes de silence, Bosco reprit la parole :
-Tu te rends compte ? La voiture s'est jetée dans l'eau et le mec s'en ait sortit sans que personne ne le voie remonté à la surface!
Là, Cruz regarda son partenaire droit dans les yeux et il en déduisit sans qu'elle ne dise un seul mot :
-Tu crois qu'il est toujours sous l'eau ?  
Maritza sourit, haussa les épaules et répondit :
-Ce serait pas la première fois que l'équipe de plongée se goure en cherchant le cadavre ! Tu te rappel de Rivers ?  
-Le proxénète ? demanda le jeune homme en la regardant.
-Ouais. Et bien l'année dernière, ce mec avait ingurgité 2 grammes de coke…
-2 grammes ? s'étonna Bosco en souriant.  
-2 grammes ! assura Maritza. Bref, il s'est jeté du haut du pont de Brooklyn et il nous a fallut trois semaine avant de le savoir mort ! Je l'ai cherché pendant tout ce temps alors qu'il nourrissait déjà les poissons !
-Le pont de Brooklyn ? Il était vraiment fêlé ce mec !   lança Bosco en riant.
-Et tu veux connaître la meilleur ? demanda Cruz en regardant son partenaire. Des équipes de plongée avaient vaguement entendu parlé d'un mec qui avait sauté ! Du coup, elles l'ont cherché…mais elles n'ont rien trouvé ! C'est un gosse qui a découvert le corps, échoué sur la rive 3 semaines plus tard !
Le sergent Boscorelli, la bouche grande ouverte n'en croyait pas ses oreilles. Après quelques secondes de réflexion il demanda :
-Alors tu crois qu'il est toujours sous l'eau ?
Maritza fit un immense sourire et répondit :
-C'est une possibilité !  
-Si c'est le cas, je me ferais l'équipe de plonger ! assura nerveusement Bosco.
Sans cesser de sourire, Cruz s'exclama :
-Ca j'en suis certaine !


London
Elisa marchait tout en sifflotant lorsqu'elle croisa Carter et Monroe qui sortaient d'un magasin.  
« Du nouveau ? » demanda London.  
-Non. Répondit Sacha. Ils n'ont jamais vu cet homme ! ajouta-t-elle en montrant la porte du magasin.  
-J'ai parlé à pas mal de monde et….commença Elisa.  
-Sans blague ! coupa ironiquement Nick.  
-Je disais ! insista la jeune fille en regardant Monroe, j'ai parlé à pas mal de monde et à part quelques sans abris aux odeur d'alcool assez douteuse et qui disaient reconnaître leur « pote Barny » ou leur….  « femme » sur la photo, je n'ai rien non plus !
-Pourquoi les alcoolos s'appellent tous Barny ?! demanda Carter, l'air songeur.
Elisa le montra du doigt et avoua :
-Je me suis posée exactement la même question !
Sacha les regarda tour à tour et lança en levant les yeux au ciel et d'un ton ironique :
-Les grands mystères de la vie !


Camelot.
Bureau de Faith Mitchell.
Faith était penchait au dessus d'un dossier ne remarqua pas la présence de Sully qui avait l'air triste et qui se tenait devant la porte.  
-Faith…dit-il enfin.
Elle leva les yeux vers lui et demanda :
-Qu'est-ce qu'il y a ?
Sully baisa la tête et avança lentement en répondant :
-Il y a eu un accident….
Mitchell se leva d'un bon et demanda instantanément :
-Bosco ?!
-Non. Répondit le lieutenant. C'est personnel.  
-Mes enfants ? s'impatienta l'inspecteur alors qu'une larme coulait déjà sur sa joue.  
-Emily a été transporté à l'hôpital. Elle est dans un état…critique.  
Faith mit son visage dans ses mains et poussa un petit cri comme pour s'empêcher de pleurer. Là, elle prit son manteau et en le mettant, elle demanda les larmes aux yeux et la respiration haletante :
-C'est un accident ?  
-On…on ne le sais pas encore. Avoua Sully.
-Tu viens pourtant de dire que c'était un accident ! protesta Mitchell en hurlant et en pensant aux menaces.
-Oui…mais vu les circonstances…
-Mann ? c'est ça les circonstance ?! s'énerva Faith.  
Le lieutenant baisa les yeux et informa :
-Elle a reçu une balle dans le ventre. Mais c'était à son école…ça peut être un élève….
-Une balle ? répéta Mitchell en courant hors de la pièce. Oh mon dieu ! cria-t-elle en pleurant.

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Hôpital de la Pitié.
Faith pleurait derrière la vitre de la salle d'opération. Les médecins étaient en effet penché au dessus du corps de sa fille et tentaient d'extraire la balle de son estomac. Voir le corps endormie et souffrant de sa jeune fille mit Faith dans tous ses états. Fred et sa femme étaient assis sur un siège derrière Mitchell et pleuraient tout en se réconfortant l'un l'autre. Faith, elle…était toute seule.  

55 Crime.
Bosco sifflotait alors que Cruz ne quittait pas la porte d'un appartement des yeux. Là, lorsqu'elle reconnu la mélodie, elle se retourna lentement et demanda :
-Est-ce que c'est encore cette chanson bizarre ?
Bosco acquiesça d'un signe de tête et chantonna :
-Cette nana c'était la mienne…
-Non ! arrêtes tout de suite ce truc ! protesta Maritza.  
-Hey ! Elle est vachement bien ! assura le jeune homme. Vas y chante avec moi !
-Hors de question ! assura Cruz en souriant.  

55 Charlie.
Sacha pénétra dans la voiture après s'être renseigné auprès d'un passant. Personne n'avaient encore aperçu l'homme à la Chevrolet et des doutes survinrent dans l'esprit de l'officier.
« Il n'y peut-être jamais eu de conducteur ! » dit-elle en plaisantant.  
-Ouais ! fit Carter. Et peut-être même qu'on a tous rêvé d'une Chevrolet qui roulait à 150 km/h !
Monroe sourit et renchérie :
-Et comme ça, on se rend tous compte qu'on a rêvé et on a finit notre journée !
-Belle perspective ! approuva son équipier.
-Oui ! je suis très forte quand il s'agit de trouver un moyen de finir la journée ! dit Sacha en faisant un immense sourire.  

55 Crime.
Bosco regardait encore cette porte et demanda :
-Tu peux me dire ce qu'on fou là ?
-Je te rappel qu'il y a un mec qui vient de nous indiquer cet appart en nous certifiant que le taré des marais se trouvait ici ! lança Maritza.
Bosco se mit à sourire et sa partenaire le regardant en disant gentiment :
-Quoi encore ?
Il tourna les yeux vers elle et se contenta de répondre :
-Le taré des marais !
-Oui. Dit Cruz, l'air de rien. C'est le jolie surnom que je lui ai filé !
-Tout le monde l'appel  « l'homme à la Chevrolet ! » informa Bosco.  
-Ouais mais moi je trouve ça trop gentil pour un enfoiré qui a tué trois gosse !
Boscorelli approuva mais garda le silence. Il continua de fixer la porte et s'arrêta net lorsqu'il entendu la chose la plus improbable qui soit. Il se tourna lentement vers sa partenaire qui s'était mise à chantonner sans s'en rendre compte :
" Cette nana, c'était la mienne, j'avais écrit en haut de sa cuisse à l'encre de Chine une notice, pelouse interdite sous peine d'amende"
Lorsque Maritza s'en aperçu, elle mit son visage dans sa main et s'exclama :
-Tu me l'as foutu dans la tête !
Bosco, quant à lui, s'était mit à rire tout en la regardant se cacher derrière sa main.  
-Arrête de te foutre de moi ! dit-elle.  
-Désolé ! Mais c'est trop drôle ! assura-t-il en riant toujours.  
« 55 Crime ! Une femme a aperçu le suspect de la Chevrolet sur le pont d Brooklyn. »
  Cruz s'arrêta net et regarda son partenaire qui s'exclama :
-T'es voyante avec ton histoire du pont de Brooklyn ?!

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Pont de Brooklyn.

Cruz et Bosco descendirent en trombe de la voiture. Ils aperçurent tout de suite  le suspect et accoururent vers lui. L'homme était debout, sur la rambarde et regardait la ville.  
« Monsieur » dit Maritza en s'approchant doucement.  
L'homme se retourna et elle le reconnu. C'était bien celui qui avait tué des enfants à la sortie d'une école.    
« Ils sont morts !  se contenta-t-il de dire. Tout le monde en parle en ville. »
Cruz regarda son partenaire avant de demander au suicidaire :
-Pourquoi vous vous êtes enfui ?
L'homme sourit et répondit :
-Je voulais pas que ça change….
-Quoi ? demanda Bosco.  
Il regarda le jeune homme et répondit simplement :
-Ma vie…  
Là, il baissa la tête et poursuivit :
-Je me suis marié hier. Ce matin, je partais pour JFK.
-L'aéroport ? s'étonna Cruz. Nous n'avions pas votre identité. Vous auriez pu vous envoler et quitter le pays pour ne plus jamais revenir….
-Arrêtes de lui filer des idées ! murmura subitement Bosco.  
Cruz ne fit pas attention à la remarque de son équipier et continua :
-Mais vous êtes resté. Pourquoi ?  
L'homme se retourna et regarda à nouveau la ville. Là, il dit :
-Je m'appel George MacAdams.  
Bosco prit un calepin et marqua ce que le criminel venait de dire.  
-…et l'homme qui serait partit en lune de miel avec sa charmante épouse, ajouta-t-il, n'aurait pas été George MacAdams.  
Bosco regarda Cruz et lui fit signe qu'il trouvait cet homme totalement fou tandis qu'elle faisait une grimace pour qu'il arrête.  
-J'ai tué des enfants ! dit-il en se mettant à pleurer.  
-Monsieur ! Descendez de cette rambarde ! ordonna Bosco, qui perdait patience.  
-Non ! hurla George. Il faut me punir !  
-Les jurés vont s'en charger ! assura le sergent en s'approchant du suicidaire.
-BOSCO ! protesta Maritza après avoir entendu la remarque de son partenaire.    
Là, elle avança vers lui et ajouta :
-On est censé le rassurer !
-Il est fichu ! murmura le jeune homme.  
-Je sais ! Et lui aussi il le sait et c'est pour ça qu'il est là ! lança Maritza.
-Alors tu veux que je lui dise quoi ? s'énerva le sergent. Que tout va bien se passer pour lui ?!  
A ce moment précis, London arriva sur les lieux et s'approcha du suicidaire sans que les deux sergents ne s'en aperçoivent.
« Monsieur ? » dit-elle.  
George ne se retourna pas cette fois. Il se contenta de baisser les yeux, de regarder dans le vide et de sauter….
London accourut vers la rambarde et s'exclama :
-Oh Mon dieu ! J'ai tué un homme !
Cruz et Bosco allèrent vers elle et Bosco demanda :
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Je lui ai parlé et il a sauté ! répondit London.
-Alors t'as l'impression de l'avoir tué ? demanda Cruz en regardant en bas.  
-C'est moi qui lui ai parlé en dernier ! expliqua Elisa. Je me sens si mal ! C'est comme si je lui avais dis « Vas y saute ! Tueur d'enfants ! »  
Cruz ne pu s'empêcher de sourire et regarda son partenaire en lançant malicieusement :
-Comment devrait se sentir Bosco dans ce cas !
London se retourna brusquement et observa son sergent avec un air de reproche.  
-Que lui avez-vous dis ? demanda-t-elle finalement.
-Rien ! répondit le jeune homme, sur la défensive.
Là, Monroe et Carter arrivèrent sur les lieux et Sacha demanda :  
« Il a sauté ?! »  
-London lui a parlé et il a sauté ! précisa Cruz en se moquant un peu de son ancienne équipière.
Nick s'approcha d'Elisa et dit en souriant :
-Tu vois que tu parles trop ?!  
London lui lança un regard noir avant de partir, en colère.  
Bosco quant à lui, regarda Maritza et avertit :
-Ne dis à personne que je lui ai parlé de jury !
-Sinon quoi ? demanda doucement Cruz en faisant un petit sourire charmeur que seul Bosco pouvait voir.  
-Euh…sinon….j'en sais rien ! Je trouverais quelque chose !assura-t-il un peu  désorienté.  
-En attendant contacte le central ! lança-t-elle d'un ton faussement moqueur.  
Tandis que Maritza et lui se dirigeaient déjà vers la voiture, Monroe, penchait au dessus de la rambarde dit doucement à son équipier qui regardait encore London de loin :
« On est tous devenu dingue ! »
-Pourquoi tu dis ça ? s'informa Nick en se tournant vers elle.  
-Un mec vient de se tuer plus ou moins sous nos yeux et ça nous paraît presque normal !  
-Moi ça ne m'a pas plus choqué que ça ! avoua Carter. Mais ça a apparemment choqué London.
-C'est une jeune fille. Expliqua Sacha. Un jour viendra où voir un meurtrier se jeter d'un pont lui procurera soit du plaisir soit de l'indifférence…
-On se demande lequel des deux est le pire !dit Nick, l'air songeur.  
-L'indifférence ! assura Sacha en se dirigeant vers la voiture. L'indifférence…..

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Lorsque Bosco pénétra dans la voiture, son portable bipait. Il ouvrit le clapet et vu qu'il avait un message.  
« Un problème ? » demanda Maritza en s'asseyant.  
-Je sais pas…répondit-il en composant le numéro de son répondeur.  
C'était Sully qui le prévenait de l'accident d'Emily. Il l'informait que Faith était à la Pitié et qu'elle aurait sûrement besoin de lui pour l'épauler.  
Bosco ferma très vite le clapet et démarra la voiture.  
-Il faut que j'aille à la Pitié ! avertit-il nerveusement.  
-Ok…dit Cruz en haussant les épaules. C'est quelqu'un que tu connais ? C'est grave ? demanda-t-elle.  
-Faith… se contenta-t-il de répondre.
Le sang de Maritza se glaça. Les hommes de mains de Mann l'avaient sans doute eu.  
-Elle va bien ? s'informa Cruz.  
-C'est pas vraiment elle. Répondit le jeune homme. C'est sa fille qui a eu un accident ! Mais elle a besoin de moi à ses côtés…
-D'accord… fit Maritza, un peu rassurée. Il s'agissait en effet d'un accident selon Bosco donc ça ne pouvait pas être les Mann…

Hôpital de la Pitié.

Bosco fonça dans les couloirs tandis que Cruz le suivait de loin. Le jeune homme s'arrêta net lorsqu'il vit son amie tremblante, et la tête contre la vitre de la salle d'opération.  
« Faith ! » cria-t-il en s'approchant d'elle.  
Elle se retourna et fondit pour la énième fois en larme lorsqu'elle aperçu Bosco. Là, il la prit dans ses bras et murmura :
-Ca va aller….ça va….
-L'opération est délicate…dit doucement Mitchell, la vox étouffer par les larmes.  
Tandis que Faith tentait d'expliquer la situation, les yeux de Bosco se posèrent sur Fred et sa femme, assis sur le banc.  
« Salut Bosco. » dit Fred, d'un ton un peu amer.  
Bosco repoussa légèrement Mitchell pour s'approcher un peu plus du couple. Les nerfs à vif et le regard rempli de rage il demanda à l'homme en face de lui et en désignant son épouse:
-Est-ce que c'est sa mère ?!  
-Quoi ? demanda Fred, en fronçant les sourcils.  
-Je te demande si la femme assise à côté de toi est la mère de l'ado qui est entrain de se faire opérer !  
-Où tu veux en venir ?! s'énerva Fred en se levant d'un bond.  
Faith, elle, savait parfaitement où son ancien partenaire voulait en venir et le retint par le bras en suppliant :
-Arrête Bosco ! Ca n'en vaut pas la peine !
Le sergent se retourna brusquement et demanda d'une voix crispée :
-T'étais toute seule à pleurer ta fille alors que ton tocard d'ex-mari  était assit entrain de réconforter une inconnu pour Emily !
-C'est moi le tocard ?! cria Fred.  
Bosco finit par le regarder droit dans les yeux et lança sur le même ton :
-T'es toujours aussi long à la détente toi !  
Cruz regardait la scène de loin tout en se disant que Bosco ne savait vraiment pas contrôler ses émotions. C'était sans doute une des rares choses qu'ils n'avaient pas en commun. Maritza, à la différence de son équipier, pouvait en effet rester de glace lorsqu'elle avait les nerfs à vif.  
-Heureusement que t'es là pour notre famille Bosco ! protesta Fred.  
-J'en ai rien à foutre de tes états d'âmes Fred ! assura l sergent en le pointant dangereusement du doigt. Moi je te parle de Faith qui ne peut même plus compter sur toi dans des moments pareil ! Ca m'écoeure de voir des tocard comme toi….
-Bosco ! hurla Faith en pleurant.  
Le jeune homme se tourna vers elle et elle fondit une fois de plus en larme en suppliant :
-Arrêtes je t'en pris !
Là, il regarda une dernière fois l'ex-mari de Mitchell avant de la prendre dans ses bras pour la réconforter.  
Ils s'éloignèrent un peu et Cruz les rejoignit.  
« Un accident ? » demanda-t-elle pour en être certaine.  
Faith leva les yeux vers sa collègue et répondit, la voix haletante :
-Elle…elle a reçu une balle dans le ventre….
-A Tremble Hight ?! s'étonna Bosco. C'est pas censé être archi protégé?  
-Oui…répondit Mitchell en regardant Maritza.  
Cruz vit dans ce regard que Faith soupçonnait les hommes de mains de Mann de s'en être prit à sa fille.  Une inquiétude naquit dans l'esprit de Maritza, elle dit le souffle coupé :
-Nina…
Là, elle se retourna et fonça vers l'ascenseur tandis que Bosco criait :
-Cruz ! Où tu vas ?!
Il regarda ensuite Mitchell et demanda :
-C'est quoi le rapport avec Melina ?  
L'inspecteur mit son visage dans ses mains et supplia :
-Pas maintenant Bosco !  
Le sergent capitula mais ne quittait pas l'ascenseur des yeux.  



Ecole primaire Sainte Anne.
Maritza fonçait dans les couloirs de l'école pour voir sa nièce. Là, lorsqu'elle trouva la classe elle frappa à la porte et entra. Cruz chercha ensuite Nina des yeux et n'écoutait même pas le professeur July March qui lui demandait ce qu'elle voulait. Lorsqu'elle trouva Melina, elle s'avança vers elle et lui dit :
-Il faut qu'on rentre.  
Nina plongea ses grands yeux noirs dans ceux de sa tante et acquiesça d'un signe de tête. Elle ramassa rapidement ses affaires et mit sa main dans celle de Maritza. En se dirigeant vers la sortit, Mademoiselle March qui exigeait une explication demanda :
-Où allez-vous ?! Vous n'avez pas le droit de partir comme ça ! Il nous faut un motif !
En guise de « motif », Cruz sortit son badge et sans cesser de marchait elle s'exclama :
-Police de New York !  
Le professeur resta sans voix tandis que Maritza et sa nièce quittaient l'établissement.  

Camelot
Vestaire.
Elisa enlevait la veste de son uniforme tandis que Carter et Monroe pénétraient dans pièce.    
Sacha rejoignit son époux et Nick vint s'asseoir près de London.
« Qu'est-ce que tu veux ?! » demanda sèchement l'officier.  
-J'ai pas le droit de te regarder ?  
-Pas quand je m'habille ! protesta London. C'est…déplacé !
  Carter sourit et demanda :
-Tu sais ce que j'aime chez toi ? Ton air faussement coincé !
  Elisa leva les yeux au ciel et rétorqua :
-Tu sais ce que j'aime chez toi Carter ?!  
Il y eu un silence, puis Nick s'informa :
-Quoi ? t'as pas fini ta phrase !
London fit un immense sourire et répondit :
-Si. Je l'avais finis ! Mais il n'y a rien que j'aime chez toi !
-Menteuse ! plaisanta Nick.
-Prétentieux ! lança Elisa en le fixant droit dans les yeux.  
Là, elle se leva et se dirigea vers la sortie. Avant qu'elle n'ouvre la porte, elle entendit :
-Tu n'as tué personne !  
C'était Nick, qui d'une voix sérieuse, venait de la rassurer. Elisa sourit et sortit des vestiaires.